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Nouvelles professeures et nouveaux professeurs

En partageant leur expertise, les membres du personnel enseignant de l'Université Laval enrichissent notre communauté. Les nouveaux professeurs contribuent à développer les leaders de demain et à créer de nouvelles initiatives en recherche et en enseignement.

2019

Félix Ballesteros Leiva

Faculté des sciences de l'administration
Département de management

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Felix Ballesteros Leiva est professeur adjoint au Département de management de la Faculté des sciences de l'administration de l’Université Laval. Il est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion de l’Université de Rennes 1 et d’un postdoctorat de l’École des hautes études commerciales – HEC Montréal. Au cours des cinq dernières années, ses intérêts et ses travaux de recherche se sont concentrés sur deux axes. D’une part, il étudie les préoccupations et les considérations de l’articulation travail-famille dans les contextes de la mobilité à l’international (expatriés) et des travailleurs domestiques. D’autre part, ses intérêts de recherche s’articulent autour de la gestion de la diversité dans l’étude de la gestion des travailleurs d’expérience. Il analyse les parcours de retraite, le transfert de connaissances dans le contexte du vieillissement et les incidences des pratiques RH dans la rétention de cette main-d’œuvre. En gestion de la diversité, il s’intéresse également à l’intégration de la main-d’œuvre immigrante au marché du travail. Plus précisément, ses travaux se concentrent sur l’étude de la surqualification, des aspects de la socialisation dans le milieu de travail et des politiques publiques pour l’intégration.

Marianne Beaulieu

Faculté des sciences infirmières

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Marianne Beaulieu est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Sexologue de formation, elle détient un doctorat en santé publique avec une spécialisation en promotion de la santé de l’Université de Montréal ainsi qu’un postdoctorat en sciences de la santé communautaire de l’Université de Sherbrooke. Au sein des différents projets de recherche dans lesquels elle s’est impliquée, Marianne Beaulieu a toujours été profondément interpellée par les injustices vécues par les groupes vulnérables. Pour cette raison, elle a développé une expertise en recherche participative pour travailler avec ces groupes. Étant donné la complexité des questions auxquelles elle s’intéresse, elle combine les approches participatives avec les méthodes quantitatives avancées d’analyses multidimensionnelles (modélisation par équations structurales, analyses factorielles exploratoires et confirmatives). Adoptant une posture atypique de chercheuse engagée, elle a proposé une conceptualisation de la notion émergente d’« engaged scholarship », qui porte sur la participation des chercheurs dans l’intégration des savoirs dans les pratiques. Cette conceptualisation suppose de revoir et, surtout, d’intégrer les manières d’enseigner et de mener des projets de recherche au développement communautaire ainsi que de développer des liens avec les collectivités. Sa proposition a trouvé écho dans plusieurs milieux, ce qui l’a poussée plus récemment à réfléchir à l’engagement chez les professionnels de la santé. Au cours de sa carrière, la qualité et le caractère novateur de ses travaux ont été reconnus par les différents prix et bourses qu’elle a reçus des grands organismes subventionnaires.

Mélanie Bérubé

Faculté des sciences infirmières

Jean-François Bissonnette

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département de géographie

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Jean-François Bissonnette est géographe. Ses travaux et ses intérêts de recherche se situent à l’interface entre la société et l’environnement. Intéressé par les changements environnementaux de grande ampleur, Jean-François Bissonnette a effectué, à l’Université de Toronto, un doctorat en géographie sur les systèmes agricoles et agroforestiers modifiés par la culture du palmier à huile en Indonésie. Il a été chargé de cours au Département de géographie de l’Université de Montréal de 2013 à 2017. Ses travaux postdoctoraux à l’Université Laval (2012-2014) et à l’Université du Québec en Outaouais (2015-2017) ont porté sur les institutions sociales qui déterminent l’utilisation et l’aménagement des ressources forestières et agricoles au Québec et ailleurs dans le monde. Il s’est ainsi penché sur la gouvernance en foresterie communautaire et les enjeux de la mise en œuvre de pratiques agroenvironnementales, dont l’agroforesterie.  

En tant que professeur adjoint au Département de géographie de l’Université Laval, Jean-François Bissonnette se spécialise dans l’analyse de la gouvernance des territoires et des ressources forestières et agricoles. Il s’intéresse aux enjeux de l’action collective à diverses échelles pour faire face aux grands défis environnementaux actuels. Ses recherches portent notamment sur les processus collaboratifs en aménagement territorial. Pour ce faire, il est soucieux d’intégrer les perceptions et les représentations des parties prenantes de la gestion de l’environnement. À titre de membre du Centre de la science de la biodiversité du Québec (CSBQ), il a été nommé cotitulaire de la Chaire de recherche MFFP-CSBQ sur l’acceptabilité et les perceptions sociales à l’égard des mesures de conservation de la biodiversité. Il participe à plusieurs projets de recherche en collaboration avec des équipes nationales et internationales sur les enjeux sociaux de la gestion des ressources agricoles et forestières. Jean-François Bissonnette est également membre de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société.

Luc Bissonnette

Faculté des sciences sociales
Département d'économique

Isabelle Blanchette

Faculté des sciences sociales
École de psychologie

Jonathan Bourgel

Faculté de théologie et de sciences religieuses

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Depuis qu’il a terminé son doctorat en études juives à l’Université de Tel-Aviv (2009), Jonathan Bourgel a consacré ses travaux de recherche à l’étude de la fin de la période dite du Second Temple de Jérusalem, alors que la Judée était soumise à la domination romaine (63 AEC-135 EC). 

