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Nouvelles professeures et nouveaux professeurs

En partageant leur expertise, les membres du personnel enseignant de l'Université Laval enrichissent notre communauté. Les nouveaux professeurs contribuent à développer les leaders de demain et à créer de nouvelles initiatives en recherche et en enseignement.

2023

Michèle Patricia Akiobe Songolo

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Patricia Akiobe est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université Laval. Elle est professeure en criminologie à l’École de travail social et de criminologie. La professeure Akiobe s’intéresse particulièrement à la lutte contre la criminalité économique et financière. Actuellement, ses intérêts de recherche tournent autour de la conformité aux lois anticorruption, des enjeux contemporains de la lutte contre le blanchiment d’argent, de la régulation du jeu en ligne, des innovations technologiques et de la fraude, de la responsabilité des organisations et de la justice réparatrice.

Par ailleurs, la professeure Akiobe a une expérience considérable dans la régulation des marchés financiers acquise auprès des régulateurs nationaux et internationaux. Elle a notamment été membre du Groupe de travail sur le crime financier (Financial Crime Task Force) de l’Association internationale des contrôleurs d’assurance et siège actuellement au comité juridique de Transparency International Canada.

Idiatou Bah

Département de géographie
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

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Idiatou Bah est professeure adjointe au Département de géographie. Elle détient un doctorat et une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD). Elle dispose de près de vingt-cinq ans d’une riche et solide expérience professionnelle en développement international (aménagement durable du territoire et développement économique régional et local, gouvernance multiniveau, ainsi que extractivisme, responsabilité sociale des entreprises et contenu local) acquise non seulement en Afrique et au Québec, mais aussi à l’international. Sa thèse par articles, qu’elle a rédigée dans une perspective multidisciplinaire, traite des relations de gouvernance multiniveau, souvent conflictuelles, entre les acteurs que sont l’État, l’entreprise énergétique et la communauté d’accueil, avec pour visée les retombées socio-économiques locales durables. Son étude de cas a traité de la région bauxitique de Boké avec la présence de la Compagnie des bauxites de Guinée. Son stage postdoctoral à l’Université du Québec à Trois-Rivières a porté sur l’hégémonie des compagnies chinoises dans l’exploitation ferrugineuse du mont Simandou en Guinée forestière.

Elle est membre fondatrice du Groupe de recherche intervention sur les minières en Afrique et le développement durable, et de la Chaire UNESCO de recherche intervention sur les ressources naturelles et le développement durable, ainsi qu’en charge de la coordination des activités de formation des étudiantes et étudiants. À ce titre, elle collabore avec plusieurs universités au Québec, au Nouveau-Brunswick, en France et en Afrique, notamment dans le cadre d’un projet régional du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada intitulé « Coengagement des entreprises minières pour le développement durable en Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée, Sénégal, Côte d’Ivoire) ». Ses futures recherches continueront de porter notamment sur les questions de géopolitique et de géoéconomique des ressources naturelles en Afrique et en Asie.

Karim Barigou

Faculté des sciences et de génie
École d’actuariat

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Karim Barigou est professeur adjoint à l’École d’actuariat de la Faculté des sciences et de génie depuis janvier 2023. Il possède un parcours universitaire solide, avec un baccalauréat en mathématiques et une maîtrise en actuariat de l’Université libre de Bruxelles, ainsi qu’un doctorat en économie d’entreprise de l’université KU Leuven. Son expertise transdisciplinaire lui permet de fusionner ses connaissances dans ses projets de recherche.

Karim Barigou se passionne particulièrement pour les problématiques quantitatives à la croisée des mathématiques, de la finance et de l’assurance. Au cours de sa thèse, il s’est concentré sur la valorisation des contrats d’assurance avec garanties financières et les défis de couverture dans des marchés incomplets. Pendant son postdoctorat, il s’est intéressé à la gestion du risque de longévité, en mettant l’accent sur l’incertitude des modèles dans un contexte bayésien.

Ses travaux les plus récents portent sur plusieurs aspects clés. Il explore la détection des ruptures dans les tendances de longévité, analyse l’impact du risque pandémique et climatique sur la mortalité et s’intéresse également à la valorisation des contrats à participations bénéficiaires. Dans l’ensemble, ses recherches se concentrent principalement sur la gestion et la modélisation du risque de longévité, la gestion actif-passif en assurance, ainsi que les applications de la science des données en actuariat. Karim Barigou a d’ailleurs partagé son expertise au cours d’une trentaine de présentations et de conférences sur ces sujets.

Audrey Bélanger

Faculté des sciences de l'éducation
Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Du plus loin qu’elle se souvienne, Audrey Bélanger a toujours voulu être enseignante. Enfant, le tableau vert était son meilleur ami et «jouer à l’école» était sa façon bien personnelle d’apprendre ses leçons. C’est donc sans grande surprise que, au début des années 2000, elle a fait le choix de l’enseignement comme profession. Le choix de la discipline, lui, a été plus difficile, car chacune possédait des attraits à ses yeux. C’est son amour pour les récits, mais surtout pour les personnages qui les habitent, qui a déterminé l’orientation à prendre pour la suite, ce qui rappelle toute l’importance du (res)senti dans chaque parcours, qu’il soit personnel, professionnel ou scolaire. Se sont enchaînées quelques belles années dans l’enseignement secondaire, puis l’envie de parfaire ses connaissances, mais aussi de contribuer à l’avancement de celles-ci, s’est fait (res)sentir. Mue par le désir d’aider des personnes enseignantes qui, tout comme elle, ont le souci d’offrir à leurs élèves le meilleur accompagnement possible, elle a commencé à tracer sa voie en didactique de la littérature pour le secondaire.

Sa recherche doctorale l’a amenée à créer et à mettre à l’essai un dispositif nommé travail d’enquête historico-littéraire. Ce travail, rattaché à une formation préalable, a pour but de rendre plus explicite la complémentarité entre les disciplines du français et de l’histoire, ainsi que leur spécificité, et de renforcer le caractère significatif et vivant de ces disciplines à partir de l’étude d’un roman historiquetraitant d’un thème sensible (par exemple le génocide ou le racisme). À l’automne 2022, elle a effectué un stage postdoctoral à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce stage, réalisé en partenariat avec la Fondation Azrieli, lui a permis de renforcer son expertise sur un genre textuel souvent utilisé pour développer les apprentissages des élèves, à savoir le récit mémoriel. Ses intérêts de recherche la conduisent aussi à collaborer avec l’équipe éducative du Musée de l’Holocauste Montréal et avec les professeures Sivane Hirsch (Université Laval) et Sabrina Moisan (Université de Sherbrooke) afin de concevoir un parcours à travers la littérature pour l’étude des génocides.

Enfin, elle est activement impliquée en médiation culturelle, notamment auprès du Théâtre Advienne que pourra.

Mathieu Bendouma

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département des sols et de génie agroalimentaire

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Mathieu Bendouma a suivi une formation en génie Thermique et énergie à l’Institut universitaire de technologie de Lorient, en France. Par la suite, il a obtenu un diplôme de licence ainsi qu’un master en science, technologie, santé, mention sciences pour l’ingénieur : écoconception spécialité énergétique de l’Université de Bretagne Sud. Lors de son doctorat, à l’Institut de recherche Dupuy de Lôme, il a pu étudier les transferts de chaleur et de masse au sein de plusieurs systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, pour les bâtiments, afin d’évaluer leurs performances et leur durabilité.

Il a ensuite fait deux stages postdoctoraux : l’un en France, à La Rochelle, et le second au Québec, à Montréal. Le premier, au sein du Laboratoire des sciences de l'ingénieur pour l'environnement, avait pour objet la conception et l’étude d’une façade adaptative pour favoriser le confort d’été à l’intérieur des bâtiments. Le second, à l’École de technologie supérieure, reposait sur la mise en place d’un protocole expérimental dans le but d’étudier la propagation de microorganismes par les systèmes de ventilation. Cette dernière expérience professionnelle lui a aussi permis de participer à l’encadrement d’étudiants, au développement de cours et à la rédaction de projets pour des demandes de subvention.

Aujourd’hui, il est professeur adjoint au Département des sols et de génie agroalimentaire de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur l'optimisation et la gestion de l’énergie et du climat des serres au Québec. 

Anne Bernard

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Anne Bernard est professeure adjointe en politique et législation forestières au Département des sciences du bois et de la forêt. Son parcours universitaire et professionnel des 15 dernières années s’est principalement effectué dans le domaine des sciences forestières. Au fil de ses expériences, elle a su développer une expertise sur les questions sociales, politiques et légales dans un contexte forestier. Elle a d’abord obtenu un baccalauréat en aménagement et environnement forestiers de l’Université Laval, avant de réaliser une maîtrise en sciences forestières sur l’adaptation aux changements climatiques des communautés locales dans le bassin du Congo, aussi à l’Université Laval.

Depuis 2021, elle est détentrice d’un doctorat en sciences forestières de l’Université Laval.  Sa thèse s’intitule Démystifier la gestion intégrée des ressources et du territoire au Québec, un acteur à la fois. Ses intérêts de recherches se concentrent autour des gouvernances forestière et territoriale, de la participation publique en lien avec l’exploitation des ressources naturelles, ainsi que des transitions durables. Elle a présenté les résultats de ses recherches dans plusieurs conférences internationales et elle a publié plusieurs articles évalués par les pairs dans des revues scientifiques et des ouvrages collectifs. Elle est une membre régulière du Centre de recherche en développement territorial.  

Au fil des années, elle s’est distinguée grâce à plusieurs réalisations en enseignement, notamment l’implantation de méthodes d’évaluations innovatrices qui misent sur l’établissement d’un lien de confiance entre les étudiantes et les étudiants et le corps enseignant. Depuis 2018, elle est administratrice de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec, où elle a contribué au lancement d’un programme de mentorat, d’un comité pour la relève et d’un comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion. Elle s’est aussi impliquée à titre de coprésidente dans le Réseau international étudiant pour le climat, lancé en 2020 par l’Institut en environnement, développement et société et l’Université Laval. 

Stéphanie Bernard

Faculté de médecine
École des sciences de la réadaptation

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Stéphanie Bernard est professeure adjointe au programme de physiothérapie de l’École des sciences de la réadaptation de l’Université Laval depuis juin 2023. Elle est également chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale.

Après l’obtention d’un baccalauréat en physiothérapie de l’Université McGill en 2006, Stéphanie Bernard a accumulé plusieurs années d’expérience clinique comme physiothérapeute de première ligne. Elle a ensuite effectué une maîtrise en médecine expérimentale à l’Université Laval (2016), au cours de laquelle elle s’est intéressée aux changements des muscles du plancher pelvien suivant des traitements de radiothérapie. Sous la direction des professeures Hélène Moffet et Linda McLean, elle a obtenu un doctorat (2021) qui avait pour sujet la réadaptation à distance de l’incontinence urinaire chez des personnes traitées pour un cancer gynécologique. Soutenue par les Fonds de recherche du Québec – Santé, elle a poursuivi avec un stage postdoctoral au laboratoire de réadaptation oncologique de la professeure Margaret McNeely à l’Université de l’Alberta, située à Edmonton.

Au cours des dernières années, elle a établi de nombreuses collaborations de recherche qui ont mené à l’acquisition de fonds de recherche d’organismes prestigieux tels que les Instituts de recherche en santé du Canada, la Alberta Hospital Foundation et la Canadian Cancer Research Alliance. Au cours des dernières années, elle a publié de nombreux articles comme première auteure et contribué à des articles ayant mérité la reconnaissance de publications scientifiques de renom, dont l’article le plus cité de la revue Neurorology and Urodynamics en 2020-2021. Aujourd’hui, ses travaux s’intéressent principalement à la santé périnéale et pelvienne, plus particulièrement dans un contexte oncologique, ainsi qu’à l’applicabilité à plus grande échelle des interventions de réadaptation.

Josiane Bissonnette

Faculté de musique

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Josiane Bissonnette est professeure adjointe à la Faculté de musique de l’Université Laval où elle enseigne notamment la psychologie de la performance musicale, les fondements psychologiques de l’éducation musicale et la formation auditive.

Ses intérêts de recherche portent sur les sciences de la performance et sur la santé durable de diverses populations. Plus particulièrement, elle s’intéresse à l’anxiété de performance, l’épanouissement et l’excellence des musiciens ainsi qu’à l’anxiété, la douleur et le bien-être des personnes âgées, des personnes en soins palliatifs ou vivant avec un cancer et des personnes souffrant de douleur chronique.

Elle participe activement au développement et à l’évaluation d’interventions complémentaires et aux mécanismes expliquant l’efficacité de ces interventions. La musique, l’hypnose, la pleine conscience et la réalité virtuelle font partie des interventions qu’elle étudie à l’aide de méthodes quantitatives et mixtes. Ses travaux sont publiés dans plusieurs revues scientifiques, dont Virtual Reality, Frontiers in Pain, British Medical Journal et Medical Problems of Performing Artists.

Josiane Bissonnette est une chercheuse multidisciplinaire. Détentrice d’un doctorat en éducation musicale de l’Université Laval, d’un postdoctorat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en interprétation (piano), elle a également réalisé des études en psychologie et des études aux Conservatoires de musique de Québec et de Montréal.

Gabriel Bossé

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Gabriel Bossé est professeur adjoint sous octroi à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il a fait ses études supérieures en biologie cellulaire et moléculaire, sous la supervision du professeur Martin Simard, en étudiant la régulation de la voie des microARN chez le nématode C. elegans.

