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Sandra Hamel

Faculté des sciences et de génie
Département de biologie

Sandra Hamel a obtenu son baccalauréat en biologie de la faune au campus Macdonald de l’Université McGill en 2002. Elle a ensuite effectué une maîtrise en biologie avec passage accéléré au doctorat à l’Université Laval, ainsi qu’un stage doctoral au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive du CNRS, en France. En 2008, elle obtient une bourse pour entreprendre un postdoctorat en biostatistique à UiT The Arctic University of Norway (UIT), à Tromsø en Norvège.

Par la suite, elle travaille comme chercheuse associée en biostatistique à UiT et crée une école doctorale multidisciplinaire en collaboration avec Gilles Yoccoz. L’école AMINOR (www.coat.no/en/Education/Aminor/Home) vise à intégrer le suivi environnemental, la recherche et la gestion, avec un accent sur les régions nordiques et les changements environnementaux causés par le réchauffement climatique. L’école doctorale promeut l’usage et le développement de la théorie, l’excellence des plans d’étude et les méthodes analytiques appropriées en recherche et en gestion, et ce, au moyen d’ateliers, de groupes de discussion et de cours.

En 2012, Sandra Hamel décroche une prestigieuse subvention du programme FRIPRO du Conseil norvégien de la recherche, un programme dont le taux de succès se situe autour de 5%. Elle remporte ensuite le prix de Chercheuse de l’année en 2013 pour son excellence en recherche. Ce prix est remis par le FRAM Centre – High North Research Centre for Climate and the Environment, un centre de recherche regroupant 21 instituts de recherche et plus de 500 chercheurs. En 2018, Sandra Hamel devient professeure agrégée à UiT, tout juste avant de rejoindre l’équipe de l’Université Laval.

Au fil de ces années, elle a développé divers champs d’expertises, dont la quantification des processus écologiques et le développement de méthodes analytiques appliquées à l’écologie, en particulier celles liées à la dynamique des populations, à la théorie sur les composantes biodémographiques, à l’hétérogénéité individuelle, aux interactions interspécifiques, à la variabilité environnementale, à la gestion et à la conservation de la faune et à l’analyse des connaissances autochtones.