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Nouvelles professeures et nouveaux professeurs

En partageant leur expertise, les membres du personnel enseignant de l'Université Laval enrichissent notre communauté. Les nouveaux professeurs contribuent à développer les leaders de demain et à créer de nouvelles initiatives en recherche et en enseignement.

2021

Karima Afif

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation

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Karima Afif est professeure adjointe en management des opérations au Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval. Elle détient un doctorat en gestion des opérations et de la logistique et une maîtrise en logistique internationale de HEC Montréal.

Passionnée par l'enseignement, Karima Afif a cumulé plusieurs expériences dans des programmes de premier et de deuxième cycle. Ses champs de compétence comprennent la gestion des opérations, la gestion des opérations et le développement durable, la gestion de la distribution et, plus récemment, la commercialisation alimentaire. Elle a également travaillé dans le domaine de la formation professionnelle auprès de gestionnaires d'entreprises.

Ses champs d'intérêt en recherche s'articulent autour des incitatifs, des barrières et des résultats de performance associés à l'adoption de pratiques logistiques durables dans la chaîne d'approvisionnement. Ses travaux de recherche ont été présentés dans des conférences internationales et publiés dans des revues avec comité de lecture. Les résultats de ses travaux ont été transférés aux gestionnaires des organisations par l'entremise de conférences organisées par le Carrefour logistique de HEC Montréal. Ce qui la motive avant tout: contribuer à établir le pont entre la recherche scientifique et le milieu pratique pour outiller les gestionnaires des organisations souhaitant mettre en place des pratiques logistiques durables. Elle a récemment intégré le Centre de recherche en économie de l'environnement, de l'agroalimentaire, des transports et de l'énergie en tant que chercheuse régulière.

Au cours de son parcours universitaire, elle s'est vu remettre plusieurs bourses, dont la bourse de recherche doctorale du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH), la bourse d'excellence Hydro-Québec, la bourse d'excellence Jean-Louis Mercier et la Bourse 21e siècle de la Fondation HEC Montréal. Elle a aussi participé à l'organisation d'activités favorisant le développement professionnel des étudiants, ce qui lui a valu l'obtention de plusieurs prix de reconnaissance.

Sumitra Auschaitrakul

Faculté des sciences de l'administration
Département de marketing

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Sumitra Auschaitrakul est professeure adjointe au Département de marketing de la Faculté des sciences de l'administration. Elle a obtenu un doctorat en gestion (avec concentration en marketing) de l'Université McGill. Au cours de ses études doctorales, Sumitra Auschaitrakul a été nommée fellow et invitée à participer au consortium doctoral American Marketing Association – Sheth Foundation, organisé par la London Business School. Ses recherches portent sur des sujets tels que la conception de produits, l'image de marque, la technologie, la race et la diversité sur le marché. Les recherches de la professeure Auschaitrakul ont été publiées dans des revues de marketing de premier plan, telles que le Journal of Consumer Psychology et Psychology & Marketing.

Jean-Pascal Bilodeau

Faculté des sciences et de génie
Département de génie civil et génie des eaux

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Jean-Pascal Bilodeau a obtenu un baccalauréat en génie géologique de l'Université Laval, durant lequel il s'est spécialisé dans le domaine de la géotechnique. Durant ses études de premier cycle, il a joint l'équipe de recherche du professeur Guy Doré (génie civil) et a commencé ses activités dans le domaine de la géotechnique routière. Il a obtenu une maîtrise et un doctorat du Département de génie civil de l'Université Laval dans ce domaine.

Ses travaux ont porté sur l'optimisation des matériaux granulaires utilisés dans les fondations routières. Il a ensuite consolidé ses connaissances grâce à plus de 12 années de travail dans le domaine, en tant qu'ingénieur de recherche au sein de la Chaire de recherche industrielle CRSNG sur l'interaction charges lourdes/climat/chaussées (i3C), en tant que chercheur dans le cadre d'autres programmes et projets de recherche sur l'ingénierie des infrastructures de transport en contexte nordique, et en tant que consultant. Son parcours lui aura permis de développer un réseau de collaborateurs canadiens et étrangers dans plusieurs pays ainsi que de profiter de séjours de recherche à l'Université Gustave Eiffel et à l'Université de Waterloo.

Il possède également plus de 10 années d'expérience en enseignement universitaire, à l'UQAC et à l'Université Laval – où il a obtenu des prix de reconnaissance étudiante –, sur des sujets comme la géotechnique routière, la conception et la réhabilitation des chaussées ainsi que la mécanique des sols. Il est l'auteur de plus de 150 publications dans le domaine routier, dont 72 dans des revues ou des actes de conférence internationaux avec comité de révision. Dans les prochaines années, ses recherches sur les transports seront axées sur les infrastructures routières en contexte nordique et l'intégration technologique.

Mathieu Bouchard

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois

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Mathieu Bouchard est professeur adjoint au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval. Titulaire d'un doctorat en sciences de l'environnement de l'UQAM, il possède une expérience diversifiée, ayant passé plus de 12 ans au gouvernement du Québec d'abord à titre d'ingénieur forestier travaillant en aménagement des forêts, puis à titre de chercheur scientifique en écologie forestière.

Ses travaux de recherche s'inscrivent autour de trois axes. Le premier axe porte sur l'étude des perturbations naturelles qui affectent les forêts québécoises, en particulier les feux et les épidémies d'insectes, et sur l'influence probable des changements climatiques sur ces perturbations. Le second axe porte sur l'effet des coupes forestières sur la composition et la biodiversité des forêts. Le troisième axe touche plus particulièrement la conception de stratégies d'aménagement forestier visant à assurer un approvisionnement à long terme en bois pour les industries de transformation, tout en respectant les attentes de la population liées à la conservation des écosystèmes forestiers.

Samuel Boudreault

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et de médecine d'urgence

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Depuis la fin de ses études médicales en 2011, à l'Université Laval, Samuel Boudreault pratique comme médecin de famille au groupe de médecine familiale universitaire du nord de Lanaudière. En plus de ses activités de suivi longitudinal, il a travaillé plusieurs années à l'unité de soins intensifs du Centre hospitalier de Lanaudière.

Récemment, son travail l'a amené à contribuer à diminuer les inégalités sociales en travaillant non seulement auprès de la communauté attikamek de Manawan, mais aussi auprès de la clientèle réfugiée de la région de Lanaudière.

Son grand intérêt pour la médecine factuelle l'a amené en 2016 à l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni, afin d'y effectuer une maîtrise en soins de santé fondés sur les faits (evidence-based health care). Il s'engage depuis ce temps dans la promotion de soins de santé judicieux et pertinents auprès de ses collègues, mais surtout d'étudiants.

Professeur agrégé au Département de médecine familiale et de médecine d'urgence, il enseigne autant aux études prédoctorales qu'en clinique depuis son début de pratique. Il occupe actuellement le poste de directeur du programme de médecine familiale en plus de celui de coresponsable des cours Intégration I, II et III pour les étudiants en médecine.

Bérenger Bourgeois

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation.
Département de phytologie

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Bérenger Bourgeois est professeur adjoint au Département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Ses travaux visent à promouvoir le développement d'une agriculture durable et multifonctionnelle capable de concilier production agricole et préservation de l'environnement.

Écologue de formation, il a obtenu un doctorat en biologie végétale de l'Université Laval, puis a été chercheur postdoctoral au sein du Groupe de recherche en écologie des tourbières en 2015, de l'UMR Agroécologie de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement à Dijon dans le cadre du projet Disco-Weed de 2016 à 2018, et du Pôle d'expertise multidisciplinaire en gestion durable du littoral du lac Saint-Pierre  de 2018 à 2021.

À l'interface de l'écologie et de l'agronomie, ses projets de recherche contribuent à une meilleure connaissance du fonctionnement des agroécosystèmes dans un objectif de développement durable. Il cherche en particulier à mieux comprendre les processus naturels et les perturbations anthropiques qui déterminent la dynamique des communautés végétales en milieu agricole et la fourniture de services écosystémiques. Ses travaux ont ainsi porté sur la restauration des bandes riveraines par la plantation d'arbres, sur les mécanismes régissant l'assemblage des communautés adventices, ou sur l'adaptation des pratiques agricoles au contexte de plaines inondables.

Son programme de recherche, qui combine approches observationnelles, expérimentales et de modélisation, permettra de concevoir des pratiques et des aménagements agroécologiques innovants, de l'échelle de la parcelle agricole à celle des paysages, qui soutiendront la gestion durable et la résilience des agroécosystèmes.

Denise Michelle Brend

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Denise Michelle Brend se passionne pour l’évaluation et l’atténuation de l’impact que peut avoir l’exposition à des expériences potentiellement traumatiques sur les individus, les professionnels en relation d’aide ainsi que les communautés.

Travailleuse sociale, psychothérapeute, superviseure et formatrice clinique ainsi que facilitatrice d’apprentissage, elle est actuellement professeure adjointe à l’Université Laval et cochercheuse du Consortium canadien sur le traumatisme psychologique chez les enfants et adolescents. Elle mène actuellement une recherche axée sur les effets potentiellement néfastes du travail de protection de l’enfance. Elle s’intéresse au soutien social en milieu de travail et à l’amélioration des réponses aux traumatismes par l’innovation sociale.

Gaëlle Cachat-Rosset

Faculté des sciences de l'administration
Département de management

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Gaëlle Cachat-Rosset est professeure adjointe en gestion des ressources humaines à la Faculté des sciences de l'administration (FSA). Elle est titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat en sciences de la gestion (de la TBS Business School, en France). Avant de se joindre au Département de management de la FSA, elle a réalisé un postdoctorat à l'Université de Montréal.

