Aller au contenu principal

Thérèse Di Paolo-Chênevert


Professeure émérite

Les recherches de la professeure Thérèse Di Paolo-Chênevert ont contribué de façon significative à l’avancement des neurosciences, plus particulièrement à la compréhension des mécanismes responsables de la maladie de Parkinson. Les connaissances et les compétences développées dans son laboratoire sont le fruit d’un travail assidu mené pendant plusieurs décennies et font aujourd’hui l’objet d’une reconnaissance internationale.

Chercheuse chevronnée dans le domaine des neurosciences, Thérèse Di Paolo-Chênevert est incontestablement une figure de proue en matière de recherche sur la maladie de Parkinson. À plusieurs reprises au cours de sa carrière, elle a été invitée à faire rayonner son expertise à l’international. Sa participation maintes fois renouvelée à titre d’experte auprès de conseils, d’organismes subventionnaires ou de comités éditoriaux témoigne de sa crédibilité scientifique. D’importants prix et honneurs lui ont été remis en reconnaissance de son engagement et de la qualité de son travail, dont le prix Heinz Lehmann du Canadian College of Neuropsychopharmacology en 2003, le prix Janssen-Ortho en recherches pharmaceutiques de l’Association des facultés de pharmacie du Canada en 2002 et la Distinction de la YWCA Canada, Hommage à 400 femmes, lors du 400e anniversaire de la Ville de Québec, en 2008.

Carrière digne de mention

Thérèse Di Paolo-Chênevert compte à son actif une abondante et constante contribution scientifique, soutenue par une trentaine de subventions en tant que chercheuse principale ou cochercheuse. À ce jour, elle a publié 300 articles dans des revues scientifiques avec comité de lecture et plus de 475 résumés de résultats de recherche. Elle est reconnue mondialement pour ses recherches précliniques sur les dyskinésies induites à la lévodopa dans le Parkinson ainsi que pour ses recherches des effets des estrogènes au cerveau dans des régions impliquées dans le Parkinson. Cette recherche a contribué à l’avancement des connaissances fondamentales des mécanismes d’action membranaire des stéroïdes. De plus, dans une perspective translationnelle, elle a testé des médicaments utilisés chez l’humain pour traiter des conditions endocriniennes et leur a trouvé un effet bénéfique au cerveau dans des régions impliquées dans le Parkinson. La professeure Thérèse Di Paolo‑Chênevert a été invitée à plusieurs reprises à titre de conférencière dans des congrès et des colloques par des associations scientifiques, des universités ou l’industrie. Elle s’est également distinguée en participant à des comités d’examen d’organismes subventionnaires à la recherche, en présidant des sessions de congrès internationaux ou en collaborant à leur organisation.

Thérèse Di Paolo-Chênevert a aussi connu une longue et fructueuse carrière de professeure à l’Université Laval. C’est avec beaucoup de régularité et une grande productivité scientifique qu’elle a maintenu ses activités d’enseignement et de recherche une fois promue au rang de professeure titulaire. L’importance de la contribution de la professeure Thérèse Di Paolo‑Chênevert au rayonnement de l’Université Laval peut aussi se mesurer aux nombreux étudiants et étudiantes de tous les cycles qu’elle a accueillis et dirigés dans son laboratoire. La qualité de son soutien administratif et scientifique a indéniablement facilité leur cheminement universitaire et leur réussite. Outre qu’elle a été responsable facultaire de la recherche de 2010 à 2017, Thérèse Di Paolo-Chênevert a assumé la direction des programmes de sciences pharmaceutiques menant à l’obtention d’une maîtrise ou d’un doctorat, et ce, de 2002 à 2017. Elle a rempli de nombreuses autres fonctions administratives au sein de la Faculté de pharmacie et de l’Université Laval, notamment comme membre du conseil de la Faculté des études supérieures et postdoctorales ainsi que membre du Comité des prix et distinctions. Malgré sa charge de travail, Thérèse Di Paolo-Chênevert est toujours demeurée disponible pour ses collègues. Même à la retraite, elle poursuit aujourd’hui encore avec passion ses activités au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval.