Éméritat

Reconnu comme une référence mondiale en épidémiologie des maladies transmissibles sexuellement et par le sang, Michel Alary a suivi un cheminement remarquable, tant en enseignement qu’en recherche. Il a démontré une motivation et un dynamisme exceptionnels à l’égard de la mission de l’Université Laval.

Un véritable mentor

Michel Alary a consacré l’essentiel de sa carrière de professeur à l’Université Laval à la recherche sur l’épidémiologie et la prévention du VIH et d’autres infections transmises sexuellement (ITS) chez les populations les plus vulnérables, autant au Canada que dans plusieurs pays à faible et moyen revenu.

Au fil des ans, le professeur Alary a donné plusieurs cours d’épidémiologie aux 1^er, 2^e et 3^e cycles, incluant des cours avancés. Il a recruté et supervisé de nombreux étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs, soit 21 à la maîtrise et 16 au doctorat en épidémiologie et en médecine. Il a ainsi formé une bonne partie de la relève en épidémiologie des maladies infectieuses et du VIH, qui joue maintenant un rôle important au niveau mondial.

En plus de son enseignement à l’Université Laval, il a formé sur le terrain en Afrique de l’Ouest et en Inde de nombreux professionnels et professionnelles de la santé en recherche sur la prévention du VIH. En 2017, il a remporté le prix de mentorat Vic Neufeld de l’Association canadienne pour la santé mondiale.

Un chercheur hors pair

Michel Alary détient une feuille de route impressionnante en recherche. Il a obtenu des subventions pour plus de 100 projets de recherche et d’intervention durant sa carrière, pour une valeur totale de plus de 75 millions de dollars. Ses travaux ont été largement soutenus par l’Agence canadienne de développement international, les Instituts de recherche en santé du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates.

De 1996 à 2003, il a été chercheur principal de l’étude de cohorte Omega portant sur le VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes à Montréal. Cette étude a grandement contribué au domaine de la recherche participative et aidé à jeter les bases pour le développement du programme de recherche communautaire sur le VIH des Instituts de recherche en santé du Canada.

Le professeur Alary a développé et mis en œuvre des programmes de prévention du VIH innovants et originaux. De 2004 à 2014, il a été responsable de l’évaluation d’impact d’Avahan, un des plus grands programmes de prévention du VIH à avoir été mis en œuvre et couvrant six grands États de l’Inde.

Auteur de plus de 340 publications et de 850 communications scientifiques, il a participé au développement des connaissances sur le contrôle des maladies infectieuses et le VIH-sida. Ses contributions, largement diffusées et citées, lui ont permis d’être conférencier invité à 109 occasions. Il a notamment présidé la conférence annuelle de l’Association canadienne de recherche sur le VIH en 1998 et la conférence biennale de l’International Society for Sexually Transmitted Diseases Research en 2011.

Élu membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé en 2016, Michel Alary a exercé une grande influence sur la pratique et les politiques de santé publique. Il a servi dans un grand nombre de comités dans le domaine du VIH et des ITS aux niveaux provincial et national, ainsi qu’à l’Organisation mondiale de la santé et à l’ONUSIDA à Genève. Il a aussi été membre du comité provincial sur les infections transmises sexuellement et par le sang pendant plus de 20 ans.

Les contributions du professeur Alary ont été récompensées à maintes reprises. L’Association canadienne de recherche sur le VIH lui a remis le Certificat reconnaissant l’excellence scientifique en 2004 et le prix Mark Wainberg en 2008. Il a reçu le Prix du chercheur émérite 2015 du Réseau de recherche en santé des populations du Québec du Fonds de recherche du Québec – Santé. Le Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval lui a décerné le prix Diamant découverte-hommage en 2021, puis le prix Diamant recherche – carrière en 2022.

Reconnue pour sa rigueur, son expertise et son dévouement, Michèle Aubin a mené une carrière remarquable. Ses compétences exceptionnelles et son enthousiasme inébranlable pour l’avancement des connaissances ont contribué à la croissance de la recherche en soins palliatifs. Elle laisse un legs impressionnant à la Faculté de médecine et à l’Université Laval.

Une implication considérable

La professeure Aubin a mis la recherche clinique au cœur de sa carrière universitaire. Titulaire de la Chaire de recherche en soins palliatifs de 2004 à 2020, elle a réalisé des projets soutenus par plus de 65 subventions totalisant plus de 17 millions de dollars. Ses recherches menées en milieu hospitalier, en centre d’hébergement et à domicile ont touché des domaines délicats comme la douleur, la détresse et la qualité de vie.

Membre du Réseaux québécois de recherche sur le vieillissement et du Réseau québécois de recherche en soins palliatifs, ses travaux ont eu des retombées importantes. Parmi ses réalisations se trouve le développement d’un outil en français permettant de détecter la douleur chez les aînés ne pouvant l’exprimer directement. Elle a aussi mené des essais cliniques randomisés à grande échelle sur la continuité des soins aux personnes atteintes de cancer et la collaboration des divers intervenantes et intervenants tels que les oncologues, les médecins de famille, les infirmières et infirmiers, les psychologues, et les aidants naturels.

Michèle Aubin a publié de nombreux articles scientifiques, en plus d’avoir été une collaboratrice de premier plan pendant de nombreuses années à la chronique « Critique et pratique » de la revue L’actualité médicale, aujourd’hui Profession Santé. Elle a également participé à la réalisation de chapitres de livres, dont certains ont reçu des prix. En 2007, le volume Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie, auquel elle a collaboré, est récompensé par le Prix de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport dans la catégorie Volume au premier cycle de l’enseignement universitaire. En 2014, Michèle Aubin a reçu, avec des collègues, le Prix d’excellence en enseignement de l’Université Laval – Volume pédagogique pour la deuxième édition du même livre.

Ses contributions remarquables ont mené à de nombreuses collaborations internationales, notamment dans le cadre de ses séjours à titre de professeure invitée en France, en Belgique, en Suisse et en Australie.

La professeure Aubin a obtenu la reconnaissance de ses pairs à de multiples occasions comme en témoigne l’obtention du statut de membre émérite du Centre de recherche sur le cancer de l’Université Laval en 2023. Elle s’est vu décerner le prix Polaris par le Département de médecine de famille et de médecine d’urgence en 2010 pour souligner son innovation et son leadership. En 2007, elle a reçu un prix d’excellence en recherche du Collège des médecins de famille du Québec.

Un encadrement inspirant

Michèle Aubin a fait preuve d’un engagement exemplaire au sein de la Faculté de médecine, participant activement à de multiples comités facultaires et départementaux. Elle s’est impliquée dans l’enseignement à tous les cycles, comme responsable ou collaboratrice de cours. Elle a notamment été responsable du cours Collaboration interprofessionnelle centrée sur la personne pendant près de 10 ans et collaboratrice du cours Épidémiologie et lecture critique. Son expertise a aussi été sollicitée à la Faculté des sciences sociales et à la Faculté des sciences infirmières.

Michèle Aubin a contribué à la formation de plusieurs professionnels de la santé. Impliquée dans l’enseignement au préclinique, à l’externat et aux cycles supérieurs, elle a encadré de nombreux étudiants et étudiantes dans la production de leurs travaux. Elle a aussi accompagné les résidents et résidentes du programme de compétences avancées en soins palliatifs de 2004 à 2010 dans leur parcours universitaire.

Comme médecin de famille dans une unité de formation, elle a contribué à former un bon nombre de médecins de famille, autant en supervision clinique qu’en enseignement. Sa capacité à inspirer et à guider les autres se reflète dans les résultats exceptionnels obtenus.

Pionnière incontestée de la résistance chez les plantes, Nicole Benhamou a consacré sa carrière à la recherche et à l’enseignement. Par son engagement exceptionnel, elle a marqué la communauté universitaire et scientifique. Elle laisse un héritage indélébile à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation et à l’Université Laval.

Une sommité en recherche

Nicole Benhamou s’est démarquée par une productivité remarquable dans le secteur de la phytoprotection. Ses travaux innovants sur les mécanismes de défense des plantes l’ont positionnée comme une sommité mondiale.

Au cours de sa carrière prolifique de plus de 30 ans à l’Université Laval, la professeure Benhamou a contribué à la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans les interactions entre les plantes et les agents pathogènes. Les retombées incontestables de ses travaux de recherche lui ont permis de rayonner à l’échelle internationale dans le domaine des interactions plantes-agents pathogènes.

Tout au long de sa carrière, elle a participé à la structuration de projets rassembleurs, notamment à la création du premier regroupement de chercheuses et chercheurs en protection des végétaux. Elle a aussi joué un rôle prépondérant dans l’établissement du Réseau québécois de recherche en phytoprotection.