Cette époque déterminante dans l'histoire du peuple juif a vu la fin de l'indépendance politique juive instaurée par les Hasmonéens (63 AEC), la destruction du Second Temple de Jérusalem (70 EC) et l'amorce de l'affirmation du judaïsme rabbinique, dont l'immense majorité des Juifs se réclame aujourd'hui. Non moins essentielle est l'apparition, dans ce contexte historique, du mouvement chrétien qui, de courant juif devait se muer, au terme d'un processus complexe, en une religion distincte. 
M. Bourgel s’intéresse en particulier aux questions relatives à la formation des identités religieuses (juive, chrétienne et samaritaine) dans la Judée des premiers siècles. Par ailleurs, étant féru d'archéologie, il a consacré certains de ses travaux à l'étude du roi bâtisseur Hérode le Grand (37-4 AEC) et à ses ouvrages monumentaux. 

Après avoir mené une première recherche postdoctorale à Jérusalem (2009-2010), il a fait un second postdoctorat à l’Université Martin-Luther de Halle-Wittemberg en Allemagne (2013-2014). Jonathan Bourgel a aussi enseigné, pendant plusieurs années, l’histoire ancienne du peuple juif au sein du Département d'histoire du Seminar Hakibbutzim (Tel-Aviv), un institut universitaire destiné à la formation des enseignants. Depuis l’automne 2018, il est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement Maurice-Pollack en études juives à la Faculté de théologie et des sciences religieuses.​

Nicolas Brault

Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design
École de design

Daniel Caja Rubio

Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design
École de design

Luis Casillas Gamboa

Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design
École d'architecture

Jacques Chabot

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département des sciences historiques

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Jacques Chabot est archéologue préhistorien. Il est spécialisé en tracéologie et en technologie lithique, analyses fines qui ont pour but d’interroger les outils en pierre taillée de manière à découvrir les activités quotidiennes pratiquées sur les sites et le degré d’avancement technologique des peuples à l’étude. Il a travaillé sur de nombreux sites archéologiques, où il a été chargé de l’étude des artefacts et de la publication des résultats des recherches. Son travail porte surtout sur des sites néolithiques du Caucase, d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient.

En parallèle à ces analyses de pointe menées sur la culture matérielle, il est aussi en train de mettre sur pied d’autres projets qui constitueront une importante contribution méthodologique à sa discipline. Il travaille notamment à créer des référentiels expérimentaux uniques sur la préhistoire nord-américaine, de même qu’à monter un projet très novateur en tracéologie prédictive, en collaboration avec Xavier Maldague, professeur au Département de génie électrique et de génie informatique de la Faculté des sciences et de génie. Ce projet nommé «TONUS_PC» a pour but de concevoir un outil informatique d’apprentissage profond pouvant prédire l’évolution des microtraces d’utilisation au-delà des expérimentations et ainsi, par comparaison, permettre de mieux comprendre le matériel archéologique.

L’enseignement de Jacques Chabot porte sur la préhistoire récente (entre autres les processus de néolithisation), les analyses spécialisées sur les artefacts en pierre taillée (qui permettent de «faire parler» ces importants témoins), ainsi que sur l’évolution et le rôle de la technologie. Il est directeur des programmes d’archéologie de niveaux baccalauréat, maîtrise, doctorat et certificat.

Mustapha Cheikh Ammar

Faculté des sciences de l'administration
Département de systèmes d'information organisationnels

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Mustapha Cheikh-Ammar est professeur adjoint en systèmes d’information à la Faculté des sciences de l’administration (FSA). Avant de se joindre au Département de systèmes d’information organisationnels de la FSA, Mustapha Cheikh-Ammar était professeur adjoint à la Ivey Business School de l’University of Western Ontario. Il est titulaire d’un doctorat en administration des affaires et d’un MBA de HEC Montréal, où il a également été membre de la Chaire de recherche du Canada en implantation et gestion des technologies de l’information.

Ses recherches portent principalement sur l’utilisation des systèmes d’information ainsi que sur la gestion des projets informatiques, en particulier sur les aspects humains et sociaux des systèmes d’information : les émotions, les différences individuelles et les normes de groupe émergentes. Il s’intéresse également à l’omniprésence des technologies dans la vie quotidienne, au design de ces technologies et à leurs fonctionnalités, ainsi qu’à leurs répercussions sur les individus, les sociétés et les organisations. Ses travaux de recherche ont paru dans l’European Journal of Information Systems et dans le Journal of Organizational and End User Computing, ainsi que dans plusieurs actes de conférences dont l’International Conference on Information Systems, l’Americas Conference on Information Systems et l’Administrative Sciences Association of Canada.

Avant d’entamer sa carrière universitaire, il a travaillé comme consultant en informatique et chef de projet, mettant en œuvre des solutions informatiques complexes dans les banques et les institutions financières. Entre autres projets d’envergure, il a participé à la mise en œuvre de solutions IFRS dans plusieurs banques européennes.

Pamela Colombo

Faculté des sciences sociales
Département de sociologie

Cynthia Courtois

Faculté des sciences de l'administration
École de comptabilité

Vincent Couture

Faculté des sciences infirmières

Eric Crégheur

Faculté de théologie et de sciences religieuses

Jean-Philippe Després

Faculté de musique

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Jean-Philippe Després est professeur adjoint en didactique instrumentale à la Faculté de musique de l’Université Laval depuis septembre 2018. Chercheur postdoctoral Mitacs Élévation de 2017 à 2018, il a travaillé à l’élaboration d’outils pédagogiques novateurs en musique. Son projet doctoral, intitulé Processus d’apprentissage et de création des improvisateurs experts en musique classique, a offert un nouvel éclairage sur le parcours d’apprentissage, les stratégies de création et les approches d’enseignement des improvisateurs experts en musique classique. Il est également titulaire d’une maîtrise en didactique instrumentale.

