Mathieu Dupuis
Faculté des sciences sociales
Relations industrielles
Mathieu Dupuis est titulaire, depuis 2016, d'un doctorat en relations industrielles de l'Université de Montréal. Il a été stagiaire postdoctoral à la Industrial and Labor Relations School (ILR School) de l'Université Cornell de 2016 à 2017. Avant de se joindre au Département des relations industrielles comme professeur en relations du travail, il a été affilié pendant près de quatre ans à l'Université TÉLUQ.
Les recherches du professeur Dupuis visent à comprendre comment les stratégies des acteurs de l'entreprise – dans le contexte des changements économiques, technologiques et sociaux du travail et de l'emploi – s'adaptent, se transforment ou se marginalisent. Il mène des travaux, depuis plus d'une décennie, dans le secteur manufacturier, en particulier dans les industries de l'automobile et de la métallurgie. Inspiré par une posture méthodologique comparative et internationale, il détient une expérience de recherche dans plusieurs contextes institutionnels, notamment au Québec, en Ontario, aux États-Unis et en Europe continentale.
Chercheur actif du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT), Mathieu Dupuis participe à l'élaboration du Projet de partenariat du CRIMT sur l'expérimentation institutionnelle et l'amélioration du travail. Ce projet fédère les efforts de vingt centres partenaires de premier plan et de 180 chercheuses et chercheurs dans plus d'une douzaine de pays, dont certains issus des établissements d'enseignement fondateurs, soit l'Université Laval, l'Université de Montréal et HEC Montréal. Il est aussi associé à l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique (OBVIA) et à l'Automotive Policy Research Centre (APRC).
Fort de nombreuses publications dans des périodiques scientifiques nationaux et internationaux, le professeur Dupuis poursuivra des travaux sur l'incidence des changements technologiques sur l'organisation du travail dans le secteur manufacturier nord-américain, un projet financé par le CRSH et le FRQSC. Croyant fermement à la pertinence des sciences sociales pour comprendre et changer le monde, il voit ses recherches et ses enseignements comme des moyens de nourrir la pratique en milieu de travail.