Reconnue comme l’une des chercheuses les plus influentes au niveau international, Nicole Benhamou a été sollicitée pour participer à de nombreux comités de pairs au sein du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologie (FRQNT), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et d’autres organismes comme les chaires de recherche du Canada. Sa notoriété lui a également valu de multiples invitations à des congrès nationaux et internationaux.

La professeure Benhamou a été bénéficiaire de plusieurs subventions de recherche durant sa carrière. Elle a notamment reçu un financement continu du CRSNG dans le cadre du programme de subventions à la découverte et du FQRNT dans le cadre du programme Soutien aux équipes de recherche. À cela s’ajoutent des subventions d’équipement, incluant un financement d’un million de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation pour l’acquisition de microscopes électroniques à haute résolution.

Scientifique prolifique, elle s’est taillé une place parmi le groupe des 2 % de chercheuses et chercheurs les plus cités dans le monde dans son domaine de recherche. Avec plus de 250 articles scientifiques dans les meilleures revues internationales, elle compte plus de 20 000 citations. Elle a publié avec d’éminents chercheurs et chercheuses dans le monde, lesquels venaient solliciter son expertise unique sur la résistance des plantes.

En 2009, Nicole Benhamou a publié le livre intitulé : La résistance chez les plantes : principes de la stratégie défensive et applications agronomiques. Cet ouvrage, qui demeure la référence internationale en langue française sur le sujet, a été adopté par toutes les universités francophones ayant un programme en sciences végétales.

Une mentore inspirante

La professeure Benhamou a captivé et inspiré des générations d’étudiantes et étudiants. Son premier cours au cycle supérieur portant sur la biologie cellulaire et moléculaire des réactions de défense chez les plantes a eu un vif succès auprès de la relève. Plusieurs professeures et professeurs du Département de phytologie ont été grandement influencés par ce cours pendant leurs études, ce qui témoigne de son importance dans l’offre de formation au sein du programme de biologie végétale.

Elle a également créé un nouveau cours sur la rédaction scientifique, offert dans plusieurs facultés, pour mieux soutenir les étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs dans leur formation. Ce cours a laissé une empreinte durable, dotant plusieurs générations de compétences cruciales dans la communication claire et convaincante des résultats de recherche.

Ambassadrice de premier plan pour mettre en relief la qualité de la recherche et de l’enseignement à l’Université Laval, Nicole Benhamou a également exercé des fonctions administratives importantes, notamment en tant que vice-doyenne à la recherche et directrice du Centre de recherche en horticulture.

La professeure Benhamou s’est distinguée tant sur le plan de l’enseignement et de la recherche que sur celui de sa participation au rayonnement de l’Université Laval.

Reconnu comme un pilier de la recherche en pneumologie au Québec et ailleurs dans le monde, Louis-Philippe Boulet a contribué à former la relève. Il a mené une carrière de recherche fructueuse et productive qui a fait rayonner l’Université Laval et la Faculté de médecine.

Grand bâtisseur

Le professeur Boulet a mené des recherches innovantes. Considéré comme un visionnaire, il a été l’un des premiers à s’intéresser au remodelage bronchique, mettant en place des techniques et des approches pour étudier les nouvelles molécules dans le traitement de l’asthme.

Durant sa carrière, il a mis en place des structures qui perdureront. Il a été le précurseur du Réseau québécois d’éducation en santé respiratoire. Il est également à l’origine du Réseau québécois de l’asthme et de la maladie pulmonaire obstructive chronique. À l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, il a cofondé la Plateforme en transfert de connaissances Coeur-Poumons-Métabolisme.

Sa réputation et son apport dépassent les frontières. Leader incontestable, Louis-Philippe Boulet a participé à plusieurs comités internationaux, comme la Global Initiative for Asthma. Il a représenté l’Université Laval dans des organismes des plus prestigieux, dont l’Organisation mondiale de la santé, le Comité international olympique, la Société européenne de pneumologie, la Société thoracique américaine et Santé Canada.

Le professeur Boulet a participé à l’organisation de 43 symposiums et conférences et prononçé près de 350 communications. Il est auteur ou coauteur de plus de 700 résumés présentés à des congrès, de près de 500 articles dans des journaux avec comité de pairs et de plus de 350 éditoriaux, lettres aux éditeurs et autres publications demandées par des journaux scientifiques. Il a dépassé le seuil des 30 000 citations de ses travaux.

Il a rédigé ou corédigé 14 livres durant sa carrière et 44 chapitres de livre. Il a aussi été l’auteur de plusieurs guides de pratique sur la prise en charge de l’asthme, de rapports, de ressources Web dans son domaine et de bien d’autres types de publications. Ce nombre continue de croître, puisqu’il continue à écrire depuis sa retraite.

Ses recherches ont, entre autres, bénéficié du soutien du Fonds de recherche du Québec – Santé, des Instituts de recherche en santé du Canada, de l’Association pulmonaire du Québec, de l’Allergy, Genes and Environment Network et du National Institute for Occupational Safety and Health.

Modèle pour la relève

À travers ses nombreuses collaborations avec des chercheuses et chercheurs locaux et étrangers, il a ouvert des portes à la relève dans son énorme réseau. Reconnu comme un mentor extraordinaire, il a épaulé et accompagné dans leur carrière de jeunes chercheuses et chercheurs et résidentes et résidents en pneumologie, pour lesquels il demeure une référence dans le domaine.

Il a supervisé les travaux de 26 étudiantes et étudiants à la maîtrise, de 5 étudiantes et étudiants au doctorat et de 2 stagiaires postdoctoraux. Il a accueilli dans son équipe de recherche près d’une soixantaine de stagiaires de premier cycle. Il a également fait partie du jury de mémoire ou de thèse de plus de 50 étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs.

Qualifié comme un géant de la recherche clinique au Canada, il a mené ses activités professionnelles à un rythme impressionnant. La plateforme Expertscape le classe d’ailleurs au quatrième rang des experts en asthme à travers le monde et en deuxième position au Canada.

Louis-Philippe Boulet a été récompensé par de nombreux prix au fil des ans. Il a reçu le Norman L. Jones Award du Canadian Respiratory Journal en 2009 pour son article sur l’influence du tabagisme actuel ou ancien sur la gestion et le contrôle de l’asthme. La Faculté de médecine de l’Université Laval lui a remis le prix Carrière en 2012, en reconnaissance de la passion dont il fait preuve dans son travail d’enseignement et de recherche. En 2017, Louis-Philippe Boulet a reçu le titre d’ambassadeur de l’année du Cercle des ambassadeurs de Québec.

Il laisse un legs important pour ses pairs et la communauté scientifique du domaine. 

Chercheur reconnu au Québec et à l’international, Bruno Bourassa s’est illustré dans les champs de l’andragogie et de la psychosociologie. Ses distinctions en enseignement et en recherche témoignent d’une riche carrière qui fait honneur à l’Université Laval et à la Faculté des sciences de l’éducation. Ses contributions dépassent le milieu universitaire, grâce à son engagement auprès de nombreux praticiens et praticiennes de différents secteurs d’intervention en éducation et en relation d’aide.

Partager ses connaissances

Au fil de sa carrière, Bruno Bourassa a grandement participé à la diffusion et au partage des connaissances. Il a publié, en tant qu’auteur ou coauteur, plus de 85 articles et chapitres d’ouvrages avec comité de lecture et des articles dans des revues professionnelles, ainsi que des rapports de recherche. Il a assumé la codirection de six ouvrages collectifs. Il a également prononcé, seul ou avec ses pairs, plus de 130 communications et conférences au Québec et à l’international, notamment en France, en Suisse et en Belgique, en plus de contribuer à l’organisation de différentes initiatives de partage des connaissances.

Le professeur Bourassa s’est également distingué dans l’accompagnement d’un grand nombre d’étudiants et d’étudiantes aux cycles supérieurs, marquant ainsi plusieurs générations de professionnels et professionnelles de l’éducation et de l’orientation et de futurs chercheurs et chercheuses. Il a dirigé 73 essais, 5 mémoires, codirigé 6 thèses de doctorat et réalisé l’évaluation d’une quarantaine de mémoires et de thèses de doctorat. De plus, il a assuré l’encadrement de nombreuses sections de supervision de stage, de cours et d’activités consacrées à la rédaction de rapports de projet d’intervention.

Directeur des études de premier cycle en sciences de l’orientation de 2002 à 2008, Bruno Bourassa a apporté une contribution remarquable au développement des études de premier cycle et participé à la révision des programmes de 2^e et 3^e cycles. Il a également joué un rôle important dans plusieurs comités de travail au sein de l’établissement.  

