Nouvelles professeures et nouveaux professeurs

Philippe Albouy est professeur adjoint à l'École de psychologie et chercheur régulier au Centre de recherche CERVO. Il a terminé en 2013 un doctorat en neurosciences, financé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et sous la direction des docteures Barbara Tillmann et Anne Caclin, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon – Université Lyon 1 (France). Ses travaux portaient sur la caractérisation des dynamiques neuronales soutenant la perception et la mémoire de stimuli auditifs complexes chez l'homme. Pour ce faire, il a développé une approche multidisciplinaire combinant des méthodes comportementales et des méthodes neurophysiologiques (magnétoencéphalographie (MEG), imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), électroencéphalographie (EEG) intracrânienne) ainsi que des méthodes anatomiques (par exemple, IRM de diffusion). En 2014, il s'est joint au Département de neurologie et de neurochirurgie de l'Université McGill à l'Institut-hôpital neurologique de Montréal en tant que boursier postdoctoral (initialement financé par la Fondation Fyssen, puis par une bourse Banting du CRSNG) pour développer son programme de recherche en collaboration avec les professeurs Robert Zatorre et Sylvain Baillet. Ses travaux visaient à définir et à moduler les oscillations cérébrales (fluctuations rythmiques de l'activité cérébrale) afin d'améliorer les fonctions cognitives chez l'homme (par exemple, la mémoire de travail). Pour ce faire, il a utilisé des techniques multimodales (MEG/EEG/IRM), combinées à des méthodes de stimulation non invasive (par exemple, la stimulation magnétique transcrânienne (STM)). Dans ses travaux les plus récents, il a démontré que les oscillations cérébrales peuvent être entraînées de manière contrôlée à l'aide de STM lors de la réalisation de tâches cognitives. Cet entraînement améliore de manière spécifique et causale le fonctionnement des réseaux cérébraux (connectivité interrégionale, par exemple) ainsi que les fonctions exécutives des participants (mémoire de travail).

Son programme de recherche vise à poursuivre la caractérisation des effets des techniques de stimulation cérébrale non invasive optimisées (basées sur l'information): premièrement, en caractérisant des marqueurs cérébraux oscillatoires pertinents (couplage cross-fréquentiel); deuxièmement, en étudiant la relation causale entre les oscillations cérébrales et les fonctions cognitives via des approches de stimulation cérébrale non invasive; troisièmement, en combinant des approches de stimulation à des interventions longitudinales (telles que l'entraînement comportemental ou la remédiation cognitive).

Julie Beauchamp est professeure adjointe au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Elle est titulaire du premier doctorat en sexologie de l'Université du Québec à Montréal.

Ses travaux de recherche s’inscrivent autour de trois axes. Le premier touche l’étude de la sexualité et du vieillissement afin d’élaborer des interventions sexologiques novatrices. Le deuxième porte sur la diversité sexuelle et de genre et le vieillissement par l’étude des réalités et des besoins des aînés LGBTQ+. Le troisième axe porte sur le développement de pratiques affirmatives, inclusives et anti-oppressives dans les milieux institutionnel et communautaire.

L’interdisciplinarité de son parcours, à travers des approches et des concepts provenant de champs d’étude différents, favorise une contribution innovante au carrefour de la sexologie et de la gérontologie sociale. Elle est chercheuse associée au sein de VITAM – Centre de recherche en santé durable, membre de l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval et chercheuse membre du Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale.

Après un baccalauréat en chimie à l'Université Laval, Guillaume Bélanger-Chabot s'est joint, pour ses études de maîtrise, au groupe du professeur Frédéric-Georges Fontaine, à l'Université Laval, où il a travaillé à développer la chimie de catalyseurs de polymérisation des oléfines à base de zirconium et d'hétérocycles de bore et de phosphore. Il a ensuite poursuivi ses études à l'Université de Californie du Sud, sous la supervision du professeur Karl Christe, où il a œuvré, dans le cadre de son doctorat, à la synthèse de matériaux hautement énergétiques à haute performance et à faible impact environnemental. En 2015, il a effectué un séjour postdoctoral dans le groupe du professeur François Gabbaï à l'Université A&M du Texas, où il a travaillé à l'élucidation de mécanismes de réduction de molécules utilisées pour la détection de fluorures et  au développement de la chimie de catalyseurs hautement acides à base d'arylantimoine. En 2016, il s'est joint, à titre d'Alexander von Humboldt research fellow, au groupe du professeur Holger Braunschweig à l'Université de Wurzbourg, où il a travaillé à la chimie de nouveaux composés exotiques à base de bore. Depuis décembre 2019, il est professeur adjoint au Département de chimie. Ses intérêts de recherche incluent la chimie des éléments du groupe principal (phosphore, silicium, etc.), les espèces métastables et hautement réactives et les matériaux énergétiques (explosifs, propergols et pyrotechniques).

Luc Bergeron a obtenu son baccalauréat en pharmacie de l'Université Laval en 1986. Il a fait une résidence en pharmacie d'hôpital l'année suivante, puis a obtenu une maîtrise en pharmacie d'hôpital de l'Université Laval en 2003. Il est pharmacien au CHUL depuis 1987 et a été professeur de clinique à la Faculté de pharmacie de 1994 à 2020. Il est professeur adjoint à la Faculté de pharmacie depuis juin 2020.

Luc Bergeron est coordonnateur de l'antibiogouvernance pour le CHU de Québec – Université Laval depuis 2014. Il est très actif dans le domaine du traitement des maladies infectieuses depuis plus de 30 ans, tant en pratique clinique, en enseignement qu'en recherche. Reconnu comme un expert dans le domaine de l'antibiothérapie au Québec et au Canada, il a donné de nombreuses conférences sur l'usage des antimicrobiens et a participé à plusieurs comités provinciaux et nationaux, en plus de conseiller l'industrie. La Société canadienne des pharmaciens d'hôpitaux a reconnu son expertise et son rayonnement en lui attribuant le titre de fellow en 2013.

Luc Bergeron est également très actif en enseignement depuis plus de 30 ans, en tant que chargé de cours et responsable de cours, notamment au sein des facultés de pharmacie, de médecine dentaire et de soins infirmiers.

Ses principaux intérêts de recherche sont l'usage optimal et la sécurité des antimicrobiens chez les adultes et les enfants. Il a présenté les résultats de plusieurs travaux de recherche dans des congrès nationaux et internationaux et a publié des articles dans des journaux révisés par des pairs.

Professeur adjoint au Département des sols et de génie alimentaire de l'Université Laval, Hossein Bonakdari possède plus de 10 ans d'expérience en recherche et développement dans le domaine de l'exploration de données. Il a travaillé au sein de plusieurs établissements canadiens (l'Université d'Ottawa, l'Université de Guelph et l'Université de la Colombie-Britannique) et de l'étranger (l'Université de Razi, le Laboratoire central des ponts et des chaussées, l'Université de Caen et l'INSA de Lyon).

Par le passé, il s'est particulièrement intéressé à l'établissement de nouvelles perspectives sur l'analyse des ressources en eau des bassins versants, en tenant compte des effets du changement climatique par l'hydrologie pratique. Il possède une expertise considérable dans la gestion de l'eau et les méthodologies d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique. Il a d'ailleurs publié plus de 210 articles sur ces sujets dans des revues internationales.

Ses recherches se sont principalement concentrées sur le développement de nouvelles méthodologies d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique, ainsi que sur l'utilisation d'un ensemble de données réel pour effectuer diverses recherches interdisciplinaires et multidisciplinaires, des simulations informatiques de problèmes impliquant des solutions mathématiques complexes et des enquêtes sur le terrain pour divers problèmes pratiques. Hossein Bonakdari a démontré l'immense potentiel des méthodologies des technologies programmables dans la gestion des problèmes pratiques en ingénierie. Il a également donné plus de 50 présentations lors de colloques internationaux.

Il est membre du comité de rédaction de plusieurs revues réputées et a également été rédacteur invité pour des numéros spéciaux sur les ressources en eau et l'hydrologie. Il est également réviseur pour plus de 50 revues dans les domaines de l'hydrologie, de l'irrigation, des ressources en eau et de l'hydro-informatique. Il fait partie des 2,5% de chercheurs les plus influents sur ResearchGate. En 2019 et 2020, le Web of Science l'a compté parmi les 5 meilleurs chercheurs au Canada en gestion de l'eau.

Kevin Bouchard est professeur adjoint à la Faculté de droit de l'Université Laval. Il est membre du Barreau du Québec et il possède une formation en droit et en philosophie. Ses recherches portent sur le droit administratif et constitutionnel, sur les fondements du droit public et sur la philosophie du droit. Sa thèse de doctorat, pour laquelle il a bénéficié d'une bourse d'études supérieures du Canada Vanier, a été réalisée dans le cadre d'une cotutelle entre l'Université Laval et l'Université Paris II Panthéon-Assas et elle portait sur les origines conceptuelles du constitutionnalisme de common law contemporain. Elle a reçu la plus haute mention décernée par les universités françaises (très honorable avec les félicitations du jury) et elle lui a valu d'être inscrit au Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l'Université Laval. Elle a aussi été couronnée par un Prix de thèse de l'Université Paris II Panthéon-Assas, par le Prix de la meilleure thèse de l'Association des professeures et professeurs de droit du Québec et par un Prix solennel de thèse de la Chancellerie des universités de Paris. Une version remaniée de cette thèse sera bientôt publiée aux éditions Classiques Garnier, dans la collection «Bibliothèque de la pensée juridique».

Jason Bouffard a terminé sa formation d'ergothérapeute à l'Université Laval en 2010. Il a, par la suite, poursuivi sa formation aux cycles supérieurs et au niveau postdoctoral à l'Université Laval, à l'Université de Montréal et à l'Université McGill. Lors de sa formation clinique et scientifique, il a développé une expertise variée, allant de la biomécanique à la recherche qualitative, qu'il met à profit dans une programmation de recherche translationnelle. Ses recherches portent sur l'évaluation des effets de la douleur et de la fatigue sur les mouvements qui sont significatifs pour les personnes en santé ou vivant avec une déficience musculosquelettique ou neurologique. Elles visent à la fois le développement d'une compréhension fondamentale du fonctionnement du système sensorimoteur et l'amélioration des méthodes d'évaluation et d'intervention pour la prévention des incapacités motrices et la réadaptation. Le chercheur s'intéresse notamment à l'efficacité et à l'acceptabilité de capteurs mesurant les caractéristiques des mouvements ainsi qu'à l'utilisation d'aides techniques pour maximiser les retombées des interventions de réadaptation et de prévention des incapacités motrices. Il est nouvellement professeur au Département de kinésiologie, où il enseigne les notions théoriques et méthodologiques permettant aux futurs kinésiologues d'évaluer et d'améliorer le contrôle moteur des personnes.

Après l'obtention d'un doctorat à l'Université Laval en 2014, Francis Bougie a réalisé deux stages postdoctoraux en Europe. Le premier, de 2014 à 2016, à Lyon en France, portait sur le développement de membranes zéolithes pour l'enlèvement in situ de l'eau lors de la synthèse du diméthyle éther, un carburant vert pouvant se substituer au diesel. Le deuxième, de 2016 à 2019, à Édimbourg au Royaume-Uni, a permis l'étude et l'élaboration de solutions aminées utilisées pour la capture du dioxyde de carbone tout en étant ciblées pour une régénération par micro-ondes. La diminution de la concentration de CO2, un gaz à effet de serre, dans l'atmosphère est un enjeu environnemental qui a été très médiatisé au cours des dernières années. Fort non seulement de cette expérience en recherche mais aussi d'une autre en enseignement (auxiliaire d'enseignement, chargé de cours, responsable de la supervision de stagiaires et d'étudiants aux cycles supérieurs), Francis Bougie s'est joint, en tant que professeur adjoint, au Département de génie chimique en janvier 2020. Ses recherches s'orienteront vers le développement de nouveaux nanomatériaux et de membranes fonctionnalisées pour la séparation en phase liquide ou gazeuse dans différents procédés chimiques. La récupération d'éléments à haute valeur ajoutée des déchets électroniques et informatiques représente également pour lui un domaine de recherche prometteur pour un futur vert et durable.

Marc-André Bourgault est professeur adjoint au Département de géographie. Il s'intéresse à l'interaction entre les écosystèmes et le cycle de l'eau des milieux naturels et perturbés. Au cours des dix dernières années, ses recherches l'ont amené à approfondir ses connaissances sur la capacité des écosystèmes à emmagasiner les eaux pluviales, les eaux de surface et les eaux souterraines. Ces connaissances nous permettent, entre autres, de protéger les écosystèmes ainsi que les sources d'eau potable, d'aménager le territoire de façon résiliente aux changements climatiques et de profiter des services que peuvent rendre les écosystèmes pour réduire la vulnérabilité aux risques hydroclimatiques tels que les sécheresses et les inondations.

Plus récemment, Marc-André Bourgault a été responsable de l'élargissement de l'offre internationale de services climatiques du consortium de recherche sur la climatologie et l'adaptation aux changements climatiques, Ouranos. Ce travail lui a donné l'occasion d'être au cœur de projets internationaux, réalisés dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest et du Nord, qui ont permis d'évaluer les risques liés aux changements climatiques sur les ressources en eau et la sécurité alimentaire. Il poursuit actuellement le développement de ce champ d'expertise par la réalisation de projets au Maroc, au Sénégal et en Haïti.

Au cours des dix dernières années, Marc-André Bourgault a acquis une solide expertise dans les domaines de l'hydrologie des milieux humides, de l'hydroclimatologie, des changements climatiques, de la modélisation numérique ainsi que de la valorisation des données. Il est codirecteur d'un axe de recherche du Réseau inondations intersectoriel du Québec (RIISQ) et il s'implique au sein du Centre québécois de recherche sur l'eau (CentrEau) et du Centre d'études nordiques (CEN) de l'Université Laval.