Après l’obtention de son doctorat, il a développé de nouvelles approches pour étudier la neurobiologie et pour mettre en place des modèles de maladies neurologiques. C’est ainsi qu’il s’est joint au laboratoire de Randall Peterson (Harvard/Université de l’Utah) afin de découvrir le poisson-zèbre comme modèle d’étude et d’utiliser des méthodes non biaisées comme le criblage de petites molécules, pour étudier le fonctionnement du cerveau. Au cours de son postdoctorat, Gabriel Bossé a conçu différentes plateformes pour utiliser les forces du poisson-zèbre, incluant un système pour entraîner des poissons à s’autoadministrer des opioïdes. Il a également réalisé des criblages de petites molécules qui ont permis de mettre en lumière le rôle des neurostéroïdes dans la consommation des opioïdes.

En 2022, il a ouvert son laboratoire au centre de recherche CERVO afin de monter son groupe de recherche visant à continuer d’utiliser le poisson-zèbre pour étudier la neurobiologie du comportement et de maladies neurologiques telles que la dépendance aux opioïdes.

Marie-Christine Brault

Faculté des sciences sociales
Département de sociologie

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Marie-Christine Brault est professeure agrégée au Département de sociologie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire Antoine-Turmel en sociologie historique de l’enfance et de la famille. Outre les thèmes de la chaire, la professeure Brault se spécialise en sociologie de l’éducation et du diagnostic. Diplômée de l’Université de Montréal, elle a commencé sa carrière de professeure en 2015 au Département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi, où elle a été cotitulaire de la chaire institutionnelle UQAC-Cégep de Jonquière sur la vie et la santé des jeunes (2016-2023) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en enfances, médecine et société (2021-2023). La professeure Brault est chercheuse régulière à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté et membre du Centre intersectoriel en santé durable (UQAC) et de la Société canadienne de sociologie, où elle siège au sous-comité des affaires francophones.

Dans le cadre de ses travaux de recherche financés par les Fonds de recherche du Québec et le Conseil de recherches en sciences humaines, la professeure Brault étudie le processus de médicalisation durant l’enfance, notamment pour en comprendre les déclencheurs et ses impacts sur la parentalité. Elle est aussi reconnue pour le regard sociologique qu’elle pose sur le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité et sa médication. La professeure Brault a contribué à la rédaction de plus de 30 publications scientifiques parues dans des revues francophones et anglophones réputées.

Pierre-Luc Brisson

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département des sciences historiques

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Pierre-Luc Brisson est professeur adjoint d’histoire romaine au sein du Département des sciences historiques. Il est détenteur d’un doctorat de l’Université du Québec à Montréal. Son jeune parcours de chercheur fut récompensé par les prestigieuses bourse d’études supérieures du Canada Vanier (doctorat, 2017-2020) et bourse postdoctorale Banting (2020-2021), remises par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. 

Le professeur Brisson a effectué trois années de recherches postdoctorales à l’Université McGill, à Montréal, où il a eu l’occasion d’approfondir ses travaux portant sur l’histoire politique de la République romaine (3e-2esiècles av. è.c.), sur les relations internationales anciennes et sur l’expérience de la guerre durant l’Antiquité. 

Il est également engagé au sein de la communauté scientifique, que ce soit en tant que membre du comité éditorial de la revue canadienne Phoenix, ou encore en tant qu’administrateur au sein de la Société canadienne des études classiques du Canada. Pierre-Luc Brisson est également chercheur associé au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique de l’Université de Nantes, de même qu’à Guerres Espaces Représentations, un groupe interdisciplinaire de recherche sur la guerre de l’Université de Bordeaux. 

Il a fait de la vulgarisation scientifique un élément important de sa pratique historienne, et intervient régulièrement dans l’espace public, notamment à la radio de Radio-Canada.

Andréanne Côté

Faculté de médecine

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Andréanne Côté a terminé sa formation médicale en 2010 à l’Université de Sherbrooke. Elle a ensuite fait une résidence en médecine interne et en pneumologie à l’Université Laval, tout en complétant parallèlement une maîtrise en épidémiologie clinique. Enfin, la Dre Côté a effectué une formation complémentaire en soins intensifs à l’Université de Calgary.

Clinicienne chercheuse depuis 2018 à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, elle poursuit des travaux de recherche qui se concentrent sur l’asthme, avec une attention particulière pour l’implication des biomarqueurs dans la prise en charge de la maladie et la personnalisation du traitement. 

Catherine de Pierrepont

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Professeure adjointe au Département de psychiatrie et de neurosciences à la Faculté de médecine de l’Université Laval, Catherine de Pierrepont a été formée en sexologie (baccalauréat et maîtrise – recherche et intervention, avec mémoire) et en santé des populations (doctorat). Elle a par la suite effectué deux postdoctorats: le premier au Département de psychologie de l’Université de Sherbrooke, et le second au Département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal.

Son intérêt pour la sexopérinatalité, soit la sexualité pendant et après la grossesse, a fait l’objet de son premier projet postdoctoral et lui a permis de développer davantage ce champ d’expertise, de recherche et d’intervention. Son programme de recherche actuel est axé sur le développement et l’intégration de services et d’interventions en sexopérinatalité dans les soins de santé périnatale afin de mieux encadrer et soutenir les couples et les familles qui vivent une transition vers la parentalité. Elle s’intéresse aussi, plus largement, à la sensibilisation et à l’éducation en matière de sexualité humaine auprès des différents professionnels et paraprofessionnels de la santé ainsi qu’aux enjeux de sexualité dans les communautés autochtones du Québec.

Elle enseigne présentement au certificat en santé sexuelle et enseignera bientôt au nouveau baccalauréat en sexologie de l’Université Laval.

Aurélie de Rus Jacquet

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Aurélie de Rus Jacquet a rejoint le Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine, ainsi que l’axe neurosciences du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, pour poursuivre ses recherches sur la maladie de Parkinson.

Son équipe poursuivra des travaux pour mieux comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires sous-jacents à cette maladie neurodégénérative. Comment les cellules neuronales et non neuronales interagissent-elles? Comment les communications immunitaires entre le cerveau et la périphérie sont-elles régulées et quel est le rôle de la barrière hémato-encéphalique? Quels sont les changements qui interviennent dans la maladie de Parkinson et qui modifient cet équilibre bien réglé? Ces questions fondamentales seront étudiées sur des modèles de cellules souches pluripotentes induites humaines, et notamment par des approches d’ingénierie des tissus qui permettent de reproduire la complexité du cerveau en laboratoire.

Par ailleurs, elle s’intéresse aux approches de santé respectueuses de l’identité culturelle des premiers peuples pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies neurodégénératives.

Laura Dehaibi

Faculté des sciences sociales
Département des relations industrielles

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Membre du Barreau du Québec depuis 2007 et détentrice d’un doctorat en droit de l’Université McGill, Laura Dehaibi est professeure adjointe au Département des relations industrielles et cochercheuse pour le Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail. Elle était auparavant chercheuse postdoctorale au Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement de l’Université McGill. Durant son passage dans ce laboratoire, elle a rédigé un rapport national spécial sur l'exploitation du travail dans le secteur minier au Pérou et a corédigé le rapport général pour le rapport thématique sur les formes contemporaines d'esclavage, y compris les causes et les conséquences, produit par l’Académie international de droit comparé.

Ses travaux de recherche portent sur les dimensions spatiales de la marginalisation au travail et la manière dont elles sont prises en compte dans la réglementation du travail. Elle a publié, entre autres, des textes sur la protection de la liberté d’association des travailleuses et travailleurs en agriculture. Elle s’intéresse notamment à l’organisation collective de proximité, à la création de normes informelles au travail et aux questions de solidarité transnationale dans une perspective Nord-Sud. Son livre sur les dimensions sociales du droit humain à la propriété, explorant la relation entre justice sociale et territoire, doit paraître au début de 2024. 

Amélie Desmeules

Faculté des sciences de l’éducation
Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage

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Amélie Desmeules est professeure assistante en intervention pédagogique au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage à la Faculté des sciences de l’éducation. Avant d’obtenir ce poste, elle y a été chargée d’enseignement en formation pratique et responsable de stage entre 2017 et 2023. Elle est également enseignante à l’éducation préscolaire et au primaire de formation.

L’intervention pédagogique est au cœur de ses thèmes d’enseignement et de recherche puisqu’elle accompagne et analyse à la fois l’activité enseignante au cours de la formation initiale et continue, de même qu’au moment de l’insertion professionnelle. Ses recherches doctorales portent, plus précisément, sur un dispositif de développement professionnel ancré dans l’analyse de l’activité visant à soutenir les pratiques de novices au moment de leur entrée en carrière à l’éducation préscolaire. Elle collabore actuellement à un projet de recherche, avec des collègues professeurs de la Faculté des sciences de l’éducation, qui porte sur la formation en enseignement en cours d’emploi. Elle participe également à un partenariat avec le Centre de services scolaire de la Capitale pour l’accompagnement et la formation des enseignantes et enseignants mentors issus du programme d’insertion professionnelle.

Ses thèmes de recherche sont:

  • L’intervention pédagogique: accompagnement et analyse de l’activité des enseignants et enseignantes en contexte
  • Le développement professionnel des enseignants et enseignantes: dispositifs, trajectoires et efficacité dans la formation initiale à l’enseignement, l’insertion professionnelle et la formation continue
  • La persévérance dans la carrière en enseignement: motivation et soutien des besoins psychologiques fondamentaux

Mathieu Flamand

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Mathieu Flamand est professeur adjoint sous octroi au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine.

Il a obtenu un doctorat en biochimie de l’Université McGill en 2017. Ses travaux portaient alors sur les mécanismes de régulation de l’expression des gènes par les microARN. Par la suite, il s’est joint à titre de chercheur postdoctoral au groupe de Kate Meyer au Département de biochimie de la Duke University School of Medicine, aux États-Unis. Financés par une bourse des Instituts de recherches en santé du Canada, ses travaux postdoctoraux portaient sur les modifications de l’ARN et ont, entre autres, révélé un nouveau rôle de la modification N6-méthyladénosine (m6A) pour le transport des ARN vers les dendrites et les axones, un procédé essentiel à la plasticité synaptique et à la formation de la mémoire. De plus, il a aussi développé de nouvelles approches en génomique pour étudier les interactions entre les protéines de liaison à l’ARN dans les cellules.

En 2023, Mathieu Flamand s’est joint à l’axe Neurosciences du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, où son groupe poursuit des travaux de recherche sur les rôles fondamentaux des modifications de l’ARN et des protéines de liaison à l’ARN dans la plasticité synaptique et les maladies neurodégénératives. Son équipe emploie des techniques de pointe en biochimie, en protéomique, en imagerie cellulaire et en génomique afin de caractériser les réseaux d’interactions de ces protéines en utilisant des modèles in vitro et in vivo. 

Geneviève Forget

Faculté de médecine
Département de médecine

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Geneviève Forget a effectué un doctorat en microbiologie-immunologie à l’Université Laval en 2004. Elle a par la suite obtenu son doctorat en médecine à l’Université Laval en 2006. Elle a poursuivi sa formation spécialisée en endocrinologie et métabolisme à l’Université de Sherbrooke, qu’elle a terminée en 2012. Enfin, elle a achevé une spécialisation en pédagogie médicale à l’Université de Dundee (Écosse) en obtenant son diplôme postdoctoral en 2017.

Elle pratique et enseigne l’endocrinologie au CHU de Québec – Université Laval depuis 2012. Elle a conçu et mis en place le programme de formation spécialisée en endocrinologie et métabolisme de l’Université Laval, qui a accueilli ses premiers résidents en 2017. Elle en assure la direction depuis ce temps.

Professeure agrégée de clinique au Département de médecine depuis 2023, elle s’implique dans différents comités et activités facultaires. Elle a notamment mis sur pied un stage obligatoire en endocrinologie dans la formation du tronc commun de médecine interne et élaboré une formation sur la rétroaction en contexte d’apprentissage par compétences adressée aux résidents et aux enseignants. Elle agit, depuis 2022, comme coresponsable de la pédagogie dans les des programmes de résidence du Département de médecine. Elle s’implique aussi au niveau national auprès du comité de spécialité du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Ses intérêts de recherche sont principalement l’accompagnement pédagogique, le mentorat et la rétroaction ayant pour but de former des professionnels de la santé qui mettront l’excellence des soins aux patients au centre de leur pratique.

Catherine Fortier

Faculté de médecine
Département de kinésiologie

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Catherine Fortier est professeure adjointe au Département de kinésiologie et chercheuse de l’axe Endocrinologie et néphrologie du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.

Elle a d’abord obtenu une formation clinique en kinésiologie à l’Université Laval (baccalauréat et diplôme d’études supérieures spécialisées), à laquelle elle a ajouté une formation de recherche en hypertension et rigidité artérielle dans un contexte d’insuffisance rénale chronique. Elle a effectué un stage postdoctoral dans l’équipe du professeur Pierre Boutouyrie au Paris Cardiovascular Research Center (France), durant lequel elle a étudié la pharmacoépidémiologie du baroréflexe carotidien et les changements vasculaires et hémodynamiques induits par des simulations microgravitaires (alitement prolongé). Au fil de son parcours, elle a développé une compréhension approfondie de la complexité du vieillissement vasculaire, ce qui a accentué sa conviction que l’exercice est une médecine vasculaire. Les travaux de Catherine Fortier ont été maintes fois financés, notamment par les Instituts de recherche en santé du Canada, le Fonds de recherche du Québec – Santé en partenariat avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et la Fondation canadienne du rein. Du côté clinique, ses études aux cycles supérieurs et son premier stage postdoctoral lui ont permis de se forger une spécialisation unique et reconnue en intervention auprès de patientes et patients atteints d’une maladie rénale chronique.

Ses intérêts de recherche sont axés sur la réadaptation vasculométabolique en insuffisance rénale chronique, avec un attrait particulier pour la physiologie vasculaire et la biomécanique des artères de conduction de moyen et de petits calibres.