Ses champs d'intérêt en recherche portent principalement sur la gestion de l'équité, de la diversité et de l'inclusion (EDI), et le développement des compétences individuelles et organisationnelles à l'ère de la transformation numérique. Ses travaux portent en particulier sur le développement d'un climat et de pratiques organisationnelles en faveur de l'EDI, d'une part, et d'autre part, sur les impacts du numérique et de l'intelligence artificielle sur l'EDI, son amélioration mais aussi ses angles morts discriminatoires.

Elle est membre régulière du Centre de recherche en gestion, développement des personnes et des organisations, membre affiliée à la Chaire BMO en diversité et Gouvernance de l'Université de Montréal et membre de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec.

Avant d'entamer une carrière universitaire, elle a exercé pendant 18 ans la profession de consultante en gestion des ressources humaines auprès de diverses organisations de toutes les tailles et secteurs d'activité. Elle a réalisé de nombreuses missions d'accompagnement au développement humain et des compétences au sein de ces organisations ainsi que dans différents cabinets nationaux et internationaux et à deux reprises, en tant qu'entrepreneure.

Grâce à son expertise et sa connaissance pratique des entreprises, elle a enseigné pendant huit ans aux étudiants à la maîtrise de la TBS Business School, puis aux différents cycles de l'École de relations industrielles de l'Université de Montréal.

Violeta Cervera Novo

Faculté de philosophie

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Violeta Cervera Novo est professeure adjointe à la Faculté de philosophie. Après une licence en philosophie de l'Université de Buenos Aires, en Argentine, elle a obtenu, en 2017, un doctorat dans le cadre d'une cotutelle entre l'Université Laval et l'Université nationale du littoral, à Santa Fe, en Argentine. Sa thèse de doctorat a remporté, en 2018, le Prix d'excellence de l'Association des doyennes et des doyens des études supérieures au Québec (ADESAQ) et des Fonds de recherche du Québec (FRQ), dans la catégorie Sciences sociales et humaines, arts et lettres, ainsi que la Médaille d'or du Gouverneur général du Canada. Lauréate de diverses bourses d'études et de recherche, dont une bourse postdoctorale du Conseil national de recherche scientifique et technique de l'Argentine de 2017 à 2020, et auteure de plusieurs articles, elle participe présentement à divers projets de recherche et collabore à l'édition de la revue argentine Patristica et Mediævalia. Ses recherches actuelles portent sur la philosophie des maîtres ès arts de Paris au XIIIe siècle, notamment les commentaires universitaires sur l'Éthique à Nicomaque d'Aristote et leurs rapports avec d'autres disciplines, comme la logique et la politique.

Michel-Pierre Coll

Faculté des sciences sociales
École de psychologie

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Michel-Pierre Coll est professeur adjoint à l'École de psychologie et chercheur régulier au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Il a obtenu un doctorat en psychologie clinique de l'Université Laval en 2016. Sa recherche doctorale, supervisée par le professeur Philip Jackson et financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), a utilisé différentes techniques d'imagerie cérébrale et de neurostimulation pour caractériser la réponse empathique à la douleur d'autrui et son altération par l'expérience et l'apprentissage. Entre 2016 et 2018, il a fait un stage postdoctoral, financé par le FRQS, à l'Université d'Oxford, où, en collaboration avec le professeur Geoffrey Bird, il s'est intéressé à la perception socioémotionnelle dans différentes conditions psychiatriques. Entre 2018 et 2021, il a effectué un second stage postdoctoral, financé par une bourse des IRSC, à l'Université McGill, où il a collaboré avec le professeur Mathieu Roy. Au cours de ce stage, il s'est intéressé à la modulation de la douleur par l'expérience et l'apprentissage en utilisant des techniques d'analyse novatrices, dont l'apprentissage automatique et la modélisation computationnelle.

Son programme de recherche actuel, financé par une bourse de carrière Chercheur-boursier junior 1 en intelligence artificielle et santé numérique, vise, premièrement, à appliquer les techniques d'intelligence artificielle à la mesure de la douleur perçue à partir de l'activité cérébrale et, deuxièmement, à utiliser la modélisation computationnelle pour comprendre comment les processus d'apprentissage peuvent contribuer à la modulation et à la chronicisation de la douleur.

Christophe Cordella

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département des sciences des aliments

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Christophe Cordella est professeur adjoint à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Il possède une expertise reconnue en chimie analytique, particulièrement dans les techniques d’analyse non invasives et en chimiométrie. Cette expertise est notamment mise en application dans le domaine de la détection des fraudes dans les aliments. Il est également un spécialiste des produits de la ruche, tel le miel.

Christophe Cordella possède une vingtaine d’années d’expérience, à la fois dans le monde universitaire et dans la sphère industrielle. Il a réalisé ses études supérieures et son doctorat en sciences chimiques, entre 1992 et 2003, à l'Université Nice-Sophia-Antipolis, aujourd’hui Université Côte d’Azur, au sein du Laboratoire arômes-synthèses-interactions et du Laboratoire d’études et de recherches sur les pathologies des petits ruminants et des abeilles de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Il a ensuite fait un stage postdoctoral à l’Université de Gênes dans le domaine des méthodes d’analyse statistique multivoies. Les outils mutivoies capables de modéliser des cubes ou des hypercubes de données viennent parfaire les savoir-faire en analyse multivariée et en apprentissage automatique (machine learning) acquis lors du doctorat. Le professeur Cordella a également été ingénieur d’application chez Alpha MOS, le leader mondial des nez et des langues électroniques basé à Toulouse.

Grâce à plusieurs années de recherche et d’encadrement doctoral dans l’équipe Ingénierie analytique pour la qualité des aliments d’AgroParisTech/INRAE, à Paris, il a obtenu en 2016 l’habilitation à diriger des recherches au Conservatoire national des arts et métiers, à Paris.

Christophe Cordella est membre du Groupe français de chimiométrie et un des administrateurs de la Société des experts chimistes de France, ce qui lui confère un lien de proximité avec les industries chimiques et agroalimentaires en France.

À l’Université Laval, il a pour projet de développer un laboratoire de numérisation du goût et des odeurs rassemblant les instruments et les compétences nécessaires à la création de méthodes rapides d’analyse chimique à haut débit couplée au développement d’outils de la chimiométrie et de l’IA pour des applications de lutte contre la fraude et de caractérisation rapide des aliments et des produits biologiques d’origine animale ou issus de l’environnement.

Ses objectifs de carrière sont clairs : contribuer à améliorer la compétitivité de l'industrie québécoise en misant sur le développement de méthodes d’analyse, non invasives et rapides, intégrant des algorithmes issus du domaine de l’apprentissage automatique (machine learning) et former les futurs ingénieurs ou chercheurs qui, demain, travailleront dans l’industrie québécoise ou dans les laboratoires de recherche canadiens.

Jean-Yves Cossette

Faculté de théologie et de sciences religieuses

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Jean-Yves Cossette est professeur assistant à la Faculté de théologie et de sciences religieuses.

Il a cofondé et dirigé un institut de théologie pratique pendant 12 ans, préparant le programme basé sur une andragogie en spirale, un cheminement en cohorte et une supervision personnalisée sur le terrain. Ce programme, alliant théorie et pratique, cherchait à innover en matière d’andragogie en visant l’intégration et le développement des compétences (être, faire et savoir).

Il a soumis une thèse de doctorat qui fonde une nouvelle approche herméneutique basée sur une missiologie se situant à la fois dans la postmodernité, le postcolonialisme et la postchrétienté. Cette herméneutique, lorsqu’appliquée au dernier repas de Jésus, mène à une théologie pratique de celui-ci et à un positionnement missiologique renouvelé de l’Église protestante évangélique québécoise.

Il considère que la missiologie doit agir étroitement avec la théologie pratique, de même qu’avec la sociologie et l’histoire. En tant que titulaire de la Chaire en missiologie protestante évangélique, ses champs d’intérêt interdisciplinaires le portent vers les questions actuelles de l’écojustice, du féminisme et de la justice sociale, de même que du renouvellement de l’ecclésiologie.

Son baccalauréat en administration l’a rendu sensible à la nécessité de la cohérence institutionnelle. En effet, en postmodernité, une institution se doit d’être cohérente dans sa structure, ses actions et son discours avec ses valeurs si elle désire être crédible. De même pour l’Église, la foi et les valeurs qu’elle prétend incarner doivent se retrouver au premier plan de sa présence au monde.

Géraud de Lassus St-Geniès

Faculté de droit

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Géraud de Lassus St-Geniès est professeur adjoint à la Faculté de droit de l'Université Laval. Ses travaux portent principalement sur le droit de l'environnement et le droit des changements climatiques.

Détenteur d'une maîtrise en droit international de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il est aussi titulaire d'un doctorat en droit de l'Université Laval réalisé en cotutelle avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Il a été récipiendaire de plusieurs bourses doctorales (Fonds de recherche du Québec – Société et culture, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Fondation Charles de Gaulle). Sa thèse a en outre été publiée aux Éditions A. Pedone, sous le titre Droit international du climat et aspects économiques du défi climatique, et récompensée par la Chancellerie des Universités de Paris (Prix de thèse Levy-Ullmann).

Avant de se joindre au corps professoral de l'Université Laval, Géraud de Lassus St-Geniès a été chercheur postdoctoral du CRSH à la Faculté de droit de l'Université McGill et au Centre for International Governance Innovation, ainsi que chargé de cours à la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke.

Marie-Hélène Deschamps

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département des sciences animales

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Marie-Hélène Deschamps est professeure adjointe à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Elle est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en production et transformation primaire d'insectes comestibles et présidente de la Table filière en production et transformation d'insectes comestibles du Québec.