Ses recherches ont mené à diverses publications, notamment dans ces revues scientifiques : Journal of Research in Music Education, Thinking Skills and Creativity, la Revue scientifique en ligne de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique, Intersections: Canadian Journal of Music/Revue canadienne de musique, Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique et Revista internacional de educación musical. Il offre régulièrement des conférences et ateliers sur l’apprentissage par le jeu en musique, la créativité, l’improvisation musicale et l’utilisation du logiciel NVivo en recherche.

En plus de ses travaux à titre de chercheur et de conférencier, Jean-Philippe Després a étudié la guitare classique auprès de Michel Caron (Canada), Sebastián Guigui (Mexique), Alejandro Mora (Mexique), Rémi Boucher (Canada), Massimo Gatta (Italie) et Isabelle Héroux (Canada). Par ailleurs, il joue du oud et de la guitare électrique dans des ensembles expérimentaux et de musique du monde depuis plus de 20 ans.

Ses principaux centres d’intérêt sont les approches innovantes en pédagogie musicale, la créativité, l’optimisation de l’apprentissage, l’improvisation, l’apprentissage par le jeu et les technologies de l’information et de la communication. La constante qui se situe au cœur de ses préoccupations est la pleine réalisation du potentiel humain.

Stéphanie Dudonné

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département de phytologie

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Originaire de France, Stéphanie Dudonné a suivi une formation en biologie végétale à l’Université de Tours puis à l’Université de Bordeaux. Elle y a respectivement obtenu une licence en physiologie végétale en 2004 et un master professionnel en biotechnologies végétales en 2006. Elle s’est par la suite spécialisée en phytochimie grâce à la réalisation d’un doctorat obtenu dans le cadre d’une collaboration industrielle entre l’Université de Bordeaux et la société Biolandes, en 2009. Ses travaux de doctorat ont mené à la création de nouveaux extraits végétaux destinés au secteur des compléments alimentaires.

Une entente de collaboration Aquitaine-Québec a permis son intégration à l’Université Laval et à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels en 2011. Au cours des huit dernières années, tout d’abord en tant que stagiaire postdoctorale puis en tant que professionnelle de recherche, Stéphanie Dudonné a collaboré à de nombreux projets visant à mettre en évidence les effets bénéfiques des polyphénols de petits fruits sur la dysbiose intestinale et l’endotoxémie métabolique liées à l’obésité, ainsi que sur le déclin cognitif lié à l’âge. Ses travaux de recherche ont notamment porté sur la conception d’outils d’analyse métabolomique appliqués à la phytochimie. Stéphanie Dudonné a rejoint en 2019 le Département de phytologie de l’Université Laval en tant que professeure. Elle y enseigne l’anatomie végétale aux étudiants du baccalauréat en agronomie.

De manière générale, ses intérêts de recherche portent sur la caractérisation et la valorisation des composés bioactifs végétaux, notamment issus de la biomasse nordique, sur l’analyse des produits issus de leur métabolisme (in planta et chez l’homme) ainsi que sur l’étude de leurs effets sur la santé. Menés dans le cadre de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Diana Food sur l’effet prébiotique des polyphénols de fruits et légumes du professeur Yves Desjardins, ses travaux de recherche portent sur la création d’outils d’analyse métabolomique et d’intégration de données multiomiques visant à étudier la variabilité interindividuelle liée à la biodégradation microbienne des proanthocyanidines de canneberge. Stéphanie Dudonné mène également certains travaux visant à concevoir des outils de métabolomique non ciblée pour l’étude d’espèces végétales nordiques d’intérêt nutritionnel.

Audrey Durand

Faculté des sciences et de génie
Département d'informatique et de génie logiciel et Département de génie électrique et de génie informatique

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Audrey Durand est professeure adjointe au Département d'informatique et de génie logiciel ainsi qu’au Département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Laval. Elle était auparavant chercheuse postdoctorale à l’Université McGill et au Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle, après avoir obtenu un doctorat ainsi qu’une maîtrise en génie électrique à l’Université Laval.

Audrey Durand s’intéresse à la conception d’algorithmes qui apprennent en interagissant avec leur environnement. Elle vise à exploiter la puissance de ces algorithmes pour s’attaquer à des problématiques réelles ainsi qu’aux défis rencontrés lors de leur mise en application. Ses recherches portent donc à la fois sur l’analyse des algorithmes, afin de fournir des garanties sur leurs performances, et sur la possibilité de les déployer en toute sécurité sur le terrain. Elle s’intéresse particulièrement aux applications ayant un effet sur l’humain et son environnement. Par exemple, elle a contribué à la création et à l’analyse d’algorithmes utilisés pour soutenir la recherche liée à la santé, notamment par le design expérimental adaptatif pour la personnalisation de traitements contre le cancer et pour l’optimisation de dispositifs d’imagerie. À travers ses diverses collaborations interdisciplinaires, elle vise à combler le fossé entre la théorie et la pratique.

Finalement, en tant qu’ex-coorganisatrice de l’atelier Women in Machine Learning, elle s’implique activement dans des événements destinés à promouvoir la présence des femmes en sciences et en ingénierie.

Aida Eslami

Faculté de médecine
Département de médecine sociale et préventive

Elsa Euvrard

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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Elsa Euvrard est professeure à l’École de travail social et de criminologie. Elle est titulaire d’une double formation en droit (licence de l’Université Toulouse 1 Capitole et maîtrise en droit pénal et sciences criminelles de l’Université de Strasbourg) et en criminologie (maîtrise et doctorat de l’Université de Montréal).

Ses travaux s’inscrivent au carrefour de la criminologie, de la sociologie et du droit. Elle travaille sur les politiques et les pratiques pénales. Ses recherches, fondées sur diverses méthodes de terrain (ethnographie, analyse documentaire, entrevue), s’intéressent au milieu de la justice, à la détermination de la peine ainsi qu’à sa mise en œuvre dans les pratiques de réinsertion sociale. Elle est l’auteure de plusieurs articles scientifiques, dont l’un a reçu le prix Étudiante-chercheuse Étoile du Fonds de recherche du Québec – Société et culture.