Catherine Fortier, par sa contribution à différentes tâches d’enseignement et de supervision d’étudiantes et étudiants de 1er et 2e cycles, fait partie du personnel universitaire depuis plus de 15 ans. Elle s’est impliquée dans des comités d’organisation d’événements et de formation et siège maintenant au conseil d’administration de la Société québécoise d’hypertension artérielle.

Gabriel Gagnon-Turcotte

Faculté des sciences et de génie
Département de génie électrique et de génie informatique

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Gabriel Gagnon-Turcotte a reçu un diplôme de doctorat en génie électrique de l’Université Laval en 2019. Il a ensuite été professionnel de recherche au Laboratoire de recherche sur les microsystèmes biomédicaux intelligents de l’Université Laval et chargé de cours jusqu’en 2023. Il est actuellement professeur adjoint au Département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Laval.

Ses principaux intérêts de recherche sont le développement de microsystèmes biomédicaux embarqués intelligents à faible consommation énergétique, le traitement de signal VLSI sur puce et la microélectronique CMOS mixte. Ses champs d’application comprennent les interfaces cerveau-puces intelligentes pour l’étude de maladies neurodégénératives, ainsi que les biocapteurs intelligents pour étudier et traiter les maladies cardio-respiratoires.

Ses contributions en recherche ont mené à plusieurs avancées significatives en génie électrique, génie informatique et génie biomédical. Parmi celles-ci, notons la conception de nouveaux algorithmes de compression de signaux neuronaux, la conception de plusieurs systèmes optogénétiques miniatures à haute résolution et la conception de puces CMOS capables d’acquérir une pluralité de signaux neuronaux et de stimuler optiquement en boucle fermée. Ces algorithmes, systèmes et puces ont pour but de mieux comprendre comment le cerveau traite, intègre et transfère l’information.

Il a remporté plusieurs prix, dont la Médaille d’or académique du Gouverneur général du Canada, le prix Brian L. Barge pour l’excellence d’intégration des microsystèmes, ainsi que la médaille Douglas R. Colton pour l’excellence en recherche, décernée par CMC Microsystems.

Rémi  Georges

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Rémi Georges est professeur adjoint au Département des sciences du bois et de la forêt de – la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Il est titulaire d’un baccalauréat en génie mécanique, d’une maîtrise en mécanique et ingénierie des systèmes et de robotique, ainsi que d’un doctorat en sciences du bois et des fibres. Il est membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, du consortium de recherche FORAC, ainsi que du Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois.

Avant de se joindre à l'Université Laval en janvier 2023, il était, depuis janvier 2015, chercheur sénior en première transformation du bois chez FPInnovations. Dans ce rôle, il a dirigé avec succès plusieurs projets de recherche et développement visant à accroître l'agilité, la flexibilité et la rentabilité des usines de sciage.

De 2011 à 2014, il a occupé le poste de professeur adjoint au Département de génie rural à l'Université d'Alep. Ses intérêts de recherche sont orientés vers l'amélioration de la compétitivité de l’industrie canadienne de la première transformation du bois, y compris le procédé de sciage, l'usinage du bois, les outils de coupe, le bois énergie, le déchiquetage et la fragmentation du bois en vue de son utilisation comme matière première dans différents produits à valeur ajoutée.

Elisabeth Godbout

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Elisabeth Godbout est professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie. Elle est titulaire d’une maîtrise et d’un doctoraten service social de l’Université Laval, obtenus respectivement en 2009 et en 2014. Elle a réalisé des études postdoctorales à la Factor-Inwentash Faculty of Social Work de l’Université de Toronto et au Département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle est membre de l’Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec depuis 2009.

Les réponses sociojudiciaires offertes aux jeunes et aux familles qui vivent une séparation parentale ou une recomposition familiale de même que les conséquences psychosociales et juridiques de ces transitions sont au cœur de ses intérêts de recherche. Ses travaux portent également sur les conflits sévères entourant la séparation parentale,notamment les conflits entourant le partage du temps parental et l’exposition des enfants aux conflits et à la violence conjugale. Elle s’intéresse à l’adaptation des enfants dans ces contextes de même qu’au respect de leurs droits et intérêt.

Elisabeth Godbout travaille en collaboration avec des chercheuses et chercheurs de différentes disciplines et en partenariat avec plusieurs organisations et milieux d’intervention (p. ex. Cour supérieure du Québec, Comité des organismes accréditeurs en médiation familiale) afin de développer et d’offrir des services plus accessibles et intégrés aux familles qui vivent des transitions familiales. 

Amédé Gogovor

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et de médecine d’urgence

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Amédé Gogovor est professeur adjoint sous octroi au Département de médecine familiale et de médecine d'urgence de la Faculté de médecine. Il est également chercheur régulier à VITAM – Centre de recherche en santé durable.

Sa philosophie de recherche repose sur les principes d’équité, de diversité, d’inclusion et d’accessibilité, selon une approche axée sur les personnes, comme un moyen de réaliser plus de justice sociale et d’équité en santé. Dans ses travaux de recherche, il utilise plusieurs approches théoriques sur l’intersectionnalité, les inégalités sociales de santé et la mise à l’échelle. Ses intérêts de recherche comprennent l’étude des données équitables pour soutenir un système de santé apprenant, la santé globale, l’engagement patient/usager dans la recherche, l’usage des médicaments, la gestion des maladies chroniques ainsi que la métarecherche. Il utilise les méthodes quantitatives, qualitatives (descriptive et phénoménologique) et mixtes.

Amédé Gogovor contribue au développement et à l’application des connaissances grâce à ses diverses implications. Il a cocréé le Réseau de stagiaires de recherche sur le sexe et le genre de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada. Il est coprésident du sous-comité scientifique responsable de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de l’analyse comparative de sexe et de genre de l’Unité de soutien SSA Québec. Sur le plan international, il est membre de l’initiative visant à améliorer les efforts de mise à l’échelle dans le Sud global. Il est réviseur pour douze revues scientifiques et éditeur pour la revue Medicine.

Amédé Gogovor détient un doctorat en médecine vétérinaire de l’Université Cheikh Anta Diop, un diplôme d’épidémiologie de l’Université Paris-Sud, une maîtrise en sciences pharmaceutiques de l’Université de Montréal et un doctorat en médecine expérimentale de l’Université McGill. Pour ses recherches postdoctorales à l’Université Laval, il a été titulaire de la bourse du Fonds de recherche du Québec – Santé et de la bourse de recherche axée sur le patient – volet Transition à un rôle de chef de file des Instituts de recherche en santé du Canada. Il se définit comme une personne de consensus, tournée vers le respect et la justice, et assume sa polyvalence et son rôle de modèle de résilience en face de formes de discrimination, notamment le capacitisme dans le monde universitaire.

Marilène Gosselin

Faculté de médecine
École des sciences de la réadaptation

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Marilène Gosselin est ergothérapeute et professeure adjointe à l’École des sciences de la réadaptation de la Faculté de médecine. Elle est détentrice d’une maîtrise en médecine expérimentale et d’un doctorat en psychopédagogie.

Cette professeure a exercé dans le réseau de la santé et des services sociaux pendant plus de 20 ans comme clinicienne, gestionnaire et chercheuse. Elle met à profit cette riche expérience dans ses activités pédagogiques, dans le soutien et l’encadrement d’étudiantes et étudiants en ergothérapie ou inscrits dans d’autres programmes connexes ainsi que dans la réalisation de projets de recherche axés sur les besoins de la collectivité tout comme de ceux des organisations et des partenaires.

Par sa formation et son expérience en enseignement de même que ses activités de recherche portant sur l’apprentissage, elle a développé une expertise en pédagogie. Cela l’amène à poursuivre l’étude des processus de transformation de la pensée ou des personnes dans divers contextes comme des questions éthiques, identitaires, d’intégration ou de révision de pratiques.
Ayant agi comme pilote clinique en télésanté, elle s’intéresse également à l’avancement des pratiques intégrant les technologies de l’information et des communications, que ce soit à des fins cliniques ou pédagogiques.

Elle a soutenu de nombreux projets d’amélioration des pratiques avec un souci d’adéquation entre les besoins évolutifs des personnes, les exigences universitaires, professionnelles et ministérielles de même que les pratiques fondées sur les données probantes. Cette considération demeure présente dans son implication en recherche, où son expertise est mise à contribution particulièrement en pédagogie des sciences de la santé, dans l’intégration des applications technologiques de même que dans l’étude des processus d’apprentissage, éthiques et collaboratifs impliqués dans la prise de décision organisationnelle ou clinique.

Stéphanie Guilherme

Faculté des sciences et de génie
Département de génie civil et de génie des eaux

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Stéphanie Guilherme est diplômée en chimie, physique et biologie d’une école d’ingénieurs en France.  Elle est aussi titulaire d’un master en toxicologie, environnement et santé. En 2014, elle a obtenu un doctorat en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval. Sa thèse portait sur l’étude de l’occurrence des sous-produits de la désinfection dans les petits réseaux de distribution d’eau potable du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador.

Depuis janvier 2023, Stéphanie Guilherme est professeure au sein du Département de génie civil et de génie des eaux. Auparavant, entre 2020 et 2023, elle a été professeure au sein du Département de génie civil de l’Université d’Ottawa.

Ses projets de recherche, principalement dans les villages nordiques du Nunavik, portent aussi bien sur le traitement de l’eau, sur le suivi de la qualité de l’eau potable que sur la surveillance épidémiologique des eaux usées. Ces projets sont développés et mis en place en étroite collaboration avec les autorités régionales du Nunavik (l’Administration régionale Kativik et la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik) ainsi qu’avec les représentantes et représentants municipaux des villages nordiques.

Elle est membre régulière du Centre d’études nordiques, du Centre de recherche sur l'eau et de l'Institut en environnement, développement et société.

Océanne Guyon

Faculté des sciences de l’administration
École de comptabilité

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Océanne Guyon est professeure suppléante à l’École de comptabilité de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval depuis janvier 2023. Elle possède un titre de comptable professionnelle agréée (CPA) auditrice et a obtenu une maîtrise en administration des affaires – comptabilité de l’Université Laval, pour laquelle elle a mérité une nomination au Tableau d’honneur de la Faculté des sciences de l’administration. En 2020, Océanne Guyon a figuré sur le Tableau d’honneur de l'Examen final commun des CPA Canada.

Avant son arrivée à l'École de comptabilité, Océanne Guyon a travaillé en tant qu'auditrice. Elle s’intéresse principalement à la recherche empirique en audit et en information financière. 
Elle donne les cours préparatoires en audit pour l’examen des comptables professionnels agréés et enseigne les cours Comptabilité intermédiaire I et Comptabilité intermédiaire II

Roxanne Guyon

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Roxanne Guyon est professeure assistante en sexologie au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine depuis juin 2023 et codirige le certificat en santé sexuelle. Elle est chercheuse régulière au sein de l’Équipe violence sexuelle et santé.

Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise, concentration recherche-intervention, en sexologie de l’Université du Québec à Montréal, elle est sur le point d’obtenir son diplôme de doctorat dans la discipline. Son projet doctoral vise à mieux comprendre le concept de soi sexuel des survivantes et survivants d’agression sexuelle pendant l’enfance, et notamment son rôle dans les processus adaptatifs déployés dans la vie sexuelle à l’âge adulte.

Au cours de son parcours universitaire, elle a pu acquérir des connaissances et des aptitudes tant sur le plan de la recherche, de l’intervention que de l’enseignement. Elle a donné plusieurs charges de cours sur différentes thématiques sexologiques, en plus d’avoir travaillé sur des projets de recherche ayant pour thématiques les violences interpersonnelles et sexuelles, les relations intimes saines et la sexualité positive chez les jeunes. Elle a également une expérience de sept ans en tant qu’éducatrice pour les centres jeunesse, en plus d’avoir animé des ateliers d’éducation à la sexualité en milieu scolaire.

Son programme de recherche vise à approfondir la compréhension des expériences intimes et sexuelles des individus ayant vécu des expériences traumatiques ainsi qu’à développer, à implanter et à évaluer des initiatives de prévention et d’intervention en matière de violences sexuelles. La professeure Guyon souhaite également bonifier les pratiques de prévention, d’éducation et de soutien en matière de violences sexuelles en priorisant une démarche participative et adaptée aux besoins des milieux de pratique.

Aline Hajj

Faculté de pharmacie

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Aline Hajj est professeure agrégée de pharmacie clinique à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval depuis septembre 2022 et chercheuse régulière au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval (axe de recherche Oncologie).

Elle a obtenu son diplôme de doctorat d’exercice en pharmacie en 2005 et son diplôme universitaire en pharmacie clinique et hospitalière en 2006, à l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth, au Liban. Titulaire de deux maîtrises, elle a effectué ses études de doctorat d’université en cotutelle entre l’USJ et la Faculté de pharmacie de l’université Paris-Descartes (2012).

Nommée lauréate de la Faculté de pharmacie de Paris-Descartes en 2009 et sélectionnée parmi les finalistes du Prix d’excellence franco-libanais en 2015, Aline Hajj a été professeure invitée à l’Université de Minho (Braga, Portugal) en 2018, dans le cadre du programme d’échange et de mobilité Erasmus+ International Credit Mobility UMove, et aux Universités de Paris depuis 2021. Elle a également été sélectionnée à deux reprises par la Commission nationale libanaise pour l'UNESCO, en collaboration avec l’Observatoire national des femmes dans la recherche – DAWReK'n, pour représenter les femmes scientifiques libanaises dans les événements Dardacha Talks – For Science Detox et Unlocking Science.