Même à la retraite, Bruno Bourassa souhaite toujours mettre à profit son expertise. Il offre des formations et des services de consultation auprès de collègues universitaires, de décideuses et décideurs, d’éducatrices et d’éducateurs et d’accompagnatrices et accompagnateurs spécialisés. La publication d’un livre et d’un ouvrage collectif est aussi prévue dans la prochaine année.

Propulser son domaine d’étude

À travers ses nombreux travaux, le professeur Bourassa a largement contribué à son domaine d’étude qui s’attache aux problématiques d’intégration socioprofessionnelle, à la construction des savoirs d’expérience et aux pratiques d’accompagnement de spécialistes de l’éducation et de l’intervention psychosociale. Il a reçu plus d’une trentaine de subventions et de commandites de recherche à titre de chercheur principal ou de cochercheur, principalement comme membre affilié au Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail.

Reconnu comme un collègue remarquable, Bruno Bourassa a vu son soutien hautement recherché en raison de ses qualités humaines exceptionnelles et de ses domaines de spécialisation, ce qui a d’ailleurs mené à différentes collaborations avec des professeures et professeurs d’universités européennes. Ses apports considérables dans le cadre de nombreux projets de recherche participative ancrés au sein des collectivités ont permis à la fois la production de connaissances scientifiques et l’amélioration des pratiques.  

Au-delà de ses apports en recherche et en enseignement, il a participé activement au comité d’application de la convention collective du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval de 2011 à 2021, contribuant ainsi à la mise en place d’un environnement de travail favorisant bien-être et collaboration.

Bruno Bourassa est reconnu pour avoir concrètement et durablement participé au développement et à la renommée de l’Université Laval et plus particulièrement dans le vaste monde des sciences de l’éducation.

Premier professeur non-clinicien embauché pour le programme de physiothérapie en 1985, Claude H. Côté a exercé une influence remarquable sur la réadaptation par son implication en enseignement, en recherche et en gestion. Il a laissé une empreinte indélébile dans le domaine tant à l’Université qu’en dehors de ses murs.

Former la relève

Durant ses 36 ans de carrière, Claude H. Côté a maintenu un engagement exemplaire dans ses activités professorales, démontrant son dévouement envers les étudiantes et étudiants. La qualité de son enseignement, reconnue à travers de multiples évaluations, a permis de créer un environnement d'apprentissage dynamique et stimulant la curiosité intellectuelle.

Aux cycles supérieurs, le professeur Côté a encadré un grand nombre d'étudiantes et étudiants : 14 à la maîtrise et 13 au doctorat. Il a également dirigé 25 stagiaires de recherche. Plus de 85 % des personnes qu’il a formées au doctorat occupent aujourd'hui des postes universitaires. Il a ainsi remarquablement contribué à former la prochaine génération de professeures et professeurs.

En 2004, il a été nommé premier directeur du nouveau Département de réadaptation à la Faculté de médecine. Ses idées novatrices ont enrichi l'expérience étudiante. Il a joué un rôle essentiel dans la transition des programmes d'ergothérapie et de physiothérapie vers les continuums baccalauréat-maîtrise et dans la gestion du déménagement de tous les programmes dans le nouveau complexe d’enseignement interdisciplinaire. Il a été au cœur du développement des programmes d'audiologie et des sciences de la réadaptation. Il a participé à la création de la clinique d'enseignement en orthophonie et de la clinique universitaire de physiothérapie, ce qui témoigne de son engagement à offrir des occasions d’apprentissage pratique et concret aux étudiantes et étudiants.

Aujourd’hui, Claude H. Côté poursuit sa passion comme professeur en enseignant à l’Université du 3^e Âge de l’Université Laval.

Rayonner en recherche

Le professeur Côté a apporté des contributions significatives à la recherche. Entre 1986 et 2016, il a reçu un financement ininterrompu totalisant près de 3,5 millions de dollars. Au cours de sa carrière, il a publié 77 articles scientifiques, prononcé 179 communications et 32 conférences. Ses travaux de recherche ont influencé la pratique professionnelle quant à la gestion des blessures musculosquelettiques. Sa contribution à des comités et à des projets collaboratifs a renforcé son influence au sein des communautés de recherche, universitaire et professionnelle.

Les prix et distinctions que Claude H. Côté a reçus reflètent sa portée considérable dans le domaine. Il a été lauréat d’un prix de l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite des Instituts de recherche en santé du Canada et du Prix de recherche sur la qualité de la vie 2004. L’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec lui a décerné une mention d’honneur lors de son congrès annuel en 2016 pour sa contribution à l’évolution de la physiothérapie au Québec. Plus récemment, en 2021, il a remporté le prix Grande contribution à la réadaptation, remis par le Département de réadaptation.

Le professeur Côté a grandement participé aux instances administratives de la Faculté de médecine. Par son leadership rassembleur, il a su établir des liens respectueux et constructifs entre les acteurs et actrices des différents programmes, créant ainsi un environnement propice au travail collaboratif et à l’innovation. Fait rarissime, il est le seul professeur de l’histoire contemporaine de la Faculté de médecine à qui trois vice-décanats distincts ont été confiés. Il a, en effet, été vice-doyen aux études en réadaptation, de 2010 à 2018, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures par intérim en 2019 et vice-doyen à la responsabilité sociale par intérim en 2021.

Son héritage perdurera bien au-delà des murs de l'Université et inspirera les générations futures à embrasser l'enseignement et à façonner l'avenir de la réadaptation.

Professeur et chercheur chevronné, Luc Côté est considéré comme un leader dans la formation et la recherche en pédagogie des sciences de la santé et un artisan de la collaboration interprofessionnelle. Son expertise en pédagogie et en recherche qualitative ont fait de lui une référence pour ses pairs à travers la francophonie internationale.

Former la relève

Mentor recherché auprès du corps professoral de la Faculté de médecine, Luc Côté s’est impliqué pendant toute sa carrière dans la supervision clinique des résidentes et résidents en médecine familiale à l’Hôpital Saint-François d’Assise. Il a aussi dirigé et évalué de nombreux étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs. Il a également supervisé les travaux en pédagogie médicale de plusieurs résidentes et résidents de divers programmes de spécialité, dont la médecine interne, la médecine familiale et la psychiatrie.

Luc Côté a été un moteur de la formation professorale au sein du Département de médecine de famille et de médecine d’urgence, à travers la conception et la réalisation de plus de 200 ateliers de formation ici et à l’étranger. Il a notamment mis sur pied et dirigé le Centre de développement pédagogique et de développement professionnel de la Faculté de médecine, qui offre encore à tout le réseau du corps professoral un ensemble d’activités pour améliorer leurs pratiques éducatives.

Son expertise en pédagogie des sciences de la santé a été sollicitée à plusieurs reprises. Il a joué un rôle-conseil auprès d’instances des facultés de Médecine, de Pharmacie et des Sciences infirmières de l’Université Laval. Il a d’ailleurs collaboré au renouveau du programme de 1^er cycle en médecine. Luc Côté a aussi siégé à divers comités scientifiques pour planifier des journées d’étude, des colloques ou des congrès ici et ailleurs.

Il a été invité et l’est encore régulièrement comme conférencier ou comme consultant par d’autres universités au Québec, des organisations professionnelles au Québec et des facultés de médecine en Europe et en Afrique.

Le professeur Côté a contribué à mettre sur pied un réseau provincial de mentorat entre de jeunes médecins de famille et des collègues d’expérience. Il continue à jouer un rôle-conseil dans divers ordres professionnels dans leurs interventions auprès de leurs membres en difficulté de rendement professionnel.

Enrichir les connaissances

Auteur prolifique sur le plan des communications orales et écrites, Luc Côté a publié régulièrement dans plusieurs revues internationales en pédagogie des sciences de la santé. Il est l’auteur de plusieurs chapitres de livres. Il a été également évaluateur de communications et réviseur pour diverses revues scientifiques.

Il a piloté de multiples projets de recherche, pour lesquels il s’est adjoint de nombreux collaborateurs et collaboratrices issus de champs toujours plus larges. Il a obtenu régulièrement des subventions dans un domaine où elles sont peu nombreuses.

Dans une recherche continue d’excellence, le professeur Côté a complété un doctorat en éducation à l’Université de Montréal pour éclairer les pratiques éducatives dans le monde de la santé. Il a toujours maintenu un souci de formation continue, participant à plusieurs sessions intensives de formation, notamment sur les méthodes de recherche qualitatives et réalisant un fellowship postdoctoral à l’Université de l’Illinois, à Chicago.