Elsa Euvrard est chercheuse au Centre international de criminologie comparée et membre de l’équipe en émergence Violences, Justice et Changements de l’Université Laval. Depuis 2019, elle est titulaire de la Chaire de recherche en réinsertion sociale des personnes contrevenantes, créée en partenariat avec le ministère de la Sécurité publique et le ministère de la Justice du Québec.

Isabelle Feillou

Faculté des sciences sociales
Département des relations industrielles

Sébastien Fournel

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département des sols et de génie agroalimentaire

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Fort de ses expériences comme travailleur du secteur agricole (sur la ferme porcine familiale et à la Coop Profid’Or), Sébastien Fournel intègre le programme de génie agroenvironnemental de l’Université Laval en 2006. Durant quatre années, il participe notamment au projet étudiant ULtrac et réalise un stage à l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’il fait ses premières armes en recherche en développant des concepts de porcherie verte et d’enclos d’hivernage pour bovins de boucherie.

Après l’obtention de son baccalauréat en 2010, il poursuit son parcours à l’Université Laval en s’inscrivant à la maîtrise en génie agroalimentaire afin d’évaluer les émissions gazeuses et odorantes issues de différents systèmes de gestion des déjections en production d’œufs de consommation. En 2011, Sébastien Fournel commence ses études doctorales en génie chimique à l’Université de Sherbrooke. Il tente alors de déterminer le potentiel du chauffage à la biomasse agricole pour des fermes avicoles et serricoles.

Après le dépôt de sa thèse en 2015, il réalise avec la même équipe de recherche un premier postdoctorat visant à mettre au point des granulés combustibles d’origine agricole de qualité supérieure. Le projet terminé, il quitte pour le Centre Eau, Terre et Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique, où il entame un second postdoctorat sur l’élevage de précision en milieux porcin et avicole. Un an plus tard en 2016, il effectue un retour à l’Université Laval en tant que chercheur postdoctoral en sciences animales, où il contribue pendant deux ans et demi à l’adaptation des étables laitières québécoises au bien-être animal et aux changements climatiques. En tant qu’étudiant, Sébastien Fournel s’investit également dans le service à la communauté en siégeant pendant cinq ans (2012-2017) au comité exécutif de l’Association des ingénieurs en agroalimentaire du Québec.

En 2017, il entame des démarches pour la mise sur pied d’une Chaire de leadership en enseignement des bâtiments agricoles durables. Elles le mèneront, en septembre 2018, à l’obtention du poste de professeur adjoint en infrastructures et équipement agricoles et de titulaire de la chaire au sein du Département des sols et de génie agroalimentaire.

Marie-Ève Gaboury-Bonhomme

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation

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Marie-Ève Gaboury-Bonhomme est professeure au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval depuis 2019. Détentrice d’un doctorat de l’École nationale d’administration publique, elle se spécialise dans l'analyse des politiques publiques.

Les recherches de Mme Gaboury-Bonhomme, appliquées aux réalités des milieux agricole et agroalimentaire, sont inspirées par les sciences politiques, la sociologie et l’agroéconomie. Elle cherche à mieux comprendre l’évolution des objectifs et du fonctionnement des interventions gouvernementales. Elle analyse particulièrement les politiques du Québec, mais aussi celles d’ailleurs (Canada, États-Unis, Brésil, Europe, etc.). Elle s’intéresse, entre autres, sur l'étude des discours des acteurs à l’aide de stratégies qualitatives, sur la cohérence des politiques publiques ainsi que sur l’intégration des enjeux économiques, environnementaux et sociaux (développement durable) dans l’action des gouvernements.

Formée en agroéconomie à l’Université Laval (baccalauréat en 1995 et maîtrise en 1998), Mme Gaboury-Bonhomme a œuvré pendant plus de 20 ans dans différents milieux : développement régional, associations agricoles et administration publique. Elle a coordonné l’élaboration de politiques gouvernementales qui ont marqué le secteur agroalimentaire québécois. Sa méthode de travail est basée sur la collaboration et l’interdisciplinarité. Tout au long de sa carrière, elle a participé, comme rédactrice d’articles scientifiques, conférencière et enseignante, à la diffusion des connaissances dans son domaine.

Alexandre Gajevic Sayegh

Faculté des sciences sociales
Département de science politique

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Alexandre Gajevic Sayegh est professeur adjoint au Département de science politique de l’Université Laval depuis le 1er juin 2019. Auparavant, il était chercheur postdoctoral au Département de sciences politiques à l’Université McGill. Entre 2016 et 2018, il a occupé des postes de chercheur postdoctoral au MacMillan Center for International and Area Studies et de chargé de cours au Département de science politique à Yale University. Il est détenteur d’un doctorat de l’University College de Londres.

Alexandre Gajevic Sayegh travaille sur une approche normative des politiques climatiques et sur la méthodologie en théorie politique. Ses recherches actuelles portent principalement sur la politique des changements climatiques, l’action collective, l’éthique de la tarification du carbone, l’économie verte et les théories de la justice. Il a publié en 2019 Justice in a Non-Ideal World: Bridging the Gap Between Political Theory and Real-World Politics (London, Rowman and Littlefield International). Ses articles ont été publiés dans de prestigieuses revues de philosophie et de science politique dont Ethics, Policy & Environment, Journal of Global Ethics, Moral Philosophy and Politics et Critical Review of International Social and Political Philosophy.