Riche de 17 ans d’expérience dans l’enseignement universitaire, elle avait jusqu’à présent mené ses travaux de recherche à la Faculté de pharmacie de l’USJ, notamment en pharmacogénétique et en pharmacie clinique dans la perspective de l’individualisation des soins pharmaceutiques au patient (gestion de la douleur, oncologie, neuropsychiatrie, chronodisruption). Elle est coauteure de plus de 95 publications dans des revues internationales à comité de lecture, de 10 chapitres de livres et de plus d’une centaine de communications orales et affichées dans des colloques nationaux, régionaux et internationaux.

Xintong Han

Faculté des sciences de l'administration
Département de marketing

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Xintong Han occupe actuellement le poste de professeur adjoint en marketing à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval depuis 2023. Avant de rejoindre l'Université Laval, il a travaillé en tant que professeur adjoint en économie à l'Université Concordia, de 2017 à 2023.

Il est diplômé de la Toulouse School of Economics où il a obtenu son doctorat en économie. De plus, il détient un Master en économie et politique publiques obtenu à SciencesPo Paris et à l'École Polytechnique. Il est aussi diplômé du programme Grande École de l'ENSAE Paris en tant que statisticien-économiste.

La recherche de Xintong Han se situe à l'intersection du marketing et de l'organisation industrielle, avec une attention particulière pour le marketing numérique et l'économie des réseaux. Il a reçu des distinctions pour son travail, notamment les subventions d'été du NET Institute de la NYU Stern School of Business et la Subvention de développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

En plus de sa recherche, il a contribué en tant qu'évaluateur à plusieurs revues économiques prestigieuses, y compris la Review of Economic Studies, le Journal of Applied Econometrics et le Journal of Economic Behavior and Organization.

Zoheb Hassan

Faculté des sciences et de génie
Département de génie électrique et de génie informatique

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Zoheb Hassan est professeur adjoint au Département de génie électrique et de génie informatique. Il a obtenu son baccalauréat de l'Université d'ingénierie et de technologie du Bangladesh à Dhaka (2011), sa maîtrise de l'Université de la Colombie-Britannique à Kelowna (2013) et son doctorat du Département de génie électrique et informatique de l'Université de Colombie-Britannique à Vancouver (2019). Avant de se joindre à l'Université Laval, il a été chercheur postdoctoral, grâce à une bourse du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), à l'École de technologie supérieure (ETS) et professeur adjoint de recherche au sein du groupe de recherche Wireless@VT à Virginia Tech, aux États-Unis (2021-2023). Il a également été instructeur adjoint et chercheur postdoctoral à l'Université de la Colombie-Britannique (2020-2021).

Ses recherches portent principalement sur la gestion des ressources radio (RRM), le partage du spectre et l'atténuation des interférences dans les réseaux sans fil au-delà de la 5G et de la 6G. Il a créé des solutions de partage de spectre contextuelles pour les bandes satellites sous licence et a abordé la coexistence du spectre entre l'Internet des drones et les réseaux mobiles terrestres à l'aide de cadres RRM basés sur l'apprentissage par renforcement.

Actuellement, il dirige les efforts de collaboration avec l'ETS et l'Université Howard, aux États-Unis, pour créer un réseau jumeau numérique adaptatif et en temps réel pour les systèmes sans fil 5G et 6G, avec un accent particulier sur l'optimisation proactive des ressources et la gestion du réseau grâce à l'intelligence artificielle (IA). Son expertise en recherche englobe également la détection du spectre basée sur l'IA, la détection des anomalies RF de faible puissance pour les réseaux 6G sécurisés, l'estimation des canaux améliorée par l'IA et l'optimisation automatisée pour les réseaux optiques sans fil sous-marins. Il a publié 30 articles dans plusieurs revues prestigieuses de l'IEEE Communication Society.

Zoheb Hassan a reçu plusieurs prix pour l’excellence de son dossier universitaire et de sa recherche. Il e été lauréat d'une bourse de recherche postdoctorale du CRSNG (2021) et d'une bourse de quatre ans à l'Université de la Colombie-Britannique (2014). Il a été ou est actuellement membre du TPC de divers comités prestigieux de l'IEEE, comme IEEE GLOBECOM, ICC et MILCOM, et membre du comité de lecture de plusieurs revues majeures de l'IEEE Communication Society.

Sivane Hirsch

Faculté des sciences de l’éducation
Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage

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Sivane Hirsch est professeure titulaire à la Faculté des sciences de l’éducation. Elle s’intéresse à la prise en compte de la diversité ethnoculturelle et religieuse à l’école, dans les pratiques du personnel enseignant et dans la formation initiale et continue sur ce sujet. Ses recherches s’organisent autour de trois axes. Le premier réfléchit à comment aborder des thèmes délicats en classe, notamment les génocides. Le deuxième analyse la prise en compte de la diversité au sein de la société québécoise dans les savoirs présentés en classe, notamment grâce aux et aux guides pédagogiques présentant l’histoire et la culture des diverses communautés. Enfin, le troisième axe examine des enjeux d’éducation au sein des communautés minoritaires, comme les hassidim de Montréal.

Sivane Hirsch favorise la collaboration entre le milieu scolaire et celui de la recherche. Dans cette optique, elle a publié, en plus de nombreux articles scientifiques et livres, dont l’ouvrage Objets difficiles, thèmes sensibles et enseignement des sciences humaines et sociales paru en 2022 , plusieurs guides pédagogiques pour soutenir le personnel dans son traitement général de délicats ou dans son enseignement sur des thèmes spécifiques comme, la diversité ethnoculturelle en classe et les génocides.

Toula Kourgiantakis

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Toula Kourgiantakis est professeure agrégée à l'École de travail social et de criminologie. Elle a obtenu son doctorat à l'Université Laval et a été professeure adjointe à l'Université de Toronto de 2016 à 2023. Son programme de recherche comprend quatre axes principaux : 1) la santé mentale et la toxicomanie chez les jeunes; 2) l'équité et l'accès aux soins de santé mentale; 3) l'implication des familles dans les services psychosociaux; et 4) la formation et les pratiques en travail social.

Actuellement, elle mène deux projets financés par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). La première étude, intitulée « A Critical Exploration of Youth Suicide and Systems of Care : Understanding Perspectives of Parents and Caregivers », examine les types de services et de soins qu'un jeune a reçus avant un suicide. La deuxième étude, « Examining Cannabis Use and Mental Health Concerns in Youth from the Perspectives of Youth, Parents, and Service Providers : A Community-Based Participatory Research Approach », vise à sensibiliser davantage à l'utilisation du cannabis chez les jeunes.

Toula Kourgiantakis est travailleuse sociale et thérapeute conjugale et familiale. Sa recherche et son enseignement sont influencés par plus de 30 ans de pratique clinique auprès d'enfants, de jeunes, de familles et de couples.

Renato Lago Pereira Chaves

Faculté des sciences de l’administration
Département de management

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Renato L. P. Chaves est un chercheur doté d’une vaste expérience de travail dans les secteurs public et privé. Sa formation comprend un doctorat en management, stratégie et entrepreneuriat de HEC Montréal et un stage postdoctoral à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia. Elle comprend également une maîtrise en stratégie des affaires de l’École brésilienne d’administration publique et des affaires de la Fundação Getulio Vargas ainsi qu’un baccalauréat en management de l’Universidade Santa Úrsula.

Avant de se joindre à la Faculté des sciences de l’administration, Renato L. P. Chaves a enseigné à des étudiantes et étudiants en management de 1er et 2è cycles ailleurs au Québec. Ses recherches portent sur différentes collaborations stratégiques entre entreprises, gouvernements et organisations de la société civile, notamment dans le contexte de grands défis sociétaux tels que le changement climatique et la corruption. Ses recherches s’appuient sur des théories des organisations pour examiner les relations entre différents acteurs dans les processus d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation de stratégies.

Son enseignement et sa recherche s’inspirent de son expérience de gestion dans l’industrie pétrolière brésilienne, surtout en ce qui concerne les partenariats avec des universités et d’autres institutions de recherche et de développement ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de sous-traitance.

Carole Lanoix

Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design
École d’architecture

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Carole Lanoix est professeure d’architecture à l’Université Laval dans le domaine Habitats, culture et forme urbaine. Elle a enseigné dans plusieurs écoles supérieures d’architecture en France (Strasbourg, Paris-Belleville, Paris-La Villette, Lyon) et universités en Suisse (École polytechnique fédérale de Lausanne, Université de Genève). Elle détient un doctorat en sciences de la ville (réalisé au Laboratoire Chôros de l’École polytechnique fédérale de Lausanne) ainsi qu’une double maîtrise en architecture (École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg) et en sciences sociales (École des hautes études en sciences sociales).

En tant qu’architecte-urbaniste impliquée dans des démarches participatives et des études urbaines, elle s’engage dans le projet urbain auprès de collectivités territoriales et d’initiatives citoyennes.

Ses intérêts de recherche portent sur le facteur humain dans la fabrique urbaine, notamment sur l’exploration des différentes manières d’habiter le monde, du logement aux espaces publics, adaptées aux contextes spécifiques, notamment des villes d’ailleurs. À ce titre, elle a réalisé une série d’ateliers internationaux sur l’héritage urbain en Inde intitulée «Apprendre des villes indiennes» (2006-2021).

Dans ses travaux, elle place la carte dans un horizon langagier foisonnant pour la compréhension des sociétés et l’appréciation des spatialités, alors que l’urbanité reste le défi à relever pour repenser le devenir des villes à l’aune des mobilités dites actives ou pédestres. De l’anthropologie urbaine à la géographie culturelle, son approche des réalités urbaines mêle ethnographie, cartographie et prospective.

Marie-Eve Laterreur

Faculté de médecine
Département de médecine

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Diplômée en médecine à l’Université Laval en 2002, Marie-Eve Laterreur a ensuite effectué un programme de résidence en médecine interne dans cette même université en 2007. Elle a par la suite réalisé une année de formation complémentaire en diabétologie à l’Université de Montpellier 1, en France, qui lui a permis de développer entre autres une expertise en matière de traitement du diabète par infusion continue d’insuline sous-cutanée (pompe à insuline).

Depuis 2007, elle poursuit une carrière au le CHU de Québec – Université Laval, où la pratique et l’enseignement cliniques sont au cœur de ses préoccupations. Professeure de clinique agrégée depuis 2018 et enseignante enthousiaste, Marie-Eve Laterreur supervise chaque année des dizaines d’étudiants en stages cliniques et de résidents en médecine de différents niveaux et horizons. Elle est également responsable des activités ambulatoires de médecine interne pour le site de l’hôpital de l’Enfant-Jésus, incluant la clinique de diabète, et s’implique dans différentes activités de recherche clinique et d’évaluation de la qualité de l’acte.

Engagée sur plusieurs plans à titre de clinicienne-enseignante à l’Université Laval depuis 2009, elle a participé activement au développement des programmes de médecine interne (tronc commun) et de médecine interne générale. Elle occupe actuellement, depuis 2019, le poste de directrice adjointe, volet Compétences par conception, du programme de médecine interne (tronc commun).

Déterminée, par ailleurs, à faire rayonner la médecine interne et la diabétologie, elle donne de nombreuses conférences et est membre du Comité d’examen de médecine interne du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada depuis 2016.

Jean-François Lauzon-Joset

Faculté de médecine
Département de médecine

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Jean-François Lauzon-Joset est professeur adjoint sous octroi au Département de médecine de la Faculté de médecine. Il est chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) et membre du Groupe de recherche en santé respiratoire.

Après avoir obtenu un baccalauréat en microbiologie (Université Laval), il a effectué une maîtrise et un doctorat en médecine expérimentale à l’Université Laval. Il a effectué son stage postdoctoral à Perth (Australie) dans les laboratoires du professeur Patrick Holt et de la professeure Deborah Strickland au Telethon Kids Institute – University of Western Australia. Ses travaux postdoctoraux ont permis de mieux comprendre le développement immunitaire durant la grossesse et après la naissance, particulièrement les avantages des immunomodulateurs sur la susceptibilité aux infections périnatales.

Depuis l’établissement de son laboratoire à l’IUCPQ en 2019, son programme de recherche vise à mieux comprendre la façon dont le système immunitaire pulmonaire des garçons et des filles se développe ainsi que les facteurs déterminant leur susceptibilité aux infections virales. Une attention particulière est mise sur plusieurs événements perturbateurs, incluant l’impact du stress psychologique et du microbiote pulmonaire. Son équipe de recherche est soutenue par des subventions des Instituts de recherche en santé du Canada, du Réseau en santé respiratoire du Québec, de l’Association pulmonaire du Québec et de la Fondation de l’IUCPQ.

Arturs Logins

Faculté de philosophie

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Arturs Logins est philosophe et travaille principalement dans les domaines de l’épistémologie (la philosophie de la connaissance), de la philosophie des émotions et de la métanormativité. Il est actuellement professeur adjoint à la Faculté de philosophie de l’Université Laval.

Il a fait ses études de licence et de master en philosophie à Paris 4 Sorbonne, puis il a obtenu un doctorat en philosophie à l’Université de Genève, en Suisse, en 2015, avec une thèse intitulée Evidence, Knowledge, and Justification. Il a poursuivi ses recherches en tant que chercheur postdoctoral dans divers établissements en Suisse et à l’étranger dont l’Université de Zurich, l’Université de Genève, le King’s College London, l’Université Humboldt de Berlin et l’Université de Californie du Sud. Ses recherches se concentrent sur des questions fondamentales concernant la justification, la rationalité des croyances et des émotions, les raisons normatives et la fondamentalité de la connaissance.

Arturs Logins a publié de nombreux articles dans des revues universitaires de philosophie, notamment dans Ethics, Philosophical Studies, Analysis, American Philosophical Quarterly, et Erkenntnis, abordant des sujets tels que la justification épistémique, les raisons normatives, les paradoxes épistémiques et les liens entre les preuves et les émotions. En 2022, il a publié une monographie sur les raisons normatives à la Cambridge University Press. Il a également coédité un volume à paraître sur l’approche connaissance d’abord chez Oxford University Press.

En plus de son travail de recherche et d’enseignement, Arturs Logins s’est également impliqué dans des projets visant à promouvoir la philosophie auprès d’un public plus élargi. Il a, notamment, publié dans The Conversation et dans des médias locaux. En tant qu’étudiant à Paris, il a cofondé l’association REPHA et a été directeur de la Revue étudiante de philosophie analytique.

Hélène Marchand

Faculté de médecine

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Originaire du Bas-Saint-Laurent, Hélène Marchand a obtenu un baccalauréat en biologie générale de l’Université de Montréal (1997). Par la suite, elle a fait sa formation médicale ainsi que sa résidence en médecine interne générale (2007) dans cet établissement. Durant sa résidence, neuf mois ont été consacrés à la médecine obstétricale à l’Hôpital Sainte-Justine. Elle a, par la suite, poursuivi cette formation avec une surspécialisation en médecine obstétricale à l’Université de Californie à San Francisco, en plus de suivre une formation en pédagogie médicale à l’Université de Dundee, en Écosse.

Depuis 2009, elle travaille au CISSS de Chaudière-Appalaches, plus précisément à l’Hôtel-Dieu de Lévis, où elle a été cheffe du service de médecine interne de 2009 à 2023. Elle y a développé le service clinique et l’enseignement en médecine interne, notamment par la création d’un cursus original d’un an à l’Hôtel-Dieu de Lévis pour les résidentes et résidents de première année de médecine interne. Elle s’implique dans lecomité de programme du tronc commun de médecine interne depuis son arrivée à l’Université Laval et est, depuis 2022, directrice du programme de médecine interne générale. Elle est maintenant professeure agrégée à la Faculté de médecine.

La Dre Marchand s’implique également dans le Groupe d’étude en médecine obstétricale du Québec depuis 2005 et est présidente du comité d’éducation médicale continue de ce groupe depuis 2009. Elle s’investit aussi dans des activités d’éducation médicale sur le plan national, puisqu’elle est vice-présidente du jury des examens de médecine interne du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

La Dre Marchand s’applique à promouvoir une médecine de qualité, empreinte de respect, d’empathie et d’inclusion. 

Alexandre Marois

Faculté des sciences sociales
École de psychologie

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Alexandre Marois est titulaire d’un doctorat en psychologie expérimentale de l’Université Laval. Il a fait un stage postdoctoral en psychologie cognitive appliquée à l’Université Laval. Il a également effectué des stages et pris part à plusieurs projets de recherche au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Après ses études postdoctorales, il a été chercheur industriel. Grâce à cette expérience de travail, il a contribué à la recherche et au développement de technologies innovantes de soutien au travail humain par l’adoption d’une approche basée sur l’ergonomie cognitive et la neuroergonomie. Ces recherches ont été réalisées en collaboration avec plusieurs équipes universitaires et industrielles en Amérique et en Europe.

Ses intérêts de recherche tournent autour de l’étude des limites cognitives et du soutien qu’on peut apporter pour les contrer dans les domaines à haut risque caractérisés par la complexité, tels que les transports, l’aviation et la défense. Plus particulièrement, Alexandre Marois exploite des techniques liées aux neurosciences cognitives et à la psychologie cognitive expérimentale afin d’évaluer la performance humaine en contexte de travail, notamment en situation d’interactions humain-machine avec des systèmes intelligents. Il s’intéresse également aux méthodes d’augmentation cognitive et aux systèmes d’aide à la décision pour permettre de réduire l’erreur humaine.

Alexandre Marois est professeur adjoint à l’École de psychologie de la Faculté des sciences sociales depuis 2023. Il est également v fellow visiteur à la School of Psychology and Computer Science de la University of Central Lancashire, à Preston, au Royaume-Uni.

Rodolpho Martin do Prado

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département de sciences animales

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Rodolpho Martin do Prado est un zootechnicien. Ses intérêts de recherche portent sur la production bovine, l’écologie microbienne du rumen et la qualité de la viande. Ses travaux visent à valoriser la production bovine afin d’obtenir un produit de qualité ayant un faible impact sur l’environnement, tout en garantissant une production en quantité suffisante pour contribuer de manière positive à la sécurité alimentaire.

Pour atteindre ces objectifs, il met en œuvre diverses stratégies, notamment sur le plan nutritionnel (comme l’utilisation d’additifs alimentaires et de coproduits de l’agro-industrie) et de la détection précoce des désordres métaboliques par l’identification de biomarqueurs. Il accorde une attention particulière au microbiome ruminal, explorant des aspects tels que les interactions cellule-cellule, la production de métabolites et la biohydrogénation. De plus, il s’intéresse à l’enrichissement en composés bioactifs de la viande, en particulier par l’alimentation.

Actuellement, Rodolpho Martin do Prado occupe le poste de professeur adjoint en production bovine au sein du Département de sciences animales de l’Université Laval. Auparavant, il a exercé en tant que professeur adjoint en nutrition des ruminants à l’Université fédérale du Rio Grande do Sul ainsi qu’en tant que professeur assistant en production bovine à l’Université d’État de Maringá, toutes deux situées au Brésil.

Jean-Pascal Matteau

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département de phytologie

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Jean-Pascal Matteau est professeur adjoint en grandes cultures au Département de phytologie de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval depuis 2023.

Il détient un doctorat en sols et environnement de l’Université Laval, obtenu en 2021, au cours duquel il a développé une approche intégrée d’irrigation en production de pommes de terre. Ses travaux l’ont également mené en France où il a collaboré étroitement avec les Instituts Agro de Rennes et de Montpellier. Il a également collaboré avec l’Institut canadien des politiques agroalimentaires sur le sujet de la contribution des zones humides à l’agriculture durable au Canada.

Agronome de formation, il a également été chercheur scientifique en agriculture nordique et autochtone chez Agriculture et Agroalimentaire Canada (2022-2023) ainsi que consultant en recherche et développement agricole au privé et professionnel de recherche à l’Université Laval (2021-2022). Ses travaux de recherche se sont alors principalement axés sur le développement de pratiques agricoles durables.

Son programme de recherche à l’Université Laval aura pour but de couvrir quatre axes de recherche synergiques ciblés sur les grandes cultures, notamment les pratiques de production durable, l’application de l’agriculture de précision pour une gestion optimale, l’adaptation des systèmes de production aux enjeux des changements climatiques et, enfin, le développement de cultures de niche pour une agriculture résiliente et diversifiée.

Sa philosophie s’inscrit dans une approche interdisciplinaire dans le but de trouver des solutions globales et holistiques pour répondre aux défis complexes du monde agricole.

Guillaume Moreau

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Guillaume Moreau est professeur adjoint au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. Il est titulaire d’un baccalauréat, d’une maîtrise et d’un doctorat de l’Université Laval, tous en sciences forestières. Il a ensuite entrepris un postdoctorat à l’Université Laval, suivi d’un postdoctorat à l’Université de Toronto.

Guillaume Moreau a consacré ses études de cycles supérieurs à la sylviculture des forêts naturelles, avec comme sujet principal l’évolution de la vigueur et de la croissance des arbres à la suite de coupes partielles. Il a rapidement intégré l’effet des stress climatiques à ses projets de recherche, autant en forêt tempérée qu’en forêt boréale. Grâce à diverses collaborations avec des établissements universitaires au Canada et à l’international, ainsi qu’avec des organismes gouvernementaux et des partenaires industriels, Guillaume a élargi son expertise en sylviculture en l’étendant notamment aux systèmes sylvicoles applicables aux forêts mixtes et aux plantations à croissance rapide, ainsi qu’au développement de stratégies sylvicoles adaptées au contexte des changements climatiques.

Depuis 2019, Guillaume a donné à plusieurs reprises trois cours obligatoires de premier cycle à l’Université Laval portant sur les fondements de la foresterie et la sylviculture des forêts naturelles. Outre l’enseignement, il a eu l’occasion de superviser plusieurs étudiants de cycles supérieurs, de la conception de leur projet de recherche jusqu’à la publication.

En plus de ses projets de recherche et de l’enseignement, il a mené en parallèle des expéditions scientifiques d’envergure dans certaines des régions les plus sauvages et reculées du Canada. Guillaume Moreau a tiré parti de ces expériences exceptionnelles, notamment en récoltant des échantillons de haute valeur qui lui ont permis de mener des projets de recherche sur les écosystèmes forestiers nordiques.

Alexandre Morin-Bernard

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Alexandre Morin-Bernard est professeur assistant au Département des sciences du bois et de la forêt. Ses recherches portent principalement sur la caractérisation du territoire forestier grâce aux technologies de télédétection, ainsi que sur l’effet des changements climatiques sur la croissance et le rendement des forêts.

Intégrant les données provenant d’inventaires forestiers, de la mesure des cernes de croissance des arbres, de séries temporelles d’imagerie satellitaire et de la télédétection par laser (Lidar), ses travaux de recherche visent à mieux comprendre la réaction des écosystèmes forestiers aux perturbations et aux changements environnementaux. Il développe et applique des approches multiéchelles permettant de combiner l’information provenant de ces outils pour observer l’état actuel de nos forêts et mieux prédire leur avenir. Son expérience tout au long de la chaîne de valeur du secteur forestier lui permet d’adopter une vision globale de la façon dont les écosystèmes forestiers subviennent aux besoins de nos sociétés et contribuent à l’atténuation des effets des changements climatiques.

Détenteur d’un baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, il détient également une maîtrise en génie du bois et des matériaux biosourcés et un baccalauréat en communication publique de l’Université Laval. Sa thèse de doctorat porte sur l’utilisation de l’imagerie satellitaire pour mesurer la croissance des forêts canadiennes et l’effet des perturbations sur leur vigueur.

Willian Ney Cassol

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences géomatiques

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Willian Ney Cassol a reçu son diplôme en ingénierie cartographique et d’arpentage en 2016 à l'Universidade Federal do Paraná (Brésil). Pendant ses études au baccalauréat, il a effectué un échange international à l’INSA Strasbourg (France), en 2014 et 2015, dans le programme de topographie niveau Master 2. Il a ensuite obtenu un diplôme de maîtrise en sciences géomatiques en 2018 à l'Université Laval, spécialisé dans l'analyse de l'incertitude des données acquises par les systèmes LiDAR mobiles. En 2022, il a obtenu un diplôme de doctorat en sciences géomatiques à l’Université Laval. Son projet consistait en l’analyse de l’incertitude morphologique des données bathymétriques, ainsi que la segmentation et la caractérisation des dunes sous-marines dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent.

Ses travaux de recherche portent sur l'acquisition des données géospatiales et hydrospatiales ainsi que sur l’estimation de leur incertitude, la cartographie mobile, et l’extraction et la caractérisation des formes de relief et des environnements côtiers.

Willian Ney Cassol est également géomètre membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec et candidat à la profession d’ingénieur membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Il est également chercheur régulier du Centre de recherche en données et informations géospatiales et, depuis 2023, il est professeur adjoint en photogrammétrie au Département des sciences géomatiques de l'Université Laval.

Isabelle Nguyen-Tri

Faculté de médecine
Département de médecine

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Isabelle Nguyen-Tri est spécialiste en médecine interne générale et détentrice d’un diplôme d'études supérieures spécialisées en pédagogie universitaire des sciences de la santé.

Après avoir obtenu son doctorat et effectué sa résidence à la Faculté de médecine de l’Université Laval, elle a fait une année de surspécialisation en facteurs de risque cardiovasculaire à Toronto. Afin d’enrichir ses connaissances en enseignement et érudition, elle a effectué en 2023 le programme Pédagogie universitaire des sciences de la santé à l’Université Laval. Depuis 2015, elle exerce la médecine interne au sein de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, où elle joue un rôle actif dans l'avancement de l'éducation médicale.

Dès le début de sa carrière, Isabelle Nguyen-Tri s'est investie dans la formation des résidents, en particulier au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Elle a contribué à l'amélioration continue de cours, a siégé et a été impliquée dans des initiatives novatrices et des projets de recherche, notamment l'Examen clinique objectif structuré du programme de médecine interne. Elle a assuré la direction du programme de médecine interne générale de 2020 à 2022 et occupe actuellement le poste d’adjointe à la direction de programme du tronc commun – volet amélioration continue.

Ses domaines d'intérêt comprennent entre autres l’évaluation, l’amélioration de la qualité en éducation médicale et la rétroaction.

Antoine Noël

Faculté des sciences sociales
Département d’économique

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Antoine Noël se spécialise en macroéconomie ainsi qu’en commerce international. Après avoir terminé son baccalauréat en sciences économiques à l’Université de Montréal en 2016, il a poursuivi ses études à l’Université de Toronto afin d’obtenir une maîtrise en économie (avec cheminement doctoral). Il a tout récemment terminé ses études avec un doctorat en sciences économiques à l’Université Queen’s, à Kingston en Ontario.

Durant son doctorat, Antoine Noël a copublié un article en économétrie des séries temporelles, dans le Journal of Time Series Analysis, dans lequel il a développé un nouvel algorithme qui permet d’estimer rapidement et sans approximation les modèles qui ont une représentation ARCH(∞). De plus, il a coécrit un article en finance corporative où il propose une nouvelle théorie sur la structure du capital des entreprises fondée sur l’information. Le modèle présente des problèmes d’information combinés de sélection adverse et de coût d’agence.

Sa recherche actuelle tente de comprendre comment les accords commerciaux préférentiels influencent, positivement et négativement, les pays dans la réduction de leurs tarifs. Il est en processus d’écriture de deux articles sur ce sujet. Le premier article consiste à analyser comment les accords commerciaux préférentiels réduisent naturellement l’asymétrie entre les pays en ce qui a trait au pouvoir de négociation. Le second article se concentre sur la structure de production des pays, c’est-à-dire la part de chaque secteur de l’économie dans la production totale d’un pays.