Dans les années à venir, Marc-André Bourgault désire poursuivre des recherches qui permettront d'élaborer des solutions d'adaptation à l'échelle des territoires afin de réduire notre vulnérabilité et de favoriser notre adaptation aux changements climatiques.

Sylvie Breton est professeure titulaire au Département d'obstétrique, de gynécologie et de reproduction de la Faculté de médecine de l'Université Laval et professeure émérite de la Harvard Medical School. Elle dirige un laboratoire de recherche au sein de l'axe Reproduction, santé de la mère et de l'enfant au CHU de Québec – Université Laval.

Elle a obtenu un doctorat en biophysique de l'Université de Montréal et a réalisé un stage postdoctoral en biologie cellulaire au Massachusetts General Hospital (MGH). En 1996, elle a intégré le corps professoral du Département de médecine de la Harvard Medical School.

Depuis, elle a créé un programme de recherche multidisciplinaire sur la biologie des cellules épithéliales qui tapissent la paroi du tractus urogénital, en particulier le rein et l'épididyme, deux organes ayant les mêmes origines embryonnaires. Cette découverte fait maintenant l'objet d'un projet d'affaires dans le but de commercialiser un test avancé ainsi qu'une thérapie ciblée pour mieux contrôler l'insuffisance rénale aiguë, une complication grave qui afflige annuellement plusieurs millions de patients à travers le monde.

La professeure Breton a formé plusieurs chercheuses et chercheurs, qui occupent maintenant des postes d'importance dans plusieurs établissements d'enseignement et de recherche à travers le monde. Avec ses collègues, elle a copublié 130 articles scientifiques. Elle a, en outre, reçu plusieurs prix et distinctions, incluant le MGH Claflin Distinguished Scholar Award en 1997, le Renal Section Investigation Award de l'American Physiological Society en 2005, le MGH Joseph Martin Basic Research Prize Award en 2008, le Research Award de la Society for the Study of Reproduction en 2012 et la Richard Moerschner Endowed MGH Research Institute Chair in Men's Health du MGH en 2018.

Plus récemment, elle a aussi obtenu une Chaire de recherche du Canada en dynamique épithéliale du rein et du système reproducteur et un financement de la Fondation canadienne pour l'innovation, qui lui permettra d'acquérir un microscope confocal à balayage au laser à haute résolution.

Sylvie Breton est membre de plusieurs sociétés scientifiques incluant l'American Society of Nephrology, l'American Physiological Society et l'American Society of Andrology.

Alexandre Caron détient un baccalauréat en biologique médicale (2010) de l'Université du Québec à Trois-Rivières et un doctorat en physiologie-endocrinologie (2015) de l'Université Laval. Il a effectué un stage postdoctoral en médecine interne à l'École médicale Southwestern de l'Université du Texas (University of Texas Southwestern Medical Center), d'abord au Center for Hypothalamic Research puis au Center for Human Nutrition.

Financés par Diabète Canada et la prestigieuse bourse postdoctorale Banting des Instituts de recherche en santé du Canada, ses travaux postdoctoraux ont montré les mécanismes par lesquels le système nerveux central influence les fonctions biologiques des organes périphériques, tels que le foie et le tissu adipeux. Durant cette période, il a également conçu différentes approches chémogénétiques permettant l'étude des voies de signalisation affectant le métabolisme énergétique.

Au cours de sa carrière, Alexandre Caron s'est vu remettre plusieurs distinctions, incluant le K99/R00 Pathway to Independence Award du National Institutes of Health, le Obesity Society Rolls-Simons Award et le Journal of Lipid Research Junior Investigator Award.

Ses travaux actuels s'articulent autour d'une meilleure compréhension des mécanismes pathophysiologiques menant au développement du diabète de type 2 et de l'obésité. Son laboratoire au sein de l'Institut de cardiologie et de pneumologie de Québec combine des techniques de génétique moléculaire, de neurobiologie et de phénotypage métabolique de pointe, et vise à mettre au point de nouvelles stratégies pharmacologiques pour combattre les maladies métaboliques.

Julien Chamberland est professeur adjoint à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Il possède une expertise reconnue en transformation laitière, et particulièrement en technologie fromagère.

Le parcours de ce passionné de la fromagerie a été marqué par ses six années d'expérience à titre de consultant en fromagerie artisanale et industrielle. Il a réalisé ses études supérieures à l'Université Laval (2014-2018) au sein de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Novalait en efficience des procédés de transformation du lait, puis un stage postdoctoral au laboratoire Science et technologie du lait et de l'œuf de Rennes (2018-2019). Ce séjour en France lui a notamment permis de contribuer à la création d'une nouvelle technologie brevetée visant à réduire l'impact environnemental des procédés fromagers.

Julien Chamberland a été recruté en 2020 grâce à la création de la Chaire de leadership en enseignement en technologie fromagère. En tant que titulaire, il concevra de nouveaux programmes de formation centrés sur la fromagerie, en plus de démarrer ses activités de recherche au sujet de la variabilité et de l'efficience des procédés de fabrication fromagère.

Ses objectifs de carrière sont clairs: contribuer à améliorer la compétitivité de l'industrie québécoise en misant sur la création de nouveaux procédés durables et la formation d'une relève hautement qualifiée.

Ayant développé une expertise dans l'évaluation de l'efficacité du marketing social, Valériane Champagne St-Arnaud s'intéresse plus spécifiquement à l'enjeu des comportements écoresponsables. La professeure adjointe à la Faculté des sciences de l'administration croit foncièrement à l'utilité de la communication-marketing dans la résolution des défis environnementaux et sociaux qui caractérisent le 21e siècle, notamment en contexte d'urgence climatique.

Ses champs d'intérêt interdisciplinaires se situent au croisement du marketing social, de la communication environnementale et de la psychologie sociale. Comment s'appuyer sur une meilleure compréhension des caractéristiques d'un public cible pour «vendre» les comportements d'économie d'énergie, d'utilisation des transports collectifs ou de réduction de la consommation, par exemple? Quels outils de communication-marketing sont les plus appropriés à cette fin? Coauteure du premier Baromètre de l'action climatique au Québec et cofondatrice du Laboratoire sur l'action climatique, Valériane Champagne St-Arnaud possède une excellente connaissance de ce qui motive et freine les Québécoises et Québécois à passer à l'action en matière de lutte contre les changements climatiques. Ses travaux ont été présentés sous forme d'études de cas dans des colloques internationaux, dans des ouvrages d'envergure ou dans des revues spécialisées. Sur le terrain, ses activités professionnelles contribuent à outiller les gestionnaires et les dirigeants d'organisations impliquées dans la transition écologique.

Ce qui la motive avant tout: faire le pont entre la recherche scientifique et le monde pratique du changement social. Une partie de ses travaux visent donc à documenter les différentes stratégies favorisant l'échange de savoir entre les chercheuses et chercheurs et les praticiennes et praticiens du marketing social, et ce, dans une perspective bidirectionnelle.

Nikolaos Charalampidis occupe le poste de professeur adjoint au Département d'économique. Il est spécialisé en macroéconomie et en analyse des cycles économiques. Ses recherches se concentrent sur les interactions entre la politique monétaire, les inégalités économiques et le marché du travail. Il a obtenu un doctorat de l'Université de Californie à Irvine, aux États-Unis, en 2019, après avoir fait des études de maîtrise en France et en Angleterre, et une licence en Grèce. Nikolaos Charalampidis a déjà à son actif trois publications, dans des revues reconnues, sur l'effet de l'automatisation du travail sur l'économie des États-Unis, les déterminants des cycles du chômage en Europe, et l'évolution des inégalités de patrimoine en Grèce. Il donnera des cours de premier, deuxième et troisième cycle.

Geneviève Chevalier est professeure à l'École d'art de l'Université Laval, artiste en arts visuels et médiatiques et commissaire indépendante. Elle est titulaire d'un doctorat en études et pratiques des arts de l'Université du Québec à Montréal et a réalisé un stage postdoctoral sur la question des interventions d'artistes dans les collections muséales dans le cadre des activités du Groupe de recherche et réflexion CIÉCO: collections et impératif événementiel.

Son travail artistique, qui prend la forme d'installations photographiques et vidéographiques, s'intéresse au champ des sciences naturelles en abordant notamment l'enjeu de la perte de biodiversité à l'ère des changements climatiques. Elle a été artiste en résidence au studio du Québec à Londres en 2020, au centre Sporobole en 2018, au Centre for Contemporary Arts de Glasgow en 2017, au Banff Centre et au Vermont Studio Centre. Son travail a été présenté à Optica, au Musée régional de Rimouski, au Symposium international d'art contemporain de Baie-Saint-Paul, au Musée de Lachine, à La Chambre blanche dans le cadre de la Manif d'art et à la Thames Art Gallery.

Elle a réalisé en 2018, à titre de commissaire invitée, l'exposition L'idée du territoire: une exploration des collections au Centre d'exposition de l'Université de Montréal. En 2021, elle sera l'artiste en résidence du ArtLab de la Galerie d'art Foreman de l'Université Bishop's et commissaire invitée à la Fondation Grantham pour l'art et l'environnement.

Jonathan Chevrier place les étudiants au centre de ses préoccupations en offrant des cours stimulants par l'utilisation de nombreuses stratégies pédagogiques.

Ses intérêts de recherche sont orientés vers la didactique sportive et de l'éducation physique. Il a effectué des travaux sur les contenus enseignés par des entraîneurs de volleyball de différents niveaux scolaires afin de les comparer avec les contenus recommandés du modèle de développement à long terme de l'athlète. Il a aussi mené des travaux sur les contenus enseignés par des éducateurs physiques du secondaire dans l'enseignement de sports collectifs en espace commun afin de les comparer aux exigences du Programme de formation de l'école québécoise.

Tout en continuant ses travaux en didactique, il s'intéresse aussi particulièrement à l'usage et à l'intégration du numérique par les enseignants d'éducation physique, en collaboration avec un groupe de recherche de la Chaire de recherche du Canada sur le numérique en éducation. Il travaille également à l'amélioration des mécanismes des suivis de stage grâce au numérique, en collaboration avec l'équipe professorale du Département d'éducation physique de l'Université Laval.

Ayant évolué dans le milieu du volleyball canadien durant de nombreuses années à titre d'entraîneur, de formateur et de consultant, il siège au conseil d'administration de Volleyball Québec.

Jérôme Cimon-Morin est professeur adjoint en aménagement intégré des forêts à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Biologiste de formation, il détient un doctorat en biologie végétale, obtenu à l'Université Laval, où il a travaillé à concevoir des approches novatrices de planification systématique de la conservation des services écologiques rendus par les milieux humides.

Après ses études, il a poursuivi des travaux de recherche sur la conservation des milieux humides en contexte urbain, mais cette fois en tant que professionnel de recherche. Avant de se joindre au Département des sciences du bois et de la forêt, il a également travaillé pendant près de deux ans au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sur des dossiers touchant à la lutte contre les changements climatiques ainsi qu'aux milieux humides et riverains.

Ses recherches actuelles portent principalement sur l'étude des flux de services écologiques, en particulier sur la création d'approches d'optimisation de la multifonctionnalité des territoires forestiers. Il s'intéresse également à la conciliation de la conservation des services écologiques et de la biodiversité avec le déploiement d'activités industrielles d'extraction des ressources naturelles (foresterie, mines, hydroélectricité), le développement urbain, l'expansion de l'agriculture et l'utilisation du territoire à des fins récréatives. L'objectif central de ses recherches est la conception d'outils d'aide à la décision pour l'aménagement intégré de l'ensemble des usages de la forêt.

Simon Coulombe détient un doctorat en psychologie communautaire de l'Université du Québec à Montréal. Avant de se joindre au Département des relations industrielles, il a été professeur adjoint en psychologie à l'Université Wilfrid Laurier, en Ontario.

Ses recherches visent à cartographier les conditions et les interventions dans les milieux de travail qui promeuvent le bien-être positif (au-delà de la simple absence de détresse ou de difficultés) chez les travailleuses et travailleurs marginalisés ou vulnérables, par exemple les personnes vivant avec des difficultés de santé mentale ou des incapacités physiques, les personnes immigrantes, les membres des communautés LGBTQ+ et les travailleuses et travailleurs en situation de précarité.
 
Ses travaux récents, notamment en collaboration avec l'organisme Revivre, portent plus spécifiquement sur le rôle du soutien à l'autogestion et du soutien par les pairs dans le bien-être et le rétablissement occupationnel des employées et employés avec des difficultés de santé mentale. En collaboration avec des collègues aux horizons disciplinaires variés de l'Université Laval, de l'Université du Québec à Montréal et de l'Université Wilfrid Laurier, Simon Coulombe mène aussi une étude longitudinale portant sur les répercussions de la crise de la COVID-19 sur la santé mentale des travailleuses et des travailleurs au Québec et ailleurs au Canada.
 
Ses recherches mettent de l'avant un cadre théorique et méthodologique multidisciplinaire intégrant des approches issues de la psychologie industrielle et organisationnelle, de la psychologie positive, de la santé occupationnelle, de la psychologie de l'environnement et de la gestion de la diversité au travail.
 
Simon Coulombe est passionné par le mentorat d'étudiantes-chercheuses et d'étudiants-chercheurs à tous les cycles d'enseignement. Il souhaite valoriser l'enseignement expérientiel afin de permettre aux étudiantes et aux étudiants d'acquérir des connaissances pratiques et de réfléchir de façon critique et approfondie aux questions liées à la santé mentale des travailleuses et des travailleurs.

Marzia A. Cremona est professeure adjointe en science des données au Département d'opérations et systèmes de décision de l'Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval. Elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en mathématiques de l'Université de Milan en 2009 et 2011. Elle a aussi décroché un doctorat en modèles et méthodes mathématiques pour l'ingénierie à l'École polytechnique de Milan en 2016. Elle est arrivée à l'Université Laval en septembre 2019, après avoir travaillé pendant quatre ans à l'Université d'État de Pennsylvanie.

Ses intérêts de recherche portent sur la conception de méthodes statistiques et informatiques pour l'analyse de données complexes et de grande dimension, et sur l'application de ces méthodes en science de l'administration et en biologie computationnelle. Une partie importante du programme de recherche de Marzia A. Cremona concerne le développement de nouvelles techniques de l'analyse des données fonctionnelles, une branche des statistiques visant à analyser les courbes (fonctions mathématiques). Considérer les courbes comme des unités statistiques dotées de formes augmente la capacité à extraire à la fois des modèles globaux interprétables et des informations locales pertinentes à partir de ces données, permettant une interprétation sophistiquée des informations de forme.

Un aspect important de la recherche de Marzia A. Cremona est sa nature collaborative et multidisciplinaire. En effet, elle s'engage dans de nombreuses collaborations internationales impliquant l'analyse de différents types de données «omiques» (génomique, epigénomique, etc.), par exemple sur l'évolution moléculaire, la génomique évolutive et la génétique humaine.

Marie-Hélène Deshaies est professeure à l'École de travail social et de criminologie de la Faculté des sciences sociales depuis janvier 2020. Détentrice d'un doctorat de sociologie de l'Université Laval, elle possède une expérience diversifiée en recherche, en enseignement, en mobilisation des connaissances et en intervention collective au sein d'organismes communautaires. Ses recherches portent tout particulièrement sur l'organisation communautaire et les mouvements sociaux, la lutte à la pauvreté et aux inégalités, les luttes urbaines et la justice environnementale, l'organisation sociale et politique du travail de soins (care), les processus participatifs et collaboratifs de recherche et les théories féministes et critiques. Elle est membre collaboratrice du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et participe aux chantiers Recherche partenariale et Travail. Elle est également membre associée du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) pour l'axe de recherche Politiques et pratiques sociales.

Jessica Deslauriers est chercheuse au sein de l'axe neurosciences du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval (CRCHU de Québec – Université Laval), ainsi que professeure adjointe à la Faculté de pharmacie.

Elle a effectué une formation doctorale en physiologie à l'Université de Sherbrooke, où elle a étudié le rôle de l'inflammation prénatale dans le développement de comportements de type psychotique et dépressif chez la souris. Elle a ensuite poursuivi une formation postdoctorale à l'Université de Californie à San Diego (University of California San Diego) et au Veterans Affairs San Diego Medical Center. Les études précliniques et cliniques menées par Jessica Deslauriers ont permis de mieux comprendre le rôle de la réponse inflammatoire à la suite d'un trauma psychologique dans le développement du trouble de stress post-traumatique. Elle a acquis une solide expertise en pharmacologie, en biologie moléculaire, en modèles neurodéveloppementaux de troubles psychiatriques, en neuroscience comportementale et en étude des mécanismes inflammatoires.

Le laboratoire de Jessica Deslauriers au CRCHU de Québec – Université Laval utilise actuellement une méthode de recherche translationnelle et multidisciplinaire visant à comprendre les mécanismes de vulnérabilité au trauma psychologique – avec d'abord une attention sur les cascades inflammatoires –, à identifier des biomarqueurs inflammatoires et d'imagerie prédisant une vulnérabilité au trauma et à utiliser une pharmacothérapie de précision en ciblant des interventions pharmacologiques adaptées aux caractéristiques moléculaires et pathophysiologiques des patients et des individus à «haut risque psychiatrique».

Anne Deslauriers est professeure assistante à l'École d'art de la Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design de l'Université Laval. À titre de spécialiste en arts plastiques, elle a enseigné les arts plastiques au secondaire à Laval pendant une vingtaine d'années. En parallèle, elle a été chargée de cours à l'École des arts visuels et médiatiques à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans un programme de deuxième cycle.

Dans le cadre de ses études de maîtrise, elle a rédigé un mémoire intitulé Comprendre l'enseignement des arts comme un art en soi: saisie d'une pratique en enseignement des arts plastiques au secondaire. Actuellement, elle termine une thèse doctorat en études et pratiques des arts à l'UQAM, qui s'intitule Modélisation d'une pratique en enseignement des arts plastiques au secondaire dynamisée par des questions socioécologiques: un procédé A/R/Tographique.

Ses intérêts de recherche portent sur la didactique et la pédagogie des arts visuels dans une perspective socioécologique, poursuivant ainsi l'objectif d'arrimer l'éducation artistique et l'éducation relative à l'environnement (ERE). Elle fait d'ailleurs partie du Centre de recherche en ERE à l'UQAM, où elle trouve une grande inspiration.

Son parcours professionnel se démarque notamment par la conceptualisation et l'organisation de projets de création artistique et pédagogique d'envergure, par une expérience d'enseignement universitaire diversifiée ainsi que par sa présence assidue aux différents congrès scientifiques. Anne Deslauriers a signé plusieurs articles universitaires et scientifiques et a récemment publié un ouvrage qui s'intitule La grande migration: les arts plastiques pour un monde meilleur. Elle a par ailleurs remporté de nombreux prix et mentions d'excellence liés au domaine de l'éducation artistique.

Au sein des différents projets de recherche dans lesquels elle est engagée, Anne Deslauriers a toujours été profondément interpellée par les dimensions interdisciplinaire, réflexive, critique et socioécologique de l'éducation artistique. Pour cette raison, elle s'intéresse aux nouvelles façons d'enseigner les arts plastiques dans le contexte québécois et en développe également.

Jacynthe Dessureault-Rompré est agronome de formation. Après un baccalauréat à l'Université Laval (1996-2000), elle a fait une maîtrise en chimie des sols à l'Université Laval (2000-2002), puis un doctorat à l'École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse (2003-2007). Ses champs d'expertise sont la relation sol-plante (rhizosphère) en lien avec la disponibilité des nutriments, le processus de minéralisation de l'azote dans les sols agricoles, ainsi que la conservation des sols organiques cultivés. Ses recherches portent, entre autres, sur la conservation des sols en général et celle des sols organiques cultivés en particulier. Elle mène également des travaux sur la relation sol-plante et les changements climatiques, sur l'optimisation du cycle des nutriments dans les sols pour une agriculture durable, ainsi que sur la régénération des sols dégradés.

Jean-Philippe Drouin-Chartier est professeur adjoint à la Faculté de pharmacie et nutritionniste-diététiste, membre de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec. Il détient une maîtrise en nutrition ainsi qu'un doctorat en médecine expérimentale de l'Université Laval. En 2018, Jean-Philippe Drouin-Chartier a reçu une prestigieuse bourse postdoctorale Banting décernée par les Instituts de recherche en santé du Canada afin de réaliser un stage postdoctoral au Département de nutrition de la Harvard T.H. Chan School of Public Health, à Boston. Durant sa formation postdoctorale, il a réalisé des travaux d'avant-garde sur les déterminants nutritionnels des maladies cardiométaboliques et les mécanismes biologiques sous-jacents.

Chercheur au centre Nutrition, santé et société (NUTRISS) de l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF), Jean-Philippe Drouin-Chartier possède une expertise multidisciplinaire unique alliant nutrition, lipidologie et épidémiologie. Ses travaux portent sur le rôle que jouent l'alimentation, les habitudes de vie et la médication dans la prévention des maladies cardiovasculaires et cardiométaboliques dans les populations à haut risque. L'objectif global de ses travaux est de développer des approches préventives personnalisées.

Ses travaux ont été publiés dans des journaux scientifiques de premier plan, incluant The British Medical Journal, Diabetes Care et Circulation, en plus de rayonner dans les médias internationaux, dont Time Magazine.

Angela Ferraro est professeure adjointe de philosophie moderne à l’Université Laval depuis mars 2020.

Après sa formation à l’Université de Rome et à l’Université de Nantes, elle a travaillé comme enseignante-chercheuse à l’Université de Montréal, à l’Université de Neuchâtel et à l’Université libre de Bruxelles. Durant ces années, elle a été lauréate de différentes bourses, dont une Bourse d'excellence pour étudiants étrangers des Fonds de recherche du Québec, une Bourse d’excellence de la Confédération suisse pour chercheurs et artistes étrangers et le Marie Sklodowska-Curie Cofund de la Commission européenne.

Elle a consacré la plupart de ses activités de recherche et d’enseignement à la philosophie moderne et son approche repose sur la complémentarité des méthodes historique et conceptuelle.

Pendant le doctorat, elle a travaillé notamment sur Nicolas Malebranche et sur la pensée française du 18e siècle. Sa thèse, soutenue en 2016, a reçu le prix du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité et a été récemment publiée sous forme de livre (La Réception de la philosophie de Malebranche en France au XVIIIe siècle. Métaphysique et épistémologie, Paris, Classiques Garnier – collection «Constitution de la modernité», 2019).

Ses travaux postdoctoraux, qui ont donné lieu à l’organisation de colloques internationaux et à la publication d’articles, ont envisagé les Lumières franco-allemandes, et ce, dans une perspective interdisciplinaire (philosophique et littéraire) visant à étudier les transformations du paradigme métaphysique et la naissance de la psychologie.

Elle s’intéresse également à des questions qui relèvent à la fois de l’histoire de la philosophie et de l’histoire des sciences, dont les théories de la vie et du vivant entre les 17e et 18e siècles.

Depuis 2019, elle élabore un projet de recherche sur les conceptions de l’erreur à l’époque moderne.

Gabrielle Fortin est travailleuse sociale depuis près de 10 ans dans les domaines de l'oncologie psychosociale et des soins palliatifs, notamment à la Maison Michel-Sarrazin et son Centre de jour. Elle s'est jointe au corps professoral de l'École de travail social et de criminologie de l'Université Laval à titre de professeure en intervention individuelle et familiale en janvier 2020. Sa thèse de doctorat en travail social, intitulée Élaboration et évaluation d'une stratégie d'application des connaissances pour les professionnels de la santé sur la détermination des objectifs de soins avec les personnes malades, sera soumise en 2020 à l'Université Laval.

Gabrielle Fortin est lauréate de plusieurs prix et bourses, dont une bourse du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture, une bourse de doctorat de l'Association des femmes diplômées de Québec et une du Centre de recherche en santé durable VITAM.

Ses intérêts de recherche portent sur les aspects psychosociaux de la santé, l'oncologie psychosociale, les soins palliatifs, la collaboration interprofessionnelle ainsi que l'intervention individuelle et familiale dans le domaine de la santé. Ses articles et présentations portent sur la communication et les prises de décision en fin de vie ainsi que sur la formation interprofessionnelle en santé.

Membre de l'Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec depuis 2011, Gabrielle Fortin est également membre du Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie et de l'Équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs.

Hsuan Fu est professeure adjointe au Département de finance, assurance et immobilier de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval depuis octobre 2019.

Elle est titulaire d’un baccalauréat en finance et d’une maîtrise en assurance et gestion des risques de l’Université nationale de Taïwan. Elle est aussi récipiendaire d’un doctorat en finance du Collège impérial de Londres. Durant la totalité de ses études doctorales, elle a été financée conjointement par la présidence du Collège impérial de Londres (President’s PhD Scholarship) et le ministère de l’Éducation de Taïwan. Sa thèse jette un œil nouveau sur la coordination internationale des politiques monétaires compte tenu de la dynamique des marchés financiers.

Hsuan Fu a cumulé de nombreuses expériences d’enseignement au cours de sa formation. Ses champs d’enseignement diversifiés comprennent les produits financiers dérivés, la comptabilité financière, la macroéconomie financière et, plus récemment, le capital de risque et la finance d’entreprise.

Les champs de recherche de la professeure Fu se concentrent sur le développement de la théorie du prix des actifs et s’étendent également à l’étude d’applications utilisant des données empiriques. Elle travaille dans des domaines tels que la finance internationale, l’économétrie financière et la macrofinance. Son programme de recherche vise notamment à comprendre le rôle des éléments politiques ainsi que l’échelle de ses répercussions sur le marché financier international.

Justine Gagnon est professeure adjointe au Département de géographie de l'Université Laval et membre de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones. Ses travaux et intérêts de recherche, au croisement de la géographie culturelle et des études autochtones, l'ont amenée à collaborer avec diverses Premières Nations à travers le Canada.

Après avoir terminé une maîtrise en géographie à l'Université du Québec à Montréal (2012), portant sur l'accès à la propriété privée sur le territoire de la nation Nisga'a et l'expression contemporaine de ses territorialités, elle a poursuivi des études doctorales en géographie à l'Université Laval (2019). Elle s'est alors intéressée au rôle de la mémoire comme vecteur de continuité culturelle en contexte de grand bouleversement environnemental, puis au paysage comme archive, porteur d'une multiplicité de voix et de récits. Sa recherche, menée en partenariat avec la communauté innue de Pessamit, visait ainsi à faire état d'une continuité d'occupation sur les territoires inondés ou transformés par le développement hydroélectrique.

Ses travaux postdoctoraux, réalisés en cosupervision au Département d'anthropologie de l'Université de Victoria (Canada) et au Département de langue, littérature et culture de l'Université de Bergame (Italie), lui ont permis d'explorer le domaine florissant de la cartographie culturelle et participative en contexte autochtone, afin de faire état d'une présence soutenue et d'une assise culturelle pérenne sur les territoires ancestraux, en plus d'assurer une plus grande visibilité des patrimoines matériel et immatériel autochtones. Elle s'est également intéressée plus récemment au rôle et à la portée des pratiques commémoratives en contexte (post)colonial, vues comme des processus de reconnaissance historique, de transmission des savoirs et de justice spatiale.

Ses approches, tant en matière de recherche que d'enseignement, s'appuient sur la coconstruction des connaissances et la décolonisation des pratiques, tout en mettant de l'avant les liens qui unissent la culture, le territoire, la mémoire et la justice.

Depuis janvier 2020, Virginie Gargano, détentrice d'un doctorat en service social, est professeure adjointe à l'École de travail social et de criminologie. Ses principaux intérêts de recherche résident dans l'intervention en contexte de nature et d'aventure.

Les travaux de recherche de Virginie Gargano sont inspirés de sa pratique professionnelle, qui s'échelonne sur une quinzaine d'années. Titulaire d'un baccalauréat en plein air et tourisme d'aventure de l'Université du Québec à Chicoutimi (2000) et d'une maîtrise en travail social (2010), Virginie Gargano a allié sa pratique professionnelle comme facilitatrice et leader d'expédition à l'enseignement du plein air en milieu collégial et universitaire. Tout au long de sa carrière, elle a contribué au développement et à la diffusion des connaissances liées à l'intervention en contexte de nature et d'aventure par l'entremise de ses publications et de ses conférences.

Au cours des dernières années, la reconnaissance dont elle jouit comme professionnelle de l'intervention en contexte de nature et d'aventure ainsi que le caractère novateur de ses travaux l'ont amenée à être une figure de proue sur la scène nationale et internationale. Virginie Gargano est notamment codirectrice de comités nationaux et internationaux dans le domaine, tels que le Canadian Adventure Therapy Committee, le Outdoor Canadian Summit Committee et l'International Adventure Therapy Committee. En alliant ses compétences techniques de plein air à ses connaissances théoriques, elle a pour objectif d'optimiser l'utilisation de la nature et de l'aventure à des fins éducatives et psychosociales, notamment dans le champ du travail social.

Adèle Garnier est professeure adjointe au Département de géographie de l'Université Laval. Ses recherches et son enseignement portent principalement sur les migrations internationales. Elle s'intéresse particulièrement aux rapports de pouvoir au sein des politiques migratoires dans une perspective comparée et multiniveaux. Les échanges entre chercheurs de diverses disciplines, et entre université et société lui tiennent à cœur.

La migration fait aussi partie de son parcours personnel. Après avoir commencé ses études en France, elle a réalisé sa thèse de doctorat en cotutelle à l'Université de Leipzig (Allemagne) et à l'Université Macquarie à Sydney (Australie). Sa thèse a analysé la complexité croissante des politiques d'admission des réfugiés en Australie et au Royaume-Uni.

Elle a ensuite été chercheuse postdoctorale à l'Université de Montréal (2015-2016) puis à l'Université libre de Bruxelles (2016-2017), ainsi qu'enseignante-chercheuse à l'Université Macquarie (2017-2020). Ses recherches ont exploré le soutien politique et institutionnel à la participation au marché du travail des réfugiés dans le contexte fédéral au Québec, dans la région de Bruxelles et dans l'État australien de Nouvelle-Galles du Sud. Elle contribue à une collaboration australienne entre ville et université ayant pour but de soutenir l'action locale face au racisme subi par les étudiants internationaux.

À l'Université Laval, elle fait partie d'une nouvelle équipe de recherche interdisciplinaire qui analyse le rôle des bureaux de députés fédéraux dans la provision d'information sur les dossiers d'immigration. Elle est membre de l'équipe interuniversitaire de recherche sur l'immigration dans le Québec actuel et du réseau allemand de recherche sur les migrations forcées, Netzwerk Fluchtforschung.

Elle a codirigé l'ouvrage Refugee Resettlement: Power, Politics and Humanitarian Governance et ses travaux ont été publiés dans le Journal of Ethnic and Migration Studies, Refuge, Brussels Studies et les Cahiers du CRIEC.

Myriam Gauthier est professeure assistante à la Faculté des sciences infirmières. Ses intérêts de recherche se situent principalement à l'interface entre les soins à la famille et la compétence culturelle. Elle termine actuellement un doctorat en sciences infirmières portant sur la compétence culturelle en formation infirmière dans un contexte international et de diversité culturelle francophone. Dans son projet doctoral, qui se caractérise par son unicité et sa complexité, elle se spécialise dans le devis d'étude de cas avec méthodes mixtes.

Après un stage international et interculturel (SII) en Inde, elle a fait une maîtrise à l'Université Laval. Ses travaux portaient sur les expériences de santé et de soins, individuelles et familiales, d'adolescentes immigrantes récemment arrivées à Québec. Déjà sensibilisée à la compétence culturelle et interpellée par l'étude de ce phénomène dans une perspective de sécurisation culturelle des familles, elle vise une démarche professorale qui repose sur des valeurs d'inclusion, d'équité et de justice sociale dans la pratique et la formation infirmières. En plus des prix qui soulignent la qualité et l'excellence de son parcours de spécialisation, maintes bourses d'études d'organismes régionaux et provinciaux reconnaissent ses aptitudes en recherche. Forte de son expérience universitaire en enseignement depuis 2008, Myriam Gauthier a participé au développement et à l'implantation de méthodes d'enseignement et d'évaluation inclusives et innovantes, répondant aux besoins d'apprentissage variés des étudiantes en sciences de la santé. Elle peut également s'appuyer sur des expériences d'enseignement en Haïti et en Tunisie, où elle a participé à des activités de formation et d'évaluation de programmes d'études ayant permis de faciliter la mobilité étudiante aux cycles supérieurs dans sa faculté. D'ores et déjà, elle est sollicitée pour participer à des projets de partenariat avec des universités en Europe et en Asie qui visent à renforcer la compétence des formateurs des futurs professionnels de la santé appelés à exercer dans divers contextes mondiaux.

Renée Gendron a obtenu un baccalauréat en biologie (Université Laval, 1993) avant de poursuivre des études en médecine dentaire (Université Laval, 1999). Pendant ses études, elle a été organisatrice et stagiaire d’une mission de groupe en dentisterie humanitaire en République dominicaine, pour laquelle elle a reçu en 1999 un prix Forces Avenir en santé. Renée Gendron a ensuite effectué une maîtrise en microbiologie (2002) au sein du Groupe de recherche en écologie buccale de la Faculté de médecine dentaire. Elle a ensuite entrepris un diplôme d’études supérieures en parodontie (2004), grâce auquel elle a obtenu le grade de Fellow du Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada.

De 2004 à 2020, elle a travaillé à temps plein dans un bureau privé en tant que parodontiste, tout en gardant une charge de cours cliniques et théoriques (de 1er et 2e cycles) à la Faculté de médecine dentaire. Elle a été membre du conseil d’administration et du comité du journal de la Société dentaire de Québec de 2004 à 2019 et en a été la présidente de 2014 à 2015.

Renée Gendron s’est jointe à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval en 2020, en tant que professeure (dentiste clinicienne) de parodontie.

Karine Geoffrion est diplômée du Département d'anthropologie de l'Université de Montréal (2017). Elle a été professeure au Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université de Cape Coast, au Ghana, de 2009 à 2012.

Ses travaux de recherche s'inscrivent dans deux champs d'expertise distincts: la diversité du genre et les sexualités en Afrique subsaharienne (Ghana) dans un contexte de visibilité accrue des différents discours sur l'homosexualité, et les intimités et familles transnationales «mixtes». Inspirée des perspectives théoriques qui allient le genre et la mobilité, son étude ethnographique des couples Nord-Sud a examiné l'expérience vécue des relations intimes transnationales et du processus de réunification conjugale au Canada. Dans cette recherche, elle étudie les processus de sélection d'un conjoint et les reconfigurations des intimités, des familles et des identités dans un contexte où la mobilité transnationale des individus est régie par des systèmes plus larges d'inégalités globales, basées principalement sur la nationalité, la race et la classe sociale. L'amour romantique et les régimes disciplinaires liés au contrôle de la sexualité des femmes (blanches) canadiennes sont centraux à l'analyse.

Récemment, dans un projet de recherche financé par le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (2019-2020), Karine Geoffrion et ses collègues ont exploré les processus de racialisation et la blanchitude, les enchevêtrements entre le genre et l'identité nationale, ainsi que la mobilité et les réseaux transnationaux chez les individus dont l'un des parents est d'origine ghanéenne et l'autre Blanc.

Tadros Ghobrial est un ingénieur dont la carrière englobe le design, la recherche et l'enseignement. Après avoir obtenu une licence en génie civil en 2004, il a poursuivi sa maîtrise en génie côtier à l'Université du Caire tout en travaillant à temps partiel comme ingénieur côtier chez Dar Al-Handasah Consultants, en Égypte. Il a obtenu son doctorat en génie d'eaux en 2012 à l'Université de l'Alberta. Au cours de ses études supérieures, il a reçu de nombreux prix, dont la médaille Gérard du meilleur article du Comité sur les processus des glaces fluviales et l'environnement.

Entre 2012 et 2018, il a travaillé comme ingénieur conseiller chez Northwest Hydraulic Consultants Ltd, puis comme professionnel de recherche, entre 2018 et 2020, à l'Université de l'Alberta, avant de joindre l'Université Laval comme professeur adjoint au Département de génie civil et génie d'eaux en mars 2020.

Il a travaillé sur des projets ou mené des missions au Canada, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique. Tadros Ghobrial est un examinateur actif du Journal of Cold Regions Science and Technology et de la revue The Cryosphere. Il détient en outre un titre de professionnel de la gestion de projet du Project Management Institute.

Émilie Giguère est professeure adjointe à la Faculté des sciences de l'éducation. Conseillère d'orientation de formation, elle détient un doctorat en sciences de l'orientation de l'Université Laval. Sa thèse portait sur les expériences de travail et les processus d'intégration professionnelle, de mobilité et de maintien au travail des femmes cadres.

De manière globale, ses intérêts de recherche et d'enseignement tournent autour des processus d'intégration socioprofessionnelle, de mobilité et de maintien au travail de différents groupes de travailleuses et de travailleurs, dont les femmes et les jeunes, dans un contexte marqué par des transformations économiques, politiques, sociales, sanitaires et technologiques du marché du travail et des organisations. Les dimensions juridiques et politiques qui encadrent le travail et qui touchent les problématiques rattachées aux démarches d'accompagnement en counseling et en orientation sont aussi des thématiques qui composent ses champs d'intérêt. Ses travaux s'inscrivent dans des approches de recherche qualitatives, constructivistes, compréhensives et féministes. Émilie Giguère est membre du Centre de recherche et d'intervention sur l'éducation et la vie au travail (CRIÉVAT).

Laurence Godin est professeure adjointe au Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l'Université Laval et membre du Centre nutrition, santé et société (NUTRISS). Elle est titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise en sociologie de l'Université Laval et d'un doctorat en sociologie de l'Université du Québec à Montréal.

Ses intérêts de recherche s'organisent autour de l'alimentation, de la consommation durable, de la vie quotidienne et des normes sociales. Avant d'arriver à l'Université Laval, elle a travaillé comme chercheuse postdoctorale à l'Université de Lausanne et à l'Université de Genève, dans le cadre de projets qui visaient à comprendre la transition vers des régimes alimentaires sains et durables en Suisse, ainsi que la transformation des pratiques de consommation énergétique des ménages en Europe. Elle se spécialise en méthodes qualitatives et a de l'expérience avec les approches transdisciplinaires et participatives.

Par ses travaux, elle vise à développer une meilleure compréhension des pratiques de consommation et de ce qui permet de les transformer, de manière à soutenir une réduction de la consommation et la mise en place de modes de vie qui respectent les principes de suffisance, de durabilité environnementale et de justice sociale à grande échelle.

Sa thèse, intitulée Anorexie, boulimie et société. Penser des corps qui dérangent, a été publiée aux Presses de l'Université du Québec. Elle a également publié dans la revue Appetite.

Thiago Gumiere est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en agronomie, obtenu en 2010, et de deux spécialisations: l'une en microbiologie et l'autre en sols et nutrition des plantes. Il a décroché une maîtrise en 2013 et un doctorat en 2017.

Ses études scientifiques ont commencé par un stage au sein du laboratoire de microbiologie de l'Université de São Paulo (Piracicaba, Brésil). Durant ce stage, il a identifié des isolats bactériens classés comme rhizobactéries promotrices de la croissance des plantes Araucaria sp. et Pinus sp. Pendant sa maîtrise en sciences du sol, il a évalué la distribution biogéographique de la communauté fongique dans un sol cultivé de cannes à sucre. Sa thèse portait quant à elle sur l'identification de communautés à base microbienne associées à la fertilisation et à la productivité de la canne à sucre.

Après son doctorat, en 2017, il s'est installé au Québec, où il a travaillé comme stagiaire postdoctoral à l'Institut national de la recherche scientifique (Centre Eau Terre Environnement). Pendant deux ans, il a étudié la microbiologie et la gestion de l'eau dans les cultures de canneberges et de pommes de terre. Depuis décembre 2019, il est professeur en microbiologie, biochimie et santé globale des sols au Département des sols et de génie agroalimentaire de l'Université Laval. Tout au long de sa carrière scientifique, sa motivation a été fondée sur l'amélioration de l'agriculture en utilisant la connaissance de l'interaction plante/micro-organisme/sol.

Mathieu Hotton est audiologiste et professeur adjoint au Département de réadaptation de la Faculté de médecine de l'Université Laval. Il détient une maîtrise en orthophonie et audiologie de l'Université de Montréal, obtenue en 2001, ainsi qu'un doctorat en médecine expérimentale de l'Université Laval, obtenu en 2017. Il a également poursuivi un stage postdoctoral en orthophonie et audiologie en 2018 et en 2019, à l'Université de Montréal et au Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal.