Pascal Germain

Faculté des sciences et de génie
Département d'informatique et de génie logiciel

Antoine Godin

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

Guillaume Grégoire

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département de phytologie

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Guillaume Grégoire détient un baccalauréat en agronomie (production végétale) de l’Université Laval, une maîtrise en horticulture de l’Université de Guelph ainsi qu’un doctorat en biologie végétale de l’Université Laval. Ses travaux de recherche ont principalement porté sur l’amélioration des pratiques horticoles en milieu urbain, notamment sur les pelouses, afin d’en réduire l’empreinte environnementale. Ses capacités à établir des partenariats de recherche avec les entreprises du secteur horticole lui ont d’ailleurs permis de remporter le Prix de la Relève FIHOQ – La Coop fédérée en 2013.

Après ses études, il a occupé un poste d’analyste technique et scientifique à la Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec, où il a participé à la rédaction de nombreux documents techniques, en plus de contribuer aux travaux de différents comités provinciaux et nationaux portant sur différents sujets touchant les plantes horticoles: recherche et innovation, biosécurité, gestion de l’eau, etc. Parallèlement, il a également travaillé comme inspecteur à l’Ordre des agronomes du Québec.

Nouvellement embauché comme professeur adjoint au Département de phytologie de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, son mandat consiste à créer une programmation d’enseignement et de recherche sur les infrastructures végétalisées. Guillaume Grégoire est également administrateur de l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale et de la Société québécoise de phytotechnologie.

Khashayar Haghgouyan

Faculté de droit

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Khashayar Haghgouyan est professeur adjoint en droit fiscal à la Faculté de droit de l’Université Laval depuis juin dernier.

Détenteur d’un baccalauréat en droit civil de l’Université de Montréal et membre du Barreau du Québec depuis 2003, il a toujours été passionné par le droit fiscal. Cet intérêt marqué l’a amené à décrocher deux maîtrises dans le domaine de la fiscalité. Ainsi, il est titulaire d’une maîtrise en droit – option fiscalité, offerte par la Faculté de droit de l’Université de Montréal et HEC Montréal. Il a également obtenu une maîtrise en droit fiscal international du réputé New York University School of Law, pour laquelle il a reçu la bourse Gerald L. Wallace.

Après un stage auprès de la magistrature à la Cour fédérale, il a commencé sa carrière en tant qu’avocat fiscaliste au sein de deux des cabinets d’avocats les plus prestigieux au Canada. Sa pratique portait sur la planification fiscale d’entreprises ainsi que sur la représentation auprès des autorités fiscales et tribunaux judiciaires en matière fiscale.

Depuis 2009, il a conseillé les autorités fiscales fédérale et québécoise et les a représentées devant les instances judiciaires compétentes, entre autres en tant qu’avocat à la direction des affaires fiscales au ministère de la Justice du Canada à Toronto. Il a occupé divers postes au sein de Revenu Québec, notamment celui d’avocat plaidant et de juriste expert à la Direction de l’interprétation relative aux entreprises.

Son expérience de procureur l’a amené à plaider de nombreuses causes fiscales devant la Cour canadienne de l’impôt, la Cour du Québec, la Cour supérieure du Québec, la Cour d’appel fédérale, la Cour d’appel du Québec et la Cour suprême du Canada, où il a fait des représentations écrites et orales dans la cause Québec (Agence du Revenu) c. Services Environnementaux AES inc., 2013 CSC 65, portant sur la rectification en droit civil québécois.

Au moment de son embauche à l’Université Laval, il occupait le poste de directeur de l’interprétation relative aux entreprises à Revenu Québec.

Sandra Hamel

Faculté des sciences et de génie
Département de biologie

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Sandra Hamel a obtenu son baccalauréat en biologie de la faune au campus Macdonald de l’Université McGill en 2002. Elle a ensuite effectué une maîtrise en biologie avec passage accéléré au doctorat à l’Université Laval, ainsi qu’un stage doctoral au Laboratoire de biométrie et biologie évolutive du CNRS, en France. En 2008, elle obtient une bourse pour entreprendre un postdoctorat en biostatistique à UiT The Arctic University of Norway (UIT), à Tromsø en Norvège.

Par la suite, elle travaille comme chercheuse associée en biostatistique à UiT et crée une école doctorale multidisciplinaire en collaboration avec Gilles Yoccoz. L’école AMINOR (www.coat.no/en/Education/Aminor/Home) vise à intégrer le suivi environnemental, la recherche et la gestion, avec un accent sur les régions nordiques et les changements environnementaux causés par le réchauffement climatique. L’école doctorale promeut l’usage et le développement de la théorie, l’excellence des plans d’étude et les méthodes analytiques appropriées en recherche et en gestion, et ce, au moyen d’ateliers, de groupes de discussion et de cours.

En 2012, Sandra Hamel décroche une prestigieuse subvention du programme FRIPRO du Conseil norvégien de la recherche, un programme dont le taux de succès se situe autour de 5%. Elle remporte ensuite le prix de Chercheuse de l’année en 2013 pour son excellence en recherche. Ce prix est remis par le FRAM Centre – High North Research Centre for Climate and the Environment, un centre de recherche regroupant 21 instituts de recherche et plus de 500 chercheurs. En 2018, Sandra Hamel devient professeure agrégée à UiT, tout juste avant de rejoindre l’équipe de l’Université Laval.

Au fil de ces années, elle a développé divers champs d’expertises, dont la quantification des processus écologiques et le développement de méthodes analytiques appliquées à l’écologie, en particulier celles liées à la dynamique des populations, à la théorie sur les composantes biodémographiques, à l’hétérogénéité individuelle, aux interactions interspécifiques, à la variabilité environnementale, à la gestion et à la conservation de la faune et à l’analyse des connaissances autochtones.

Marie-Soleil Hardy

Faculté des sciences infirmières

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Marie-Soleil Hardy a obtenu son doctorat en sciences infirmières en février 2019 de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. En raison de l’excellence de ses résultats scolaires, elle a figuré au Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales pour l’année 2019.

