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Annie Martineau

Annie Martineau

En 2017, à l’aube de ses 40 ans, elle fonde Neuro Solutions Group Inc. Son projet : aider les familles comme elle avec des enfants qui ont des difficultés avec leur routine, créer une application afin de leur permettre d’intégrer des périodes de jeux, créer de la valeur, et surtout, de changer le monde.

Son parcours

Véronique Hébert, directrice au développement philanthropique à la Faculté des sciences de l’éducation et à la Bibliothèque de l’Université Laval, nous raconte l’histoire d’Annie Martineau, chef de la direction chez Neuro Solutions Group.

Il y a de ces rencontres qui nous chavirent le cœur : Annie Martineau est une femme d’une résilience extraordinaire. Laissez-moi vous raconter l’histoire de cette maman de Maïka et William, belle-maman de Chloé, femme d’affaires et philanthrope.  Annie est née à Saint-Jean-sur-Richelieu dans une famille classique avec un grand frère, une mère au foyer et un père militaire. Elle me raconte son passage en Allemagne où son père est déployé durant son primaire. Elle y apprend l’anglais avec plaisir. La famille revient s’installer à Lévis à la fin des années 1980.  Cette petite fille qui a déjà un immense leadership est très appréciée des religieuses du Couvent de Lévis. Elle me raconte avec passion ses engagements de toutes sortes : présidente de classe, membre dans tous les comités, très sportive et puis, présidente de l’école. En 1990, un drame vient bouleverser sa vie. Le jour de sa confirmation, sa mère décède subitement dans un accident de voiture.  Annie se retrouve avec un père désorganisé et un grand frère sous le choc; elle prend alors le rôle de la gestion de la maisonnée (comme elle le peut) du haut de ses 12 ans. 

La petite Annie

Elle termine son secondaire avec les religieuses, qui sont comme des mères pour elle et qui voient en elle l’énorme potentiel de leadership. Elle amorce ses études collégiales, se cherche une voie. Mais elle a un rêve : être autonome dans tous les domaines de sa vie! Cela signifie, à ce moment, qu’elle puisse être en mesure de réparer une voiture, régler un problème de plomberie et se soigner elle-même si elle se blesse. Elle rit en me racontant sa visite chez l’orienteur qui lui dit : « Annie, tu es très sociable, pourquoi ne pas aller en enseignement? » Elle me parle de son idée (temporaire) de devenir avocate, car elle adore argumenter et est très convaincante. Annie est déterminée à trouver ce qu’elle veut devenir quand elle sera « grande ». Désirant voler de ses propres ailes, elle quitte le foyer familial à l’âge de 15 ans. Toute une aventure avec son amie dans leur petit appartement de deux pièces et demie sur la rue Chapdelaine à Québec! Le chemin sera parsemé d’expériences, de sa session en sciences politiques à l’Université McGill et à Concordia en commerce international. À l’âge de 19 ans, juste avant un stage de six mois en fin de parcours, elle rencontre le père de ses deux enfants. Elle en profite pour revenir s’installer à Québec, abandonne l’idée du stage et décide de s’inscrire en service social à l’Université Laval. Elle y fait d’ailleurs la rencontre d’un mentor qui l’aidera énormément dans sa vie. En effet, lors d’une conférence, Monsieur André Fortin parle de son expérience en organisation communautaire et en financement social. Elle est captivée par ce qu’il raconte et réalise que c’est exactement ce qu’elle veut faire! Enfin, elle a trouvé.

Annie et son copain investissent dans l’immobilier, ils fondent une famille, elle a 23 ans. William et Maïka naissent de cette union. Deux magnifiques enfants qui sont pour Annie tout l’or du monde. Quelques mois après la naissance de sa fille, elle se retrouve monoparentale, fonce avec cette résilience qui la caractérise. Elle continue les investissements immobiliers, jongle avec sa carrière, les enfants, les rendez-vous pour William qui aura un diagnostic de TDAH en 2e année. Elle se sent essoufflée, elle décide de tout réorganiser, vend un immeuble, déménage à quelques pas du boulot, de l’école et de la garderie. Le triangle parfait pour ce trio, car cela lui permet de prioriser le temps avec ses enfants. La conciliation travail-famille est sa priorité depuis qu’elle est maman. Son regard doux quand elle me parle d’eux vaut de l’or.

En 2009, elle accueille chez elle son père qui est gravement malade et en perte d’autonomie. Ce bonheur sera de courte durée, car malheureusement, il ne lui reste que quelques mois de vie. Annie, qui veut tout comprendre et le sauver, ira à la Bibliothèque de l’Université Laval consulter tous les livres de médecine possible pour tenter de l’aider et surtout, de découvrir ce que personne ne dit tout haut. Elle garde des souvenirs précieux de ces quelques mois avec lui, de leur cohabitation, de leurs fous rires et du lien que les enfants ont créé avec leur grand-papa. Les yeux humides, nous tentons de poursuivre nos échanges. Sa résilience me touche droit au cœur.

Elle poursuit sa route, le poids financier allégé par les immeubles légués par son père. Elle se permet de rêver plus…

Sa famille, sa plus grande richesse!

En 2014, elle apprend que William qui est TDAH a aussi le diagnostic d’autisme. Annie veut comprendre et aider son fils. Il est passionné de jeux vidéo depuis son enfance. Elle me raconte les défis quotidiens afin de maintenir la routine, limiter le temps d’écran, tenter de réussir la cohabitation avec son amoureux et sa fille Cloé, la nouvelle école pour William, le déménagement. Elle persévère et décide de devenir actionnaire d’un studio de jeux vidéo, elle veut tout savoir de ce domaine. Elle me dit qu’elle a enfin trouvé ce qu’elle voulait faire quand elle serait grande!!! En 2017, à l’aube de ses 40 ans, elle fonde Neuro Solutions Group Inc. Son projet : aider les familles comme elle avec des enfants qui ont des difficultés avec leur routine, créer une application afin de leur permettre d’intégrer des périodes de jeux, créer de la valeur, et surtout, de changer le monde. William reprendra ses mêmes paroles dans un exposé oral, il veut lui aussi changer le monde! L’entreprise prend son envol, Annie passe d’un seul employé en mars 2020 à 11 personnes dans son équipe en une année. Le lancement de l’application Kairos change des vies, sa mission fonctionne. Le marché francophone répond bien et le lancement vers le marché anglophone sera mis en place sous peu.

En terminant, Annie adore le plein air. Ses thérapies : la moto et le jardinage. Les deux éléments s’y rattachant, le vent et la terre, lui permettent de ralentir et surtout, lui donnent plus de temps afin de profiter de ses richesses les plus précieuses : ses enfants. Elle veut aussi redonner au suivant avec les projets de Neuro Solutions Group. Merci, Annie, de ton ouverture, ton cheminement est unique et, oui, tu changeras le monde, j’en suis certaine!

Vous aimeriez en savoir plus sur Kairos? http://bit.ly/KairosUL

Pour chaque abonnement annuel, 10 $ sera remis au Fonds Réussite des jeunes présentant des difficultés d’adaptation de La Fondation de l’Université Laval.

Vous souhaitez envoyer vos commentaires à Annie? Écrivez-lui : amartineau@neurosolutionsgroup.com

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