En tant que biologiste spécialisée en écologie, physiologie et nutrition animale, Marie-Hélène Deschamps travaille à trouver des solutions innovantes en production animale. Depuis 2015, elle s'intéresse tout particulièrement à la valorisation des matières organiques résiduelles et à la production en masse d'insectes comestibles, et ce, afin de les rediriger vers l'alimentation animale.

Ses travaux visent à acquérir et transférer de nouvelles connaissances dans ce domaine en émergence, à créer un environnement de recherche stimulant pour aborder les différents enjeux du secteur, à agir comme un acteur structurant de la filière, ainsi qu'à fournir un effort général pour implanter un modèle appliqué d'économie circulaire et optimiser l'exploitation des ressources agroalimentaires du Québec.

Claudia Després

Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design
École de design

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Claudia Després est professeure assistante à l’École de design de la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design. Designer industrielle de formation, elle a travaillé de nombreuses années dans l’industrie au sein de milieux de pratique variés tels le secteur manufacturier, la consultation, le mouvement associatif et l’enseignement du design.

Elle détient une maîtrise en ingénierie en gestion de l’innovation de l’École de technologie supérieure. Dans le cadre de son projet de maîtrise, elle s’est intéressée au design comme vecteur d’innovation chez les PME québécoises.

Son parcours professionnel se démarque par son expérience entrepreneuriale. En 2010, elle a cofondé Six Point Un, une entreprise de mobilier et d’accessoires mettant la fabrication locale et la nordicité du Québec au cœur de sa stratégie. Le travail de l’entreprise a été présenté dans des expositions internationales (Stockholm, New York), nationales (Toronto) et locales (Montréal, Québec), et primé à de nombreuses reprises. Six Point Un a notamment reçu deux Grands prix du design, le prix DX Emerging Designer distinguant l’un des 13 meilleurs designers émergents du Canada, et a obtenu le prix de la Best Studio North Collection au Interior Design Show de Toronto, prix récompensant la meilleure collection parmi le travail de 65 designers canadiens et internationaux.

Ses champs d’intérêt en recherche portent sur la notion de rituel et d’engagement émotif dirigé vers les objets, et ce, dans une perspective de durabilité, ainsi que sur le low-tech et la simplification fonctionnelle et technique des objets contemporains en se recentrant sur la tâche. Elle s’intéresse aussi beaucoup à la pédagogie du design et à la façon dont la recherche en design peut contribuer au développement de la profession et à la formation de designers stratégiques.

Thierno Diallo

Faculté des sciences infirmières

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Thierno Diallo est titulaire d'un doctorat en sciences de l'environnement de l'Université de Genève, en Suisse. Sa thèse a porté sur l'utilisation de l'évaluation d'impact sur la santé (EIS) pour analyser les cobénéfices pour la santé de politiques et de stratégies d'atténuation des changements climatiques. Il a ensuite effectué un stage postdoctoral en santé publique et aménagement du territoire à l'Université Laval. Ses travaux de recherche se sont concentrés sur l'intégration de l'EIS dans les procédures d'aménagement du territoire de la Ville de Québec.

Sur le plan professionnel, il a travaillé avec des organisations d'intérêt public, des établissements d'enseignement et des organismes gouvernementaux en Europe et au Canada, ainsi que des agences du système des Nations unies, notamment l'Organisation mondiale de la santé et le Programme des Nations unies pour l'environnement.

Ses intérêts de recherche s'articulent autour de trois axes. Le premier axe porte sur les approches intersectorielles pour agir en amont sur les déterminants de la santé, plus spécifiquement la démarche d'EIS. Le deuxième concerne les changements climatiques et la santé, en particulier l'étude des cobénéfices pour la santé des stratégies d'adaptation et d'atténuation. Le troisième axe porte sur les environnements favorables à la santé, notamment les enjeux de santé urbaine.

Il est membre du comité de rédaction de la revue Global Health Promotion et copréside actuellement le groupe de travail mondial sur l'EIS de l'Union internationale de promotion de la santé et d'éducation pour la santé.

Shannon Dinan

Faculté des sciences sociales
Département de science politique

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Les recherches de la professeure Dinan portent sur les politiques et les finances publiques. Ses travaux sont consacrés à l’analyse des investissements publics et à la gestion des politiques d’État-providence. La professeure Dinan étudie également l’adoption de politiques sociales et d’emploi en temps de contraintes budgétaires importantes. Ses travaux récents analysent le rôle des employeurs dans l’adoption de politiques de formation et dans le développement des compétences, de même que dans les politiques sociales et d’emploi visant les populations en situation de précarité.

La professeure Dinan est titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur les politiques sociales actives pour les jeunes en Europe. Ses recherches sont publiées dans des revues avec comité de lecture et elle a obtenu plusieurs prix et reconnaissances pour ses travaux, dont le Prix de la meilleure thèse doctorale du Département de science politique de l’Université de Montréal. Au cours des dernières années, elle a également été chercheuse associée au Centre d’études européennes et de politique comparée de Science Po Paris, au Department of Business and Politics de la Copenhagen Business School et au Policy Network à Londres. Elle est également membre du conseil d’administration de l’Association canadienne de science politique.

Audrey-Anne Dumais Michaud

Faculté des sciences sociales
École de travail social et criminologie

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Audrey-Anne Dumais Michaud est professeure adjointe à l'École de travail social et de criminologie. Elle détient un doctorat en sociologie de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et a réalisé un stage postdoctoral au Centre de recherche et d'interventions sociologiques en 2019 à l'Université de Liège, en Belgique. Avant de se joindre à l'Université Laval, elle a été professeure au Département de travail social de l'Université du Québec en Outaouais.

Ses travaux de recherche s'inscrivent autour de deux grands axes: la transformation des institutions et des politiques publiques et les interventions dans le domaine de la santé mentale et du droit. Son programme de recherche propose une approche collaborative qui inclut les personnes qui vivent ou ayant vécu ou des problèmes de santé mentale, leurs proches et les professionnels et professionnelles du milieu institutionnel et communautaire. Ses travaux visent à favoriser et à rendre visibles les savoirs expérientiels des personnes ayant un problème de santé mentale.

Elle est une chercheuse régulière du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS) et du Centre de recherche de l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.

Marie-Pierre Dumas

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et de médecine d’urgence

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Marie-Pierre Dumas a fait ses études en médecine à l’Université Laval, de 2000 à 2005, de façon concomitante à une maîtrise en médecine expérimentale, qu’elle a obtenue en 2004. Elle a terminé sa résidence en médecine familiale au Groupe de médecine familiale universitaire (GMFU) Quatre-Bourgeois, en 2010, avant d’entreprendre une année complémentaire en soins aux personnes âgées, aussi à l’Université Laval.

Elle a obtenu un poste universitaire comme clinicienne enseignante au GMFU de la Haute-Ville dès son début de pratique, où elle a pris le poste de directrice médicale de 2012 à 2019. Elle est aussi nommée chef de service de la médecine hospitalière au CHU de Québec – Université Laval en 2015, poste qu’elle occupe jusqu’en 2019. Elle participe aussi à différents comités au sein du CIUSSS de la Capitale-Nationale et du Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de l’Université Laval.

Marie-Pierre Dumas s’implique aussi sur la scène provinciale. Elle a siégé au conseil d’administration de la Société québécoise de gériatrie de 2011-2019 et siège à celui du Collège québécois des médecins de famille depuis 2011.

En 2019, tout en poursuivant son rôle de médecin clinicienne au GMFU de la Haute-Ville, elle obtient le poste de responsable du secteur ressources et services pédagogiques du Centre Pedagogia à la Faculté de médecine. Cherchant constamment à améliorer ses connaissances, elle a commencé à l’été 2021 un microprogramme en pédagogie des sciences de la santé avec majeure en gestion et leadership.

Mathieu Dupuis

Faculté des sciences sociales
Relations industrielles

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Mathieu Dupuis est titulaire, depuis 2016, d'un doctorat en relations industrielles de l'Université de Montréal. Il a été stagiaire postdoctoral à la Industrial and Labor Relations School (ILR School) de l'Université Cornell de 2016 à 2017. Avant de se joindre au Département des relations industrielles comme professeur en relations du travail, il a été affilié pendant près de quatre ans à l'Université TÉLUQ.

Les recherches du professeur Dupuis visent à comprendre comment les stratégies des acteurs de l'entreprise – dans le contexte des changements économiques, technologiques et sociaux du travail et de l'emploi – s'adaptent, se transforment ou se marginalisent. Il mène des travaux, depuis plus d'une décennie, dans le secteur manufacturier, en particulier dans les industries de l'automobile et de la métallurgie. Inspiré par une posture méthodologique comparative et internationale, il détient une expérience de recherche dans plusieurs contextes institutionnels, notamment au Québec, en Ontario, aux États-Unis et en Europe continentale.

Chercheur actif du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT), Mathieu Dupuis participe à l'élaboration du Projet de partenariat du CRIMT sur l'expérimentation institutionnelle et l'amélioration du travail. Ce projet fédère les efforts de vingt centres partenaires de premier plan et de 180 chercheuses et chercheurs dans plus d'une douzaine de pays, dont certains issus des établissements d'enseignement fondateurs, soit l'Université Laval, l'Université de Montréal et HEC Montréal. Il est aussi associé à l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique (OBVIA) et à l'Automotive Policy Research Centre (APRC).

Fort de nombreuses publications dans des périodiques scientifiques nationaux et internationaux, le professeur Dupuis poursuivra des travaux sur l'incidence des changements technologiques sur l'organisation du travail dans le secteur manufacturier nord-américain, un projet financé par le CRSH et le FRQSC. Croyant fermement à la pertinence des sciences sociales pour comprendre et changer le monde, il voit ses recherches et ses enseignements comme des moyens de nourrir la pratique en milieu de travail.