Sur le plan professionnel, elle a une longue expérience clinique comme infirmière en cardiologie et a été conseillère cadre en soins infirmiers spécialisés au CISSS de Chaudière-Appalaches de 2010 à 2018. Depuis 2015, elle se consacre au développement d’un axe de recherche en soins infirmiers au sein de cet établissement. Elle est également impliquée dans l’enseignement depuis plus de cinq ans.

Chercheuse au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches et pour le Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec, ses intérêts de recherche tournent notamment autour de la discipline infirmière et des interventions auprès des personnes âgées souffrant de maladies cardiovasculaires chroniques. Engagée dans l’avancement des soins infirmiers non seulement au sein de la Faculté mais également à l’échelle provinciale, nationale et internationale, Mme Hardy est entourée de maints gestionnaires, décideurs, professeurs, chercheurs et étudiants. Plusieurs projets de recherche auxquels elle participe sont réalisés dans les milieux cliniques et sont en mesure d’entraîner des changements considérables dans la pratique infirmière. Pour ses diverses implications et sa contribution à l’amélioration des soins infirmiers, Marie-Soleil Hardy s’est d’ailleurs vu décerner le prix Distinction en soins infirmiers 2018 de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de Chaudière-Appalaches.

Maripier Isabelle

Faculté des sciences sociales
Département d'économique

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Maripier Isabelle est professeure adjointe au Département d’économique de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche Sentinelle Nord en économie et santé du cerveau. Elle est également chercheuse au Centre de recherche CERVO, membre du Centre de recherche sur les risques, les enjeux économiques et les politiques publiques et affiliée au Centre canadien en économie de la santé. Elle détient un doctorat en économique de l’Université de Toronto et a fait des études postdoctorales au James M. and Cathleen D. Stone Centre for the Study of Wealth Inequality à l’INSEAD, en France.

Ses travaux de recherche visent notamment à guider l’évaluation et la mise en place de politiques publiques. Elle se penche sur des questions à l’intersection des domaines de l’économie de la santé, de la santé du cerveau, de l’économie du travail et des inégalités sociales. Entre autres, elle étudie les liens de causalité entre l’évolution des distributions de revenus, les trajectoires de santé physique et mentale et l’accumulation de capital humain. Elle travaille également à isoler l’impact de changements au revenu relatif et au revenu absolu des individus sur leur santé physique et mentale, leur consommation de soins santé et leur mobilité socioéconomique. Ses recherches contribuent également à une meilleure compréhension de l’impact qu’ont différentes incitations financières et signaux de prix sur l’allocation des ressources au sein des systèmes de santé, sur le comportement des médecins et sur leur offre de travail, de même que sur la nature et le volume des soins offerts aux patients.

Jean-François Laniel

Faculté de théologie et de sciences religieuses

Fanny Lepage

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation

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Professeure adjointe au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Fanny Lepage est spécialisée en gestion et gouvernance des entreprises du secteur agroalimentaire. Ancienne diplômée de l’Université Laval, elle est titulaire d’un baccalauréat en économie et gestion agroalimentaire et d’une maîtrise en économie rurale. Elle a été récipiendaire d’une bourse pour études doctorales de la Commission canadienne du lait et a réalisé un doctorat à Montpellier Supagro (France) sur le thème de la gouvernance des exploitations laitières. Elle a été aussi fait des recherches postdoctorales à Institut national polytechnique de Toulouse sur le sujet des capitaux externes dans les sociétés agricoles françaises.

À son retour au Québec, elle a travaillé comme professionnelle de recherche à l’Université Laval, puis comme analyste en politiques agricoles au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. En poste comme professeure depuis janvier 2019, elle positionne ses recherches dans des cadres théoriques issus de la gouvernance et de l’entrepreneuriat, en s’intéressant tout particulièrement aux enjeux liés à la croissance et à la reprise des entreprises agricoles. Elle agit également à titre de directrice de la Plateforme de formation en entrepreneuriat agricole, qui offre de la formation continue aux producteurs agricoles du Québec.

Julien Lépine

Faculté des sciences de l'administration
Département d'opérations et systèmes de décision

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Julien Lépine est professeur adjoint au Département d’opérations et systèmes de décision de l’Université Laval depuis août 2019. Il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en génie mécanique de l’Université de Sherbrooke. Il a ensuite fait un doctorat, à l’Université Victoria à Melbourne (Australie), sur la caractérisation de la qualité des routes dans le but d’optimiser les emballages protecteurs et le transport routier de la marchandise.

Après son doctorat, Julien Lépine a poursuivi sa carrière en tant que chercheur associé à l’Université de Cambridge et au Centre for sustainable road freight (Royaume-Uni). Au sein de ce centre de renommée mondiale, M. Lépine s’est investi dans la recherche sur le transport routier durable. Il a collaboré étroitement avec des entreprises britanniques et internationales pour développer et déployer des technologies visant à réduire la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre. Les intérêts de recherche de Julien Lépine l’ont aussi amené en Afrique pour le démarrage d’un programme de recherche sur la sécurité alimentaire et le transport de fruits et légumes dans les pays en développement. Son excellence en recherche et en enseignement a été reconnu par plusieurs organisations, dont St-Catharine’s College (Cambridge, Royaume-Uni) qui lui a attribué un poste honorifique de recherche postdoctoral associé de 2017 à 2019.

Le professeur Lépine est maintenant de retour dans sa ville natale, où il continue ses recherches sur le transport routier durable à l’Université Laval. Son programme de recherche se concentre principalement sur des mesures de réduction de consommation de carburant que les entreprises en transport de marchandises pourront appliquer pour réduire leur empreinte écologique et leurs dépenses en carburant à court et à moyen termes. Le principal objectif du programme est de réduire les répercussions du transport routier sur l’environnement et la société tout en favorisant la pérennité économique.