Ses contributions exceptionnelles furent reconnues par plusieurs prix internes ou nationaux. Il a été lauréat du prix Prescrire en 2005 de la revue Prescrire comme coauteur du livre La communication professionnelle en santé. Il a reçu un Certificat de mérite en 2006 de l’Association canadienne pour l’éducation médicale et le Prix pour contribution exceptionnelle au perfectionnement du corps professoral au Canada en 2008 de l’Association des facultés de médecine du Canada. En 2011, le Collège des médecins de famille du Canada lui a remis le prix Nadine St-Pierre pour le travail de recherche de résidentes et résidents qu’il a coencadré.

En 2012, l’Université Laval a récompensé son excellence en lui décernant le prix Carrière en enseignement. En 2013, le département de médecine familiale et de médecine d’urgence lui a décerné le prix Rayonnement pour l’ensemble de sa carrière.

Considéré comme un pionnier dans l’intervention sociale auprès des personnes LGBT+ et des jeunes victimes d’exploitation et de violences sexuelles, Michel Dorais s’est grandement impliqué en intervention, en enseignement et en recherche. Durant sa carrière, l’avancement des politiques et des pratiques sociales fut une préoccupation majeure. Son avant-gardisme a marqué la Faculté des sciences sociales et l’Université Laval.  

Partager ses connaissances

Comme professeur, Michel Dorais a contribué à l’offre de cours sur les réalités de la diversité sexuelle et de genre. Il a notamment conçu et donné le cours Diversité sexuelle et intervention sociale. Durant les dernières années de sa carrière, il a participé activement au comité d’implantation du programme en sexologie, lancé en septembre 2024.

En 2021, le professeur Dorais a assuré l’organisation de l’École d’été sur les jeunes LGBTQI+, offerte gratuitement et en mode virtuel. Environ 700 étudiantes et étudiants d’une vingtaine de pays y ont participé. Le succès de cette école a fait rayonner l’établissement. À la suite de l’événement, il a collaboré à la rédaction d’un document de synthèse mis en ligne.

Plusieurs étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat venant de l’étranger ont choisi l’Université Laval pour travailler avec Michel Dorais. Il a dirigé ou codirigé plusieurs mémoires et thèses portant sur la diversité sexuelle et de genre, l’exploitation sexuelle, la prostitution juvénile et l’homophobie. Son encadrement a permis de former la relève qui se retrouve dans de nombreux ministères ou organismes publics, des universités, des cégeps et des organismes communautaires.

Directeur de la revue Service social de 2008 à 2021, Michel Dorais a contribué à promouvoir les connaissances scientifiques et leur diffusion auprès du grand public. Il a d’ailleurs été invité régulièrement dans les grands médias francophones, tant au Canada qu’en Europe.

Il a écrit et publié de très nombreux articles et ouvrages, certains étant adaptés ou traduits en d’autres langues. Cette notoriété lui a valu plusieurs invitations à des colloques et à des conférences à travers le monde.

Participer au changement

Grâce à son engagement, le professeur Dorais a permis de faire avancer les mentalités et les pratiques sociales, en plus de faire connaître l’expertise développée à l’Université Laval.

Il a collaboré avec des organismes communautaires et de nombreuses institutions comme l’Institut national de santé publique du Québec pour développer des formations offertes aux professionnelles et professionnels. Avec l’équipe de la formation continue de l’Université Laval, il a conçu le cours Accueillir la diversité des sexes et des genres en milieu de travail, donné aux services et ministères du gouvernement du Québec.

Michel Dorais a été convié, pour son expertise, à joindre le comité d’expertes et experts ayant produit le rapport Rétablir la confiance sur le soutien aux victimes de violences sexuelles ou conjugales. Il a été invité au Comité de sages sur l’identité de genre, à la Commission de la culture et de l’éducation, à la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs et à la consultation du premier ministre du Québec sur la lutte contre l’intimidation chez les jeunes.

Il a mené des recherches novatrices sur les victimes masculines d’agression sexuelle, les jeunes aux prises avec la prostitution et les jeunes de la diversité sexuelle et de genre. Il a mis à profit son expertise comme chercheur à la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres de l’UQAM, comme membre du Centre de recherche Jeunes, familles et réponses sociales et du Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles.

Ses contributions ont été récompensées à plusieurs reprises, notamment en 2022 avec le Prix hommage académique de la Fondation Émergence en 2022. En 2019, Michel Dorais a reçu la médaille Phénicia de la Chambre de commerce LGBT du Québec pour l’ensemble de sa carrière. Le Conseil québécois LGBT lui a décerné son Grand Prix en 2012, pour son engagement en carrière en faveur de l’inclusion sociale de la diversité sexuelle.

Au cours de sa carrière, Guy Doré s’est démarqué par sa recherche orientée vers le développement de connaissances et d’outils d’ingénierie pour les infrastructures construites en régions froides. Engagé auprès des étudiantes et étudiants, il a été une figure de proue dans l’avancement des connaissances au bénéfice des populations nordiques.

Favoriser l’apprentissage

Guy Doré a été un pionnier de l’enseignement et de la recherche en infrastructures routières au sein du Département de génie civil et de génie des eaux de l’Université Laval. Au fil des ans, il a participé à la formation des étudiantes et étudiants de tous les cycles. Il a mis sur pied un programme de cours en géotechnique routière axé sur le comportement des routes en régions froides, en plus de développer trois cours en génie routier. Il a également développé et donné un cours en gestion des chaussées dans le cadre du programme de 2^e cycle en gestion des infrastructures municipales. Professeur associé dans cinq universités canadiennes et étrangères, il a notamment donné des cours et des conférences dans des universités en Nouvelle-Zélande, en Chine, en Norvège et au Danemark.

Il a dirigé ou codirigé 84 personnes aux cycles supérieurs, dont 20 étudiantes et étudiants au doctorat et 7 stagiaires au postdoctorat. Cinq d’entre eux occupent maintenant un poste de professeur dans des universités québécoises, et la plupart des autres travaillent en ingénierie dans des firmes de génie-conseil ou au ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec. Outre son encadrement, il a été appelé à évaluer 15 thèses de doctorat à titre d’examinateur externe dans plusieurs universités.

À l’Université Laval, le professeur Doré s’est impliqué dans plusieurs comités départementaux, facultaires et universitaires. Il a notamment occupé le poste de directeur des études aux cycles supérieurs et le poste de directeur par intérim de son département.

Développer la recherche

Chercheur prolifique, Guy Doré a publié près de 100 articles dans des revues scientifiques avec comité de lecture, 128 articles de conférence et de nombreux articles dans des revues d’ingénierie, en plus de rapports de recherche. Google Scholar a recensé près de 3000 citations de ses publications dans la littérature scientifique. Mettant à profit son expertise, il a rédigé un manuel de référence sur l’ingénierie des régions froides et corédigé un guide technique sur la conception et la gestion des infrastructures de transport dans des régions où se trouve du pergélisol.

Ses travaux ont eu des retombées concrètes, permettant de développer des technologies d’instrumentation et d’essais, et des systèmes novateurs de protection des chaussées et des infrastructures contre les effets du gel et du dégel. Certains de ces systèmes ont fait l’objet de demandes de brevets et plusieurs ont été installés sur des sites au Canada, aux États-Unis, en France, au Danemark et en Grèce.  

Ses activités de recherche ont été soutenues par un financement abondant et diversifié, totalisant 65 millions de dollars. Elles lui ont valu plusieurs distinctions à l’échelle nationale et internationale. Le professeur Doré a, entre autres, reçu à deux reprises le prix Roger J. E. Brown de la Société canadienne de géotechnique. Il a obtenu le Prix de présidence de comité et le Prix du mérite pédagogique de l’Association des transports du Canada, et le Heb Rice Memorial Lecture Award et le Can-Am Civil Engineering Amity Award de l’American Society of Civil Engineers.

Membre du Centre d’études nordiques, il a dirigé la Chaire de recherche industrielle CRSNG sur l’interaction charges lourdes/climat/chaussées (i3C) ainsi que le programme de recherche en ingénierie nordique Arquluk. Il a participé à d’importantes initiatives internationales telles que le projet de l’Union européenne Nunataryuk et le projet de coopération Canada-Norvège Frozen Canoes.

Sollicité à plusieurs reprises pour son expertise, Guy Doré a été invité à des conférences internationales en Chine, en Russie et à Québec. Il a siégé à de nombreux comités à l’échelle canadienne et internationale, et a présidé le comité responsable de réécrire la norme sur les fondations sur pergélisol pour la norme canadienne de conception des ponts. Il est actuellement président de l’Association canadienne du pergélisol.