Ses recherches cliniques s'intéressent à l'application et à l'efficacité des nouvelles technologies de suppléance auditive ainsi qu'aux approches d'intervention en audiologie auprès des personnes présentant une surdité. Il cumule près de 20 années d'expérience clinique acquises alors qu'il travaillait dans le domaine de la réadaptation audiologique au CIUSSS de la Capitale-Nationale (anciennement l'IRDPQ).

Au cours de ses travaux de doctorat, il a étudié l'efficacité des prothèses auditives avec abaissement fréquentiel et de l'implant cochléaire électroacoustique chez les adultes présentant une surdité sévère à profonde en hautes fréquences. La recherche qu'il a amorcée alors qu'il était stagiaire postdoctoral et qu'il poursuit présentement porte sur l'évaluation globale des besoins sur le plan auditif chez les adultes et les personnes âgées vivant avec une déficience auditive.

Dans le cadre de son programme de recherche actuel, Mathieu Hotton s'intéresse également au processus d'appareillage auditif tel qu'il est vécu par les usagers, à la revalorisation et au recyclage des prothèses auditives, aux effets de la pandémie de COVID-19 sur la communication des personnes ayant une déficience auditive, à la réadaptation audiologique de première ligne ainsi qu'aux outils de mesure en audiométrie vocale.

Vanessa Houde est professeure adjointe à la Faculté de médecine dentaire. Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en microbiologie de l'Université Laval. Elle a, par la suite, réalisé un doctorat en physiologie-endocrinologie à l'Université Laval suivi de deux stages postdoctoraux respectivement à l'Université de Dundee (Écosse, Royaume-Uni) et à l'Université McMaster (Hamilton, Ontario).

Durant sa maîtrise, elle a approfondi le rôle des polyphénols dans la régulation du stress oxydatif induit par les bactéries parodontopathogènes. Ses formations doctorales et postdoctorales portaient respectivement sur la modulation du métabolisme du glucose dans les tissus cibles de l'insuline, et sur le cancer et les maladies métaboliques.

Avant d'entreprendre sa carrière professorale, elle a été chargée de projet et coordonnatrice de recherche à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec dans un laboratoire spécialisé dans l'étude du microbiome intestinal et des maladies métaboliques. Sa programmation de recherche à la Faculté de médecine dentaire porte sur le lien entre les maladies métaboliques et le microbiome buccal et, par conséquent, sur les répercussions des désordres métaboliques sur la santé buccodentaire et la qualité de vie des individus.

Christian Keen est professeur adjoint au Département de management de l'Université Laval. Il a acquis une vaste expérience de travail et de recherche en Europe, en Amérique latine et en Amérique du Nord.

Avant de se joindre à l'Université Laval, il était directeur du programme d'études supérieures en finance à l'Université ORT Uruguay et membre du Département de marketing et de gestion de l'Université du sud du Danemark. Son expérience professionnelle inclut la participation à plusieurs conseils d'administration d'entreprises privées et d'ONG.

Il enseigne l'entrepreneuriat et le commerce international au premier et au deuxième cycle. Ses intérêts de recherche portent sur l'entrepreneuriat, l'entrepreneuriat international, les économies émergentes et les entreprises à croissance rapide. Christian Keen est membre du comité de rédaction de l'International Journal of Entrepreneurship Small Business et de la TIM Review. Il a présenté ses recherches dans plusieurs conférences internationales, telles que celles de l'AIB, de l'AOM ou de l'EIBA, et a également publié des articles.

Pour Simon Kind, la médecine n'a pas de frontières et se pratique tous azimuts. Professeur adjoint au Département de médecine familiale et de médecine d'urgence de la Faculté de médecine, il conjugue au quotidien enseignement, gestion et soins critiques.

Titulaire d'un doctorat en médecine de l'Université Laval, il s'est spécialisé en médecine de famille. En 2012, il établit sa pratique médicale comme médecin d'urgence au Centre intégré en santé et services sociaux de Chaudière-Appalaches, où il assure également l'encadrement et la supervision de médecins résidents en formation au Groupe de médecine familiale universitaire de Lévis. Depuis 2016, il est responsable de la coordination du Programme national d'évacuations aéromédicales du Québec au CHU de Québec – Université Laval, où il développe un intérêt et une expertise en transport interétablissement terrestre et aérien.

En plus de ses tâches administratives et cliniques, il est actuellement responsable du cours Démarche clinique à la Faculté de médecine. Ce cour intégrateur permet aux étudiants d'apprendre la démarche les menant à l'élaboration d'un diagnostic clinique. Simon Kind se spécialise dans l'enseignement de l'entrevue médicale, des techniques d'examen physique et des stratégies de raisonnement clinique.

En 2017, La Fondation de l'Université Laval lui a décerné, dans le cadre de la cérémonie Les Remarquables, le prix Jeune diplômé pour son début de carrière prometteur représentant une source d'inspiration pour la communauté étudiante. Son engagement social et professionnel ainsi que son attachement aux valeurs humanitaires et au don de soi font de lui un clinicien et un professeur passionné.

Laurie Kirouac est professeure adjointe au Département des relations industrielles depuis le 1er janvier 2020. Auparavant, elle a occupé divers postes de chercheuse postdoctorale, notamment à l'IDHES Paris 1 (2013-2015), et de chargée de cours. Titulaire d'un doctorat en sociologie réalisé en cotutelle à l'UQÀM et à l'Université Charles-de-Gaulle – Lille 3, elle a des intérêts de recherche qui se situent au croisement de la santé mentale, du travail et des transformations sociales. Sa thèse, qui portait sur l'épuisement professionnel, a obtenu le Prix de la meilleure thèse de doctorat de la Faculté des sciences humaines de l'UQÀM (2013). Elle est notamment l'auteure de l'ouvrage L'individu face au travail-sans-fin. Sociologie de l'épuisement professionnel (2015) paru aux Presses de l'Université Laval.

Georgios Kolliopoulos est professeur adjoint au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux. Il est titulaire d'un doctorat du Département de génie chimique et de chimie appliquée de l'Université de Toronto (2018). Auparavant, il avait obtenu un baccalauréat en génie des mines et de la métallurgie de l'Université technique nationale d'Athènes, en Grèce (2013). Il est un expert en chimie et en thermodynamique des solutions aqueuses, ainsi qu'en modélisation des processus. Il concentre ses recherches sur les technologies durables zéro rejet liquide, la métallurgie extractive, la valorisation des déchets, le dessalement, la récupération des eaux de traitement, le traitement des eaux usées et la conservation de l'eau. Son portefeuille de recherche actuel comprend plusieurs projets portant notamment sur la récupération des eaux contaminées des effluents d'usines par osmose directe et cryoconcentration, l'étude de la solubilité des sulfates de terres rares et la récupération des métaux du groupe du platine dans les catalyseurs automobiles usés. Il a obtenu plusieurs prix et bourses, notamment la bourse de doctorat de la Société de la métallurgie et des matériaux de l'ICM (2018), la Bourse d'études internationales de Connaught pour doctorants (2013-2018) et les prix d'excellence universitaire de la Chambre technique de Grèce (2017) et de la Fondation Limmat (2014).

Felix Kwok est professeur adjoint au Département de mathématiques et de statistique depuis juillet 2020. Il a suivi une double formation de mathématicien (baccalauréat en mathématiques et informatique) et d'ingénieur (baccalauréat en génie informatique) à l'Université McGill. Après ses études de 1er cycle, il a fait un doctorat sur le calcul scientifique, notamment sur la simulation numérique des écoulements en milieux poreux, à l'Université Stanford (États-Unis). Il a ensuite poursuivi sa carrière en tant que collaborateur scientifique à l'Université de Genève (Suisse), où il a concentré ses recherches sur des méthodes de décomposition de domaine pour la résolution numérique d'équations aux dérivées partielles. Avant d'arriver à l'Université Laval, il a occupé, entre 2014 et 2020, le poste de professeur adjoint à l'Université baptiste de Hong Kong (Chine), où il a remporté le Prix du président pour des jeunes chercheurs en 2018.

Les travaux de Felix Kwok portent sur des algorithmes parallèles pour la résolution efficace d'équations différentielles. Plus précisément, il s'intéresse au développement et à l'analyse des algorithmes «scalables», c'est-à-dire ceux qui préservent une efficacité presque parfaite lorsqu'implémentés sur des architectures informatiques parallèles. Ces algorithmes innovateurs permettent, d'une part, de réduire le temps de calcul des simulations existantes dans plusieurs domaines scientifiques. D'autre part, ils rendent possible la simulation de phénomènes encore plus complexes, qui seraient normalement hors de portée sans une pareille implémentation.

Felix Kwok s'intéresse aussi à l'application des algorithmes parallèles en contrôle optimal. En 2019, il a obtenu, en collaboration avec des partenaires français, une subvention prestigieuse pour le projet ALLOWAPP, dont le but est la conception d'algorithmes parallèles espace-temps pour les problèmes d'optimisation à grande échelle associés à des phénomènes de propagation d'ondes. En outre, il joue un rôle actif dans la communauté scientifique. Il est coorganisateur du 26e Congrès international sur des méthodes de décomposition de domaine à Hong Kong, et il est responsable du site Web ddm.org, destiné à cette même communauté.

Eric Labelle a commencé ses études en 1999 en obtenant un diplôme de technicien forestier. Après avoir reçu cette formation pratique, il a travaillé, dans le nord-ouest de l'Ontario comme mesureur forestier pour Buchanan Forest Products ltée et ensuite à titre d'opérateur de divers équipements spécialisés dans une usine de contreplaqué de Kruger ltée.

En 2004, il a reçu son diplôme de baccalauréat en foresterie de l'Université de Moncton et a ensuite été sélectionné pour un stage professionnel de six mois en Belgique, pour effectuer des recherches dans les domaines des opérations forestières et des sols forestiers. À son retour au Canada, il a obtenu une maîtrise en génie forestier et un doctorat en foresterie à l'Université du Nouveau-Brunswick. Sa compréhension approfondie des interactions entre la machine et le sol l'a amenée à concentrer ses recherches sur la quantification et l'atténuation des impacts de l'équipement de récolte sur les sols forestiers.

Après ses études supérieures, Eric Labelle a travaillé comme chef de volet en opérations forestières à l'Institut de recherche sur les feuillus nordiques, où ses responsabilités étaient d'améliorer l'efficacité et la productivité des opérations forestières dans des peuplements à dominance feuillue.

De septembre 2014 à octobre 2019, il était professeur adjoint en opérations forestières à l'Université technique de Munich, en Allemagne. En Europe, ses recherches portaient sur des opérations forestières à faible empreinte et financièrement rentables.

Depuis novembre 2019, Eric Labelle est professeur agrégé en opérations forestières numériques à l'Université Laval, où il poursuit sa passion et sa recherche sur les opérations forestières à faible empreinte. Plus précisément, sa recherche gravite autour des trois grandes thématiques suivantes: la protection de l'environnement physique, l'amélioration du rendement des opérations forestières par le numérique, et la voirie et l'infrastructure forestière.

Catherine Larouche est professeure adjointe au Département d'anthropologie de l'Université Laval. Elle a auparavant poursuivi un doctorat en anthropologie sociale et culturelle à l'Université McGill suivi d'un stage postdoctoral, partagé entre le Département d'anthropologie de l'Université de Toronto et le Centre for Modern Indian Studies de l'Université de Göttingen, en Allemagne. Elle est également affiliée à l'Institute of Islamic Studies de l'Université de Toronto.

Ses intérêts de recherche se situent à la croisée de l'anthropologie politique, de l'anthropologie du développement et de l'aide humanitaire et de l'anthropologie du religieux. À travers ses recherches ethnographiques, qu'elle effectue principalement en Inde, elle s'intéresse particulièrement à l'organisation des services sociaux et au rôle joué par différents acteurs non gouvernementaux tels que les organisations communautaires et religieuses, pour pallier le manque de services publics adéquats. Son projet de recherche principal, qu'elle compte transformer en livre, a porté sur la mobilisation des organisations humanitaires islamiques, en particulier les organisations menées par des femmes. Elle s'intéresse également à l'Islam et aux enjeux politiques liés à l'identité religieuse en Asie du Sud.

Titulaire d'un doctorat en sciences humaines appliquées de l'Université de Montréal, Kévin Lavoie s'est joint au corps professoral de l'École de travail social et de criminologie de l'Université Laval à titre de professeur adjoint en juillet 2019. Précédemment, il était chercheur postdoctoral en sciences infirmières ainsi que chargé de cours en travail social et en psychoéducation à l'Université du Québec en Outaouais.

Dans le cadre de ses travaux de recherche, il s'intéresse aux transformations des configurations familiales et à la procréation assistée, notamment au don de gamètes, à la gestation pour autrui et à la préservation de la fertilité. En recueillant la parole des personnes directement concernées par ces phénomènes, tant les adultes que les enfants, il souhaite mettre en lumière les aspects relationnels, sociaux et normatifs du processus d'enfantement à plusieurs, dans le but d'implanter des pratiques inclusives et de créer des services adaptés aux besoins des familles. Ses autres champs d'intérêt concernent les fondements théoriques de la diversité sexuelle et de genre, ainsi que l'intervention sociale et éducative auprès des populations LGBTQ+.

Il est membre du Centre de recherche sur l'adaptation des jeunes et des familles à risque  et du Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles, ainsi que cochercheur au sein du Pôle d'expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes et de l'équipe de recherche Paternité, famille et société.

Valérie-Anne Mahéo est professeure adjointe au Département de science politique. Elle était auparavant chercheuse postdoctorale à l'Université McGill et à l'Université de Montréal, après avoir obtenu un doctorat en science politique de l'Université McGill.

