Stéphanie Dudonné
Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département de phytologie
Originaire de France, Stéphanie Dudonné a suivi une formation en biologie végétale à l’Université de Tours puis à l’Université de Bordeaux. Elle y a respectivement obtenu une licence en physiologie végétale en 2004 et un master professionnel en biotechnologies végétales en 2006. Elle s’est par la suite spécialisée en phytochimie grâce à la réalisation d’un doctorat obtenu dans le cadre d’une collaboration industrielle entre l’Université de Bordeaux et la société Biolandes, en 2009. Ses travaux de doctorat ont mené à la création de nouveaux extraits végétaux destinés au secteur des compléments alimentaires.
Une entente de collaboration Aquitaine-Québec a permis son intégration à l’Université Laval et à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels en 2011. Au cours des huit dernières années, tout d’abord en tant que stagiaire postdoctorale puis en tant que professionnelle de recherche, Stéphanie Dudonné a collaboré à de nombreux projets visant à mettre en évidence les effets bénéfiques des polyphénols de petits fruits sur la dysbiose intestinale et l’endotoxémie métabolique liées à l’obésité, ainsi que sur le déclin cognitif lié à l’âge. Ses travaux de recherche ont notamment porté sur la conception d’outils d’analyse métabolomique appliqués à la phytochimie. Stéphanie Dudonné a rejoint en 2019 le Département de phytologie de l’Université Laval en tant que professeure. Elle y enseigne l’anatomie végétale aux étudiants du baccalauréat en agronomie.
De manière générale, ses intérêts de recherche portent sur la caractérisation et la valorisation des composés bioactifs végétaux, notamment issus de la biomasse nordique, sur l’analyse des produits issus de leur métabolisme (in planta et chez l’homme) ainsi que sur l’étude de leurs effets sur la santé. Menés dans le cadre de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Diana Food sur l’effet prébiotique des polyphénols de fruits et légumes du professeur Yves Desjardins, ses travaux de recherche portent sur la création d’outils d’analyse métabolomique et d’intégration de données multiomiques visant à étudier la variabilité interindividuelle liée à la biodégradation microbienne des proanthocyanidines de canneberge. Stéphanie Dudonné mène également certains travaux visant à concevoir des outils de métabolomique non ciblée pour l’étude d’espèces végétales nordiques d’intérêt nutritionnel.