Figure marquante du monde des sciences infirmières, Lise Fillion a mené une carrière exceptionnelle. Ses contributions en recherche et en enseignement, largement reconnues, ont fait rayonner la Faculté des sciences infirmières et l’Université Laval, sur le plan tant national qu’international.

Une universitaire renommée

La professeure Fillion a contribué de manière significative au développement des connaissances dans ses domaines d’intérêt, dont le stress et l’adaptation au cancer tout au long de la trajectoire de la maladie, incluant les soins de fin de vie.

Elle a cumulé plus de 115 publications et 250 communications scientifiques dans les domaines de la psycho-oncologie, du dépistage de la détresse et des besoins psychosociaux des personnes atteintes de cancer. Elle a d’ailleurs reçu le prix Best Article de la revue Canadian Oncology Nursing Journal en 2017 et le Best Poster Award lors de l’International Psycho-Oncology Society World Congress en 2014.

Sa passion s’est transférée dans l’encadrement de plusieurs étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs. Elle a formé le premier doctorant en sciences infirmières de sa Faculté et a dirigé ou codirigé plusieurs étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat, tant à la Faculté des sciences infirmières que dans d’autres facultés et universités.

Comme professeure, Lise Fillion a maintenu des responsabilités et des collaborations dans cinq cours de 1^er cycle et un cours de collaborations interprofessionnelles de 2^e et 3^e cycle. Elle a effectué plus de 20 formations continues dans son domaine de recherche et d’enseignement, ce qui lui a permis de perfectionner ses cours.

Tout au long de sa carrière, ses travaux de recherche ont été reconnus par ses pairs. Elle a été subventionnée comme chercheuse boursière et a obtenu une quarantaine de subventions de recherche d’organismes externes, dont les Instituts de recherche en santé du Canada et le ministère de la Santé et des Services sociaux.  

Une pionnière de la profession

Certains de ses projets se sont démarqués par leur caractère novateur, sociétal et relevant de la recherche clinique et évaluative. Nombreux ont eu une incidence marquée au sein de la communauté, dont le projet pour définir le rôle et favoriser l’implantation d’infirmières et d’infirmiers pivots en oncologie au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde.

Elle a contribué à la mise en œuvre d’un programme de dépistage de la détresse en oncologie qui a été reconnu par Agrément Canada comme une pratique exemplaire. En plus de ses travaux en oncologie, elle a contribué à innover socialement en mettant en place des programmes de sécurité émotionnelle et de bien-être au travail pour les personnes intervenantes en soins palliatifs.

Pour ses activités, Lise Fillion a obtenu plusieurs marques de reconnaissance du CHU de Québec – Université Laval, dont sa nomination comme chercheuse émérite, l’obtention du Grand prix Sirius pour l’implantation d’un outil de dépistage de la détresse et d’un prix Sirius pour la mise en œuvre de l’Unité de recherche de sciences infirmières.

Elle a également reçu le prix Innovation infirmière de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, le prix Pratique exemplaire du Programme québécois de cancérologie, le prix Rachel-Bureau de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de Québec, ainsi que le Prix du meilleur article scientifique, en 2010, de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail.

Au fil de sa carrière, elle a été membre de plusieurs associations professionnelles et de comités scientifiques, dont l’équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs et le Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie.

La professeure Fillion a aussi participé à des instances facultaires et universitaires, notamment comme membre du comité directeur du Fonds d’enseignement et de recherche de la Faculté des sciences infirmières et du Comité de restructuration des études aux cycles supérieurs en psychologie.

Encore aujourd’hui, elle maintient un engagement pour la promotion du bien-être, de la pleine conscience et de la compassion. Modèle d’excellence et d’engagement, elle laisse un héritage durable dans le domaine des soins de santé.

Reconnu comme une sommité internationale dans le domaine des mathématiques appliquées, André Fortin a grandement contribué à l’avancement de la recherche et à la formation de la relève. Tout au long de sa carrière, il a fait rayonner l’Université Laval et la Faculté des sciences et de génie, notamment grâce à sa participation à des conférences internationales et à ses travaux maintes fois récompensés par ses pairs.

Rayonner en recherche

André Fortin a fait preuve d’une grande productivité en recherche au fil des ans. Avec plus de 80 publications dans des revues scientifiques de haut niveau, il s’est particulièrement démarqué par ses travaux sur les approches basées sur la méthode des éléments finis. Parmi ses contributions dans le domaine se trouve le développement d'un logiciel mettant en œuvre cette méthode.  

Arrivé au Département de mathématiques et de statistique à titre de professeur titulaire et de directeur du Groupe interdisciplinaire de recherche en éléments finis (GIREF) en 2000, il a permis au GIREF de rayonner à l’international. Sous sa direction, le groupe a été reconnu comme laboratoire officiel du Centre de recherches mathématiques, l’un des plus importants centres de recherche en mathématiques du monde. Depuis plusieurs années, la multinationale Michelin finance les travaux de recherche en mathématiques appliquées du GIREF, ce qui témoigne de sa renommée dans le domaine.

De 2006 à 2017, le professeur Fortin a été titulaire d'une chaire de recherche industrielle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, en plus d’avoir reçu de nombreuses subventions de recherche et développement coopérative. L’excellence des travaux en mathématiques appliquées d'André Fortin et de son groupe a permis à l'Université Laval de recevoir plus de 8 millions de dollars en financement de la recherche entre 2006 et 2023, et d'attirer d’autres partenaires industriels, notamment Hydro-Québec.

En reconnaissance de ses contributions en recherche, il s’est vu décerner le prestigieux prix CAIMS- Fields en mathématiques industrielles par la Société canadienne de mathématiques appliquées et industrielles en 2012. 

Encadrer la relève

En plus de ses travaux, le professeur Fortin a participé à l'encadrement de 40 étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs ou stagiaires postdoctoraux au cours de sa carrière. Grâce à la qualité de son encadrement, un grand nombre d’entre eux ont publié leurs recherches dans des revues de haut calibre ou se sont trouvé des emplois prestigieux, notamment en recherche et développement dans des compagnies ou comme professeurs dans des universités à travers le monde.

Outre la formation de chercheuses et chercheurs hautement qualifiés en mathématiques appliquées, il a permis à de futurs ingénieures et ingénieurs de s’initier à l’utilisation des méthodes numériques en écrivant un livre sur le sujet. Considéré comme une référence en enseignement des méthodes d'analyse numérique au 1^er cycle à travers la francophonie, le livre Analyse numérique pour ingénieurs a été lauréat du prix Roberval en 1996. L’ouvrage en est à sa cinquième édition, avec plus de 19 000 copies vendues à ce jour. Il a également adapté son cours de méthodes d’analyse numérique de 2^e cycle afin d’enseigner ces méthodes aux étudiantes et étudiants en ingénierie financière.

En plus de son implication auprès de la relève universitaire, le professeur Fortin a aussi investi une part considérable de son temps à former et à intéresser les plus jeunes en donnant de nombreuses conférences dans des cégeps.

En plus de sa productivité exceptionnelle en recherche et de son enseignement de qualité, André Fortin a exercé trois mandats en tant que directeur du programme de baccalauréat intégré en mathématiques et informatique. Il n’a pas seulement maintenu des activités professorales remarquables, mais excédé ce qui est normalement attendu des professeurs titulaires en ce qui a trait à la recherche, à l’enseignement et à la participation à la vie de leur département.

Considéré comme l’une des plus grandes sommités au Canada en archéologie, Michel Fortin a grandement contribué à la formation dans ce domaine à l’Université Laval. Il a également marqué le milieu par ses approches novatrices pour la fouille et l’analyse de matériaux.

Un universitaire engagé

Durant sa carrière, le professeur Fortin a maintenu un enseignement de qualité aux trois cycles dans les programmes d’archéologie. Sur ses chantiers, il a encadré des étudiantes et étudiants de cycles supérieurs de l’Université Laval et d’autres universités canadiennes et a mis à leur disposition du matériel inédit provenant de ses fouilles. Il a ainsi formé plusieurs générations de jeunes chercheuses et chercheurs.

Pionnier de l’archéologie à l’Université Laval, il a mis sur pied un chantier-école, en partenariat avec la Ville de Québec, qui est au cœur de l’apprentissage expérientiel préconisé par les programmes dans le domaine. Il a également dirigé les comités d’élaboration et rédigé les documents qui sont à l’origine des programmes actuels d’archéologie, en plus de publier un manuel scolaire sur les techniques de fouilles.

Après avoir mené les démarches administratives conduisant à la création des nouveaux programmes d’archéologie, il en fut le directeur pendant 11 ans. Il s’est ensuite vu confier deux mandats à la direction du Département des sciences historiques, une appellation qu’il a fait créer durant son mandat.

