Aller au contenu principal

Chaire de recherche sur les relations avec les sociétés inuit

Chaires de recherche en partenariat

Domaine(s):

  • Recherche sur le Nord
  • Sciences de l’éducation, de l’économie, sociales et humaines
Caroline Hervé

Caroline Hervé

Professeure titulaire

Faculté des sciences sociales

Caroline Hervé siège au Comité de direction de la revue Études/Inuit/Studies et est membre du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA). Après l’obtention de son doctorat en 2013 (Université Laval et École des hautes études en sciences sociales), elle a effectué un post-doctorat d’un an à l’Université d’Alaska à Fairbanks (2015). En plus d’articles scientifiques, elle a publié en 2015 l’ouvrage Le pouvoir vient d’ailleurs. Leadership et coopération chez les Inuits du Nunavik (PUL). Elle a également été directrice générale de Saturviit, l’association des femmes inuit du Nunavik, de 2014 à 2017, années durant lesquelles elle a représenté les femmes inuit auprès des instances régionales et nationales et développé des activités pour améliorer le bien-être des femmes et des familles inuit.

Expertises de la titulaire

Dynamiques politiques des sociétés inuit
Relations des Inuits avec Qallunaat (Blancs) vivant et travaillant dans le Nord

Objectifs

  • Produire de nouvelles connaissances au sujet de l’histoire et des dynamiques sociales des sociétés inuit
  • Développer des formations et des outils pédagogiques pour les non-Inuit (chercheurs, étudiants, professionnels, fonctionnaires, politiciens, etc.)
  • Donner aux Inuit une place centrale dans la production de la recherche et des activités pédagogiques

L’Arctique est au coeur de transformations physiques, politiques et sociales majeures. Pour que ces changements garantissent le développement d’une société durable, il est important de donner aux Inuit une place centrale. Depuis la parution du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, la question de la réconciliation avec les peuples autochtones est devenue une priorité dans les plans d’action gouvernementaux et institutionnels. Dans ce contexte, il est important d’analyser la nature de la relation entre autochtones et non-autochtones et de comprendre les racines historiques, politiques et culturelles des nombreux malentendus culturels.

Les incompréhensions en contexte de domination culturelle sont souvent la source d’une violence psychique individuelle et collective et peuvent introduire une fracture dans la capacité d’une société à se gouverner et dans la confiance de ses membres en leurs propres savoirs. En ayant recours à une perspective d’anthropologie relationnelle, on est mieux à même de saisir la singularité des façons d’être au monde des Inuit, ce qui permet d’identifier plus aisément les conflits culturels qui surgissent dans la rencontre avec les non-Inuit.

Mission

  • Favoriser le développement de relations sociales harmonieuses avec les sociétés inuit
  • Produire de nouvelles connaissances sur les relations entre Inuit et non-Inuit et la transformation de ces relations au cours des dernières décennies
  • Renforcer l’excellence de l’Université Laval en recherche nordique en lui permettant de jouer un rôle central dans le processus de réconciliation avec les Inuit

Partenaires

Cette recherche a été rendue possible grâce au soutien du programme Sentinelle Nord de l'Université Laval, financé, en partie, par le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada.

Retombées 

La Chaire consolidera l’expertise nordique de l’Université Laval, notamment dans le domaine des sciences sociales, et permettra d’établir de nombreuses collaborations de recherche avec différentes institutions de recherche spécialisées sur le Nord, que ce soit à l’Université Laval, au Canada ou à l’étranger. Avec cette chaire, l’Université Laval devient un acteur clé dans le processus de réconciliation avec les sociétés inuit.

Le développement de formations et d’outils pédagogiques permettra de mieux former les étudiants et les personnes œuvrant auprès des Inuit. Sensibilisés à l’histoire, à la culture et à la réalité des Inuit, ils seront à même de développer des pratiques professionnelles plus adaptées et plus respectueuses des différences culturelles.

En étant partenaires des activités de recherche ou en jouant un rôle central dans la transmission des savoirs au sujet de leur propre société, les Inuit se voient valorisés dans leur rôle d’experts culturels et mieux outillés pour agir collectivement.

Chaire de recherche sur les relations avec les sociétés inuit

Pavillon Charles-De Koninck, bureau 6407
Université Laval
1030, avenue des Sciences-Humaines
Québec (Québec) G1V 0A6

418 656-2131, poste 7076