Magda Helena Dziubinska

Faculté des sciences sociales
Département d’anthropologie

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Magda Helena Dziubinska est professeure adjointe au Département d’anthropologie. Elle est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université Paris Nanterre. Depuis 2009, elle mène des enquêtes ethnographiques en Amazonie péruvienne auprès de deux populations autochtones de langue pano : les Kakataibo et les Shipibo.

Après une thèse de doctorat centrée sur les rapports asymétriques en Amazonie contemporaine, le football autochtone et les nouvelles formes cérémonielles, elle a entrpris des recherches qui s’organisent autour de deux axes principaux : le genre et les processus de patrimonialisation.

Autour de l’ethnographie des concours de beauté, des expériences transgenres ou encore des pratiques de la conjugalité et de la professionnalisation des femmes autochtones, ses recherches interrogent les processus genrés de subjectivation politique, les modes d'être queer et les modalités de la transgression des normes de genre. La professeure Dziubinska s’intéresse également aux affects, aux conceptions locales de l’amour romantique et aux imaginaires sexuels amazoniens. Dans le cadre de ses recherches postdoctorales au Laboratoire d’excellence création, art et patrimoine (Labex CAP) – plus spécifiquement à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) / musée du quai Branly–Jacques-Chrirac – ainsi qu’au sein du projet ANR Fabriq’Am de l’EHESS, elle a étudié les processus de patrimonialisation en Amazonie. Elle a examiné notamment les usages autochtones en matière de vidéos et la manière dont les médias ont contribué à forger, chez les peuples autochtones d’Amazonie, une conception de la culture et du patrimoine en tant qu’expériences avant tout corporelles et spectaculaires.

Récemment, elle s’est intéressée aux enjeux et aux paradoxes du leadership féminin émergent en Amazonie autochtone.

Lisa Ellington

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Lisa Ellington est travailleuse sociale et s’est jointe au corps professoral de l’École de travail social et de criminologie en juin 2021. Précédemment, elle a travaillé comme intervenante en protection de la jeunesse, puis comme conseillère en protection de la jeunesse au sein d’une organisation régionale autochtone. Elle a également cumulé diverses expériences en enseignement dans plusieurs universités québécoises et canadiennes.

Sa thèse de doctorat en travail social, intitulée Analyse expérientielle des démarches de guérison vécues par les hommes autochtones ayant séjourné au sein d’un pavillon de ressourcement au Canada, sera soumise en 2021 à l’Université Laval.

Lisa Ellington est lauréate de plusieurs prix et bourses, dont la prestigieuse bourse d’études supérieures du Canada Vanier. Ses intérêts de recherche portent sur la protection de la jeunesse, la gouvernance autochtone des services sociaux, la guérison autochtone, la collaboration intersectorielle et les approches participatives. En recueillant la parole des jeunes autochtones et de leurs familles, elle souhaite valoriser les savoirs de ceux et celles qui sont au cœur de l’intervention. Elle s’intéresse également aux pratiques professionnelles qui façonnent l’expérience de ces derniers.

Ses approches, tant en matière de recherche que d’enseignement, s’appuient sur la coconstruction des connaissances et la décolonisation des pratiques.

Philippe Fournier

Faculté de médecine
Département de réadaptation

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Philippe Fournier est audiologiste depuis octobre 2009 et professeur adjoint en audiologie au Département de réadaptation de la Faculté de médecine depuis septembre 2021. Il a obtenu un baccalauréat en sciences biomédicales de l'Université de Montréal (2006), une maîtrise en audiologie de l'Université d'Ottawa (2009) et un doctorat en sciences biomédicales option audiologie de l'Université de Montréal (2015). Au cours des années, il a acquis une forte expertise dans le fonctionnement du système auditif et de ses désordres (surdité, acouphène, hyperacousie). Il a, par la suite, entre 2015 et 2021, poursuivi des études postdoctorales dans l'équipe Dynamique neurale et audition, dirigée par le Dr Arnaud Noreña, au sein du Laboratoire de neurosciences cognitives (LNC) de l'Université d'Aix-Marseille en France. Ses recherches se sont concentrées sur le développement de mesures diagnostiques fiables et robustes de différentes pathologies auditives telles que l'acouphène, l'hyperacousie et les symptômes du choc acoustique. Plus encore, le développement de ces mesures a également permis de mieux comprendre les mécanismes pathophysiologiques sous-jacents à ces troubles. Il a aussi obtenu, en 2019, un diplôme d'État d'audioprothésiste de l'Université Claude Bernard Lyon 1 et, la même année, un certificat de 2e cycle du microprogramme en administration publique orientation recherche de l'École nationale d'administration publique (ENAP), à Montréal.

Le développement et le rayonnement de la profession d'audiologiste sont également au cœur de ses préoccupations et de son implication. Il a été le fondateur, le président et le directeur général de l'Association québécoise des orthophonistes et des audiologistes (AQOA) de 2011 à 2014 et il a occupé différents postes au sein de l'AQOA jusqu'en 2018. Son implication a été reconnue par de nombreux prix, dont la Médaille du Lieutenant-gouverneur général pour la jeunesse du Québec et le Prix du président de l'Académie canadienne d'audiologie.

Alessandro Ghio

Faculté d'administration
École de comptabilité

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Alessandro Ghio est professeur adjoint à l'École de comptabilité de la Faculté d'administration. Il est titulaire d'un doctorat en comptabilité financière de l'ESSEC Business School (Paris, France) et d'un doctorat en gestion de l'Université de Pise (Italie). Ses recherches portent sur les questions relatives à la sociologie de la profession comptable (genre et sexualité) et à la communication d'entreprise sur les médias sociaux.

Alessandro Ghio a publié des articles dans plusieurs revues universitaires, dont le Journal of Business Ethics, la British Accounting Review, le Journal of Management Inquiry et Accounting and Business Research, et il est coauteur de deux ouvrages sur la divulgation et la gouvernance d'entreprise, édités chez Springer. Il a reçu le prix du meilleur article lors du congrès mondial 2018 de l'International Association for Accounting Education and Research (IAAER). Le professeur Ghio est rédacteur en chef adjoint de Accounting Horizons et il est membre du comité éditorial de Accounting Forum et du Journal of Management and Governance. Il a été réviseur ad hoc pour Management Science, la European Accounting Review, le Journal of Financial Stability et Critical Perspectives on Accounting.

Il est le co-instigateur des projets "Queering Accounting" et "Working Women and Wellbeing" et il a participé à des projets de recherche compétitifs financés à hauteur de plus d'un million de dollars. Il est régulièrement invité par les organismes professionnels de la comptabilité, les Big4 et les universités à animer des ateliers et à donner des conseils sur la diversité dans les entreprises. Il est Network Leader pour l'Alternative Accounting Research Network (AARN).  

Le professeur Ghio a reçu le prestigieux prix mondial Ideas Worth Teaching de l'Aspen Institute en 2019, le Prix de l'éducation du doyen de Principles for Responsible Management Education (PRME) en 2019 et le Prix du doyen de l'enseignement en 2020.

Avant de se joindre à l'Université Laval, Alessandro Ghio a fait partie du corps professoral de l'Université Monash (Australie), et il a été contrôleur dans une grande organisation de télécommunications, consultant pour le ministère italien de l'Éducation sur la mobilité sociale en éducation et chercheur invité à l'Université de l'Indiana.

Antoine Groulx

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et de médecine d’urgence

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Médecin et gestionnaire de formation, Antoine Groulx a occupé différentes fonctions syndicales, administratives et associatives. Il a notamment présidé le Collège québécois des médecins de famille et occupé la fonction de sous-ministre adjoint au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec où il a travaillé à l’intégration des services de proximité, à la réflexivité des données et à l’autonomisation des citoyens, décideurs et cliniciens.

Professeur titulaire au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de la Faculté de médecine, il conjugue aujourd’hui des activités administratives, cliniques, pédagogiques et de recherche.

Médecin de famille à la Clinique Maizerets, un groupe de médecine de famille universitaire ancré dans la communauté de Limoilou, au centre-ville de Québec, il participe activement aux processus d’amélioration continue des pratiques cliniques et organisationnelles.

Directeur général d’Alliance santé Québec, un réseau apprenant de création de valeur et de santé durable, il contribue à l’émergence d’un système de santé appuyé sur les données, la science et les gens.

Enfin, ses fonctions de directeur scientifique de l’Unité de soutien aux systèmes de santé apprenants du Québec lui permet de jouer un rôle clé dans la construction d’un système de santé pérenne, avec et pour les patientes, les patients et les ressources humaines qui l’animent.

Stéphanie Hovington

Faculté des sciences de l'éducation
Département des fondements et pratiques en éducation

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Stéphanie Hovington est professeure ajointe au Département des fondements et pratiques en éducation. Psychoéducatrice de profession, elle est détentrice d’un doctorat professionnel en éducation. Les projets d’innovation pédagogique réalisés dans le cadre de son doctorat visaient à favoriser le développement du savoir-être chez les stagiaires en psychoéducation et ont été récompensés par le Prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Dans ses activités d'enseignement, elle met en œuvre des pédagogies actives qui favorisent un climat d’apprentissage bienveillant. Dans les supervisions de stage, elle utilise une approche centrée sur les forces afin de favoriser la confiance et le développement de l’identité professionnelle des étudiants.

La qualité de la formation pratique est son thème de recherche privilégié et ses travaux s'inscrivent dans des approches de recherche qualitatives et socioconstructivistes. En particulier, elle s’intéresse aux pratiques pédagogiques, à l’accompagnement des stagiaires et au développement du savoir-être chez les étudiants. Ses projets menés dans la cadre de la formation en psychoéducation s’inscrivent dans une perspective de Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) et contribuent à l’avancement des connaissances sur la qualité de la formation pratique en psychoéducation. Stéphanie Hovington est membre du Centre de recherche et d'intervention sur l'éducation et la vie au travail (CRIEVAT).

Thomas K. B. Koo

Faculté des sciences de l'administration
Département de marketing

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Thomas K. B. Koo est professeur assistant au Département de marketing de la Faculté des sciences de l'administration. Il a obtenu un baccalauréat en économique et en psychologie de l'Université de Toronto et une maîtrise en marketing de l'Université Queen's. Il termine actuellement un doctorat en marketing à l'Université de l'Alberta.

Dans ses travaux, il souhaite comprendre comment les marques et les entreprises arrivent à diriger les expériences de consommation en ligne et hors ligne, et ce, afin d'améliorer les effets du marketing, tels que l'engagement, le bouche-à-oreille, la fidélité, l'attitude et le choix.

Un pan de ses recherches se concentre sur le langage utilisé par les marques lorsqu'elles communiquent avec les consommateurs. La fonction phatique du langage, un concept issu de l'anthropologie et de la linguistique, a pour objectif de créer une atmosphère de sociabilité (par exemple, «Joyeux mardi»), plutôt que de livrer des informations (par exemple, «Mardi à moitié prix»). Le professeur Koo travaille donc à développer une typologie et une structure de l'usage de la fonction phatique – qui comprennent des composantes linguistiques détaillées et les effets sur les consommateurs – dans les messages communiqués par les marques sur les médias sociaux, qui constituent le canal le plus propice. Ce travail permettra aux spécialistes du marketing de contrôler et de maximiser les effets produits par ces messages, comme  l'engagement des consommateurs et le bouche-à-oreille.

Un autre pan vise à théoriser ce que signifie s'amuser, un élément clé de l'hédonisme d'une expérience, dans le contexte de la consommation. Le professeur Koo développe donc un cadre pour comprendre et analyser le plaisir, qui comprend notamment les conditions nécessaires pour que les consommateurs jugent amusante une expérience, les facteurs qui influencent le degré de plaisir d'une expérience, ainsi que les retombées pertinentes pour les spécialistes du marketing et les décideurs.

Innocent Kamwa

Faculté des sciences et de génie
Département de génie électrique

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Innocent Kamwa a obtenu un doctorat en génie électrique de l'Université Laval en 1989. Professeur titulaire au Département de génie électrique, il était auparavant chercheur à l'Institut de recherche d'Hydro-Québec, où il s’est spécialisé dans la performance dynamique et le contrôle des réseaux électriques. Il a été le scientifique principal du Programme d’innovation en réseau intelligent d’Hydro-Québec et un consultant international en simulation et stabilité des réseaux. Le professeur Kamwa est fellow de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers pour ses innovations dans le contrôle des réseaux électriques et fellow de l'Académie canadienne du génie. Il est également le lauréat, en 2019, des prix Charles-Proteus-Steinmetz et Charles Concordia Power Systems Engineering, décernés respectivement par l'IEEE et l’IEEE Power and Energy Society.

Philippe Karpe

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

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Philippe Karpe est professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Depuis une trentaine d'années, ses activités d'enseignement et ses travaux de recherche portent sur la protection et la promotion de la gouvernance liée au droit en général et aux droits de l'homme, notamment dans le domaine foncier.

Cette diversité de champs d'intérêt et cette évolution en recherche ne représentent pas un assortiment de sujets disparates. En effet, outre un attachement à la gouvernance, à l'état de droit et aux droits de l'homme au niveau local, national ou international, le parcours de ce professeur se caractérise par une recherche de la justice sociale et environnementale dans un contexte multiniveau complexe et contraignant. Philippe Karpe tente de trouver la manière adéquate pour l'atteindre réellement, simplement et complètement. À cet égard, il développe et promeut ces trois nouveaux concepts juridiques et non juridiques: la «citoyenneté autochtone», le «droit rond» et le «juriste errant». Son approche est donc normative. Il ne se contente pas de décrire le contexte, ou d'écrire en fonction de ce qui existe déjà, mais essaie toujours de dire comment nous pourrions mieux faire dans un contexte spécifique. Cela implique de contester de nombreux raisonnements et méthodologies politiques et juridiques courants. Selon lui, cette recherche et cette posture sont fondamentales et urgentes dans le contexte environnemental et social actuel; elles profitent – et en font partie aussi – aux nouvelles réflexions juridiques et non juridiques actuelles, en particulier celles sur les droits de la nature et la juridicité. Tout ceci est clairement et directement lié au défi de développer des arrangements de gouvernance nouveaux et différents, des approches politiques et une gestion de transition efficace pour soutenir un développement vers une utilisation plus durable de l'environnement et des ressources.

Ses recherches, qu'il a menés à différentes échelles, montrent clairement un développement du global au local et des tentatives de coordination entre eux. Bien que ses travaux s'inscrivent clairement dans le domaine juridique, ils ont touché à plusieurs autres disciplines, comme l'anthropologie du droit, la science économique, l'ethnobotanique, etc. D'ailleurs, le professeur Karpe élargit encore l'éventail des disciplines auxquelles il touche, en collaborant avec des géographes, des cartographes et des informaticiens. Ces collaborations sont un choix délibéré et gagnant-gagnant. Elles apportent des connaissances complémentaires utiles ainsi que des outils méthodologiques différents, que Philippe Karpe réinterprète ou réarrange, si nécessaire. Elles lui permettent également de réévaluer son point de vue, ainsi que les concepts qu'il utilise.

Paolo Landa

Faculté des sciences de l'administration
Département d’opérations et systèmes de décision

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Paolo Landa est professeur adjoint en analytique et science des données à la Faculté des sciences de l’administration depuis septembre 2020. Entre 2019 et 2020, il a travaillé en tant qu'économiste de la santé pour l'industrie pharmaceutique et, entre 2016 et 2019, en tant que chercheur en économie de la santé à la Faculté de médecine de l'Université d'Exeter, au Royaume-Uni. Le professeur Landa a une formation en recherche opérationnelle appliquée aux soins de santé, en économie de la santé et en évaluation des technologies de la santé (HTA). Ses travaux antérieurs portaient sur la planification du bloc opératoire, la simulation et l'optimisation de l'organisation hospitalière, les analyses coût-efficacité des vaccins (méningite), la réorganisation des soins néonataux au Royaume-Uni, l'incidence de la détection du cancer en soins primaires et l'évaluation des nouvelles lignes directrices cliniques pour le cancer, la rentabilité et l'évaluation des résultats de la formation en réadaptation après un AVC, ainsi que la modélisation de simulation pour l'HTA et les organisations de soins de santé. Il a plusieurs années d'expérience, en tant qu’analyste, dans le système de santé italien.

Une partie de ses recherches récentes porte sur l'évaluation des répercussions des soins manqués par les infirmières sur la mortalité hospitalière, l'évaluation économique de la violence en soins secondaires, les mathéuristiques pour l'équilibrage des lits à l'hôpital, la réorganisation des centres de cancérologie, ainsi que les parcours de soins cliniques.

Il est titulaire d'un doctorat en économiques appliquées et méthodes quantitatives, supervisé par les professeures Angela Testi et Elena Tanfani, et d'une maîtrise en économie maritime et logistique, tous deux de l'Université de Gênes, en Italie. Au cours de son doctorat, il a effectué deux séjours à HEC Montréal, en 2011 et 2012, respectivement en tant qu'étudiant invité et assistant de recherche pour le professeur Patrick Soriano, du Département des sciences de la décision.

Vladyslav Lanovoy

Faculté de droit

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Vladyslav Lanovoy est professeur adjoint en droit international public à la Faculté de droit. De 2017 à 2021, il a occupé le poste de juriste adjoint à la Cour internationale de justice auprès du juge Mohamed Bennouna ainsi que de deux juges ad hoc. Il a enseigné le droit de la responsabilité et le règlement des différends à l'Université catholique de Lille et le droit de la mer à l'Université Queen Mary de Londres. Il a également été assistant de recherche et d'enseignement en droit de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à l'Université de Genève.

Il a effectué un doctorat en droit international, sous la direction du professeur Pierre-Marie Dupuy, à l'Institut de hautes études internationales et du développement, à Genève . Sa monographie intitulée Complicity and its Limits in the Law of International Responsibility  (Oxford, Hart, 2016) a reçu, en 2017, le prix Paul-Guggenheim, qui est «attribué à un ouvrage de droit international public, qui se distingue par son importance et sa qualité».

Il est admis comme avocat (solicitor) en Angleterre et au Pays de Galles, ayant travaillé en arbitrage international dans un cabinet de premier plan à Londres et à Paris, ainsi qu'à la Cour permanente d'arbitrage à La Haye. Il a acquis une expérience considérable au sein des Nations unies, ayant œuvré pour le Haut- Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, le Programme des Nations Unies pour l'environnement, le Bureau des affaires juridiques et la Commission du droit international.

Le professeur Lanovoy est un généraliste du droit international public. Il mène des recherches dans les domaines du droit de la responsabilité des États et des organisations internationales, du règlement pacifique des différends internationaux, du droit de la mer, du droit international économique et du droit international des droits de la personne. Il est également rédacteur de comptes rendus d'ouvrage pour la revue The Law & Practice of International Courts and Tribunals. Outre le français et l'anglais, il parle couramment l'ukrainien, le portugais, le russe, l'italien, l'allemand et l'espagnol.

Elena Laroche

Faculté des sciences de l'administration
Département de management

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Elena Laroche est professeure agrégée en gestion de la santé et de la sécurité au travail au Département de management de la Faculté des sciences de l'administration. En plus d'une formation initiale dans le domaine de la kinésiologie, elle détient un doctorat en administration des affaires spécialisé en transfert des connaissances dans le domaine de la santé et de la sécurité du travail (SST).

