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Steve Fortin

Steve Fortin

Atteint d’une maladie dégénérative de l’œil, Steve Fortin inspire par sa volonté et sa détermination à construire son bonheur.

Son parcours

Atteint d’une maladie dégénérative de l’œil, Steve Fortin inspire par sa volonté et sa détermination à construire son bonheur.

« C’était comme voir à travers une paille », explique Steve Fortin(Bacc multidisciplinaire 2016) pour illustrer l’état de son champ visuel à l’adolescence.

Cause la plus fréquente de cécité héréditaire dans les pays développés, la rétinite pigmentaire toucherait un individu sur 4 000. Le diplômé est de ceux-là. En raison de sa maladie, sa vision s’est dégradée, jusqu’à une perte quasi-totale à l’âge de 22 ans.

« Les premiers symptômes se sont manifestés au cours de ma troisième année du primaire. En quatrième secondaire, j’ai abandonné l’école pour faire un cours en vente-conseil. Mais cette option ne m’offrait pas l’horizon de possibilités que je souhaitais. »

À 25 ans, déterminé à terminer son secondaire afin d’entreprendre des études supérieures, Steve Fortin quitte Rivière-du-Loup, sa ville natale, pour Québec. Il complète le cursus nécessaire avant de s’inscrire à l’Université Laval où il trouve un terrain fertile pour étancher sa soif de connaissance.

« J’ai pu bénéficier des services d’étudiants pour prendre mes notes de cours et eu la chance d’avoir accès à tous mes livres en format audio. J’utilise aussi des convertisseurs de texte en voix pour mon cellulaire et mon ordinateur », explique-t-il.

Or, malgré un impressionnant bagage scolaire et une volonté de fer, le chemin vers l’obtention d’un emploi n’a pas été sans embuches pour celui qui compte pourtant des spécialisations dans plusieurs domaines dont les relations industrielles, la formation des adultes en milieu de travail, l’entrepreneuriat et la gestion de PME, le management et la science de la consommation.

Jusqu’à ce que les étoiles s’alignent pour lui, au printemps 2019, à la faveur d’un article à son sujet paru dans le quotidien Le Soleil sous la plume de Mylène Moisan. « Peu après, des gens m’ont téléphoné pour me proposer un emploi. D’autres pour m’offrir leur soutien. L’un d’eux, dont le frère décédé était atteint de la même maladie que moi, a été touché par mon histoire. Il m’a invité à le rencontrer, puis m’a proposé de l’accompagner pour assister à des événements sportifs à New York. Ça été extraordinaire », confie-t-il.

C’est à cette époque qu’il a obtenu un emploi au sein de la fonction publique fédérale. Il a aussi intégré à ses loisirs un entraînement régulier au PEPS et la pratique du lancer du poids au sein du programme civil du Club d’athlétisme de l’Université Laval. Il n’a raté aucun match de l’équipe de football du Rouge et Or car il aime « ressentir » l’ambiance dans le stade. Même chose lorsqu’il va « voir », comme il le dit, des spectacles de musique. Même si la pandémie a ralenti un peu ses activités, elle n’a pas ébranlé son moral ni ses projets de voyages qui reprendront dès que le monde sera « guéri ».

Par Catherine Gagné

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