Dans ses recherches, Valérie-Anne Mahéo adopte une approche dynamique et interdisciplinaire pour étudier la socialisation politique, les comportements politiques et les inégalités sociales. Depuis une dizaine d'années, elle a développé une expertise dans la méthodologie des expériences de terrain, notamment pour étudier l'incidence de campagnes d'éducation et d'information publiques. En partenariat avec des institutions publiques et des groupes de la société civile, elle a réalisé plusieurs projets d'envergure pour examiner l'influence des institutions sur le développement et l'engagement politique des citoyens. Elle a, par exemple, étudié les effets de la Boussole électorale en temps de campagne électorale. Grâce à des partenariats et à diverses collaborations interdisciplinaires, elle vise à combler le fossé entre la théorie et la pratique. Ses recherches ont été publiées dans diverses revues scientifiques, dont Political Communication, les ANNALS of the American Academy of Political and Social Science et la Revue canadienne de science politique.

Valérie-Anne Mahéo est membre de plusieurs centres et regroupements de recherche, dont le Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique, la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, et le Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises.

Catherine Maynard est titulaire d'un doctorat en didactique du français, réalisé en cotutelle à l'Université de Montréal et à l'Université Grenoble Alpes. Sa thèse porte sur l'expérimentation d'un dispositif plurilingue d'enseignement de l'orthographe grammaticale française auprès d'élèves bi/plurilingues. Professeure adjointe au Département de langues, linguistique et traduction de l'Université Laval, elle s'intéresse à la didactique du français langue seconde, à la didactique du français en milieu pluriethnique et plurilingue et aux approches plurilingues d'enseignement du français, notamment en ce qui a trait à l'écriture, à l'orthographe et à la grammaire. Elle s'intéresse également au développement des compétences langagières des futurs enseignants ainsi qu'à la littératie universitaire. Catherine Maynard fait partie de l'équipe Éveil au langage et ouverture à la diversité linguistique (ELODiL), dirigée par Françoise Armand (Université de Montréal). Elle est aussi membre de l'association Éducation et diversité linguistique et culturelle (EDiLiC) et de l'Association internationale pour la recherche en didactique du français (AIRDF).

Thai Nguyen est professeur adjoint à l'École d'actuariat de la Faculté des sciences et de génie depuis février 2020. Il a obtenu un doctorat en mathématiques appliquées de l'Université de Rouen en France en 2014. Il a ensuite participé comme stagiaire postdoctoral aux activités d'enseignement et de recherche de l'Institut d'assurance de l'Université d'Ulm en Allemagne. Thai Nguyen s'intéresse particulièrement aux questions quantitatives à la frontière des mathématiques, de la finance et de l'assurance. Ses intérêts de recherche sont le calcul stochastique et l'analyse des équations différentielles stochastiques rétrogrades et leurs applications en finance, en économie et en assurance. Dans le contexte des mathématiques financières, il a travaillé sur le problème de couverture approximative en présence de coûts de transaction et sur la tarification indifférente des produits financiers dérivés. Au cours des dernières années, ses travaux de recherche se sont concentrés largement sur la gestion de risques financiers en adoptant la théorie du contrôle stochastique dans un cadre d'optimisation non concave sous des contraintes de risque du type de la valeur à risque. Ses plus récentes recherches portent sur le problème d'investissement collectif optimal et le partage des risques dans un groupe d'investisseurs ainsi que leurs applications à la modélisation des régimes de retraite.

À la suite de l'obtention de son baccalauréat en agronomie, Véronique Ouellet a poursuivi son parcours scolaire avec une maîtrise en sciences animales à l'Université Laval. Pendant cette période, elle s'est intéressée à la détection du vêlage chez la vache laitière et elle a eu la chance d'effectuer un stage de recherche en reproduction animale, sous la supervision de Wolfgang Heuwieser, à la Freie Universität, à Berlin. Ensuite, elle a fait un doctorat en sciences animales à l'Université Laval, pendant lequel elle a étudié les effets du stress de chaleur sur les performances des troupeaux laitiers québécois. Durant ses études doctorales, elle a fait un stage de recherche, sous la supervision de Victor Cabrera, à l'Université du Wisconsin, à Madison, pendant lequel elle a été formée en gestion et en analyse de grande base de données. La thématique de recherche principale abordée dans son doctorat l'a amenée à aller effectuer un stage postdoctoral à l'Université de la Floride, à Gainesville, dans les laboratoires de physiologie de la glande mammaire de Geoffrey Dahl et de Jimena Laporta. Actuellement, les recherches de Véronique Ouellet portent principalement sur l'optimisation de la résilience des troupeaux laitiers dans un contexte de changements climatiques.

Guillaume Pain enseigne la gestion du changement aux premier et deuxième cycles universitaires. En outre, il est un intervenant dans un cours de troisième cycle sur la théorie des organisations. Ce professeur mène des projets de recherche sur les interprétations organisationnelles des acteurs impliqués dans les enjeux écologiques et sociétaux, la gestion des changements écologiques, technologiques et institutionnels, ainsi que la performance environnementale des entreprises. Il utilise principalement les théories des schémas cognitifs stratégiques, de l'interprétation organisationnelle et de l'adoption de l'innovation. Compte tenu du caractère évolutif de ses champs d'intérêt, il favorise les méthodes qualitatives inductives, mais adopte une approche quantitative pour tester des relations entre variables organisationnelles et indicateurs de performance socio-écologique.

Catherine Paquet est professeure agrégée au Département de marketing de la Faculté des sciences de l'administration. Ses recherches reflètent sa formation multidisciplinaire en physiologie (baccalauréat, McGill), en marketing et statistique (doctorat, McGill), et en médecine sociale et préventive et épidémiologie (stage postdoctoral, Université de Montréal). Elles portent principalement sur l'influence de facteurs environnementaux et organisationnels sur les comportements de santé et les maladies chroniques. Ses travaux se concentrent également sur l'étude de marqueurs génétiques et psychosociaux permettant d'identifier les individus les plus susceptibles d'être influencés par leur environnement. Elle a reçu le support financier de plusieurs organismes subventionnaires au niveau national et international, tels les Instituts de recherche en santé du Canada, la Commission Fulbright, le National Health and Medical Research Council of Australia et les National Institutes of Health (NIH). Elle a dirigé plusieurs étudiants de 3e cycle et a contribué au développement et à l'enseignement de plusieurs cours de méthodologie de recherche.

Florence Pasche Guignard est professeure adjointe à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval. Après l'obtention de son doctorat ès lettres de l'Université de Lausanne (Suisse), elle a effectué ses recherches postdoctorales à l'Université de Toronto (Department for the Study of Religion) et à l'Université de Fribourg (Suisse).

Ses sujets de recherche – l'histoire des femmes, le genre, la corporalité, le rituel, les médias, les technologies et la culture matérielle – se situent à l'intersection des religions et des spiritualités. Inscrivant ses travaux au carrefour des sciences religieuses et d'autres sciences humaines et sociales, elle a travaillé notamment sur les ritualisations traditionnelles et émergentes autour de la grossesse et de l'accouchement ou encore sur les dimensions spirituelles des méthodes de gestion de la fertilité et leur modernisation par le numérique. Ses publications les plus récentes portent sur divers aspects de la maternité en contexte religieux.

Ses domaines de spécialisation comprennent aussi les traditions religieuses de l'Asie du Sud, surtout l'hindouisme et plus particulièrement la poésie dévotionnelle du nord de l'Inde. Des questions de théorie et de méthodologie en sciences religieuses ainsi que la réflexion pédagogique sur l'enseignement au sujet des religions font aussi partie de ses explorations pratiques dans sa discipline et en dialogue avec d'autres.

Florence Pasche Guignard a codirigé plusieurs ouvrages et ses articles ont été publiés dans des revues à comité de lecture telles que Numen, Studies in Religion/Sciences religieuses, Zeitschrift für Religionswissenschaft et Open Theology.

Les cours de Florence Pasche Guignard à l'Université Laval portent sur plusieurs traditions religieuses de l'Asie du Sud ainsi que sur les femmes et les constructions du genre dans des contextes religieux historiques et contemporains variés, dans une perspective comparatiste.

Claire Peltier est professeure adjointe au Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage de la Faculté des sciences de l'éducation. Elle est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur le design pédagogique et les technologies éducatives pour la réussite étudiante, en partenariat avec l'Université Côte d'Azur (France). Les activités de recherche et d'enseignement de cette détentrice d'un doctorat en sciences de l'éducation de l'Université de Genève, en Suisse, portent sur la conception, l'analyse et l'évaluation de formations entièrement ou partiellement à distance dans l'enseignement supérieur. Un autre volet de ses recherches relève des usages des technologies numériques dans le cadre des processus d'enseignement et d'apprentissage et de leurs effets sur plusieurs dimensions du comportement humain en contexte de formation. Ces différentes questions sont abordées dans une perspective compréhensive, qualitative et multidisciplinaire qui allie les sciences de l'éducation, les sciences de la communication, la psychologie cognitive et la sociologie des usages.

Depuis le début de sa carrière, Edel Pérez Lopez s'intéresse aux agents phytopathogènes biotrophes de grande importance économique et écologique. Après avoir terminé ses études à Cuba, il a fait un doctorat au Mexique, un postdoctorat aux États-Unis et un deuxième postdoctorat au Canada.

En 2018, il a commencé à travailler avec l'agent pathogène Plasmodiophora brassicae, responsable de la hernie des crucifères (Brassica), pour comprendre comment il infecte les plantes et comment il peut échapper à leur immunité. Comme ce sujet le fascine d'un point de vue fondamental et appliqué, il a choisi d'en faire un élément central de son programme de recherche. L'objectif global de ce programme est de générer de nouvelles connaissances sur les mécanismes moléculaires de la progression de la hernie des crucifères afin d'offrir de nouveaux outils aux sélectionneurs pour créer des Brassica résistantes à P. Brassicae.

Depuis avril 2020, il monte son propre laboratoire de phytopathologie à l'Université Laval, Edelab, qui accueillera des activités de développement de méthodes de diagnostic, d'identification des phytopathogènes sur le terrain et d'étude des mécanismes moléculaires utilisés par les phytopathogènes pour échapper à l'immunité des plantes. À cette fin, ce laboratoire utilise des outils bio-informatiques, biochimiques et moléculaires.

Bruno Pilote est professeur assistant à la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval. Infirmier de formation, il a poursuivi des études de maîtrise en médecine expérimentale. Il est actuellement en fin de parcours pour l'obtention d'un doctorat en sciences infirmières de l'Université Laval.

Il a développé, au cours des dernières années, une expertise de recherche dans deux champs d'intérêt bien distincts. Plus précisément, il se concentre sur l'étude d'interventions éducatives réalisées auprès de personnes très très âgées atteintes de maladies chroniques. D'autre part, ses champs d'intérêt s'articulent autour des impacts de la simulation par immersion clinique.

À ce propos, il a été financé, de 2014 à 2019, par le programme d'aide à la recherche sur l'enseignement et l'apprentissage afin d'entrevoir les impacts de la simulation par immersion clinique sur l'acquisition des compétences. Plus récemment, il a reçu un financement des Instituts de recherche en santé du Canada afin de mesurer les effets de la pandémie de la COVID-19 sur la persévérance et la rétention des professionnels de la santé.

Stéphane Rioux a d'abord été bachelier en pharmacie de l'Université Laval, en 1986, puis il a poursuivi ses études de médecine à la même université de 1986 à 1990. Il a terminé sa résidence en médecine familiale en 1992 et a commencé sa carrière de médecin de famille à Gaspé.

Il est ainsi devenu membre actif de l'Unité de médecine familiale (UMF) affiliée à l'Université Laval en Gaspésie. L'UMF est responsable de la formation des stagiaires, externes et résidents en médecine familiale. Il y a participé à différents comités et a été responsable de l'éducation médicale continue durant quelques années. Il est cofondateur de l'équipe d'évaluation en gériatrie de l'Hôtel-Dieu de Gaspé, dont il a occupé le poste de médecin responsable. De 1996 à 1999, il a été directeur de l'Unité de médecine familiale de Gaspé.

En 1999, il est revenu à Québec au sein de l'UMF Laval (maintenant le GMF-U Quatre-Bourgeois) et a travaillé aussi à l'urgence et en gériatrie à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec durant de nombreuses années. Il a fait partie de nombreux comités et a occupé le poste de directeur du GMF-U Quatre-Bourgeois durant 12 années. Il a de plus été chef du service de médecine générale durant quelques années.

Depuis 2017, il occupe le poste de chef de la division de l'enseignement en région au Département de médecine familiale et médecine d'urgence de l'Université Laval.

François Rioux est guitariste et compositeur. Il a remporté le  premier prix du concours Relève Jazz Québec et de la compétition Jazz en rafale à Montréal. Il a participé à un concert avec David Reinhardt, petit-fils de Django Reinhardt, et a contribué, avec les collaborateurs Biréli Lagrène, Cyrille Aimée et le très renommé John Jorgenson, à l'enregistrement du dernier album des Lost Fingers. Membre de ce groupe, François Rioux se produit régulièrement dans différents pays, notamment en Russie, en Espagne, en Turquie, en Grèce et en Jordanie. Il a fait un doctorat en interprétation jazz à l'Université Laval, sous la direction de Gabriel Hamel, et a suivi  des formations complémentaires avec Jonathan Kreisberg, Lage  Lund et Ari Hoenig.

Pascale Roy-Léveillée s'est jointe au Département de géographie en septembre 2020, où elle est titulaire d'une chaire de recherche en géomorphologie du pergélisol centrée sur le Nunavik. Ses recherches examinent la susceptibilité du pergélisol au dégel et au thermokarst dans le contexte d'interactions entre le climat, l'histoire du Quaternaire, la végétation et les masses d'eau. Les travaux récents de cette chercheuse se concentrent sur les tourbières subarctiques proches de la zone de transition entre la forêt et la toundra, près de la côte de la baie d'Hudson et dans le nord du Yukon. Pascale Roy-Léveillée œuvre à ce que les résultats de ses recherches mènent à des applications directes, notamment grâce à des collaborations avec des experts du design et de l'entretien des infrastructures, des cycles biogéochimiques et de la mobilisation des contaminants. Elle travaille aussi avec les détenteurs des savoirs traditionnels locaux qui peuvent faciliter une adaptation proactive aux changements environnementaux dans leurs propres communautés. Le financement de ses projets provient des grands organismes subventionnaires ainsi que d'ententes avec les secteurs privé et public. Pascale Roy-Léveillée fait notamment partie de l'équipe de leadership du réseau stratégique pan-canadien PermafrostNet, dans lequel elle codirige le groupe d'étude sur les répercussions et les dangers liés au dégel du pergélisol. Elle détient un baccalauréat de sciences environnementales en géographie de l'Université de Guelph ainsi qu'une maîtrise et un doctorat en géographie de l'Université Carleton. Avant d'arriver à l'Université Laval, elle était professeure agrégée de géographie à l'Université Laurentienne, où elle était membre du Centre de recherche pour la vitalité des lacs et de l'Institut de recherche autochtone Maamwizing. Pascale Roy-Léveillée mène ses recherches sur le pergélisol en coopération avec des communautés qui vivent dans les zones pergélisolées.

Mohamed Aymen Saied est professeur adjoint au Département d'informatique et de génie logiciel.  Avant d'occuper ce poste à l'Université Laval, il était professeur adjoint à l'Université du Québec à Rimouski. Le professeur Saied est titulaire d'un doctorat en informatique de l'Université de Montréal. Il a fait ses recherches postdoctorales à l'Université Concordia, au sein de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Ericsson en gestion logicielle à base de modèle.

Les recherches de ce spécialiste de la maintenance, de la qualité et de la fiabilité des logiciels portent, entre autres, sur l'amélioration de la productivité des ingénieurs logiciels et l'automatisation de leurs tâches. Il s'intéresse particulièrement à l'application des techniques de l'analyse des données et de l'analyse des programmes au génie logiciel. Ces techniques permettent notamment d'apprivoiser la complexité croissante causée par la maintenance et l'évolution continue des systèmes logiciels.

Le professeur Saied travaille également sur la résolution des problèmes soulevés par la nouvelle génération d'applications logicielles dans le contexte de l'infonuagique. Il concentre ses efforts sur l'amélioration de la disponibilité et de la fiabilité des services déployés dans l'infrastructure infonuagique. Dans ce contexte, il applique des techniques de l'intelligence artificielle pour la prévision et la gestion des interruptions de services.

Le professeur Saied accorde une grande importance aux partenariats avec l'industrie informatique. Le fruit de ses travaux de recherche et développement réalisés en partenariat avec Ericsson a d'ailleurs été adopté par le partenaire industriel et introduit parmi ses produits. Le professeur Saied entend poursuivre sa collaboration avec Ericsson et développer également de nouveaux partenariats avec l'industrie québécoise.

Marie-Josée Saint-Pierre travaille professionnellement dans l'industrie du cinéma québécois depuis plus d'une quinzaine d'années à titre de productrice, réalisatrice, scénariste, artiste digitale et cinéaste d'animation. En 2004, elle fonde la société de production indépendante MJSTP Films, qui est destinée à la production de ses propres films. Elle se spécialise dans le documentaire d'animation. Deux thématiques se dégagent de son travail: la maternité, qu'elle a abordée dans Post-Partum (2004), Passages (2008), Femelles (2012) et Ta mère est une voleuse! (2018), et la création artistique, avec Les Négatifs de McLaren (2006), Le Projet Sapporo (2010), Jutra (2014), Flocons (2014), Oscar (2016) et La Théorie Lauzon (en cours de production). Ses films ont été présentés dans plusieurs festivals prestigieux partout à travers le monde, incluant une sélection au Festival de Cannes dans la section Quinzaine des Réalisateurs pour son film coproduit avec l'ONF intitulé Jutra (2014). Ses films ont récolté plus de cinquante prix à travers le monde, dont deux prix Jutra, un prix Gémeaux et un prix Écrans canadiens.

Marie-Josée Saint-Pierre a déposé en décembre dernier sa thèse de doctorat en études et pratiques des arts avec une concentration en études féministes, sous la supervision de Thérèse St-Gelais (Département d'histoire de l'art) et de Louis Jacob (Département de sociologie), à l'Université du Québec à Montréal. Financée par la prestigieuse bourse d'études supérieures du Canada Vanier, sa thèse de recherche porte sur l'émergence d'un cinéma d'animation féministe à l'Office national du film du Canada dans les années 1970. Son projet de recherche sera publié aux Presses de l'Université de Montréal en 2020 sous le titre 50 ans de films d'animation réalisés par des femmes à l'Office national du film du Canada (1939-1989). Elle détient une maîtrise en production cinématographique et un baccalauréat en cinéma d'animation de l'Université Concordia.

Elle est membre de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision (ACCT), de la Society for Animation Studies (SAS) et du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Elle est également cochercheuse à la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en santé (unité de recherche sur l'histoire du nursing) sous la supervision de Marie-Claude Thifault de l'Université d'Ottawa. Dans ce projet, intitulé Des institutions et des femmes: évolution du nursing psychiatrique au Québec 1912-1974 (financé par les Instituts de recherche en santé du Canada), elle joue le rôle de réalisatrice pour des capsules d'animation qui seront intégrées à un webdocumentaire (2021).

Émilie Saulnier-Talbot est spécialiste des changements environnementaux dans les milieux aquatiques. Elle détient une maîtrise et un doctorat du Département de géographie de l'Université Laval, où elle a été initiée à la paléoécologie et à la taxonomie des microorganismes aquatiques sous la direction du professeur Reinhard Pienitz.

En tant que membre étudiante du Centre d'études nordiques, elle s'est spécialisée dans l'analyse des changements environnementaux à long terme des régions côtières du Québec nordique (Nunavik). Elle a ensuite effectué un stage postdoctoral au Département de biologie de l'Université McGill, où elle a développé une expertise sur la dynamique et le fonctionnement des écosystèmes aquatiques tropicaux de l'Afrique de l'Est. Lors d'un deuxième stage postdoctoral, au Département de zoologie de l'Université d'Otago (Nouvelle-Zélande), elle a participé à des recherches portant sur les effets des perturbations humaines sur l'intégrité écologique de différents types d'écosystèmes aquatiques de l'île du Sud, incluant l'eutrophisation et l'introduction d'espèces indésirables.

Elle a ensuite collaboré avec plusieurs groupes de chercheurs (à l'Université d'Alaska Fairbanks, l'Université Laval, Pêches et Océans Canada, le Musée canadien de la Nature, etc.), avec qui elle a travaillé sur des problématiques de recherche dans des milieux aquatiques variés, incluant les eaux douces, côtières et marines.

Depuis le mois de mai 2020, elle est professeure en double rattachement dans les Départements de biologie (Faculté de sciences et de génie) et de géographie (Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) et titulaire de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes, en partenariat avec le Port de Sept-Îles et l'Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail.

Alexandra Sebastianelli est gynécologue-oncologue depuis 2010 au CHU de Québec – Université Laval, plus particulièrement à L'Hôtel-Dieu de Québec. Après une formation en médecine et en obstétrique-gynécologie à l'Université Laval, elle a suivi un programme de fellowship en oncologie gynécologique à l'Université de Montréal. Elle est également diplômée du microprogramme en pédagogie universitaire des sciences de la santé de l'Université Laval.

En plus d'être professeure associée au Département d'obstétrique, de gynécologie et de reproduction, elle est directrice du programme de fellowship en oncologie gynécologique de l'Université Laval. Elle est également directrice du comité des lignes directrices de la Société des gynécologues oncologues du Canada et présidente du Regroupement des gynécologues oncologues du Québec.

Ses principaux champs d'étude sont le cancer de l'ovaire, la maladie gestationnelle trophoblastique et la pédagogie. Elle joue le rôle d'investigateur principal et de co-investigateur du CHU de Québec dans les phases 2 et 3 de plusieurs protocoles de recherche.

Federico Severino est, depuis la session d'automne 2019, professeur adjoint à la Faculté des sciences de l'administration. Il est membre du Département de finance, assurance et immobilier. Originaire d'Italie, il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise ès science en mathématiques de l'Université de Milan en 2010 et 2012. Il a terminé un doctorat en économie et finance en 2018 à l'Université Bocconi (Département de finance) à Milan. Ensuite, il a été stagiaire postdoctoral à l'Université de la Suisse italienne à Lugano.

Ses intérêts de recherche couvrent l'évaluation des actifs, l'économie financière et l'économétrie financière. En particulier, ses recherches regardent la persistance des séries temporelles financières, l'identification des martingales dans les prix des actifs et les propriétés à long terme des facteurs d'actualisation stochastiques. Le but général de sa recherche est l'identification et la classification des chocs économiques et financiers selon la durée de leurs effets sur les marchés et sur la société. Les résultats de ses recherches ont été présentés à plusieurs conférences internationales.

Son expérience d'enseignement comprend la gestion de portefeuille, la finance d'entreprise, l'évaluation d'actifs en temps discret et continu et les mathématiques pour les sciences économiques et sociales.

Audiologiste clinicienne depuis 2016, Andréanne Sharp est nouvellement professeure adjointe au Département de réadaptation. Experte en réadaptation audiologique chez l'adulte, elle enseignera aux étudiants de la toute nouvelle maîtrise en audiologie.  Passionnée par la recherche et emplie d'un profond désir d'améliorer la vie des personnes malentendantes, elle a fait son doctorat au sein du Laboratoire de recherche en neurosciences auditives du professeur François Champoux à l'Université de Montréal. Elle a ensuite poursuivi des études postdoctorales dans le célèbre laboratoire du Dr Robert Zatorre à l'Université McGill. C'est son parcours musical qui lui a donné l'idée innovante de développer des projets de recherche mettant en lien audiologie et musique. Dans sa pratique clinique en audiologie partout au Québec, elle a rencontré de nombreux patients se plaignant de difficultés à percevoir la musique avec leurs aides auditives. Elle a donc vu la nécessité de développer de nouveaux outils de réadaptation pour cette population. Selon elle, la solution à ce problème commençait par l'exploration des autres sens. C'est pourquoi elle a développé un gant permettant de transmettre la musique de façon tactile. Cet outil technologique lui a permis d'étudier la perception musicale chez les individus présentant une surdité profonde. En tant que professeure, Andréanne Sharp espère poursuivre le développement des connaissances dans le domaine de la réadaptation adulte en étudiant les limitations qu'entraîne la surdité sur les plans de la communication, des loisirs et des déplacements. Pour ce faire, le premier volet de son programme de recherche consiste à étudier les mécanismes fondamentaux liés à la communication, à la perception de la musique et aux déplacements chez l'individu normal ainsi que celui qui a suivi un entraînement musical. Ces nouvelles connaissances fondamentales sont nécessaires au développement de nouveaux outils de réadaptation utilisables par les cliniciens. Le deuxième volet de son programme de recherche vise à étudier les effets de la surdité sur les capacités liées à la perception de la musique afin de proposer des solutions de réadaptation. Parmi ces solutions sont envisagés le développement d'ajustements plus adéquats des outils compensatoires déjà existants pour les individus présentant une surdité (appareil auditif ou implant cochléaire) et le développement de nouveaux outils technologiques de réadaptation (par exemple, des aides vibrotactiles) afin de permettre aux personnes malentendantes de faire une meilleure analyse de la scène auditive. La professeure souhaite aussi mesurer l'effet d'un entraînement auditif (par exemple, musical) sur les habiletés auditives centrales afin de développer des outils utilisables en réadaptation.

Magali Simard est professeure adjointe en management à la Faculté des sciences de l'administration (FSA). Avant de se joindre au Département de management de la FSA, Magali Simard était professeure à l'Université du Québec à Rimouski, campus de Lévis. Elle est titulaire d'un doctorat en administration, avec spécialisation en gestion de projet, du programme de doctorat conjoint en administration de l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM), ainsi que d'un MBA pour cadres (ESG-UQAM) et d'un baccalauréat en informatique (Université de Montréal).

Ses intérêts de recherche portent principalement sur la gouvernance de projets, en particulier pour les projets de transformation numérique. Dans ce contexte, elle s'intéresse à la gouvernance et à la collaboration multidisciplinaires dans la réalisation de projets ou de programmes, à l'implantation de changements ainsi qu'à la crise en cours de projet. Cela avec une attention particulière à la relation dynamique et complexe entre les projets, les programmes, les portefeuilles et les organisations, tant en matière de structures et de pratiques que de changement.

Ses travaux de recherche ont été publiés dans des revues telles que l'International Journal of Project Management et le Project Management Journal. Elle a également obtenu des subventions de recherche, dont celle de Soutien à la recherche pour la relève professorale du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (2019-2022) ainsi que, récemment, la Subvention développement savoir du Conseil de recherches en sciences humaines (2020-2022).

Elle possède une vaste expérience pratique en gestion de projet et elle détient le titre de Project Management Professional du Project Management Institute. Elle a travaillé dans diverses industries en tant que directrice du conseil en management, de gestionnaire de projet ou de programme et de gestionnaire des technologies de l'information. Elle est spécialisée dans le redressement de projets et d'opérations dans les moyennes et grandes organisations dans divers pays.

Alphonse Singbo est titulaire d'un doctorat en agroéconomie de l'Université de Wageningen aux Pays-Bas. Il a ensuite été chercheur postdoctoral au Centre de recherche en économie de l'environnement, de l'agroalimentaire, des transports et de l'énergie de l'Université Laval.

