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Sylvan Adams
Sylvan Adams. Photo : Marie des neiges Magnan

Un don de 2 M$ du philanthrope Sylvan Adams pour commémorer les valeurs de ses parents

Le promoteur immobilier israélo-canadien et grand philanthrope Sylvan Adams offre 2 M$ à l’École supérieure d’études internationales de l’Université Laval (ÉSEI) en l’honneur de ses parents, Marcel et Annie Adams, qui considéraient l’éducation comme la clé du développement.

Cette généreuse contribution permet à l’ÉSEI de créer le Fonds de bourses Marcel-et-Annie-Adams en études internationales. Ces bourses serviront à recruter des candidates et candidats hautement qualifiés afin d’enrichir l’expertise de l’École, véritable pôle d’excellence en recherche et en enseignement pluridisciplinaires sur les enjeux internationaux.

 

Encadrer la relève pour qu’elle s’épanouisse

Marcel et Annie Adams étaient des personnes simples au grand cœur. Redonner à la société était important pour eux. « Je suis heureux de pouvoir redonner à mon tour à la relève en études internationales. Les jeunes d’aujourd’hui ont tellement de choix qui s’offrent à eux. C’est bien, mais ça peut donner le vertige! Je veux encourager les jeunes à expérimenter différentes choses qui leur permettront de découvrir qui ils sont et quelle carrière ils souhaitent entreprendre. Il faut suivre son cœur et ses passions pour être heureux dans la vie! », mentionne le philanthrope.

« Je suis très fier de soutenir l’Université Laval, la première université francophone en Amérique du Nord, ajoute-t-il. Cette université a des valeurs qui me rejoignent beaucoup; son ouverture sur le monde, sa formation diversifiée et inclusive, le respect de ses origines et sa modernité, son engagement social, sa mission de développement durable, sa quête d’excellence et d’innovation. »

 

Un don inspiré par des valeurs familiales

Pour celui qui a repris en 1990 les rênes de l’entreprise familiale Iberville Developments, ce don s’inscrit dans la continuité avec les valeurs d’ouverture et d’égalité inculquées par ses parents. Immigrants de la Roumanie, ils ont chacun vécu à différents endroits dans le monde avant de se rencontrer à Montréal dans les années 1950. Son père, qui avait réussi à s’échapper d’un camp de concentration juif en 1944, se réfugia en Palestine, où il participe à la guerre d’indépendance d’Israël. À la fin de la guerre, il déménage en France pour aider des familles juives à immigrer en Palestine. De la France, il prend un bateau à destination du Canada et s’installe à Montréal où il travaille dans une importante tannerie. Déjà à l’époque, Marcel Adams est un bourreau de travail qui saisit l’importance des chiffres. Alors qu’il gagne très bien sa vie, une proposition d’investissement immobilier s’offre à lui. Ce fut le début de l’aventure. Il déménage ensuite à Québec pour développer différents projets résidentiels et commerciaux alors que les banlieues sont en pleine émergence. Il travaille sans relâche à monter son entreprise, Iberville Developments. Avec l’aide du courtier américain Dick Salomon, il construit le premier centre commercial de la province : Les Galeries de la Canardière.

« Son travail est très respecté à Québec, une ville qu’il considérait comme sa terre d’accueil », dit M. Adams. « Il y avait une véritable histoire d’amour entre mon père et la ville de Québec, se souvient-il. Mes parents étaient passionnés, audacieux et ne reculaient devant rien. Ils suivaient leur cœur et leur instinct. Ma mère a étudié à l’Université Laval en psychologie, alors que mon père, autodidacte, n’a jamais eu la chance de faire des études universitaires. Si mon père tenait les rênes de l’entreprise, c’est ma mère qui avait les deux mains sur le volant philanthropique! »

Marcel et Annie Adams en compagnie de leurs enfants
Marcel et Annie Adams en compagnie de leurs enfants

 

Reconnaissance de l’Université Laval et de sa fondation

Ce généreux don a permis à M. Adams d’obtenir une place au sein du prestigieux programme philanthropique Les Cent-Associés de La Fondation de l’Université Laval. Cet honneur, il le dédit à ses parents qui ont marqué le développement de la ville de Québec. Un luminaire orné d’une bague personnalisée sera prochainement érigé sur le campus en l’honneur de Marcel et Annie Adams.

« La Fondation de l’Université Laval tient à remercier chaleureusement Sylvan Adams pour sa généreuse contribution qui permettra de soutenir des étudiantes et étudiants à la maîtrise, au doctorat ou au postdoctorat de l’École supérieure d’études internationales, mentionne Alain Gilbert, président-directeur général de la Fondation. Ce geste commémoratif, empreint d’amour et de reconnaissance, permet de perpétuer la vision de Marcel et Annie Adams d’un Québec fort, inclusif et ouvert sur le monde ».

Alain Gilbert et Sylvan Adams
Alain Gilbert et Sylvan Adams. Photo : Marie des neiges Magnan.

 

Accroître la place du Québec et de la francophonie canadienne à l’international

Ce don majeur s’inscrit dans la foulée des efforts déployés par l’Université visant à confirmer son leadership dans le domaine des relations internationales. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs annoncé une enveloppe budgétaire de 24 M$ pour la construction du Carrefour international, un lieu rassembleur qui permettra de reconnaître la précieuse contribution de leaders québécois sur la scène internationale.

À cet important appui s’ajoute un montant de 4 M$ qui permettra la création de l’Observatoire québécois sur les enjeux globaux émergents. « Le Carrefour international est un projet national majeur sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois, souligne Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval. Il permettra d’accroître la place du Québec et de la francophonie canadienne à l’international. Je suis bien heureuse que des gens d’affaires et grands philanthropes comme Sylvan Adams contribuent à ce projet porteur pour les générations à venir. »

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