Résumés des commentaires et idées

Il a été question d’offrir plusieurs possibilités de parcours pour répondre avec souplesse aux besoins des personnes apprenantes; de développer une formation flexible et adaptée à leurs diverses réalités. Les personnes qui se sont exprimées souhaitent, entre autres, des modalités d'enseignement variées, des formations courtes connectées aux besoins des milieux de travail et une plus grande reconnaissance des acquis extrascolaires. D’ailleurs, il a été proposé d’adapter l'offre de formation et de la rendre accessible aux membres de notre communauté, mais aussi à toutes les personnes citoyennes qui veulent continuer de s'épanouir en acquérant de nouveaux savoirs, à celles qui souhaitent se requalifier ou encore développer leur plein potentiel par le biais de connaissances émergentes.

Les personnes qui se sont exprimées s’attendent à des modes d’enseignement diversifiés, dynamiques, favorisant les échanges et les interactions et innovants grâce à la technopédagogie. Également, un enseignement accessible tenant compte de la mixité des membres de la communauté étudiante a été nommé à plusieurs reprises de même qu’un accompagnement personnalisé pour les personnes apprenantes. Ces dernières souhaitent davantage d’interdisciplinarité et des liens continus et plus concrets avec le monde professionnel, comme avec les ordres professionnels. De plus, le sentiment d’appartenance et l’accès à un réseau de contacts permettraient une expérience à plus grande valeur ajoutée.

Le besoin d'augmenter la visibilité des projets et des résultats de recherche a été soulevé, autant au sein de la communauté universitaire qu'auprès du public et des partenaires externes. Une meilleure visibilité à l'interne favoriserait la collaboration et répondrait aux besoins exprimés par plusieurs de créer des ponts entre les disciplines, de rapprocher les facultés et les unités pour faire ensemble de grandes choses. 

L'adoption de processus administratifs simplifiés et facilitants encouragerait la collaboration interdisciplinaire au sein de l'Université et avec le milieu. 

D’autre part, de nombreux répondants ont souligné l’importance de mieux communiquer et vulgariser les résultats de la science afin de se rapprocher de la population et de participer aux débats publics. L’importance de bien évaluer l'impact sociétal de la recherche et de la faire rayonner aux échelles locale, régionale, nationale et internationale a été abordée à plusieurs reprises.

Tout en respectant la place primordiale de la recherche fondamentale, certaines personnes ont également souligné que le monde de la recherche doit être davantage à l’écoute des besoins, avec ouverture et humilité, afin de proposer les meilleures solutions aux grands enjeux de société. La collaboration et la cocréation avec d’autres groupes détenteurs de savoirs ou d'expertises ont également été proposées pour permettre un enrichissement mutuel des approches et le développement d’une recherche plus inclusive, en partenariat avec les organisations, la communauté citoyenne, les Premiers Peuples, les gouvernements et les autres acteurs de la société. 

Les actions à prioriser pour créer un campus vibrant doivent encourager les échanges et les interactions entre les membres de la communauté universitaire, notamment en offrant des espaces permettant de se rassembler et de collaborer dans un environnement favorable aux études, au travail, aux loisirs et à la détente.

Les personnes qui se sont exprimées ajoutent qu’il est essentiel d’offrir une diversité d’espaces répondant aux besoins du travail d’équipe et individuel.

Des propositions ont également porté sur la bonification des activités sur le campus, en s’inspirant des initiatives déjà en place comme le campus nordique et le campus estival. La tenue d’activités culturelles, sportives et de diffusion des connaissances contribuent à la vitalité du campus. Il a été suggéré que l’implication dans les associations étudiantes soit encouragée, notamment en facilitant l’organisation d’activités étudiantes qui permettent à la fois de favoriser un sentiment d’appartenance, mais également de s’impliquer dans la société. Il a également été proposé que la reconnaissance des Premiers Peuples s’intègre au cœur du campus et de ses espaces. 

La mobilité active, tout comme la sensibilisation et la promotion du mieux-être et des saines habitudes de vie, ainsi que les pratiques respectueuses de l’environnement sont à privilégier dans les principes d’aménagement du campus et dans l’offre de services à la communauté, par exemple les services alimentaires.

Il est souhaité que le campus vibrant contribue à l’enrichissement de l’expérience des membres de la communauté, dont ceux qui étudient ou travaillent à distance. Le numérique peut aussi être un moyen d’inclusion et d’innovation dans les façons de travailler, d’étudier et d’enseigner.

