Rapport de séjour

Visa

• Avez-vous eu besoin d’un visa?

  Non

Préparation générale

• Cinq choses à apporter, autre que votre ordinateur et votre appareil photo?

  Chasse moustique en crème, poudre de gatorade, vêtement léger, lunette soleil, corde à linge

• Si l'expérience était à refaire, y a t-il des aspects de votre préparation auxquels vous accorderiez plus d'importance ou que vous feriez autrement?

  Accorder davantage de temps et d'effort pour apprendre la langue locale. C'est un aspect très important de la culture pour les habitants et d'en savoir un peu plus aurait été facilitant.

• Appréciation générale de l'accueil que vous avez reçu:

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• Décrivez les aspects de la structure d’accueil de votre milieu d’études ou de stage que vous avez le plus appréciés (mesures et programmes d’accueil, personnes-ressources, journées d’orientation, etc.):

  À notre arrivée à l'aéroport, une personne de mer et monde était déjà sur place pour nous accueillir et cela a été très rassurant puisque c'est assez déstabilisant comme moment. J'ai beaucoup apprécié les 5 premiers jours d'intégration dans la maison mer et monde. Cela m'a permis de me familiariser avec le paysage et de prendre le temps de discuter avec Adèle (notre accompagnatrice) sur les différents aspects de la culture Sénégalaise. L'arrivée dans la famille a été un choc par le fait de n'avoir aucun point de repère. Ayant eu notre arrivée lors d'une grande fête religieuse, je me suis sentie un peu bousculée par les évènements, mais avec les jours, je me suis adaptée tranquillement et j'ai su trouver ma place. Pour ce qui est du milieu de stage (hôpital Saint-Jean de Dieu), l'accueil s'est très bien déroulé. Les kinésithérapeutes ont été super gentils et ouverts face à nos différentes questions.

• Appréciation générale des activités académiques ou de stage:

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• L'encadrement dans votre lieu de stage (interaction avec le partenaire et les responsables du stage, etc.) :

  L'encadrement était bien dans le milieu de stage. Durant notre période de stage, notre superviseure s'est absentée en congé maladie pour environ deux semaines. Un autre kinésithérapeute a donc agis comme notre superviseure durant ce temps et nous avons eu l'encadrement nécessaire. J'ai trouvé que la communication n'est pas autant présente que dans nos milieu professionnel au Québec. C'est donc nous qui devions engager les discussions pour recevoir de l'information sur les patients, les traitements et autres.

• La facilité à obtenir de l'information, du matériel nécessaire à la réalisation des activités de stage, des documents demandés, etc. :

  L'ergothérapie n'est pas une profession présente dans beaucoup de milieu de santé au Sénégal. Cela a donc été difficile par moment de trouver du soutien afin que je puisse réaliser certaines interventions. Les kinésithérapeute était toutefois très ouverts a en apprendre sur la profession et respectaient mes limites autant personnelles que professionnelles. Le département de kinésithérapie de l'hôpital possède suffisamment de matériel pour nous permettre de réaliser les interventions nécessaires, ou du moins ce n'était pas trop difficile de s'adapter. Nous avons également fait appel au département des ressources humaines pour faire imprimer notre projet de stage et le rapport final sans difficulté.

• La charge de travail, l'horaire, les modes d'évaluation, etc. :

  L'horaire de travail était de 8h30 à 14h environ du lundi au vendredi (mais pouvait varier selon la quantité de patients qui se présentaient à l'hôpital). Nous avons été surtout en observation pour les deux première semaines puis j'ai commencé à voir des patients en duo avec l'étudiante de physiothérapie sous la supervision du kiné lors de la 3-4e semaine. Nous avons ensuite poursuivis nos suivi sans supervision, toujours en duo, pour les semaines restantes du stage. Les kinés demeuraient toujours disponibles si nous avions des questions relatives à des patients mais nous étions en charge de notre horaire et des patients que nous prenions. Avoir une si grande autonomie si rapidement a vraiment fait travailler mon sens de l'initiative et de la confiance en soi. Pour les évaluation nous en avons eu une à la mi et à la fin de stage effectué par notre superviseure.

• Appréciation générale de la qualité de vie dans votre pays d'accueil:

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• Durée du stage :

  63 jours semaine(s)

Budget

Merci de détailler approximativement vos dépenses de base en dollar canadien. Ceci aidera grandement les futurs participants à planifier leur budget.

• Coût du stage : (inscription, accueil, session d'intégration, hébergement, nourriture, supervision, transport local) :

  2795$

• Vaccination :

  400$

• Aviez-vous accès à une cuisine?

  Non

• Matériel & trousse de santé : (filets, médicaments, etc.) :

  150$

• Billet d'avion :

  2147$

• Assurances (/mois) :

  419$

• Communication (cellulaire, etc) (/mois) :

  60$

• Dépenses personnelles (/mois) :

  700$

• Autres :

  250$

• Précisions :

  vêtement, essentiel voyage

• Est-ce que certains éléments étaient plus ou moins chers que ce que vous pensiez? Précisez :

  Nous étions sur les données cellulaire 24/7 et j'étais contente que ça ne coûte par trop cher.

• Comment avez-vous géré votre argent dans votre pays d'accueil (ouverture d'un compte de banque, etc.)?

