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Jean-Guy Paquet

Recteur de l'Université Laval (21e)

1977-1987

C.C., O.Q., F.R.S.C., Ph. D., Ing.

Né à Montmagny, Jean-Guy Paquet obtient son baccalauréat en génie physique de l'Université Laval en 1959. Il poursuit ensuite ses études à l'École nationale supérieure de l'aéronautique de Paris, qui lui décerne une maîtrise en aéronautique l'année suivante. En 1963, il obtient son doctorat en génie électrique de l'Université Laval. Au cours des dix années qui suivent, il dirige plus d'une vingtaine de thèses à la maîtrise et au doctorat et publie, en collaboration, au-delà de 50 ouvrages scientifiques, dont deux volumes sur la théorie des systèmes et la robotique.

En 1969, il devient vice-doyen à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval. En 1972, il est nommé vice-recteur à l'enseignement et à la recherche. Recteur de l'Université Laval de 1977 à 1987, il s'efforce de créer des liens étroits entre l'université et le milieu socio-économique. Il fonde le Groupe d'action pour l'avancement technologique et industriel de la région de Québec (GATIQ). Il réussit par la suite à doter Québec de l'Institut national d'optique. Il est aussi à l'origine du Parc technologique du Québec métropolitain.

Durant son mandat comme recteur, Jean-Guy Paquet met sur pied la Commission sur l'avenir de l'Université Laval, dont les recommandations se concrétisent par l'adoption du Projet Laval. L'Université crée le poste de protecteur universitaire et celui de coordonnatrice à la condition féminine. Elle introduit le processus de planification stratégique qui donne lieu à l'implantation d'un plan directeur intitulé «Choisir la qualité et miser sur nos forces». Le nombre d'étudiants passe de 18 000 à 35 000, le volume de subventions de recherche est doublé, de même que le nombre de diplômés au doctorat et le Bureau de valorisation de la recherche est créé. L'Université accueille des visiteurs de marque tels que: Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, Mère Teresa, le secrétaire général des Nations Unies, Perez de Cuellar, le duc d'Édimbourg et le secrétaire perpétuel de l'Académie française, Maurice Druon. Ce mandat se termine par le succès d'une grande campagne de souscription de 42 millions de dollars qui permet la construction de trois nouveaux pavillons à l'Université Laval.

Au cours de son rectorat, il assume plusieurs autres postes, notamment ceux de président des Jeunes entreprises du Québec métropolitain, co-président du Forum entreprises-universités du Canada, vice-président de l'Association des universités partiellement et entièrement de langue française, président de la Conférence des recteurs des universités du Québec, membre du conseil des gouverneurs de l'Institut des banquiers canadiens et du Comité consultatif national des sciences et de la technologie auprès du premier ministre du Canada.

Après 25 années de vie universitaire, Jean-Guy Paquet oriente sa carrière vers le secteur privé en devenant, en 1988, président de La Laurentienne Vie inc. et vice-président exécutif et chef de l'exploitation de Laurentienne Financière, président et chef de la direction de Laurentienne-Vie du Canada, de Placements La Laurentienne et président du conseil de Life of Boston.

En octobre 1994, il est nommé président-directeur général de l'Institut national d'optique (INO) à Québec, dont la mission première consiste à effectuer la recherche et le développement en optique et photonique de façon à promouvoir l'essor économique du pays en assistant les entreprises dans leurs efforts en vue d'améliorer leur compétitivité.

M. Paquet est membre des conseils d'administration suivants: Institut national d'optique (INO), Centre de recherches pour le développement international (CRDI), L'Industrielle-Alliance, compagnie d'assurances générales, MAAX inc., Comité consultatif de TELUS-Québec, Groupe d'action pour l'avancement technologique et industriel de la région de Québec (GATIQ), Maison et Fondation Michel-Sarrazin. En octobre 2001, il a été nommé président du Conseil de l'Agence spatiale canadienne. Il a aussi été étroitement associé à la fondation de Moisson Québec et a en outre assumé la présidence du conseil du Musée du Québec (1988-1994) et de la campagne générale de souscription de Centraide-Québec, et ce, à deux reprises.

M. Paquet est récipiendaire des distinctions suivantes: admis à l'Académie des Grands Québécois (2002); Prix d'Honneur 2001 de la Société des relations internationales de Québec (SORIQ), Prix Armand-Frappier (Prix du Québec 2000), Prix Carrière - ADRIQ (1999), Grand Prix d'Excellence de l'Ordre des ingénieurs du Québec (1998), Compagnon de l'Ordre du Canada (1994), Officier de l'Ordre national du Québec (1992), Officier de l'Ordre National du Mérite (distinction décernée par le Président de la République française, 1993), Médaille Gloire de l'Escolle décernée par l'Association des diplômés de l'Université Laval (1987), Officier de l'Ordre de la pléiade (distinction offerte par l'Association internationale des parlementaires de langue française, 1986), membre Fellow de la Société Royale du Canada (1978), membre honoraire du Forum entreprises-universités du Canada et de l'Académie canadienne de génie. Les universités McGill de Montréal, York de Toronto, l'Université technique de Nouvelle-Écosse et l'Université de Sherbrooke lui ont décerné des doctorats honorifiques.