Ses travaux visent l'amélioration des bilans de lésions professionnelles et de la santé organisationnelle par l'application de pratiques favorisant la prévention des risques. Elle utilise des modèles en transfert des connaissances pour étudier les processus qui guident l'application des pratiques préventives favorisant la prévention et la promotion de la santé au travail.

Ses projets de recherche en cours portent sur la prévention des risques de cancer chez les pompiers, sur l'utilisation des outils numériques pour la prévention des lésions professionnelles, de même que sur l'utilisation des mesures de protection pour la prévention des infections liées à la pandémie de COVID-19. Financés par les organismes nationaux, ses travaux de recherche sont ancrés dans la réalité des milieux de travail, avec lesquels elle maintient des liens étroits.

Elena Laroche est chercheuse membre du Centre d'expertise en gestion de la SST (Université Laval), chercheuse associée du centre de recherche Intellilab (Université de Sherbrooke), ainsi que membre du Groupe de travail sur les équipements de protection du Réseau québécois COVID-Pandémie. Enfin, elle est membre du Conseil d'administration de l'Association canadienne de recherche en santé au travail.

Mélanie Laurin

Faculté de médecine
Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie

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Mélanie Laurin est professeure adjointe au Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie de la Faculté de médecine. Elle est chercheuse au sein de l'axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval et membre du Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval.

Mélanie Laurin a effectué un doctorat en biologie moléculaire, sous la supervision de Jean-François Côté, à l'Université de Montréal. Pendant cette période, elle a révélé que le régulateur du cytosquelette DOCK1 contribuait à la formation de métastases dans un sous-type de cancer du sein agressif. Cette étude a reçu le prix de la meilleure publication de l'Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et a été reconnue comme l'une des 10 meilleures découvertes financées par la Société canadienne du cancer en 2013. Pour ses études postdoctorales, elle s'est jointe à l'équipe d'Elaine Fuchs, une pionnière de l'étude des cellules souches et du développement embryonnaire de la peau. Pendant son passage à la très réputée Université Rockefeller, elle a étudié la contribution des régulateurs du cytosquelette au cours de la morphogenèse de la peau. Aujourd'hui, les travaux de son laboratoire visent à comprendre les mécanismes moléculaires qui orchestrent le développement embryonnaire de la peau et leur contribution, lorsqu'ils sont dérégulés, à la progression de cancer dans ce tissu.

Les travaux de Mélanie Laurin ont été publiés dans des revues prestigieuses. Depuis l'établissement de son laboratoire, elle a obtenu de nombreuses subventions provenant notamment des IRSC, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS).

Alexandra Matte-Landry

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Alexandra Matte-Landry est professeure adjointe en criminologie à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval depuis juin 2021. Elle est également cochercheuse au Consortium canadien sur le trauma chez les enfants et adolescents. Auparavant, elle a obtenu un baccalauréat (2012) et un doctorat en psychologie (2018) à l’Université Laval, au cours desquels elle a acquis de l’expertise dans le développement de l’enfant, le fonctionnement cognitif et les méthodes de recherche quantitatives.

Ensuite, entre 2018 et 2021, elle a poursuivi un stage postdoctoral à l’École de travail social de l’Université McGill et au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles, où elle s’est spécialisée dans les domaines du traumatisme psychologique, de la protection de la jeunesse et des approches sensibles au traumatisme, avant de rejoindre le corps professoral de l’Université Laval.

À titre de professeure, elle souhaite mieux comprendre le développement et le fonctionnement des enfants et des adolescents qui ont vécu des expériences de vie défavorables (par exemple, la violence, la négligence, la pauvreté, la polyvictimisation), incluant les jeunes contrevenants qui ont, presque tous, vécu au moins une forme de traumatisme. De plus, elle souhaite créer, implanter et évaluer des programmes sociaux pour mieux répondre à leurs besoins et soutenir leur résilience.

Alexandra Matte-Landry est également psychologue-neuropsychologue. Sa pratique clinique s’est effectuée auprès d’enfants et d’adolescents présentant des défis et des besoins variés, dont des problèmes de santé mentale, des troubles neurodéveloppementaux et des atteintes cérébrales.

Maryse Mayer

Faculté des sciences de l'administration
École de comptabilité

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Maryse Mayer est professeure adjointe à l’École de comptabilité depuis 2021. Elle est comptable professionnelle agréée (CPA). Après avoir terminé une maîtrise en fiscalité à HEC Montréal en 2003, elle a développé une solide expérience professionnelle en fiscalité internationale des entreprises au sein de grands cabinets comptables à Vancouver, puis à Montréal, où elle a été nommée associée en 2012 en fiscalité internationale des entreprises. Elle a, quelques années plus tard, entrepris des études doctorales en sciences de l’administration à l’Université Laval, récemment terminées avec une nomination au Tableau d’honneur de la Faculté des sciences de l’administration.  Au cours de son doctorat, elle a pu séjourner au Tax Administration Research Centre (TARC) de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni.

Ses recherches s’inscrivent dans la lignée des études interprétatives et qualitatives qui ont pour objectif d’examiner les pratiques fiscales sous une perspective relationnelle et sociologique. Elle souhaite, avec ses travaux, illustrer la pertinence d’étudier les sujets fiscaux, typiquement considérés selon des approches économiques, légales ou comportementales, sous un angle sociologique qui leur est complémentaire. Dans ses recherches doctorales, elle a tenté de mieux comprendre comment les décisions fiscales se prennent en pratique, dans leur contexte social. Elle s’est penchée sur les relations fiscaliste-client ainsi que celles entre fiscalistes lorsqu’ils se consultent informellement entre pairs pour élaborer une planification fiscale. Enfin, elle s’intéresse également à l’écofiscalité, sous une perspective sociologique.

Yosra Menchari

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département de phytologie

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Yosra Menchari est professeure adjointe en malherbologie au Département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation.  Ingénieure agronome de formation, elle est titulaire d'un doctorat en sciences de la Terre de l'Université de Bourgogne, à Dijon.

Elle a effectué deux stages postdoctoraux. En 2017, elle a fait un séjour de six mois à l'École supérieure d'agriculture de l'Université de Kyoto, au Japon, grâce à une bourse de la Matsumae International Foundation. En 2019, elle a fait un séjour de trois mois à la Faculté d'agronomie de l'Université de Buenos Aires, en Argentine, grâce à la bourse TWAS-Unesco.

Avant de se joindre à l'Université Laval, elle a occupé le poste d'enseignante-chercheuse à l'Institut supérieur de biotechnologie de Béja de l'Université de Jendouba, en Tunisie. Elle a donc déjà 12 ans d'expérience dans l'enseignement et l'encadrement d'étudiantes et étudiants de 1er, 2e et 3e cycles.

Sur le plan de la recherche, elle s'est toujours intéressée à la pression de sélection exercée par les herbicides sur les communautés adventices dans les cultures, à savoir le phénomène de résistance. Son programme de recherche, qui allie à la fois des approches biologiques, agronomiques et moléculaires, vise à élucider les mécanismes sous-jacents à la résistance aux herbicides et à concevoir de nouvelles stratégies de lutte intégrée plus durables et plus respectueuses de l'environnement.

Matthew Menear

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et de médecine d'urgence

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Matthew Menear est professeur adjoint au Département de médecine familiale et de médecine d'urgence de la Faculté de médecine. Il est également chercheur régulier à Vitam – Centre de recherche en santé durable.

Ses travaux de recherche visent à optimiser les soins et les services pour les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale et à promouvoir des soins et des services de santé plus intégrés, centrés sur la personne et axés sur le rétablissement. Son programme de recherche vise à soutenir une plus grande implication des usagers dans leurs soins, dans l'organisation des services de santé mentale et de première ligne ainsi que dans l'évaluation et l'amélioration continue de la qualité de ces derniers. Ses projets s'appuient sur des approches multidisciplinaires et des méthodes mixtes, souvent en partenariat avec des usagers, des professionnels, des gestionnaires et des décideurs du réseau de la santé et des services sociaux.

En plus d'être professeur et chercheur, il est codirecteur du Réseau de recherche axée sur les pratiques de première ligne (RRAPPL) de l'Université Laval, un réseau qui regroupe les 13 groupes de médecine familiale universitaires (GMF-U) du territoire du réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de l'Université Laval et qui est consacré au renforcement de la recherche et au transfert des connaissances en contexte réel de services de première ligne. Il est également le leader scientifique du Réseau de collaboration sur les pratiques interprofessionnelles en santé et services sociaux (RCPI), un centre d'expertise provincial sur la collaboration interprofessionnelle.

Matthew Menear est titulaire d'un doctorat en santé publique avec une spécialisation en organisation des soins de l'Université de Montréal. Il a effectué ses recherches postdoctorales au sein de la Chaire de recherche du Canada sur la décision partagée et l'application des connaissances à l'Université Laval et a aussi été titulaire d'une bourse d'apprentissage en matière d'impact sur le système de santé des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), ce qui lui a permis d'être stagiaire postdoctoral à l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) pendant deux ans. Il est passionné par la recherche ainsi que par le mentorat des étudiantes et étudiants à tous les cycles d'enseignement.

Natalie Michael

Faculté de pharmacie

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Natalie Michael est professeure adjointe à la Faculté de pharmacie et chercheuse à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Elle est également titulaire de la Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord en pharmacométabolisme du sommeil.

Natalie Michael a obtenu un baccalauréat spécialisé et un doctorat en psychologie et psychophysiologie de l’Université de technologie de Swinburne, en Australie. Elle a ensuite effectué deux stages postdoctoraux, d’abord dans le programme de Métabolisme, diabète et obésité du Biomedicine Discovery Institute (BDI) de l’Université Monash, en Australie, ensuite au Centre de recherche hypothalamique du Département de médecine interne du University of Texas Southwestern Medical Center, aux États-Unis. Grâce à cette expérience, elle a contribué au développement des connaissances actuelles concernant les mécanismes neuronaux par lesquels de nombreux médicaments, métabolites et hormones influencent le métabolisme énergétique.

