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Les réalisations de la professeure Diane Parent sont largement reconnues par le monde agricole et agroalimentaire québécois. Favorisant la recherche sur le transfert de ferme, l’établissement des jeunes, la situation des agricultrices et l’acceptabilité sociale de l’agriculture, cette professeure est considérée comme une visionnaire et une précurseure en matière de durabilité sociale de l’agriculture et, plus largement, en matière d’analyse interdisciplinaire, où elle examine les sciences agronomiques sous la loupe des sciences sociales.

Le secteur professionnel de l’agronomie reconnaît également la qualité et l’importance de l’enseignement de Diane Parent. Tout en menant des activités de recherche soutenues, elle a contribué de manière exceptionnelle à former de nombreux agronomes sur des sujets diversifiés tels que la communication des sciences, l’éthique, la déontologie ou la méthodologie de la recherche ainsi que l’analyse interdisciplinaire combinant agriculture, alimentation et société. Toujours à l’affût des méthodes pédagogiques les plus appropriées, la professeure Diane Parent a continuellement peaufiné des cours donnés selon plusieurs modalités. L’appréciation de sa formation par ses étudiantes et ses étudiants de tous les cycles démontre bien la qualité de son enseignement et son engagement pédagogique soutenu.

Pionnière de la sociologie de l’agriculture

Professeure avant-gardiste, Diane Parent a lancé en 1996 la première formation universitaire sur l’éthique et la déontologie appliquée à la pratique agronomique, ce qui a permis d’initier les futurs agronomes aux concepts et aux enjeux éthiques touchant la pratique professionnelle et de les instruire sur l’encadrement déontologique de la profession, et ce, bien avant son intégration obligatoire dans la formation en la matière. La pratique professionnelle contemporaine fait désormais de plus en plus appel au jugement éthique des agronomes : dans ce contexte, les enseignements de Diane Parent ont fait d’elle une visionnaire. Ainsi, elle a instauré le premier programme de recherche interdisciplinaire sur l’agriculture durable, dans lequel elle a pris soin d’intégrer le concept de durabilité sociale alors absent de la recherche. Précédant la considération de certains enjeux contemporains dans la recherche universitaire, Diane Parent a saisi leur importance dans la pratique et a fait sienne la mission de les transformer en un savoir pertinent pour toutes les personnes ou organisations qui travaillent en milieu agricole. Parmi ces enjeux se trouvent la formation agricole, la transmission et le renouvellement des fermes, l’établissement de la relève, la vie sociale et l’isolement des jeunes, l’acceptabilité sociale de l’agriculture, la diffusion et l’adoption des savoirs et des pratiques agricoles durables, le développement régional et la situation des agricultrices. Ses recherches et son engagement ont d’ailleurs été reconnus en 2006 par la Fédération des agricultrices du Québec.

Membre fondatrice du Groupe de recherche transfert-gestion et établissement en agriculture (TRAGET Laval), la professeure Diane Parent a collaboré à la mise en place de la première politique jeunesse lancée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Par son engagement au sein de diverses instances, Diane Parent a donc contribué significativement au développement des connaissances, de même qu’à leur application sur le terrain.

Depuis sa titularisation en 2004, la professeure Diane Parent a maintenu des activités de rayonnement importantes, tant à l’interne qu’à l’externe. Elle s’est démarquée grâce à ses nombreuses interventions et communications dans le milieu agricole et les médias. Infatigable chercheuse, elle continue d’être sollicitée pour discuter ou commenter les événements d’actualité et leurs impacts sur la durabilité sociale, c’est-à-dire la persistance durable, du monde agricole. Dans ses interventions, elle ne manque jamais de mettre en évidence l’Université Laval.