Lucienne Martins Borges

Faculté des sciences sociales
École de travail social et de criminologie

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D’origine brésilienne, Lucienne Martins Borges a partagé sa vie entre le Brésil et le Québec, deux lieux ayant marqué sa formation universitaire. Au Brésil, elle a obtenu un baccalauréat et une licence en psychologie; au Québec, elle a fait deux maîtrises (psychologie et études littéraires) et un doctorat en psychologie. De ce fait, elle considère que l’interculturalité teinte tous les domaines de son parcours professionnel. Cette interculturalité a suscité sa curiosité pour la diversité culturelle et le vécu des personnes, des couples et des familles venus d’ailleurs, plus particulièrement de ceux et celles issus de l’immigration involontaire et forcée. Ses intérêts de recherche et d’intervention ont, en commun, la reconnaissance de l’incidence des diverses formes de violence sur la santé psychologique des individus et des facteurs nécessaires pour une réparation psychique. Un de ses principaux champs d'intérêt concerne l’accueil psychosocial et les trajectoires de soins dans le réseau de la santé et des services sociaux comme déterminants d’intégration des nouveaux arrivants à la société québécoise. La professeure Martins Borges a acquis cette expertise grâce à son expérience au Service d'aide psychologique spécialisée aux immigrants et réfugiés (SAPSIR©), à Québec, dont elle est la cofondatrice, et à celle de professeure de psychologie à l’Université fédérale de Santa Catarina (UFSC), au Brésil, où elle a créé et dirigé le Núcleo de Estudos sobre Psicologia, Migrações e Culturas (NEMPsiC).

Andréanne Michaud

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
École de nutrition

Philippe Morissette

Faculté des sciences et de génie
Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux

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Philippe Morissette est ingénieur minier, diplômé du programme de baccalauréat coopératif en génie des mines et de la minéralurgie de l’Université Laval. Il a fait un doctorat au Lassonde Institute of Mining, à l’Université de Toronto. Sa thèse portait sur la conception des systèmes de support de terrain dans les mines profondes sujettes à la sismicité. M. Morissette s’est joint à l’entreprise minière Agnico Eagle en 2015, où il a occupé le poste d’ingénieur principal en mécanique des roches pour la mine LaRonde, une mine souterraine qui exploite un gisement aurifère à plus de trois kilomètres dans le sol de l’Abitibi. Dans son parcours professionnel, Philippe Morissette a acquis de l’expérience pratique dans des opérations minières souterraines du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario. Depuis mai 2019, il est professeur adjoint au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux de l’Université Laval.

Son principal domaine de recherche est la sismicité minière, la gestion du risque sismique et la performance des systèmes de support de terrain dans les mines profondes soumises à de fortes contraintes. Ses travaux de recherche ont été publiés dans de prestigieuses revues spécialisées en mécanique des roches et en génie minier (IJRMMS, AUSIMM, SAIMM, JRMGE) ainsi que dans plusieurs comptes rendus de colloque. Le professeur Morissette a reçu la médaille Douglas-Hay de l’Institute of materials, minerals and mining pour souligner l’excellence d’une de ses publications.

Carole Nadeau

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département de littérature, théâtre et cinéma

Nadia Naffi

Faculté des sciences de l'éducation
Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Nadia Naffi est professeure adjointe rattachée au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage à la Faculté des sciences de l’éducation, et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) sur la transformation durable des pratiques pédagogiques en contexte numérique – Banque Nationale. Mme Naffi détient un doctorat en éducation (technologies éducatives) et une maîtrise en technologies éducatives de l’Université Concordia, ainsi qu’un baccalauréat en design d’intérieur de la Lebanese American University. Sa recherche doctorale portait sur les représentations que les jeunes des sociétés d’accueil se font de l’intégration et de l’inclusion des nouveaux arrivants, notamment les réfugiés, et de l’influence des médias sociaux sur leurs construits personnels. Elle s’est vu décerner la Médaille d'or du Gouverneur général du Canada – Personne et société 2018 pour l'excellence de sa thèse doctorale. Elle est récipiendaire du Prix d’excellence et d’innovation pédagogique SALTISE 2019. Elle a donné des cours en ligne et en présentiel dans les domaines des technologies numériques en éducation, de l’enseignement et de l’apprentissage en ligne, des technologies des communications, de la conception pédagogique et de la production de média à l’Ontario Tech University et à l'Université Concordia. Elle s’intéresse à l’innovation pédagogique en contexte numérique ainsi qu’au développement des compétences pour l’avenir du travail, à l’application éthique, critique, responsable et durable du numérique et de l’intelligence artificielle en éducation du primaire au postsecondaire et à la formation au vivre-ensemble à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle.

Rohit Nishant

Faculté des sciences de l'administration
Département de systèmes d'information organisationnels

Romain Oberson

Faculté des sciences de l'administration
École de comptabilité

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Romain Oberson est professeur adjoint de comptabilité à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Il est titulaire d’une maîtrise en finance (Université de Genève) et d’un doctorat en sciences économiques avec une spécialisation en comptabilité financière (Université de Lausanne).

Avant de rejoindre l’Université Laval, M. Oberson a acquis une forte expérience dans l’enseignement de la comptabilité financière à l’Université de Lausanne. En effet, il a collaboré à l’enseignement de la comptabilité financière dans divers programmes. De plus, il a animé un séminaire de maîtrise axé sur la recherche en comptabilité dans l’industrie bancaire.

Par ailleurs, le professeur Oberson a travaillé pour diverses sociétés actives dans la gestion de fortune ainsi que dans le financement et la création d’entreprises. Il a aussi participé à l’enseignement des cours de macroéconomie et de commerce international du programme de baccalauréat en administration des affaires à la Haute école de gestion de Genève.