Michel Fortin a continué d’exercer une tâche administrative après son départ à la retraite. Il a accepté de coordonner le déménagement des laboratoires d’archéologie de l’Université Laval, les plus importants dans ce domaine au Canada. Il avait d’ailleurs collaboré à leur mise sur pied grâce à un financement de la Fondation canadienne pour l’innovation.  

Un expert renommé

Au fil de ses recherches, le professeur Fortin a développé de nouvelles approches scientifiques appliquées à l’archéologie de terrain et de laboratoire qui ont engendré d’importantes aides financières d’organismes subventionnaires canadiens. Il a notamment amélioré les processus de fouilles en introduisant des méthodes provenant des sciences géomatiques. Il a aussi eu recours à des techniques d’analyse propres à l’archéométrie pour étudier la composition des matériaux issus des chantiers.

Ses travaux ont fait l’objet de nombreuses publications, communications et conférences. Ils ont principalement été publiés dans des revues étrangères. Michel Fortin a publié, dans une série internationale, des textes sur la collection d’antiquités chypriotes rapportées des fouilles effectuées par l’Université Laval à Chypre dans les années 1970. Il a récemment publié un ouvrage de plus de 700 pages qui fait le point sur ses diverses campagnes archéologiques en Syrie.

Entre 1985 et 2011, il est parvenu à obtenir de la Syrie des permis de fouilles sur trois sites archéologiques et un de prospection, jusqu’à ce que ce pays devienne inaccessible pour des raisons politiques. Ses liens professionnels avec la Syrie lui ont permis de négocier, pour le Musée de la civilisation à Québec, le prêt de 385 artéfacts pour une exposition internationale, Syrie, terre de civilisations, dont il fut le commissaire et l’unique auteur du catalogue.

Le professeur Fortin a aussi contribué scientifiquement à l’organisation d’autres grandes expositions de vulgarisation visant à faire connaître sa discipline scientifique. Il a travaillé sur Indiana Jones et l’aventure archéologique, une exposition commanditée par la National Geographic Society. Il a aussi collaboré à l’exposition Sur les traces d’Agatha Christie. Outre la présence de l’archéologie du Proche-Orient dans certains de ses romans les plus célèbres, le mari de l’écrivaine était un grand archéologue britannique que Michel Fortin a connu pendant ses études doctorales à l’Institut d’archéologie de l’University College de Londres.

Son expertise rayonne depuis de nombreuses années. Ses recherches lui ont permis de participer aux activités de la Société canadienne des études mésopotamiennes. Il fit partie de son conseil d’administration pendant toute sa carrière, en dirigea la revue pendant une décennie et en fut même le président pendant quatre ans. En 2014, il a été nommé à la Société royale du Canada en reconnaissance de ses travaux exceptionnels.

Reconnu comme un bâtisseur de la recherche arctique, Gilles Gauthier a contribué significativement au rayonnement de l’Université Laval. Il a laissé sa marque dans le milieu universitaire et scientifique grâce à son expertise.

Partager ses connaissances

Au fil de sa carrière, le professeur Gauthier a su transmettre sa passion aux étudiantes et étudiants des programmes de baccalauréat en biologie et de baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés. Récompensé par l’obtention de cinq prix Professeur étoile, il a participé à sept cours de 1^er cycle et à deux cours de 2^e et 3^e cycles. Il a supervisé ou cosupervisé 47 étudiantes et étudiants à la maîtrise, 23 au doctorat et 12 stagiaires au postdoctorat. Six de ses anciens étudiants et étudiantes occupent maintenant des postes de professeur dans différentes universités.

Il a diffusé son savoir auprès de la communauté scientifique à travers plus de 250 articles scientifiques publiés dans des revues prestigieuses telles que Nature Climate Change, Nature Communications, Science et Proceedings of the Royal Society. Il a également contribué à 22 chapitres de livres, monographies ou publications gouvernementales, 61 rapports scientifiques, 3 manuels techniques et 8 bases de données en ligne.

Sa grande expertise lui a valu plusieurs invitations à des congrès, conférences ou colloques nationaux et internationaux. Il a agi à titre de conférencier invité à 35 reprises et a réalisé 174 communications scientifiques.

Gilles Gauthier a aussi été expert-conseil pour de nombreux comités tels que la Table de concertation sur la gestion des oiseaux migrateurs gibier et le Plan d’action pour la gestion de la grande oie des neiges au Québec d’Environnement et Changement climatique Canada, le Resources Description and Research Priorities Workshop pour le parc national Sirmilik de Parcs Canada, et le Comité pour le renouvellement de l’infrastructure de recherche au Canada arctique et subarctique de la Commission canadienne des affaires polaires (aujourd’hui Savoir polaire Canada).

Propulser la recherche

Le professeur Gauthier a obtenu, à titre individuel, 3 928 400 de dollars en subventions de recherche, 169 300 de dollars en contrats de recherche et 152 000 de dollars en subventions d’infrastructures. Il a aussi obtenu du financement en tant que membre d’équipes de recherche, notamment à titre de chercheur principal, pour un montant de 24 660 500 de dollars en subventions de recherche, de 355 700 de dollars en contrat de recherche et de 17 364 800 de dollars en subvention d’infrastructures.

Figure marquante du milieu scientifique, Gilles Gauthier a fondé et géré la station de recherche de l’île Bylot, au Nunavut, la station la plus fréquentée de l’Arctique canadien, pendant plus de 30 ans. Le programme de suivi environnemental à long terme qui y est effectué jouit d’une reconnaissance internationale et a inspiré la mise en place de programmes similaires ailleurs dans la région et à l’étranger, notamment en Norvège.

Au cours de sa carrière, il  a également mis en place un nouveau modèle de cogestion de stations de recherche au Nunavut qui favorise la réalisation de projets conjoints avec les Premiers Peuples et la construction de nouvelles stations de recherche de première classe en Arctique.

Renommé pour ses travaux scientifiques sur la dynamique des écosystèmes arctiques, le professeur Gauthier a été responsable d’Arctic WOLVES, un projet international d’envergure financé par l’Année polaire internationale, regroupant plus de 100 chercheuses, chercheurs, étudiantes et étudiants. Ses recherches sur la gestion des populations d’oies chassées au Canada et aux États-Unis ont, entre autres, inspiré des politiques de gestion similaires ailleurs dans le monde, notamment aux Pays-Bas et en Russie.

Directeur scientifique du Centre d’études nordiques durant plusieurs années, Gilles Gauthier a participé à de nombreux projets internationaux tels que le Arctic Development and Adaptation of Permafrost in Transition et le Circumpolar Assessment of Ecological Mismatch between Avian Herbivores and Plant Phenology.

Gilles Gauthier est également un membre influent de nombreux réseaux de chercheuses et chercheurs tels que le réseau de centres d’excellence ArcticNet, la stratégie de recherche Sentinelle Nord ainsi que le Herbivory Network et le Tundra Conservation Network.

Considéré comme une référence dans son domaine, Dominique Goubau a grandement contribué au rayonnement de la Faculté de droit et de l’Université Laval. Son expertise, reconnue bien au-delà des frontières du Québec et du Canada, a inspiré plusieurs réformes législatives.

Un universitaire renommé

Au cours de ses 30 ans de carrière, Dominique Goubau a poursuivi des activités de recherche et d’enseignement en droit de la famille, en droit de l’enfance et de la jeunesse, en droit des personnes physiques et en bioéthique. Il a signé ou cosigné 8 monographies, 46 chapitres dans des ouvrages collectifs et 24 articles dans des revues avec comité de lecture.

Ses travaux ont été cités à plus de 1000 reprises par les tribunaux québécois et ont souvent été repris par la Cour suprême du Canada. Deux de ses ouvrages sont des références incontournables au Canada et servent de matériel pédagogique pour l’enseignement du droit des personnes et du droit de la famille.

Le professeur Goubau a collaboré activement à faire évoluer les connaissances. Il a notamment été membre du Centre de recherche Jeunes, familles et réponses sociales de l’Université Laval, du Centre jeunesse de Québec – Institut universitaire, du Cambridge Family Law Centre,du Réseau universitaire international de bioéthique, qui rassemble des expertes et experts d’une vingtaine de pays, ainsi que de l’Association internationale de droit de la famille dont il a assumé la vice-présidence pendant de nombreuses années.

Promu au rang de professeur titulaire en 2000, Dominique Goubau s’est vu octroyer des subventions de recherche du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, notamment pour la mise en place du partenariat de recherche Séparation parentale, recomposition familiale. Ses travaux ont aussi été subventionnés par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture et la Fondation du Barreau du Québec.