Silvana Papagerakis

Faculté de médecine dentaire

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Silvana Papagerakis est professeure à la Faculté de médecine dentaire. Elle est titulaire d’un diplôme en médecine de l’Université de Craiova, après avoir effectué 6 ans d’études récompensées de la mention «très honorable», et titulaire d’un doctorat en médecine (cum laude).

Elle a poursuivi ses études postdoctorales à la Faculté de chirurgie dentaire de l’Université Clermont Auvergne, où elle a obtenu un certificat d’embryologie et développement crâniofacial ainsi qu’une maîtrise en sciences. Elle a ensuite poursuivi des études en odontologie à l’Université Paris 7, où elle a obtenu un diplôme d’études approfondies en biologie orale et ostéo-articulaire – biomatériaux, ainsi qu’un doctorat en cancérologie orale et oropharyngée. Elle a également suivi une formation en chirurgie orale et maxillofaciale à l’Université de Craiova et à l’Université Clermont Auvergne, une formation postdoctorale en génétique moléculaire crâniofaciale à l’Université du Texas, ainsi que des formations postuniversitaires à la Sheffield School of Clinical Dentistry, la Johns Hopkins University School of Medicine et à la University of Michigan Medical School.

Elle a été professeure à l’Université du Texas, à l’Université de Saskatchewan et à l’Université du Michigan. Elle est aussi professeure adjointe à l’Université du Michigan. Son programme de recherche clinique et translationnelle est dans le domaine de santé de précision centrée sur la relation entre la santé orale et systémique.

Pendant sa carrière professionnelle, elle a été lauréate de plusieurs prix et distinctions, dont le NIH/Clinical and Translational Science Award – K12 Junior Faculty, le Career Development Award – NIH/Specialized Program of Research Excellence in Head and Neck Cancer, le American Cancer Society Research Award Scholar, le American Academy of Head and Neck Oncology Percy Award, l’International Association of Dental Research John Clarkson Fellowship, le IADR Hatton Award, le Colgate Oral Health Research Award, le GSK Innovation in Oral Care Award, le NIH-R21, etc.

Elle détient également le brevet d’un système d’analyse salivaire. Elle a, de plus, siégé à de nombreux comités administratifs et a encadré plus de 100 étudiants de tous niveaux.

Marie-Claude Pelland-Marcotte

Faculté de médecine
Département de pédiatrie

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La Dr Pelland-Marcotte est professeure médecin adjointe sous octroi au Département de pédiatrie et agit à titre d’hémato-oncologue pédiatrique au Centre hospitalier universitaire de Québec depuis 2019.

Elle a suivi sa formation médicale à l’Université Laval, puis à l’Hospital for Sick Children de l’Université de Toronto, où elle a également réalisé des études doctorales en recherche en systèmes de santé. Elle se spécialise dans les troubles d’hémostase et de thrombose chez l’enfant.

En tant que clinicienne-chercheuse, elle s’intéresse à l’épidémiologie et aux issues cliniques de la thrombose néonatale et de la thrombose chez les enfants atteints de cancer, avec comme but ultime de prévenir la thrombose et ses complications dans ces deux sous-groupes d’enfants et d’adolescents vulnérables.  

Erdrick Leandro Pérez-González

Faculté des sciences et de génie
Département de génie civil et de génie des eaux

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Erdrick Leandro Pérez-González est professeur adjoint au Département de génie civil et de génie des eaux. Sa spécialité est la géotechnique des barrages et des chaussées, et ses recherches portent sur l'effet des charges dynamiques sur les matériaux granulaires et les structures associées.

Né au Venezuela, Erdrick Pérez-González a obtenu son diplôme d'ingénieur civil à l'Universidad Nacional Experimental Francisco de Miranda en 2008. Il a obtenu une maîtrise en informatique appliquée de l'Universidad del Zulia en 2014, avec un mémoire sur la conception robuste de géomatériaux basée sur des métamodèles. En 2015, il a effectué un séjour de recherche au Costa Rica, où il a développé un modèle de déformation permanente pour évaluer la durée de vie résiduelle des chaussées à partir d'essais non destructifs.

En 2017, il s'est établi au Canada pour effectuer son doctorat à l'Université Laval, sous la direction du professeur Guy Doré. Son projet visait à quantifier l'effet des véhicules hors normes sur la chaussée. Il a contribué au développement des logiciels i3CME et i3CSHL et a soutenu sa thèse avec succès en 2021.

Après son doctorat, Erdrick Pérez-González a effectué un stage postdoctoral à l'Université Laval, où il a contribué à l'étalonnage de la méthode MEPDG pour les conditions du Québec et les changements climatiques. Il a également travaillé en tant que professionnel de recherche sur plusieurs projets géotechniques de barrages et de chaussées. Notamment, il a analysé l'effet des véhicules lourds et des véhicules hors normes sur le noyau des barrages en remblai.

Actuellement, le professeur Pérez-González fait partie de la Chaire de recherche industrielle CRSNG – Hydro-Québec sur l’optimisation du cycle de vie des barrages en remblai. Il a publié plus de 20 articles scientifiques et est un membre actif de l'Ordre des ingénieurs du Québec et de la Société canadienne de géotechnique.

Jean-François Perron

Faculté des sciences de l’éducation
École de counseling et d’orientation

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Jean-François Perron est professeur assistant à l’École de counseling et d’orientation de la Faculté des sciences de l’éducation depuis mai 2023. Il est membre du Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail.  

Sa thèse en sciences de l’orientation, présentement en cours de rédaction, explore les liens entre l’indécision vocationnelle et les fonctions exécutives à l’adolescence. Par le biais d’une approche biopsychosociale de la prise de décision scolaire et professionnelle, cette étude innove en sollicitant les connaissances des sciences cognitives, et plus précisément celles relatives au fonctionnement et au développement des fonctions exécutives à l’adolescence. Sa pratique clinique et ses multiples mandats professionnels dans le secteur de l’éducation ont fortement inspiré son projet de recherche doctorale.

Conseiller d’orientation et éducateur physique de formation, Jean-François Perron a également travaillé durant plus de 25 ans comme enseignant, directeur et conseiller pédagogique, des fonctions où il a grandement contribué à l’implantation et au développement de l’approche orientante et à la mise en place de programmes particuliers dans le réseau.

Membre de l’équipe de recherche du Groupe d’accompagnement des professionnelles et des professionnels de l’orientation, un regroupement qui promeut la recherche collaborative visant la formation continue de ces derniers dans une démarche de codéveloppement, il compte également 6 ans d’expérience en enseignement universitaire aux cycles supérieurs dans des programmes de professionnalisation en sciences de l’orientation.

Marjorie Perron

Département de médecine
Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie

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Depuis janvier 2022, Marjorie Perron est professeure de clinique au Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie. Elle est également devenue au même moment la directrice du programme de résidence en pathologie diagnostique et moléculaire (anatomopathologie). Après avoir obtenu un baccalauréat en microbiologie (2002), une maîtrise en biologie cellulaire et moléculaire (2004) et un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire (2010) de l’Université Laval, elle a fait un doctorat en médecine (2014) et une résidence en anatomopathologie (2019), toujours à l’Université Laval.  

Elle a ensuite effectué en 2019 et 2020 un stage clinique postdoctoral au Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York, en surspécialité de pathologie mammaire. Depuis son retour, elle travaille comme pathologiste mammaire au Centre des maladies du sein de l’Hôpital du Saint-Sacrement. Elle participe activement à l’enseignement et à la supervision de résidentes et résidents dans la spécialité, ainsi qu’à différents projets de recherche sur les maladies du sein.  

François Potus

Faculté de médecine

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François Potus a obtenu sa licence et son master en physiologie animale et génétique en France. En 2012, il a commencé un doctorat à l'Université Laval, sous la supervision des Drs. Bonnet et Provencher. Ses travaux doctoraux se sont concentrés sur les origines moléculaires et épigénétiques de l'hypertension pulmonaire.

En 2017, il a effectué un stage postdoctoral à l'Université Queen's, à Kingston en Ontario. Ses recherches ont abouti à l'identification, chez les personnes atteintes d'hypertension pulmonaire, d'une nouvelle mutation dans un gène impliqué dans la régulation d'un mécanisme épigénétique appelé méthylation de l'ADN.

En 2020, le Dr Potus s’est joint au groupe de recherche en hypertension pulmonaire au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. En 2023, il a intégré l'Université Laval en tant que professeur adjoint sous octroi. Actuellement, il poursuit ses recherches sur les origines épigénétiques et le rôle de la méthylation de l'ADN dans l'hypertension pulmonaire. Son approche de recherche translationnelle intègre des données cliniques, la biologie moléculaire, l'approche expérimentale in vivo et in vitro, ainsi que l'analyse multi-omique.

Jérôme Prairie

Faculté des sciences sociales
Département des relations industrielles

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Jérôme Prairie est professeur adjoint au Département des relations industrielles de la Faculté des sciences sociales. Il est détenteur d’un doctorat en kinésiologie de l’Université Laval sous la direction du professeur Philippe Corbeil (2017). Ses études ont été financées par une bourse de recherche de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail. Sa thèse portait sur le contexte de travail de l’intervention préhospitalière et des analyses biomécaniques et ergonomiques de l’activité de l’embarquement de la civière chez les techniciens-ambulanciers paramédicaux. Une des réussites de son doctorat a été de jumeler une démarche ergonomique centrée sur l’activité de travail à celle de la biomécanique occupationnelle lors de situations de travail réelles. Ses travaux ont été publiés, entre autres, dans les revues scientifiques Applied Ergonomics, International Journal of Industrial Ergonomics et Ergonomics.

Il a été pendant neuf années chargé d’enseignement en médecine au Département de kinésiologie de la Faculté de médecine. Il était responsable de l’ergonomie et la santé au travail. Ses innovations pédagogiques ont été soulignées par le programme de kinésiologie et par le service de soutien à l’enseignement de l’Université Laval.

Ses champs d’intérêt en recherche sont orientés vers l’ergonomie centrée sur l’activité de travail, la prévention durable des troubles musculosquelettiques et la santé et le mieux-être au travail. Ses recherches sont effectuées en collaboration avec des chercheuses et des chercheurs de différents domaines. Actuellement, elles portent sur le développement d’un prototype de civière-chaise adaptée aux besoins des techniciens-ambulanciers paramédicaux, ainsi que sur les espaces de travail partagés et l’implantation de milieux de travail axé sur les activités.

Isabelle Préfontaine

Faculté des sciences de l’éducation
Département des fondements et pratiques en éducation

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Isabelle Préfontaine a rejoint les rangs du Département des fondements et pratiques en éducation à titre de professeure adjointe en psychoéducation le 1er juin 2023. Elle est détentrice d’un baccalauréat (2015), d’une maîtrise (2017) et d’un doctorat (2022) en psychoéducation de l’Université de Montréal. Elle a poursuivi sa formation avec un stage postdoctoral en sociologie à l’Université du Québec à Montréal (2022-2023). Sur le plan clinique, Mme Préfontaine a œuvré comme psychoéducatrice au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, au sein du programme de stimulation précoce (0-5 ans), où elle intervenait auprès de jeunes enfants présentant différentes difficultés développementales et/ou comportementales et de leur famille, en collaboration avec une équipe multidisciplinaire. Passionnée par l’enseignement, elle a acquis de l’expérience comme chargée de cours en psychoéducation à l’Université de Sherbrooke et à l’Université de Montréal.

Mme Préfontaine est chercheuse membre de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme, ainsi qu’au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale. Ses intérêts de recherche se concentrent principalement autour de l’autisme, de la déficience intellectuelle et des retards de développement. Ses travaux ont pour visée générale d’améliorer la trajectoire développementale de la population affectée par ces troubles. Elle se décline en trois axes : les services spécialisés à la petite enfance, la transition des services spécialisés de la petite enfance vers l’entrée à l’école et l’inclusion sociale des élèves autistes en milieu scolaire. Ses travaux s’inscrivent à la fois dans des approches qualitatives, quantitatives et mixtes.

Vicky Prévost

Faculté des sciences de l’éducation
École de counseling et d’orientation

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Vicky Prévost est professeure adjointe à l’École de counseling et d’orientation de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval. Sa formation comprend des études de premier et de deuxième cycle en orientation, un doctorat en éducation de l’Université de Sherbrooke ainsi qu’un stage postdoctoral réalisé à l’Université Saint-Paul. Elle est membre du Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail.

Riche d’une expérience d’une vingtaine d’années comme conseillère d’orientation (en milieu scolaire, en insertion professionnelle, en réadaptation ainsi qu’en pratique privée), elle a également travaillé comme chargée de cours ainsi que comme superviseure clinique en milieu universitaire.

Ses travaux de recherche portent sur l’expérience émotionnelle des adolescents au cours du processus décisionnel de carrière ainsi que sur l’expérience émotionnelle des personnes supervisées lors de la supervision clinique. Elle s’intéresse particulièrement à l’intervention individuelle en orientation, aux émotions en développement de carrière, aux pratiques professionnelles, au counseling de carrière, au développement professionnel et à la supervision. L’orientation scolaire et les enjeux liés (par exemple, la motivation, la persévérance et la réussite) ainsi que les relations parents-adolescents en développement de carrière font aussi partie de ses préoccupations. Elle souhaite déployer ses connaissances afin de contribuer au développement des fondements en orientation, des pratiques professionnelles et de l’accompagnement des personnes supervisées lors de la formation initiale et au cours du développement professionnel.

Céline Roberge

Faculté de médecine
Département de chirurgie

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Céline Roberge est chirurgienne plasticienne spécialisée en microchirurgie et en chirurgie de la main. Elle a terminé ses études de médecine à l’Université Laval en 1993 et une spécialisation en chirurgie plastique à l’Université de Montréal en 1998. Elle a, par la suite, complété sa formation avec une surspécialisation à l’Université Harvard en 1999.

Depuis son retour à Québec, elle pratique principalement à L’Hôtel-Dieu de Québec, où elle a progressivement développé la reconstruction oncologique complexe avec ses collègues en orthopédie-oncologie, en gynéco-oncologie et en chirurgie générale colorectale. Elle est aussi impliquée, avec toute une équipe multidisciplinaire, dans la clinique du mélanome.

Elle est professeure agrégée à la Faculté de médecine et a été directrice du programme de chirurgie plastique de 2009 à 2016. Elle est actuellement directrice de division et directrice de programme. Elle est très active dans l’enseignement aux résidentes et résidents, donne des cours et supervise des séances de préparation aux examens théoriques.

Outre son travail en reconstruction oncologique et son implication dans l’enseignement, elle est aussi très active au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Depuis 2007, elle est examinatrice pour le comité des examens de la spécialité en chirurgie plastique, comité duquel elle a aussi été vice-présidente de 2012 à 2017. Elle a participé, pendant de nombreuses années, à l’élaboration et à la traduction des examens dans sa spécialité.

Passionnée par son milieu de travail et ayant toujours à cœur le bien de ses patientes et patients, la Dre Roberge s’implique aussi dans son centre hospitalier et a été cheffe du service de chirurgie plastique.

Virginie Robert

Faculté des sciences de l’éducation
Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage

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Dès la fin de son baccalauréat en enseignement des mathématiques au secondaire, Virginie Robert a commencé des études aux cycles supérieurs, tout en amorçant parallèlement une carrière d’enseignante. Elle a obtenu une maîtrise en sciences de l’éducation en 2018 et elle termine actuellement un doctorat en éducation, spécialisation en didactique des mathématiques, à l’Université de Sherbrooke. Au cours de ses études, elle a reçu des bourses du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture, ainsi que la Bourse du ministère de l’Éducation pour la relève professorale en didactique et en formation des maîtres pour le doctorat.  

Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la didactique des mathématiques. Plus précisément, elle s’est d’abord intéressée, au cours de ses recherches à la maîtrise, au potentiel des manuels scolaires québécois du 3e cycle du primaire pour le développement de la pensée fonctionnelle. Sa thèse, qui s’inscrit dans la continuité de son mémoire, se concentre plus spécifiquement sur l’émergence et le développement de la pensée fonctionnelle dans l’activité d’enseignement-apprentissage.  Dans ses recherches doctorales, elle souhaite notamment mieux comprendre et décrire comment l’affect intervient dans le développement de la pensée mathématique.  Elle entend approfondir davantage ce sujet dans ses recherches futures.

Virginie Robert participe en tant que cochercheuse à un projet dirigé par la professeure Nathalie Anwandter Cuellar, qui vise à élaborer et à tester des jeux mathématiques destinés à étudier l’émergence de la pensée algébrique chez les enfants du préscolaire.
Le poste de professeure en didactique des mathématiques avec spécialisation en difficultés d’apprentissage lui permettra de mettre à profit les solides bases théoriques acquises pendant ses études. 

Kadia Saint-Onge

Faculté de médecine
Département de kinésiologie

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Kadia Saint-Onge est professeure adjointe en kinésiologie à la Faculté de médecine depuis le 1er juin 2023 et titulaire de la nouvelle Chaire de leadership en enseignement sur la promotion des saines habitudes de vie – Nautilus Plus. Dans une perspective de réduction des inégalités sociales en santé et de promotion de la santé et du bien-être pour tous, Kadia Saint-Onge applique des méthodes de recherche-action participatives pour promouvoir les saines habitudes de vie, et ce, avec un intérêt particulier pour les sous-groupes de la population les plus socialement marginalisés.

Elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en psychologie de l’Université de Montréal, où elle s’est investie dans la psychologie de la santé en plus de l’étude des fonctions cognitives et du sommeil. Kadia Saint-Onge s’est ensuite tournée définitivement vers les approches communautaires et populationnelles en promotion de la santé et du bien-être. 
Sa thèse de doctorat, entreprise en psychologie communautaire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), porte sur la promotion de l’activité physique adaptée aux personnes aînées vivant en logement social. Enfin, ses études postdoctorales menées à l’École de santé publique de l’Université de Montréal portaient notamment sur le fonctionnement et la plus-value des partenariats intersectoriels voués à la promotion des saines habitudes de vie.

Lors de sa formation, Kadia Saint-Onge a obtenu de nombreuses distinctions, dont une bourse de recherche doctorale du Fonds de recherche du Québec – Société et culture, une bourse du concours de formation postdoctorale MITACS Élévation, ainsi qu’une nomination au concours d’excellence en enseignement, volet chargées et chargés de cours, de la Faculté des sciences humaines de l’UQAM. 

Camille Savoie

Faculté des sciences infirmières

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Camille Savoie est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences infirmières de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Sa thèse a mené au développement du premier guide canadien d’évaluation et d’accompagnement des personnes aînées en matière de sécurité routière destiné à la profession infirmière. La qualité et l’excellence de son dossier scolaire lui ont permis de figurer au Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales pour l’année 2023.

Elle possède une expérience clinique comme infirmière dans divers secteurs des soins aux personnes aînées, en plus d’être engagée dans l’enseignement depuis plusieurs années.

La professeure Savoie est chercheuse au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches et pour le Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ). Ses intérêts de recherche se concentrent sur les soins infirmiers à la personne âgée, la sécurité routière et la mobilité, les soins de première ligne, les soins fondamentaux et la proche aidance. Ses expériences en recherche lui ont permis de participer à plusieurs études d’envergure, en plus de collaborer avec des chercheurs d’autres pays. Elle figure déjà, à titre de cochercheuse, dans l’équipe de plusieurs projets de recherche subventionnés par de grands organismes subventionnaires comme le Fonds de recherche du Québec – Société et culture et les Instituts de recherche en santé du Canada. 

Emiliano Scanu

Faculté des sciences sociales
Département de sociologie

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Emiliano Scanu est professeur adjoint au Département de sociologie. Sa formation comprend un doctorat en sociologie à l’Université Laval et un diplôme conjoint de baccalauréat-maîtrise en sociologie à l’Université de Rome La Sapienza.

Ses recherches portent sur les enjeux environnementaux et de la lutte contre les changements climatiques, notamment en lien avec l’action publique urbaine et les pratiques et discours en transport et en mobilité durable. À travers le corpus théorique de la sociologie de l’environnement et urbaine, il se propose d’approfondir la compréhension des origines sociales des principaux problèmes environnementaux et d’identifier les leviers nécessaires pour y faire face. L’objectif de ces recherches est d’appréhender et d’expliquer comment les sociétés changent l’environnement et, inversement, comment l’environnement est en train de reconfigurer la société, et plus particulièrement les institutions, les discours, les pratiques et les espaces.

Ses travaux ont été publiés dans des revues comme Environmental Sociology, Environment & Planning et Urban Environment. Récemment, il a codirigé un numéro spécial de la revue Canadian Journal of Urban Research sur les transformations urbaines à l’heure des changements climatiques et copublié un ouvrage sur les controverses en transport dans la ville de Québec aux Éditions du Septentrion.
Emiliano Scanu est membre régulier de l’Institut en environnement, développement et société ainsi que chercheur associé au Centre de recherche en aménagement et développement de l’Université Laval.

Michael Shum

Faculté de médecine
Département de médecine moléculaire

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Michael Shum a été formé dans les laboratoires de Nicole Gallo-Payet de l’Université de Sherbrooke, où il a obtenu son diplôme de maîtrise en 2011. Il a ensuite effectué un doctorat dans le laboratoire d’André Marette, à l’Université Laval, en 2016. À la suite de ses études de cycles supérieurs, Michael Shum a joint les laboratoires de Marc Liesa et d’Orian Shirihai à l’Université de Californie à Los Angeles. De 2016 à 2021, Michael Shum a étudié la façon dont les mitochondries s’adaptent dans les maladies métaboliques telles que le diabète et l’obésité. Notamment, il a découvert un nouveau système antioxydant contribuant au développement de la résistance à l’insuline dans l’obésité. En 2021, il a été recruté comme chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval et est professeur adjoint au Département de médecine moléculaire de l’Université Laval.

La mitochondrie est un élément central dans plusieurs maladies métaboliques telles que le diabète et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD). Cependant, la mitochondrie est bien plus qu’une centrale énergétique, car elle s’adapte et coordonne plusieurs signaux régulant le métabolisme. La recherche effectuée au laboratoire de Michael Shum s’applique à mieux comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la reprogrammation des mitochondries dans le syndrome métabolique. Parmi ces mécanismes, l’équipe de Michael Shum se penche, entre autres, sur:

  • L’interaction entre les mitochondries et les gouttelettes lipidiques comme noyau central de signalisation intracellulaire régulant la destinée des lipides;
  • Les changements mitochondriaux liés à un nouveau système antioxydant régulé par la protéine ABCB10 dans l’inflammation associée au diabète.

La compréhension des interactions entre la mitochondrie et les autres organelles cellulaires, ainsi que la régulation des signaux intracellulaires régulant l’inflammation et le métabolisme énergétique provenant de la mitochondrie permettra l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques afin de combattre le diabète et l’obésité.

Laura Silva

Faculté des sciences sociales
Département de science politique

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Laura Silva est professeure adjointe au Département de science politique de l'Université Laval, où elle donne des cours sur la théorie féministe et sur la philosophie et la politique des émotions. Elle est une philosophe interdisciplinaire qui s'intéresse à la nature et à la valeur des émotions dans nos vies morales et politiques, et qui cherche à comprendre l'importance des émotions dans la lutte contre l'injustice sociale. Ses recherches se situent à l'intersection de la philosophie des émotions, de la psychologie morale et de la philosophie sociale et féministe. Le travail de la professeure Silva est empiriquement informé dans deux sens : elle s'efforce de prendre la réalité sociale au sérieux, en mettant l'accent sur les expériences des groupes marginalisés dans son travail, et elle s'engage systématiquement dans le travail expérimental en sciences du cerveau et du comportement.  

Laura Silva a obtenu un doctorat en philosophie de l’University College London en 2019. Depuis, elle a été titulaire d'une bourse postdoctorale du Conseil européen de la recherche pour son stage au Centre de psychologie philosophique de l'Université d'Anvers, d'une bourse postdoctorale Leverhulme pour son stage au sein du groupe Thumos au Centre suisse des sciences affectives de l'Université de Genève et d'une bourse postdoctorale Banting pour son stage au Centre de recherche en éthique, associé à l'Université de Montréal et à l'Université McGill. La professeure Silva est aussi titulaire d'un baccalauréat en neurosciences de l’University College London, ce qui continue de guider son travail. Outre la recherche et l'enseignement, Laura Silva se passionne pour la diffusion de ses recherches au-delà du milieu universitaire grâce à des publications destinées au grand public, ainsi que pour les efforts d'inclusion dans le milieu universitaire. 

Yusuf Cem Subakan

Faculté des sciences et de génie
Département d’informatique et de génie logiciel

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Cem Subakan est professeur adjoint au Département d'informatique et de génie logiciel. Il est également professeur adjoint affilié au Département d'informatique et de génie logiciel de l'Université Concordia et chercheur invité à Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle.

Il a obtenu un doctorat en informatique de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign (UIUC) et a effectué un stage postdoctoral à Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle et à l'Université de Sherbrooke.

Il est examinateur pour plusieurs colloques, notamment Neural Information Processing Systems, l’International Conference on Machine Learning, l’International Conference on Learning Representations, l’International Conference on Acoustics, Speech and Signal Processing et l’IEEE International Workshop on Machine Learning for Signal Processing, ainsi que pour des revues telles que IEEE Signal Processing Letters et IEEE Transactions on Audio, Speech, and Language Processing.

Il a reçu le prix du meilleur article remis lors de l'IEEE International Workshop on Machine Learning for Signal Processing en 2017. Il dirige actuellement la section sur la speech separation – soit la tâche de séparer le discours ciblé des interférences de fond – du projet SpeechBrain, ce qui en fait l'un des principaux contributeurs d projet.

Gabriella Tessitore

Faculté des sciences et de génie
Département de chimie

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Gabriella Tessitore a quitté l’Italie après avoir terminé une maîtrise en génie chimique à l'Université de Naples Frédéric II. Elle s’est jointe à l’Initial Training Network Marie-Curie – LUMINET pour travailler sur les nanomatériaux luminescents, obtenant son doctorat en chimie et sciences moléculaires de l’Université de Berne en 2017. Après avoir obtenu deux bourses pour des études postdoctorales de courte durée dans des universités européennes (à Berne en Suisse et à Stockholm en Suède), elle a commencé à travailler comme boursière postdoctorale au Canada, où elle s’est jointe au groupe du professeur John Capobianco à l’Université Concordia. Entre les deux bourses postdoctorales obtenues au Canada, elle a reçu une bourse Mitacs pour travailler dans une industrie du secteur des nanomatériaux plasmoniques, acquérant également une expérience industrielle dans la recherche et le développement.

Elle est maintenant professeure adjointe au Département de chimie de la Faculté des sciences et de génie, spécialisée dans la chimie verte, la physico-chimie et la spectroscopie. Son groupe international de recherche collabore avec des partenaires universitaires et industriels dans le développement de nanomatériaux luminescents et plasmoniques pour des applications dans plusieurs domaines de la science, du génie et de la médecine. Son expérience de recherche dans des contextes universitaires et industriels résume pleinement l’objetif de son groupe de trouver des solutions à des défis technologiques en utilisant des nouveaux nanomatériaux optiques et des synthèses vertes, et en caractérisant leurs propriétés physico-chimiques et leurs mécanismes d’interaction avec la lumière grâce à des techniques spectroscopiques avancées. Son groupe fait maintenant partie de plusieurs centres de recherche à l’intérieur et hors de l’Université, qui offrent à ses étudiantes et étudiants un environnement dynamique et des possibilités significatives d’entraînement et de croissance.

