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Maxime Polleri

Faculté des sciences sociales
Département d’anthropologie

Maxime Polleri est professeur adjoint au Département d’anthropologie de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. En tant qu’anthropologue des technosciences, il s’intéresse à la gouvernance des désastres et des crises de santé publique. Ses recherches principales ont porté sur la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui est survenue au Japon en 2011. Dans le cadre d’une politique de revitalisation soutenue par l’État japonais, ses travaux examinent les pratiques de gouvernance et de contestation autour des risques radioactifs par l’intermédiaire de différents groupes. Ses publications ont mis en évidence le lien entre les expériences multiples de l’exposition radioactive et les interprétations contradictoires de la reprise après un désastre nucléaire.

En tant que chercheur affilié au Center for International Security and Cooperation à l’Université Stanford, Maxime Polleri a aussi examiné de manière interdisciplinaire les défis liés à l’énergie nucléaire, tout en poursuivant des recherches sur les problèmes de gouvernance liés à la COVID-19. Parallèlement, il a étudié les systèmes mondiaux d’alerte aux épidémies lors d’une initiative de subvention canado-britannique d’intelligence artificielle. En tant que chercheur postdoctoral à la Faculté de médecine de l’Université McGill, il a analysé les considérations éthiques et les biais potentiels liés à l’utilisation des médias comme source de données pour la surveillance des maladies infectieuses.