Il a été professeur à l'Institut de technologie agroalimentaire de Québec et a occupé un poste de chercheur principal en économie pendant trois années, en Afrique de l'Ouest, à l'Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides. Jusqu'à tout récemment, il était chercheur au Centre d'expertise en gestion agricole de l'Université Laval et au Département d'économie et des sciences de la consommation de cette université.

Par le passé, il a plus particulièrement travaillé sur la gestion des entreprises agricoles et agroalimentaires et possède une riche expérience d'analyse de la performance économique d'entreprises agricoles au Québec et dans des pays en développement.

Il est l'auteur de bon nombre d'articles scientifiques publiés dans des revues avec comité de lecture. Plusieurs de ses articles portent sur la productivité et l'efficience de fermes québécoises. Son article intitulé «Scale Economies, Technical Efficiency and the Sources of Total Factor Productivity Growth of Quebec Dairy Farms», publié en 2016 dans la Revue canadienne d'agroéconomie, a reçu cette même année la mention honorable pour le prix du meilleur article publié dans la revue. En outre, l'article dont il est coauteur intitulé «Production Rigidity, Input Lumpiness, Efficiency, and the Technologie Hurdle of Quebec Dairy Farms» a reçu le prix du meilleur article publié dans la Revue canadienne d'agroéconomie en 2017. Il vient de publier, dans cette même revue, un article sur la productivité des fermes porcines et l'impact des gains en productivité sur les coûts du Programme d'assurance stabilisation des revenus agricoles.

Ses recherches actuelles sont orientées sur les marchés à terme agricoles, l'analyse des risques agricoles et les enjeux liés à la compétitivité des entreprises agricoles et agroalimentaires (performance, transfert, modes de financement, etc.).

Alexandre St-Onge est un artiste interdisciplinaire ainsi qu’un performeur sonore qui explore les mutations du corps performatif à travers ses médiations sonores, textuelles et visuelles. Docteur en études et pratiques des arts (UQÀM, 2015) et professeur adjoint à l'École d'art de l'Université Laval, il est fasciné par la créativité en tant qu’approche pragmatique de l’insaisissable. Il a publié plus d’une vingtaine d’œuvres et a présenté son travail dans divers lieux, dont la Galerie Leonard & Bina Ellen à Montréal, chez Sporobole à Sherbrooke, chez Latitude 53 à Edmonton, au festival Tsonami à Valparaiso, chez PAVED Arts à Saskatoon, au Eastern Bloc et à la Cinémathèque québécoise à Montréal, à l'Académie des arts et du design de Bergen, chez Avatar et au Mois Multi à Québec, à L'Écart à Rouyn-Noranda, chez Action Art Actuel à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Errant Bodies Space à Berlin, à la Justina M. Barnicke Gallery à Toronto, au festival Send + Receive à Winnipeg ainsi qu'au festival Disturbance  à Copenhague. Il a fondé les éditions|squint|press avec Christof Migone et il crée au sein de collectifs ainsi qu’avec de nombreux artistes : Marie Brassard, Simon Brown, Karine Denault, K.A.N.T.N.A.G.A.N.O., Lynda Gaudreau, Klaxon Gueule, kondition pluriel, mineminemine, Line Nault, Shalabi Effect, undo et Unzip Violence, parmi d’autres.

Karine Taché est professeure adjointe au Département des sciences historiques et titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau 2) en archéologie biomoléculaire. Spécialisée en archéologie du Nord-Est américain, elle détient un doctorat en archéologie de l'Université Simon Fraser. Avant d'être professeure à l'Université Laval, elle a été chercheuse au centre BioArCh de l'Université de York (Angleterre) et professeure adjointe au Département d'anthropologie de CUNY Queens College (NY). Un des thèmes rassembleurs de ses recherches est la nourriture et l'ensemble des pratiques et des choix culturels qui l'entourent. Elle met en application des techniques développées en chimie analytique afin d'extraire et d'identifier des molécules organiques préservées en contexte archéologique, notamment à l'intérieur de la matrice poreuse des céramiques anciennes. Ses contributions dans le domaine des analyses de résidus organiques s'intègrent dans un vaste programme de recherche qui tente de comprendre l'adoption et l'utilisation de la poterie à l'échelle mondiale, hors du cadre longtemps établi dans lequel cette innovation était uniquement associée à une agriculture émergente. Karine Taché mène également des recherches sur le terrain dans la région des Hautes Laurentides, où l'un de ses projets en cours se penche sur les modes d'utilisation de la poterie dans le Subarctique québécois. Grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), elle fonde le Laboratoire d'archéologie biomoléculaire, qui devient la neuvième composante des Laboratoires d'archéologie de l'Université Laval, infrastructure de recherche de pointe parmi les plus importantes au Canada en archéologie et archéométrie. Novatrice, son approche participe au développement de nouvelles méthodologies appliquées à l'étude des résidus organiques en archéologie et à l'enrichissement de nos interprétations archéologiques, notamment celles ayant trait à la culture matérielle autochtone et européenne d'Amérique du Nord.

Michaël Trahan est écrivain et professeur adjoint au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval.

Il a fait paraître trois ouvrages de poésie au Quartanier : Vie nouvelle (2020), La raison des fleurs (2017; Prix littéraire du Gouverneur général, catégorie poésie) et Nœud coulant (2013; prix Émile-Nelligan, Prix du Festival de la poésie de Montréal et prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec). Il est aussi l’auteur d’un essai sur la réception de l’œuvre du marquis de Sade, La postérité du scandale (Nota bene, 2017), et d’une thèse de doctorat sur la lisibilité de la littérature dans le champ poétique français contemporain.

Ses recherches actuelles portent sur les enjeux du travail créateur et la mise en scène du désir d’écrire dans la littérature contemporaine. Il est directeur littéraire de la revue Estuaire.

Marie-Hélène Tremblay est professeure de clinique au sein du Département d'anesthésiologie et de soins intensifs de l'Université Laval. Elle a obtenu son diplôme de médecine à l'Université de Montréal, puis a fait sa résidence en anesthésiologie. Elle a ensuite effectué une formation complémentaire en neuroanesthésie adulte et pédiatrique à l'Université de Colombie-Britannique.

Elle pratique l'anesthésiologie au CHU de Québec – Université Laval depuis 2010. Elle participe activement à la formation des résidents en anesthésiologie. Ses principaux intérêts sont la neuroanesthésie, l'anesthésie locorégionale et la simulation.

Lana Vanderlee est professeure adjointe à École de nutrition ainsi que chercheuse au Centre nutrition, santé et société (NUTRISS) de l'Université Laval. Elle est titulaire d'un doctorat en santé publique.

Le programme de recherche de Lana Vanderlee examine l'effet des politiques et des interventions auprès de la population sur l'environnement alimentaire, la prévention des maladies non transmissibles et le développement durable. Ses recherches visent à découvrir des moyens par lesquels les intervenants publics et issus de l'industrie peuvent promouvoir des régimes alimentaires plus sains, tant au Canada qu'ailleurs dans le monde.

Lana Vanderlee collabore activement avec des groupes de recherche internationaux pour examiner les politiques alimentaires et environnementales de divers pays. Elle est la directrice de la section canadienne du Réseau international d'appui à la recherche, au suivi et à l'action concernant l'alimentation et l'obésité, qui mène des recherches à grande échelle sur l'environnement alimentaire.

Alice Vanlint est professeure adjointe au Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage de la Faculté des sciences de l'éducation. Dans le cadre de ses recherches, elle s'intéresse principalement à la dynamique du développement professionnel des divers acteurs de l'éducation, particulièrement lorsqu'ils sont placés en situation de collaboration. Elle ancre ses travaux dans une perspective socioconstructiviste et adopte une toile de fond interactionniste symbolique ainsi que des outils méthodologiques didactiques (par exemple, la théorie de l'action conjointe en didactique) qui lui permettent d'analyser les interactions comme un lieu où les acteurs de l'école coconstruisent le sens de leurs expériences. Chercheuse au Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), elle mène principalement des recherches participatives (recherche collaborative, recherche-action-formation, etc.) qui permettent de réfléchir avec les professionnels (enseignants, orthopédagogues, conseillers pédagogiques, etc.) à l'enseignement de la lecture et de l'écriture au primaire ainsi qu'au soutien à apporter aux élèves rencontrant des difficultés dans le contexte de la classe régulière. Ces projets lui permettent d'examiner les conceptions et le rapport à l'écrit des enseignants ainsi que leur incidence sur les pratiques didactiques déployées. Elle collabore également à des travaux qui portent sur la mise en place de pratiques pédagogiques visant à soutenir la transition des élèves du préscolaire vers la 1re année. Enfin, elle contribue aux travaux de la Communauté interdisciplinaire de recherche sur la vulnérabilité (CRIV) en collaborant à des projets visant à cerner les spécificités de la vulnérabilité des acteurs du milieu scolaire, soit plus particulièrement des élèves, des enseignants et des parents. Dans le cadre de ses activités d'enseignement, elle veille à soutenir les étudiants dans le développement d'une pratique réflexive, et ce, en proposant des cours participatifs qui permettent d'engager les étudiants dans diverses discussions et activités, et ce, malgré le grand nombre d'inscrits.

Éric Vigneault a terminé sa formation en médecine à l'Université de Montréal en 1992. Il a obtenu une maîtrise en médecine expérimentale à l'Université Laval en 1996 et a effectué sa formation spécialisée en radio-oncologie en 1997. Par la suite, il a suivi une formation surspécialisée en curiethérapie à l'Université de Californie à San Francisco en 1998. Éric Vigneault est certifié spécialiste en radio-oncologie du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada depuis 1997 et de l'American Board of Radiology depuis 2002.

Éric Vigneault travaille dans le domaine de la curiethérapie depuis le début de sa carrière. Depuis 1998, il poursuit le travail de pionnier canadien en curiethérapie de la prostate du Dr Jean Roy. Il a été président du sous-comité provincial de curiethérapie du Québec et du Groupe canadien de curiethérapie de 2002 à 2006. Éric Vigneault a été le chef du Département de radio-oncologie du CHU de Québec de 2003 à 2007. Il a été le président de l'Association canadienne de radio-oncologie de 2015 à 2017 et est le titulaire de la Chaire de recherche en curiethérapie guidée par imagerie depuis 2015.

Ses intérêts de recherche clinique et translationnelle portent sur la curiethérapie de bas et de haut niveau de doses dans le traitement des cancers génito-urinaires. Il s'intéresse plus particulièrement à l'utilisation des nouvelles modalités d'imagerie pour mieux cibler les traitements de curiethérapie et à la découverte de biomarqueurs prédicteurs de récidive ou de toxicité. Éric Vigneault a contribué à plus d'une centaine de publications scientifiques au cours de sa carrière.

Dominic Villeneuve est un politiste s’intéressant particulièrement aux politiques publiques de transport et de mobilité et à leurs effets sur la société, les individus et le territoire. Ses recherches portent aussi sur les approches interdisciplinaires visant la mobilité durable. Il est professeur adjoint de transport et mobilité à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ÉSAD) depuis mars 2020. Il est de retour à Québec, après un séjour de 7 ans en Europe, où il a été coordonnateur postdoctoral du groupe de recherche doctorale mobil.LAB de la Chaire de recherche sur la structure urbaine et la planification des transports de l’Université technique de Munich (TUM). Il a également été chercheur postdoctoral au Laboratoire de sociologie urbaine (LASUR) de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), où il a obtenu son doctorat en architecture et sciences de la ville en 2017, sous la direction du professeur Vincent Kaufmann. Sa thèse portait sur une comparaison de la dépendance automobile et de l’exclusion sociale liée à la mobilité dans les régions de Québec (Canada) et de Strasbourg (France). Il est titulaire d’une maîtrise en administration publique et d’un baccalauréat en sciences sociales spécialisé bidisciplinaire en administration publique et en sciences politiques de l’Université d’Ottawa. Ayant un parcours universitaire atypique, Dominic Villeneuve a également eu, avant sa carrière universitaire, une carrière professionnelle d’informaticien pendant douze ans chez Microsoft, où il a œuvré entre autres au lancement de Hotmail en français. Avant de revenir s’établir dans la région, il a habité et travaillé en Colombie-Britannique, à Ottawa, à Toronto, à Washington, à Lausanne et à Munich.

Antony Vincent est professeur adjoint au Département des sciences animales de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Il a un doctorat en microbiologie de l'Université Laval et il a fait un stage postdoctoral en génomique microbienne au centre Armand-Frappier de l'Institut national de la recherche scientifique. Ses recherches portent principalement sur les mécanismes d'adaptation des microorganismes aux animaux d'élevage. Il a, par exemple, étudié la diversité phylogénétique, les mécanismes de virulence et l'ampleur de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries Aeromonas salmonicida et Leptospira. Il s'intéresse aussi au développement de traitements pour remplacer les antibiotiques, par exemple l'utilisation des bactériophages. L'un de ses objectifs est de pouvoir traduire des connaissances fondamentales en solutions concrètes et appliquées pour l'industrie agroalimentaire. Pour ce faire, il collabore avec plusieurs personnes des secteurs universitaire, vétérinaire et industriel.

Antony Vincent adopte une approche à l'interface entre le vivant et le moléculaire afin d'avoir une vision panoramique de l'évolution microbienne. Spécialisé dans l'utilisation des technologies de séquençage à haut débit, il a aussi une solide expertise en bio-informatique. Il a, entre autres, collaboré à l'élaboration de plusieurs outils bio-informatiques actuellement disponibles pour la communauté scientifique.

Passionné par l'enseignement et la communication, il a participé à plusieurs cours universitaires, publié des approches pédagogiques et contribué à la mise en place d'événements scientifiques locaux.