Ses travaux s’articulent autour d’une meilleure compréhension des circuits neuronaux impliqués dans le métabolisme énergétique et le sommeil. Spécialisée en électrophysiologie moléculaire de type patch-clamp, elle s’intéresse particulièrement au système histaminergique et à son rôle dans la convergence des signaux métaboliques et de sommeil. En plus d’avoir développé une expertise en recherche clinique et préclinique, elle a travaillé dans l'industrie pharmaceutique, contribuant d’ailleurs au développement t à la commercialisation d’une technologie innovante de détection de la somnolence.

Catherine Michaud Leclerc

Faculté des sciences sociales
Département d’économique

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Catherine Michaud Leclerc est professeure adjointe au Département d’économique. Elle a obtenu un doctorat de l’Université de Toronto. Au cours de son doctorat, elle a travaillé en tant que consultante pour la Banque mondiale et a visité l’Université de Californie à Los Angeles et l’Université de Georgetown.
 
Ses intérêts de recherche s’articulent autour de l’économie de l’éducation et de l’économie du développement. Elle travaille avec l’équipe LEAPS afin d’étudier les marchés de l’éducation au Pakistan. Ses travaux portent, entre autres, sur l’effet de la croissance du nombre d’écoles privées sur l’offre et la demande de l’éducation publique dans des villages pakistanais. La professeure Michaud Leclerc a également réalisé une expérience randomisée contrôlée au Malawi afin de déterminer l’incidence de l’utilisation de Wikipédia dans les écoles secondaires. Elle s’est jointe à la Chaire de recherche en évaluation économique des programmes publics.

Ali Moradi Afrapoli

Faculté des sciences et de génie
Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux

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Ali Moradi Afrapoli est professeur adjoint au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux. Il est également le fondateur du laboratoire IntelMine de l'Université Laval. Auparavant, il occupait le poste de responsable de la recherche sur l'optimisation du système de concassage sur le site et de transport (In-Pit Crushing and Conveying (IPCC)), un projet – toujours en cours à l'Université de l'Alberta – soutenu par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) dans le cadre d'un partenariat industriel avec l'entreprise Syncrude. Il a obtenu un doctorat en génie minier et une bourse postdoctorale en simulation et optimisation des opérations minières à ciel ouvert de l'Université de l'Alberta.

Dans ses travaux, il s'intéresse surtout à la transformation numérique des opérations minières à ciel ouvert, c'est-à-dire la transformation des opérations traditionnellement effectuées par des camions et des pelles en des opérations minières intelligentes autonomes basées sur le IPCC. Par ses recherches, le professeur Moradi Afrapoli souhaite développer et fabriquer des produits intelligents concrets et utiles aux opérations minières à ciel ouvert dans le but d'accélérer leur transition vers les opérations intelligentes. Grâce à l'usage de jumeaux numériques, de techniques de recherche opérationnelle et d'algorithmes d'apprentissage automatique, l'équipe du laboratoire IntelMine développe, pour les mines à ciel ouvert, des outils d'aide à la décision rentables ayant un haut degré d'interopérabilité.

Nisrine Moubarak

Faculté des sciences infirmières

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Nisrine Moubarak est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières. Originaire du Liban, elle a terminé un doctorat en sciences infirmières à l’Université Laval en décembre 2020. Elle a participé à plusieurs projets de recherche, notamment sur la formation continue des infirmières, l’approche par compétences, l’éducation des patients, l’autogestion du diabète, la violence conjugale, le retour à l’école des mères adolescentes autochtones et la santé mère-enfant.

Diplômée d’une licence de sage-femme de l’Université libanaise, elle a un long parcours clinique de sage-femme hors Québec. En 2010, au terme de ces années de pratique des plus stimulantes, elle a obtenu un diplôme universitaire d’échographie obstétricale et gynécologique. Animée par le goût de l’apprentissage et de la recherche, elle a également obtenu, en 2015, au terme d’études supérieures dans un programme délocalisé de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, une maîtrise en sciences infirmières. Son parcours universitaire a été salué par une distinction de mérite académique de l’Université Laval. Elle est aussi titulaire d’un diplôme d’études approfondies en santé communautaire de l’Université Antonine, au Liban.

Passionnée par l'enseignement, elle peut tirer profit de ses nombreuses expériences d’enseignement au Liban. Au cours de sa formation doctorale à l’Université Laval, elle a aussi contribué à plusieurs cours universitaires. Ses champs d’enseignement sont diversifiés et comprennent, entre autres, les théories et les concepts en sciences infirmières, les méthodes de recherche, la santé maternelle et infantile et les différents domaines de soins.

Kevin Naimi

Faculté des sciences de l'éducation
Département des fondements et pratiques en éducation

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Kevin Naimi est professeur adjoint à la Faculté des sciences de l'éducation. Il détient une maîtrise en philosophie de l'éducation et un doctorat en sociologie de l'éducation de l'Université de Toronto.

Ses travaux de recherche, à la fois théoriques et ethnographiques, menés dans la salle de classe, s'inscrivent à l'intersection de la sociologie de l'éducation et de la sociologie de la vie quotidienne et cherchent à clarifier les façons dont les éducateurs et les élèves participent, souvent imperceptiblement et progressivement, à des processus plus larges de création quotidienne et de transformation sociale dans l'école.

De manière générale, la recherche du professeur Naimi est caractérisée par deux grands engagements critiques. Premièrement, il préconise une analyse critique de la manière dont le pouvoir s'exerce par les notions dominantes de capacité et de réussite dans le cadre de la scolarité, et il a un intérêt marqué pour la manière dont les jeunes vivent aujourd'hui le stress associé à la performativité. Deuxièmement, de façon plus large, les travaux de Kevin Naimi analysent de manière critique la modernité et la manière dont les processus de rationalisation servent régulièrement à obscurcir les fonctionnements du pouvoir et de l'inégalité à l'école et dans la société occidentale d'aujourd'hui.

Sa recherche aborde l'école dans une optique de justice sociale, en soutenant que celle-ci constitue le lieu principal où les relations de pouvoir se reproduisent et s'enracinent au moyen de la connaissance dans la société. Sa recherche ethnographique dans la salle de classe vise à clarifier les façons complexes dont le pouvoir est exercé au moyen de la connaissance et à promouvoir une conscience critique chez les enseignants et les étudiants sur la relation durable qui existe entre la connaissance et le pouvoir dans la salle de classe.

Louise Paradis

Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design
École de design

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Louise Paradis est professeure assistante à l’École de design. Designer graphique et directrice artistique de formation, elle s’intéresse particulièrement à la typographie et à l’histoire du design graphique.

Elle est titulaire d’un baccalauréat en design graphique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’une maîtrise en direction artistique de l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL). Elle est chercheuse principale, coauteure et codesigner du projet 30 Years of Swiss Typographic Discourse in the Typografische Monatsblätter, publié par Lars Müller en 2013, réédité en 2017 et traduit en chinois en 2021. Le projet a reçu de nombreuses reconnaissances internationales, dont un prix au concours Les plus beaux livres suisses, un German Design Award et un prix Grafika.

Pendant plusieurs années, elle a travaillé en tant que designer graphique et directrice artistique à Los Angeles et à Montréal, principalement dans l’industrie de la mode, pour des compagnies telles que SSENSE et American Apparel. De façon indépendante, elle a réalisé plusieurs projets pour le Centre canadien d’architecture (CCA), la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, l’UQAM, l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et Intelligence LA. Elle est également une collaboratrice de longue date pour la fonderie typographique suisse Optimo, pour qui elle a été responsable des licences et éditrice de contenus Web. Elle a été invitée à donner plusieurs conférences, entre autres pour Grafill à Oslo, pour l’Art Center HMCT Symposium à Los Angeles et pour Maybe a School, Maybe a Park à Montréal.

Maxime Polleri

Faculté des sciences sociales
Département d’anthropologie

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Maxime Polleri est professeur adjoint au Département d’anthropologie de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. En tant qu’anthropologue des technosciences, il s’intéresse à la gouvernance des désastres et des crises de santé publique. Ses recherches principales ont porté sur la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui est survenue au Japon en 2011. Dans le cadre d’une politique de revitalisation soutenue par l’État japonais, ses travaux examinent les pratiques de gouvernance et de contestation autour des risques radioactifs par l’intermédiaire de différents groupes. Ses publications ont mis en évidence le lien entre les expériences multiples de l’exposition radioactive et les interprétations contradictoires de la reprise après un désastre nucléaire.

En tant que chercheur affilié au Center for International Security and Cooperation à l’Université Stanford, Maxime Polleri a aussi examiné de manière interdisciplinaire les défis liés à l’énergie nucléaire, tout en poursuivant des recherches sur les problèmes de gouvernance liés à la COVID-19. Parallèlement, il a étudié les systèmes mondiaux d’alerte aux épidémies lors d’une initiative de subvention canado-britannique d’intelligence artificielle. En tant que chercheur postdoctoral à la Faculté de médecine de l’Université McGill, il a analysé les considérations éthiques et les biais potentiels liés à l’utilisation des médias comme source de données pour la surveillance des maladies infectieuses.

Silvia Pozzi

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Silvia Pozzi est actuellement professeure adjointe au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine. Elle est aussi chercheuse au Centre de recherche CERVO.

Après une maîtrise en biotechnologie en Italie, elle a travaillé à l'Institut Mario Negri pour la recherche pharmacologique, à Milan, et elle a obtenu un doctorat en sciences moléculaires et de la vie de la Open University, à Londres. En 2013, elle s'est jointe à l'équipe de Jean-Pierre Julien pour un stage postdoctoral en biologie cellulaire et moléculaire à l'Université Laval.  