Durant quelques années, le professeur Goubau a occupé la fonction de vice-doyen de la Faculté de droit. Il a créé plusieurs cours qui ont contribué au développement et à l’approfondissement de ses champs d’expertise, dont un séminaire très couru en droit de l’enfance. Il a siégé comme membre représentant de l’Université Laval au conseil d’administration du Centre jeunesse de Québec pendant près de 15 ans, participant au rayonnement de l’Université au sein de la communauté.

Fréquemment sollicité par les médias pour sa capacité à vulgariser les questions juridiques complexes, il a été invité à enseigner dans des universités renommées de Belgique et de France. Il a aussi prononcé plus d’une centaine de conférences en Europe, aux États-Unis et en Amérique du Sud.

Un praticien aguerri

Avant sa carrière professorale, Dominique Goubau a été avocat au Barreau de Bruxelles, puis au Barreau du Québec. Il a mis ses connaissances au service de la pratique du droit tout au long de sa carrière, notamment à titre de président du Comité permanent du droit de la famille du Barreau du Québec et de membre du Comité consultatif sur le droit de la famille du ministère de la Justice du Québec.

À la fois à titre d’universitaire et de praticien du droit, Dominique Goubau a contribué à d’importantes réformes législatives dans ses champs d’expertise. Il a notamment été sollicité à l’occasion des travaux portant sur la réforme de la Loi sur le divorce et celle du droit de la famille. Il jouit d’une réputation exceptionnelle auprès de la communauté juridique et de la magistrature provinciale et fédérale.

Sa riche carrière lui a valu le titre d’avocat émérite du Barreau du Québec en 2020. Cette distinction récompense sa contribution exceptionnelle à la profession d’avocat et son rayonnement dans son milieu social.

À l’avant-garde de son domaine, Daniel Mercure a mené une carrière exceptionnelle qui a contribué au rayonnement de l’Université Laval et de la Faculté de sciences sociales. Son expertise et ses contributions aux savoirs sur les mutations économiques et culturelles ont été reconnues et recherchées aux niveaux national et international.

Une reconnaissance mondiale

Auteur ou coauteur de 18 ouvrages en sociologie du travail et en sociologie économique, le professeur Mercure a publié plus de 60 articles scientifiques avec comité de lecture et chapitres de livre. Sa grande expertise lui a permis de prononcer plus de 150 conférences dans une vingtaine de pays. Il a également participé à l’organisation de colloques et de congrès au Canada et à l’étranger.

Durant sa carrière, il a bénéficié de subventions de recherche de différents organismes publics et privés du Canada, de l’Europe et de l’Afrique du Nord. Il a été sélectionné à plusieurs reprises comme professeur invité par différentes chaires internationales, notamment la Chaire Élie Halévy de l’Institut d’études politiques de Paris et la Chaire Jacques Leclercq de l’Université catholique de Louvain, et par divers établissements et organisations, comme l’Université Paris-Dauphine, l’Université de Genève et le Bureau international du travail. Il a également été nommé fellow résident à l’Université Harvard et senior fellow résident à l’Université d’Oxford.

Daniel Mercure a effectué plusieurs autres séjours de recherche à l’étranger, notamment à l’Université de Californie à Santa Barbara, puis à San Diego, à l’European University Institute de Florence et à l’Université de Séville. Il a aussi été chercheur résident au Laboratoire d’économie et de sociologie du travail d’Aix-en-Provence.

Les enseignements du professeur Mercure ont toujours été qualifiés d’excellents. Il a enseigné une dizaine de cours aux trois cycles et plusieurs séminaires à l’Université Laval et à l’étranger. Il a formé plus de 45 étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat, dont une dizaine sont aujourd’hui professeures et professeurs d’université dans différents pays.

Un engagement remarquable

Tout au long de sa carrière, Daniel Mercure a valorisé la participation citoyenne à maints organismes dans la région, au Québec, au Canada et à l’international. Il s’est impliqué dans le développement de sa région, ce qui a mené à sa nomination comme ambassadeur de la région de Québec par le Cercle des ambassadeurs de Québec en 2000, puis à sa nomination à titre de chevalier de l’ordre de la Pléiade en reconnaissance de sa contribution à l’essor de la francophonie internationale dans le domaine des sciences sociales. En 2016, il a été élu membre de l’Académie des sciences sociales de la Société royale du Canada et, en 2019, l’Institut d’Études avancées de Paris et la chaire Jean d’Alembert de l’Université Paris-Saclay l’ont accueilli en résidence et ont soutenu le démarrage de son programme international d’échanges et de publications sur le thème Société, travail et subjectivité, lequel rassemble plus de 30 chercheuses et chercheurs de différents pays.

Président d’honneur de l’Association internationale des sociologues de langue française, le professeur Mercure est aussi le fondateur et le coprésident du Comité international de sociologie du travail. En 1998, il a fondé la collection Sociologie contemporaine aux Presses de l’Université Laval et chez Hermann, dans laquelle ont été publiés une centaine d’ouvrages d’autrices et auteurs prestigieux de plusieurs pays, mais aussi de professeures et professeurs de l’Université Laval et de jeunes chercheuses et chercheurs en émergence.

Il a été membre du comité scientifique de l’Association internationale des études québécoises et de plusieurs revues internationales dans le domaine du travail, ainsi que membre du bureau de direction de l’Association canadienne des sociologues et anthropologues de langue française. Daniel Mercure a siégé à différents conseils d’administration du domaine culturel, dont ceux du Musée de la civilisation et du Musée national des beaux-arts du Québec.

L’attribution en 2022 d’un doctorat honoris causa par l’Université d’Aix-Marseille souligne l’ampleur des retombées de ses travaux, son influence et son empreinte dans le domaine de la socioéconomie du travail et des organisations.

Véritable référence dans les domaines du droit civil et de l’histoire du droit, Sylvio Normand a grandement contribué au rayonnement de la Faculté de droit et de l’Université Laval. Sa vaste expertise est reconnue bien au-delà des frontières du Québec et du Canada et a eu des retombées considérables sur plusieurs générations de juristes.

Un chercheur marquant

Au cours de sa carrière, le professeur Normand a exploré de manière originale trois champs de recherche distincts, soit l’histoire du droit québécois, avec une prédilection pour l’histoire de la pensée et de la culture, le droit civil, en privilégiant le droit des biens et le processus de codification du droit, et la littérature juridique, sous l’angle de la production éditoriale et des genres littéraires propres au droit.

Ses travaux lui ont permis de signer plus de 50 chapitres dans des ouvrages collectifs et plus de 40 articles dans des revues avec comité de lecture. Il est également l’auteur de trois monographies, dont l’ouvrage Introduction au droit des biens qui sert à l’enseignement dans toutes les facultés de droit au Québec et l’ouvrage Le droit comme discipline universitaire : une histoire de la Faculté de droit de l’Université Laval. Ses travaux ont été cités à de nombreuses reprises par des chercheuses et chercheurs en droit et en histoire, ainsi que par les tribunaux québécois et la Cour suprême du Canada.

Son expertise l’a conduit à être sollicité à titre de professeur invité dans des universités françaises et canadiennes et à titre d’évaluateur externe des programmes de 1^er cycle aux facultés de droit de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Sherbrooke. Il a aussi été sélectionné pour faire partie de comités de rédaction de revues savantes, dont la Revue électronique d’histoire du droit et les Cahiers aixois d’histoire des droits de l’outre-mer français.

Invité à prononcer des dizaines de conférences au Québec, au Canada et en Europe, Sylvio Normand a obtenu plusieurs subventions, notamment du Conseil de recherches en sciences humaines, des Fonds de recherche – Société et culture, de la Chambre des notaires du Québec, du Barreau du Québec et de la Fondation canadienne pour la recherche juridique.

Il réalise actuellement le projet La loi, reflet de la société québécoise, soutenu financièrement par l’Assemblée nationale du Québec, la Chambre des notaires du Québec et le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes. Ce projet, qui rassemble de nombreux universitaires, spécialistes, étudiants et étudiantes, présente des lois québécoises qui ont joué un rôle structurant dans l’ordre juridique.

Un professeur passionné

Outre la recherche, Sylvio Normand a particulièrement à cœur la formation de la relève. Son implication en enseignement et ses contributions à titre de directeur des programmes de 2^e et 3^e cycles en témoignent. Il a aussi supervisé ou évalué les travaux d’étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs, contribuant ainsi à la formation de la relève professorale en droit civil.  

Le professeur Normand s’est grandement impliqué au sein de la Faculté de droit en occupant plusieurs fonctions administratives. Doyen de la Faculté de 2008 à 2012 et par intérim en 2017, il a mené une importante révision des programmes, en plus de participer à la naissance de plusieurs entités de recherche et au développement philanthropique. Il a également été vice-doyen à la recherche et aux études supérieures et directeur de la revue Les Cahiers de droit.

Pendant plusieurs années, il a été membre du Conseil universitaire de l’Université Laval et du Comité-conseil de la Bibliothèque de l’Université Laval. Il a aussi siégé à de multiples autres comités. Encore aujourd’hui, il est professeur associé et cotitulaire de la Chaire de rédaction juridique Louis-Philippe-Pigeon.

En hommage à son apport inestimable, un ouvrage collectif intitulé La culture juridique québécoise : mélanges offerts à Sylvio Normand paraîtra aux Presses de l’Université Laval. Il comprend 32 textes de 41 contributrices et contributeurs, dont 14 collègues de l’Université Laval, 12 collègues d’ailleurs au Québec et 5 de l’étranger. Cet ouvrage démontre l’estime que lui vouent ses pairs.

Chercheur renommé en sciences laitières, Yves Pouliot a marqué le monde de la recherche et de l’industrie. Il a démontré un engagement exceptionnel à l’égard de l’avancement de l’éducation et des connaissances en sciences et technologie des aliments, contribuant au rayonnement de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation et de l’Université Laval.

Un scientifique innovant

Au fil de sa carrière, le professeur Pouliot a été d’une productivité scientifique remarquable. Il figure parmi les auteurs de plus de 185 publications, totalisant plus de 5000 citations, de 10 chapitres de livres, d’une monographie et de 8 brevets d’invention.

Son expertise a été sollicitée à plusieurs reprises, notamment comme éditeur de la section Dairy foods du Journal of Dairy Science, organisateur de nombreux événements scientifiques et membre du Standing Committee on Environment de l’International Dairy Federation. Yves Pouliot a également participé à des centaines de conférences, réalisé des présentations par affiches et rédigé des comptes-rendus de conférences.

Sa réputation éminente lui a valu l’obtention de financements majeurs en recherche, dépassant 12 millions de dollars. Ces projets étaient souvent réalisés en collaboration avec l’industrie laitière canadienne. Les contributions d’Yves Pouliot incluent la création de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Novalait en efficience des procédés de transformation du lait et de la Chaire de leadership en enseignement en technologie fromagère. Ces deux initiatives majeures ont marqué un virage significatif de la recherche laitière en mettant à l’avant-plan le concept d’éco-efficience en transformation du lait.

Ses travaux de recherche sur les processus de filtration membranaire et la valorisation des coproduits laitiers ont eu des retombées importantes. Son apport lui a valu de nombreuses distinctions. En 2010, il a reçu l’International Research Award in Dairy Processing de l’American Dairy Science Association.

Un professeur engagé

Outre la recherche, Yves Pouliot a mis l’accent sur l’importance de la formation des étudiantes et étudiants. Il a dirigé plus de 35 stages de 1^er cycle, 56 maîtrises, 30 doctorats et 12 postdoctorats. Grâce à son dévouement, la plupart de ses diplômées et diplômés ont réussi à obtenir des postes influents dans l’industrie alimentaire, le monde universitaire et la recherche industrielle. En 2019, il a été nommé compagnon de la Guilde internationale des fromagers pour sa contribution exceptionnelle à la formation d’étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs qui œuvrent désormais dans le secteur de la transformation laitière.

En plus de son encadrement, le professeur Pouliot a joué un rôle important pour le développement de programmes novateurs et multidisciplinaires aux trois cycles. Ses efforts ont conduit à la création de nouveaux cours pratiques et à l’amélioration continue des programmes de sciences et technologie des aliments. Il a d’ailleurs été un des précurseurs dans le déploiement de la formation à distance de la Faculté.

Durant sa carrière de professeur, il a mis à profit son expertise industrielle pour concevoir les cours Innovations en technologie alimentaire et Projet intégrateur en développement de produit alimentaire. Dans ce dernier, les étudiants développent un nouveau produit alimentaire, de l’idéation du concept au design du procédé de transformation, en passant par le développement de l’image de marque.

Modèle d’excellence universitaire, Yves Pouliot n’a jamais hésité à proposer des innovations, amorçant des travaux sur des thématiques émergentes. Sa participation active à divers comités et centres de recherche a renforcé la notoriété de l’Université Laval dans le domaine. Il a notamment cofondé et dirigé l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, un fleuron de l’établissement, et dirigé le Centre de recherche en sciences et technologie du lait pendant plusieurs années.

Encore aujourd’hui, Yves Pouliot joue un rôle de mentor en recherche pour plusieurs professeures et professeurs du Département des sciences des aliments en s’impliquant dans les réflexions de montage de projets de recherche structurants avec le secteur laitier et dans le soutien aux étudiantes et étudiants. Même à la retraite, il continue d’être actif dans le secteur. Il poursuit, entre autres, ses efforts de transmission des connaissances au secteur de la transformation laitière à travers le Centre d’expertise fromagère du Québec.

Figure marquante du développement des sciences sociales au Québec, Réjean Tessier a joué un grand rôle dans l’enseignement sur le développement des enfants prématurés et des enfants adoptés de l’international. Ses travaux de recherche clinique ont largement contribué à faire reconnaître l’Université Laval comme chef de file dans ce domaine.

Partager ses connaissances

Durant sa carrière, le professeur Tessier a élaboré de nouveaux cours, dont un sur la théorie de l’écologie humaine et sociale. La méthodologie qui y est présentée a eu une grande portée, servant de base pour de nombreux protocoles de recherche qui ont permis d’intégrer le développement des enfants à celui de leur famille immédiate et à leur environnement physique et social.

Il a aussi créé les cours Épidémiologie sociale, en collaboration avec des professeurs de médecine sociale et préventive, et Stage de sensibilisation interculturelle en psychologie, en collaboration avec le Bureau international de l’Université Laval.

Animé d’une passion pour la formation universitaire, Réjean Tessier a enseigné plus de 250 000 heures aux étudiantes et étudiants de 1^er cycle, et environ 3500 heures à celles et ceux des cycles supérieurs. Il a dirigé 62 thèses de maîtrise en psychologie et 29 thèses de doctorat, qui ont mené à des postes universitaires ou cliniques de haut niveau. Il a également évalué de nombreuses thèses issues d’universités au Canada et à l’international.

Pour favoriser l’accès en langue française aux résultats de travaux de recherches nationales et internationales, il a créé une collection de livres, la collection D’Enfance. Elle a été largement utilisée dans des cours au Québec et à l’étranger. À ce jour, 21 numéros ont été publiés.

Propulser la recherche

Le leadership dans des recherches pluridisciplinaires nationales et internationales du professeur Tessier lui a permis de développer un large réseau de collègues en Asie, en Europe, en Amérique latine et aux États-Unis. Il a obtenu 21 subventions de recherche individuelles ou collectives, totalisant plus de 18 millions de dollars. Il a été soutenu par de grands organismes, dont le Fonds de recherche du Québec – Société et culture, le Conseil de recherches en sciences humaines et la Fondation canadienne pour l’innovation. Ces travaux novateurs ont fait l’objet de plus de 125 articles dans des revues de haut niveau.

Les travaux de recherche clinique de Réjean Tessier sur le développement des enfants prématurés ont eu une portée mondiale et ont contribué à des changements notables dans les pratiques de soins aux enfants. Il a dirigé le programme Intervention mère kangourou, un programme de développement multimodal pour les bébés jumelé à un programme de soutien pour les parents. Afin d’en évaluer les retombées, un millier de familles ont été suivies depuis la naissance de l’enfant jusqu’à ses 20 ans. Ce programme est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé et implanté dans plus de 70 pays.

L’expertise du professeur Tessier a été mise en valeur dans plus de 260 conférences lors de congrès nationaux ou internationaux. Il a aussi participé, et souvent dirigé, des comités de pairs pour différents organismes de recherche nationaux, dont les Instituts de recherche en santé du Canada et les Fonds de recherche du Québec.

Au fil des ans, il a cofondé le Réseau québécois de recherche sur le développement, la santé et le bien-être de l’enfant. Il a contribué à mettre en place un nouveau protocole de recherche permettant l’accès sécuritaire à des banques de données administratives permettant de suivre le développement des enfants sur de longues périodes. Ce protocole est toujours actif à l’Institut national de santé publique du Québec.

Réjean Tessier a dirigé un très grand nombre de comités de l’École de psychologie, tant pour l’admission que pour la direction et l’évaluation de programmes. Il a été membre de la Commission de la recherche de l’Université et de divers comités d’éthique à l’Université Laval et dans deux centres hospitaliers.