La communauté et les partenaires souhaitent que le campus constitue un véritable lieu de rencontre au cœur de la Ville de Québec, encourageant la diversité et le partage. 

Une culture organisationnelle souple est souhaitée, afin de répondre aux besoins globaux, tout comme aux besoins particuliers des unités et des facultés, en assurant un juste équilibre entre services en présence et à distance.

Des suggestions ont été émises quant à la centralisation de certains services et la décentralisation d’autres, afin de s’adapter aux besoins. Ces volontés ont été bonifiées par des commentaires concernant la collaboration, la mise en commun d’outils de travail, le partage d’expertise et la simplification de processus. Le numérique a été suggéré comme étant un levier important en ce sens.

Les membres de la communauté universitaire ont soulevé la nécessité d’avoir un accès plus facile aux services, un meilleur accompagnement dans le processus administratif et dans l’utilisation d’outils davantage adaptés à leur réalité. Aussi, le personnel qui s’est exprimé souhaite une amélioration et une bonification des services en lien avec le développement professionnel et le cheminement de carrière.

Les différentes suggestions qui ont été énoncées visaient à favoriser le bien-être au travail ou pendant les études, ainsi que la promotion d’un campus durable. Parmi les exemples, notons, entre autres, le développement de services de proximité (santé, commerces, etc.), une offre alimentaire diversifiée et abordable, des logements plus accessibles qui répondent davantage aux besoins de la communauté et des services adaptés à l’hétérogénéité des réalités de vie.

Il a été proposé d’inclure les notions de développement durable dans les programmes et cours ainsi que dans les activités de recherche, de sensibiliser l’ensemble des membres de la communauté universitaire, grâce à des formations spécifiques favorisant le changement d’habitudes et de comportements. 

En plus de la sensibilisation, des actions encourageant les bonnes pratiques ont été citées, comme de promouvoir et récompenser les initiatives et les gestes exemplaires, d’encourager l’utilisation des moyens de transports collectifs, ainsi que de favoriser la mobilité active avec la mise en place d’infrastructures qui en facilitent la pratique.

Afin de promouvoir un campus encore plus durable, différentes propositions ont été faites, notamment pour encourager les initiatives visant les investissements responsables, la réduction des déchets, la poursuite de la végétalisation du campus, l’intégration de murs ou de toits végétaux aux bâtiments, l’alimentation locale et responsable, et les projets d’agriculture dans le cadre d’un campus nourricier et éducatif.

L’utilisation des ressources énergétiques sur le campus et le calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont également des volets qui devraient être repensés, selon les personnes qui se sont exprimées. 

Certaines personnes souhaitent voir le concept de développement durable poursuivre son évolution, afin de mieux mettre en lumière des enjeux tels que la sobriété et la transition climatique. Finalement, la transversalité des questions de développement durable et la responsabilité de ces enjeux, tant individuelle que collective et institutionnelle, sont apparues dans plusieurs commentaires.

Plusieurs personnes ont exprimée le souhait d’évoluer dans un environnement inclusif et accessible dans lequel les pratiques d’équité, de diversité et d’inclusion soutiennent de façon transversale les différentes activités de l’Université.

Des qualités importantes aux yeux des membres de la communauté universitaire sont ressorties de façon récurrente: reconnaissance, bienveillance, respect, écoute, collaboration, ouverture, dignité et bien d’autres. Elles sont accompagnées d’un désir de favoriser le sentiment de bien-être des personnes, le sentiment d’appartenance, le travail d’équipe, la collaboration, l’équilibre dans la charge de travail, le développement de saines pratiques au travail, le droit à la déconnexion, un climat de travail sain et enfin, l’optimisation de la cohérence organisationnelle. 

Un équilibre entre des activités en présence et à distance a été nommé afin de permettre à toutes et à tous d’y trouver leur compte tout en atteignant des objectifs communs. La simplification des démarches et processus, la participation élargie, le droit à l’erreur ainsi que l’autonomie et la confiance dans la réalisation des tâches sont aussi attendus.

Les possibilités de développement professionnel, encouragées par de l’accompagnement et un accès facilité à la formation sont ressorties comme étant des éléments importants dans l’épanouissement de certaines personnes.