Au cours de sa carrière scientifique, elle a publié différents articles dans des revues très réputées comme le Journal of Clinical Investigation (JCI), Brain et le Journal of Neuroscience. En 2019, elle a gagné le prix Marlene Reimer Cerveau en tête de l'année remis par l'Association canadienne des neurosciences (ACN) et les Instituts de recherche en santé du Canada – Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (IRCS-INSMT) et le Prix de transition de carrière remis par la Fondation Vincent Bourque en partenariat avec la Société canadienne de la SLA.  

C'est en 2021 qu'elle a établi son équipe au Centre CERVO, où elle s'intéresse à l'étude de la communication entre les différentes populations cellulaires dans le contexte pathologique de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Les motoneurones, les cellules qui dégénèrent dans la SLA, sont en contact direct avec les cellules gliales (p. ex. les microglies) ou les cellules de support (p. ex. les astrocytes et les oligodendrocytes) au niveau du système nerveux central, et avec les cellules de Schwann et les cellules musculaires en périphérie. L'identification des facteurs de communication et de leurs mécanismes d'action est un sujet stratégique pour mettre en évidence de nouvelles cibles pathologiques et développer des approches thérapeutiques.

Marie-Élise Samson

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département des sols et de génie agroalimentaire

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Marie-Élise Samson est agronome, diplômée du baccalauréat en agronomie et de la maîtrise en sols et environnement de l’Université Laval. Elle a réalisé un doctorat en cotutelle à l’Agrocampus Ouest, en France, et à l’Université Laval. Au cours de son doctorat, elle a obtenu la très prestigieuse bourse d’études supérieures du Canada Vanier pour ses travaux de recherche sur le cycle de la matière organique dans les sols agricoles. Elle a ensuite entamé un stage postdoctoral en modélisation des agroécosystèmes à l’Université du Colorado (2021), avant d’obtenir un poste de professeure adjointe au Département des sols et de génie agroalimentaire en juillet 2021.

Ses champs d'expertise incluent l’agropédologie et les cycles biogéochimiques de la matière organique des sols. Ses travaux ont permis, entre autres, de mieux anticiper l’effet de différentes pratiques agricoles sur le rendement des cultures, la fertilité du sol et le stockage de carbone dans les sols agricoles. En plus de travailler au développement et à l’applicabilité de pratiques culturales innovantes et durables, la professeure Samson propose d’intégrer la pédométrie, la modélisation et les outils technologiques à la production de grandes cultures et à la gestion des pâturages. Le développement de ces outils permettra d’étayer les décisions visant à optimiser les services agricoles, économiques et environnementaux rendus par les sols agricoles.

Par ses recherches, ses collaborations avec différents acteurs du domaine agroalimentaire et son engagement dans diverses activités de transfert et de vulgarisation, Marie-Élise Samson souhaite contribuer à assurer la durabilité et la résilience des systèmes agroalimentaires grâce à une approche systémique, transdisciplinaire et collaborative.

Davoud Torkamaneh

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département de phytologie

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Davoud Torkamaneh détient un baccalauréat en agronomie de l'Université des sciences appliquées et de la technologie, à Téhéran, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en biologie végétale de l'Université Laval. Il a fait un stage postdoctoral en biologie computationnelle à l'Université Laval et à l'Université de Guelph. Avant d'être engagé à l'Université Laval en tant que professeur adjoint au Département de phytologie, il était professeur associé en biologie computationnelle à l'Université de Guelph.

Davoud Torkamaneh s'intéresse à l'interaction entre le calcul et la biologie végétale (biologie computationnelle des végétaux). Au cours des dix dernières années, ses recherches l'ont amené à approfondir ses connaissances sur les génomes ainsi que sur l'évolution du génome des plantes au fil du temps et son implication dans l'amélioration agricole. Dans ses travaux, il utilise des approches multidisciplinaires qui combinent l'analyse bio-informatique, la modélisation et la prédiction avec la vérification expérimentale pour visualiser l'évolution du génome des plantes. Il est rédacteur scientifique pour la revue The Plant Genome et il s'implique au sein du Centre de recherche et d'innovation sur les végétaux (CRIV) et auprès de l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) de l'Université Laval.

Actuellement, il développe et dirige le premier programme public d’amélioration génétique du cannabis au Canada. En utilisant des outils génomiques et les mégadonnées, son groupe de recherche travaille à déterminer les régions génomiques qui contrôlent la teneur en molécules actives, la qualité et la stabilité des produits ainsi que la résistance aux maladies (pour éviter l'utilisation de pesticides). Ainsi, il emploie ces outils pour prévenir les effets nocifs ainsi que pour obtenir un dosage optimal des molécules actives et une meilleure conception des produits alimentaires et médicaux. 

Dans les années à venir, Davoud Torkamaneh désire construire la première banque publique mondiale de graines de cannabis. Il désire aussi poursuivre des recherches qui permettront de développer des variétés de cannabis avec un rendement plus élevé, destinées à la production extérieure, et sans effet négatif sur la santé humaine.

Rosita Vargas Diaz

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Rosita Vargas Diaz est professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie depuis juin 2021. Son parcours est marqué par une approche multidisciplinaire. En effet, elle est titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université pontificale catholiques du Chili et d’une maîtrise en anthropologie et sociologie de l’Université Paris Diderot, en France. Elle détient un doctorat en travail social de l’Université de Montréal et a réalisé un stage postdoctoral à la Chaire de recherche sur l’évaluation des actions publiques à l’égard des jeunes et des populations vulnérables (CREVAJ) de l’École nationale d’administration publique (ENAP).

Ses travaux de recherche s’inscrivent dans une perspective intégrative des savoirs scolaires et pratiques et visent l’analyse des pratiques d’intervention en protection de la jeunesse. Ils s'attardent à l’articulation entre le processus décisionnel et ces trois réalités : le projet de vie de permanence, la participation aux décisions des premiers acteurs concernés, et l’expérience d'intervention vécue par les enfants, les jeunes et les familles à l’intersection de plusieurs vulnérabilités.

Elle a participé à plusieurs projets de recherche en protection de l’enfance, principalement liés au placement, à l’adoption, à l’intervention auprès des familles migrantes, à la transition vers la vie adulte, à la participation des jeunes à la protection de la jeunesse, ainsi qu’à la comparaison internationale.

Rosita Vargas Diaz est membre du centre de recherche et regroupement stratégique Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV) et elle est aussi chercheuse associée à la CREVAJ de l’ENAP.

Bernard Wentzel

Faculté des sciences de l’éducation
Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage

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Bernard Wentzel est professeur titulaire au sein de la Faculté des sciences de l’éducation. Après avoir réalisé des études doctorales et commencé sa carrière universitaire en France, à l’Université de Lorraine, il s’est déplacé vers la Suisse pour s’engager dans le processus d’universitarisation des formations à l’enseignement. Entre 2005 et 2015, il a occupé les fonctions de professeur, de doyen de la recherche, puis de vice-recteur à la Haute école pédagogique BEJUNE (Berne, Jura, Neuchâtel).

Durant cette période, ses responsabilités administratives et ses activités scientifiques se sont rejointes autour de l’intégration de la recherche en éducation dans le mouvement de professionnalisation de l’enseignement. De 2015 à 2018, il a dirigé l’Institut de recherche et de documentation pédagogique (IRDP), en charge notamment du monitorage de la formation et de la mise en place de processus d’évaluation du système éducatif pour la Suisse francophone. Avant de rejoindre l’Université Laval, il a assumé une charge professorale à la Haute école pédagogique du Valais, en Suisse, de 2018 à 2021. Il s’est particulièrement investi dans le développement et l’analyse de dispositifs de formation à la réflexivité par la recherche ainsi que dans la préparation du processus d’accréditation institutionnelle.

Depuis son entrée en fonction à l’Université Laval, au sein du Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, il se consacre notamment à la création d’une nouvelle maîtrise en enseignement secondaire et poursuit des activités de recherche dans le champ de la professionnalisation des métiers de l’enseignement. Il s’intéresse en particulier aux liens entre recherche et formation et aux processus réflexifs en contexte de professionnalisation. Ses travaux portent également sur l’analyse des relations entre la recherche et l’action publique dans différents systèmes de gouvernance de l’éducation. Il est un membre régulier du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE).

Ming Zeng

Faculté des sciences et de génie
Génie électrique et génie informatique

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Membre de l'Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE), Ming Zeng est professeur adjoint au Département de génie électrique et de génie informatique. Diplômé d'un baccalauréat, en 2013, et d'une maîtrise, en 2016, de l'Université des postes et télécommunications de Beijing, en Chine, il a obtenu un doctorat en génie des télécommunications, en 2020, de l'Université Memorial de Terre-Neuve. Il est le lauréat du prix d'excellence David-Dunsiger, décerné par l'Université Memorial de Terre-Neuve en 2020. 

Il est l'auteur de plus de 50 articles et communications publiés dans des revues et des actes de conférence de premier plan de l'IEEE. Ses travaux ont été cités plus de 1500 fois, selon Google Scholar. Ses recherches portent sur la répartition et l'optimisation des ressources pour les systèmes au-delà de la 5G ainsi que sur les communications optiques renforcées par l'apprentissage automatique.

Le professeur Zeng est rédacteur en chef adjoint de l'IEEE Open Journal of the Communications Society. Il a également siégé au comité du programme technique de plusieurs congrès internationaux, dont le IEEE Globecom and VTC. Relecteur pour de nombreuses revues et maints actes de colloque, il a reçu en 2017 la reconnaissance Communications Letters Exemplary Reviewer de l'IEEE.