  Nous sortions de l'argent à la banque et pouvions choisir d'en laisser une partie dans une pochette à mer et monde afin de minimiser les risques de perte/vol. Nous allions en ville à tous les mercredi avec mer et monde, nous pouvions donc avoir accès à nos pochettes dans ces moments ou retourner au guichet au besoin.

Logement

• Appréciation générale de votre logement :

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• Précisez le type de logement :

  Résidence universitaire

• Recherche et accès au logement (comment, quand et en combien de temps l'avez-vous trouvé, un quartier ou un type d'habitation à privilégier?) :

  Mer et monde se chargeait de trouver les familles. Nous avons appris dans quelle famille nous allions rester (nom, nombre d'enfant, localisation) la veille de l'entrée dans les familles.

Pays d'accueil

• Que doit-on savoir à propos du transport (avion, train, autobus, taxi, bateau, vélo, coûts, cartes-rabais, etc.)?

  Les taxis sont beaucoup utilisés et peu couteux, mais il faut négocier un bon prix. Il est préférable de demander à l'accompagnatrice mer et monde ou un membre de la famille le prix d'un trajet afin de ne pas payer un prix de touriste. Le prix du taxi doit également être discuté avant d'entrer dans le véhicule.

• Y a-t-il des lieux ou des choses à ne pas manquer (activités culturelles et touristiques, festivals, restos, auberges, parcs, centres récréatifs, etc.)? Avez-vous de bonnes adresses à donner?

  Avec mer et monde, nous allons dans une bonne partie des attraits touristique (île de Ngor, île de Gorée, monument de la renaissance, musée de la civilisation noire, lac rose, plage de Somone, réserve faunique de Bandia). Je conseille de participer à un maximum d'activité avec la famille (fiançailles, mariage, fête d'église, sortie à la piscine, etc.), c'est comme ça qu'on apprend à en faire partie (trouver sa place) et à en apprendre plus sur la culture.

• Appréciation générale de votre adaptation et intégration dans votre nouveau milieu de vie :

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Veuillez décrire les aspects suivants de votre adaptation et de votre vie sociale :

• Contact avec la population locale et création de nouvelles amitiés (créer des liens, intégrer des cercles sociaux, recommandations, etc.) :

  Bien que ce soit parfois difficile, le meilleur moyen de s'intégrer est d'aller vers les gens, de discuter, de poser des questions et d'être curieux. Selon mon expérience, si je n'allais pas vers eux, il était plus rare qu'ils allaient venir à moi. Il me laissait faire mes choses et je devais montrer de l'intérêt à participer à la vie quotidienne.

• Quels aspects de la culture de votre pays d'accueil avez-vous appréciés ou avez-vous trouvé difficiles?

  J'ai beaucoup apprécié l'aspect de la famille. Il n'est pas rare de voir les enfants, même plus âgés, demeurer dans la maison familiale. Ils habitent dans des concessions qui sont un regroupement de maisons avec plusieurs membres de la famille. Un aspect plus difficile se rapporte à leur manière de parler. En effet, ils utilisent beaucoup la conjugaison de verbe à l'impératif, alors qu'au Québec on est plus dans une formule de demande avec douceur. Il a donc parfois fallu que je me rappelle de ne pas le prendre personnel alors que j'avais l'impression de me faire donner des ordres. Avec toutes les autres adaptations, c'était un éléments qui pouvait être très difficile certains jours.

• Apprentissage de la langue

  L'apprentissage du wolof n'a pas été facile. C'est très différent du français et plusieurs formulation peuvent être utilisées pour dire la même chose. J'ai mal géré mon temps, je ne l'ai donc pas appris avant de partir et cela est quelque chose que je ferais différemment si j'avais à le refaire.

• Avez-vous des recommandations quant à l'adaptation et l'apprentissage de la langue?

  J'ai quand même réussi à me débrouiller même sans parler le wolof. Plusieurs personnes parlent le français (plus les jeunes, les personnes âgés un peu moins). Même si ce n'est pas parfait, essayer de dire quelques mots les rendent contents. La meilleur manière de l'apprendre est en demandant aux locaux puisqu'il s'agit surtout d'une langue parlée plus qu'écrite.

• En général, que retenez-vous de votre expérience?

  C'est une montagne russe d'émotions du début à la fin. Il y a eu de beaux et de moins beaux moments, qui, tous deux, permettent d'en apprendre sur soi et amènent des réflexions et de l'introspection.

• Autres commentaires ou conseils à adresser aux futurs participants :

  Je dirais de ne pas se mettre d'attente ou de gros objectif. Arriver dans une position d'ouverture et de curiosité à apprendre et être prêt à faire face à a peu près n'importe quoi. Aussi, trouver une personne repère à qui parler durant le stage et qui comprend ton expérience. Il y a plein de choses que je n'aurais pas pensé qui allaient autant m'affecter et d'avoir quelqu'un avec qui les verbaliser et qui comprend, ça fait se sentir moins seul.

• Impression sur les formations prédépart offertes par le Bureau International (en ligne et en salle)

  Formation sur la sécurité très intéressante pour sensibiliser et j'y ai pensé durant mon stage. Permet aussi de verbaliser ses peurs et d'échanger.