Samuel Tétrault

Faculté de médecine
Département d’anesthésiologie et de soins intensifs

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Samuel Tétrault pratique l’anesthésiologie au CHU de Québec – Université Laval et à l’Hôtel-Dieu de Québec depuis 2016. Il pratique également les soins intensifs dans le même établissement depuis 2018, après avoir débuté à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec de 2016 à 2018.

Titulaire d’un baccalauréat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal (2005), il a ensuite obtenu son doctorat en médecine en 2010, a terminé sa résidence en anesthésiologie en 2015, puis celle de médecine de soins intensifs chez l’adulte en 2016 à l’Université Laval. Il a par la suite effectué sa formation complémentaire en éducation avec le Master of Health Professions Education à Maastricht, aux Pays-Bas. Son mémoire de maîtrise portait sur la perception des activités professionnelles confiables par les cliniciens-enseignants.

Il occupe différents postes en enseignement hospitalier depuis le début de sa pratique dans ses deux disciplines, a contribué à la mise sur pied et à l’offre d’une formation de soins intensifs pendant la pandémie, a siégé comme membre (en anesthésiologie) et président (en soins intensifs) de comités de compétence, et coordonne depuis 2018 les grilles de stage de soins intensifs pour la Division universitaire de soins intensifs. En 2022, il est devenu directeur du programme de résidence en médecine de soins intensifs chez l’adulte.

Elena Torfs

Faculté des sciences et de génie
Département de génie civil et de génie des eaux

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Elena Torfs est professeure adjointe au Département de génie civil et de génie des eaux de la Faculté des sciences et de génie. Elle est détentrice d’un bacchalauréat, d’une maîtrise et d’un doctorat en génie de l’environnement de l’Université de Gand en Belgique.

Ses recherches portent sur l’optimisation des procédés de traitement des eaux et la transition vers une économie plus circulaire de l’eau. Son équipe de recherche travaille sur le développement de méthodologies de modélisation avancées et génériques pour la transition vers une gestion plus durable de l'eau. Plus particulièrement, elle se spécialise dans la connectivité entre les données et les modèles pour le développement de jumeaux numériques et les algorithmes de contrôle avancés pour l'optimisation et la prise de décision en temps réel.

Elena Torfs est la présidente du groupe de spécialistes sur la modélisation intégrée du cycle de l’eau de l’International Water Association.

Sophie Toupin

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département d’information et de communication

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Dans le cadre de ses travaux de recherche, Sophie Toupin mobilise des approches critiques – telles que féministes, intersectionnelles, anticoloniales et décoloniales –- pour appréhender, analyser et repenser le numérique et le technologique. Ces approches sont appliquées pour soutenir des luttes sociales et politiques plus larges et permettent de traiter le numérique et le technologique comme des terrains sociotechniques de négociation politique.

D’abord spécialisée en technologies de l'information et en développement international critique, Sophie Toupin a ensuite entrepris un doctorat orienté vers des recherches situées au croisement des études en communication et des travaux en science, technologie et société.  Plusieurs questions l’animent. Par exemple, que signifie développer des infrastructures féministes, une intelligence artificielle décoloniale, des données féministes intersectionnelles, une justice par le design, un numérique frugal, et des agentes conversationnelles militantes ? Pourquoi développer de tels discours et pratiques de résistance, d’émancipation ou de réparation ? Comment ces pratiques numériques de la société civile se réalisent-elles ? Comment peut-on enrichir l’histoire des technologies et du numérique à partir des principes des épistémologies des Suds ?

Plusieurs de ses projets allient la recherche et l’engagement communautaire. C’est pourquoi elle a cofondé le Laboratoire sur les droits en ligne et les technologies alternatives, dont l’objectif principal est de produire des recherches et des outils à l’intersection de la technologie, de l’activisme politique et de la réflexion critique. Elle est également active dans plusieurs groupes soutenant le mouvement mondial de la radio communautaire, les technologies féministes et décoloniales, et les travailleuses et travailleurs immigrants. 

Sébastien Tremblay

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Sébastien Tremblay est professeur adjoint au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine. Il est chercheur au centre de recherche CERVO et membre du Centre de neurophotonique.

Après l’obtention d’un baccalauréat et d’une maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal sous la direction de Maryse Lassonde, Sébastien Tremblay a effectué un doctorat en neurosciences à l’Université McGill sous la supervision de Julio Martinez-Trujillo. Il a ensuite effectué un premier stage postdoctoral à l’Institut neurologique de Montréal, avec Michael Petrides, et un second stage à la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie, aux États-Unis, avec Michael Platt. Ses travaux postdoctoraux ont été financés par les bourses Banting du Canada, le programme scientifique international Frontières humaines (Human Frontier Science Program), et les National Institutes of Health aux États-Unis.

Établie au centre de recherche CERVO depuis 2023, son équipe de recherche développe et optimise de nouvelles techniques de stimulation cérébrale visant à élucider les mystères du cerveau humain ainsi qu’à traiter des maladies neurologiques telles que le Parkinson, l’épilepsie et la dépression. L’équipe met en collaboration ingénieurs, généticiens, neurochirurgiens et psychologues afin d’offrir des solutions novatrices et multidisciplinaires aux problèmes les plus pressants en neurosciences.

Christine Turgeon

Faculté de médecine
Département de réadaptation

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Christine Turgeon possède une formation pluridisciplinaire alliant une approche clinique, scientifique et entrepreneuriale. Audiologiste clinicienne depuis 2007, elle cumule une expérience en milieu privé et public, en centres urbains, en régions éloignées, dans le Nord québécois ainsi que dans le milieu humanitaire en Afrique et en Haïti. Elle a ainsi développé une vision globale de la pratique audiologique.

Après avoir terminé un doctorat en sciences biomédicales (option audiologie) à l’Université de Montréal, elle a poursuivi des études postdoctorales au Laboratoire de phonétique de l’Université du Québec à Montréal. À l’aide de mesures comportementales électrophysiologiques et articulatoires, ces recherches ont contribué à l’étude du développement des fonctions auditives et visuelles chez des populations privées de l’audition et de la vision, en particulier chez les enfants porteurs d’un implant cochléaire. Dans le but d’avoir une meilleure compréhension des mécanismes de la parole en lien avec une privation auditive, Christine s’intéresse également aux conséquences d’une privation auditive et visuelle sur la production de la parole ainsi qu’aux mécanismes de réorganisation cérébrale à la suite d’une implantation cochléaire.

Chercheuse établie au Centre de recherche Cirris, son autre axe de recherche se concentre sur l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des services de réadaptation, tant près des centres urbains que dans les régions éloignées, dans le but d’examiner l’apport des outils technologiques disponibles pour contrer le manque de ressources.

Son travail et son engagement ont d’ailleurs été récompensés à de multiples reprises. Elle a notamment remporté un prix dans le domaine de l’aide humanitaire remis par l’Académie canadienne d’audiologie, ainsi que de nombreux pris entrepreneuriaux décernés notamment par le Réseau des femmes d’affaires du Québec et la Fédération des chambres de commerce.

Natalia  Varela Pulido

Faculté des sciences sociales
École de psychologie

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Natalia Varela Pulido est professeure agrégée à l’École de psychologie de la Faculté des sciences sociales. Dès ses premières années d’études au baccalauréat en psychologie, elle a compris toute l'importance des interventions précoces. Elle a, par la suite, poursuivi des études doctorales en psychologie à l’Université Laval. Elle est convaincue que le rôle de l’université est d’informer et de guider les pratiques. Natalia Varela Pulido a eu l’occasion de vivre des expériences de travail et de recherche qui l’ont amenée à collaborer avec différents organismes internationaux (Banque interaméricaine de développement, UNICEF, Organisation internationale pour les migrations, Lumos, etc.), et ce, dans plusieurs pays du monde (Colombie, Inde, Vietnam, Burundi, Indonésie, Canada).

Avec un souci constant pour la recherche appliquée, elle poursuit des travaux qui se concentrent sur les problèmes actuels touchant les enfants et la famille. Elle s’intéresse particulièrement au développement et à la protection de l’enfant dans des contextes à risque. Depuis 16 ans, ses contributions à la recherche et à l’enseignement visent à trouver des solutions, applicables et fondées sur des données probantes, qui guident la pratique et les politiques pour soutenir le bien-être des enfants et des familles. Elle explore actuellement le développement de l’enfant et le rôle du père, le développement de la famille, l’intersectionnalité, et les interventions dans des contextes à risque (pauvreté, conflit armé, violence, maltraitance, inégalités sociales, etc.).

Natalia Varela Pulido travaille en collaboration avec des chercheuses et chercheurs de plusieurs disciplines et issus de diverses universités dans le monde. Elle est notamment membre d’un groupe international de recherche regroupant 15 pays, le International scholars protecting children in COVID-19, qui travaille depuis 2020 sur plusieurs questions reliées à l’enfance, à la protection, aux familles et à la pandémie de COVID-19.

Avant de se joindre au corps professoral de l’Université Laval, Natalia Varela Pulido était professeure à la Universidad Externado de Colombia, où ellea, notamment, coordonné la recherche de la région de l’Amérique latine et des Caraïbes pour la fondation Lumos.

Olivier Villemaire-Côté

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Olivier Villemaire-Côté est professeur adjoint au Département des sciences du bois et de la forêt. Il est titulaire d’un baccalauréat en aménagement des ressources forestières de l’Université de la Colombie-Britannique et d’une maîtrise et d’un doctorat en sciences forestières de l’Université Laval. Après ses études, il a poursuivi ses travaux de recherche comme chercheur postdoctoral à l’Institut des sciences de la forêt tempérée de l’Université du Québec en Outaouais, où il s’est intéressé à la sylviculture d’adaptation aux changement globaux et aux réseaux complexes fonctionnels.

Ses recherches portent principalement sur l’écologie forestière et la sylviculture écologique, avec un intérêt particulier pour la complexité des écosystèmes forestiers et les interactions entre perturbations naturelles et anthropiques dans un contexte de changements globaux. Il s’intéresse aux contraintes à la régénération des arbres, notamment l’herbivorie et la compétition, et à la mise en valeur de la régénération naturelle d’une plus grande diversité d’espèces. Il s’intéresse également à l’utilisation de la sylviculture pour diversifier les forêts et en augmenter la résilience, en contexte tant de sylviculture intensive et extensive que de restauration d’écosystèmes forestiers. Il vise une meilleure intégration de la complexité, de l’incertitude, et des enjeux de conservation et de biodiversité dans les décisions sylvicoles.

Maryline Vivion

Faculté de médecine
Département de médecine sociale et préventive

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Maryline Vivion détient un doctorat en anthropologie de l’Université Laval. Son programme de recherche vise l’amélioration des stratégies de communication en santé publique pour mieux joindre les populations en situation de vulnérabilité. Ses domaines d’expertise sont l’exploration des pratiques informationnelles des groupes en situation de vulnérabilité ainsi que les enjeux liés à la désinformation en santé. Elle a mené plusieurs projets avec les membres des communautés autochtones vivant en milieu urbain, les membres des communautés culturelles et les personnes aînées. Dans le cadre de ses recherches, elle favorise les approches participatives et la coconstruction.

Elle possède aussi une solide expérience en méthodes de recherche qualitative et a développé une expertise pour l’analyse des contenus en ligne (média social, presse numérique, etc.) par différentes approches telles que l’ethnographie en ligne. 

Khaoula Zoghlami

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département d’information et de communication de l’Université Laval

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Khaoula Zoghlami est professeure assistante au Département d’information et de communication de l’Université Laval.

Formée d’abord en psychologie et ensuite en communication (à l’Université de Montréal), elle adopte dans ses recherches une approche interdisciplinaire pour comprendre comment le racisme et l’antiracisme façonnent les expériences et les pratiques communicationnelles des personnes minorisées dans l’espace public. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait dans sa thèse de doctorat, où elle examine les pratiques de représentation politique des personnes porte-parole engagées dans la lutte contre le racisme au Québec.

Ses travaux sont au croisement des Cultural Studies, de la communication organisationnelle critique, des études critiques sur les affects, des approches féministes, postcoloniales et décoloniales en communication ainsi que des Critical Muslim Studies. Dans ses publications antérieures, elle a aussi étudié les mécanismes d’inclusion et d’exclusion institutionnelles et les processus de mise en (in)visibilité des personnes racisées (particulièrement des femmes musulmanes) dans les espaces politiques et médiatiques. Ses recherches sont d’ailleurs nourries par un ancrage communautaire qui, durant son doctorat, a pris la forme d’une ethnographie participative au sein d’initiatives féministes et antiracistes.

S’inscrivant dans une approche critique de l’inclusion, elle s’intéresse particulièrement aux axes de recherche suivants:

  • Les transformations du registre de l’inclusion, ses redéfinitions, ses contestations et ses mises en pratique
  • Les processus de minorisation, les obstacles et les conditions de l’inclusion dans les espaces politiques et médiatiques. La façon dont ces conditions sont vécues, négociées, subverties ou génèrent de la résistance.
  • Les expérimentations communautaires et institutionnelles autour de l’inclusion, notamment dans les initiatives de coalition et de consultation
  • Les solutions de rechange à l’inclusion, notamment dans les contextes où celle-ci est soit impossible (malgré les tentatives institutionnelles pour la réaliser) soit non souhaitable par les groupes que l’on cherche à inclure.