Ses recherches portent notamment sur la régulation des institutions financières et les effets économiques de la comptabilité. Romain Oberson s’intéresse particulièrement à l’évaluation comptable et à l’évaluation des risques ainsi qu’à l’utilité de l’information financière pour les différentes parties prenantes de l’industrie bancaire. Il est chercheur affilié à la Chaire de recherche en gouvernance de sociétés.

Marc Oudjene

Faculté des sciences et de génie
Département de génie civil et de génie des eaux

Sandria P. Bouliane

Faculté de musique

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Sandria P. Bouliane est professeure adjointe de musicologie à la Faculté de musique de l’Université Laval. Ses activités de recherche portent principalement sur la vie musicale au Québec. Elle étudie les diverses formes d'emprunts et de transferts culturels. Elle s'intéresse particulièrement, d’une part, à la circulation des œuvres, des musiciens et des chefs d'orchestre entre le Canada et les États-Unis et, d’autre part, en mettant l'accent sur les industries musicales canadienne et américaine, à l'histoire de la médiation de la musique, aux processus de (re)création à travers la traduction et l'adaptation de chansons ainsi qu’à l'étude de la réception et de la critique du jazz et des musiques populaires. Elle travaille actuellement à la mise sur pied d’un groupe de recherche sur l’histoire de la vie musicale au Québec (francophone, anglophone, autochtone). La formation d’une équipe interdisciplinaire permettra de croiser les genres (savant, populaire, traditionnel, religieux), les pratiques (amateur, professionnelle) et les usages (concert, danse, divertissement, religieux).

La professeure Bouliane collabore aux activités de recherche de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM-ULaval) et du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) et dirige, depuis 2015, la revue de critique musicale en ligne L’Écouteur (www.lecouteur.ca).

Ses publications comprennent le chapitre « “Le jazz devant ses juges” : Critique du jazz dans la presse montréalaise de l’entre-deux-guerres » paru dans Espaces critiques. Écrire sur la littérature et les autres arts au Québec (1920-1960) (PUL, 2019), le dossier « Recherche émergente au Québec » des Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique codirigé avec Danick Trottier (UQAM), l’article « Danser au son d’un orchestre dans le Montréal nocturne de l’entre-deux-guerres : Salles de danse, gramophone et radio » coécrit avec Peggy Roquigny et publié dans Intermédialités (n° 26), et le dossier « Vie musicale amateur, populaire et américaine à Montréal, 1918-1958 » qu’elle a dirigé pour la revue MENS : Revue d’histoire intellectuelle et culturelle (vol. 16, n° 1).

Éric Paquet

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département des sciences animales

Mélinda Paris

Faculté de médecine dentaire

Marie-Ève Piché

Faculté de médecine
Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec

Maxime Robert

Faculté de médecine
Département de réadaptation

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Maxime Robert détient un baccalauréat en kinanthropologie et une maîtrise en kinésiologie de l’Université du Québec à Montréal, ainsi qu’un doctorat en neurosciences de l’Université McGill. Ses études aux cycles supérieurs ont été financées par la prestigieuse bourse Vanier des IRSC. De 2017 à 2019, il a obtenu une bourse postdoctorale du FRQS et réalisé un stage à l’Université Columbia et à l’Université Cornell dans le Département de neurosciences. M. Robert est professeur au Département de réadaptation depuis 2019. Ses intérêts de recherche et son travail clinique s’articulent autour des mécanismes neurologiques de l’apprentissage moteur chez les enfants avec une paralysie cérébrale. Son objectif à long terme est de déterminer des biomarqueurs pour prédire l’amélioration des changements moteurs dans les membres supérieurs à la suite d’interventions intensives. Les équipements utilisés dans son laboratoire de recherche pour étudier les principes de neuroplasticité incluent des technologies innovatrices telles que la neuroimagerie, des systèmes de réalité virtuelle et des systèmes de capture de mouvement. Les travaux de recherche de Maxime Robert sont effectués au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS).​

Bertrand Rottier

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département de géologie et de génie géologique

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Professeur adjoint, Bertrand Rottier est diplômé (B. Sc. et M. Sc.) de l’Institut polytechnique Lasalle Beauvais (France), où il a réalisé des travaux de recherche dans les Alpes franco-italiennes et au Maroc. Il a obtenu son doctorat à l’Université de Genève (Suisse). Ses recherches se sont concentrées sur des gisements polymétalliques dans les Andes péruviennes. Grâce à l’obtention d’une bourse compétitive du Fonds national suisse de la recherche scientifique, il a poursuivi sa recherche au sein du Bayerisches Geoinstitut à Bayreuth (Allemagne), où il a étudié les processus magmatiques à l’origine de gisements hydrothermaux en Slovaquie.

Ses principaux intérêts de recherche portent sur la compréhension des cycles des métaux au sein de la croûte terrestre. Dans ce cadre, ses études se concentrent sur l’ensemble des processus magmatiques et hydrothermaux conduisant à la formation des gisements métalliques, et notamment sur les processus ayant une influence sur la taille et donc sur le potentiel économique de ces gisements. Pour atteindre ses objectifs, Bertrand Rottier s’est spécialisé dans l’étude et l’interprétation des inclusions micrométriques (fluides, magmatiques et sulfurées) piégées au sein des minéraux magmatiques et hydrothermaux. Il est notamment reconnu pour son expertise dans l’analyse et la quantification de ces inclusions par LA-ICP-MS (système d’ablation laser couplé à un spectromètre de masse à plasma induit).

André Rousseau

Faculté de médecine dentaire

Ahmad Saleh

Faculté des sciences et de génie
Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique

Laure Saulais

Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation

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Laure Saulais a rejoint l’Université Laval en janvier 2019 en tant que professeure agrégée au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation. Elle est également chercheuse à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, et chercheuse associée à l’Institut national de la recherche agronomique en France. Elle enseigne actuellement un cours de consommation alimentaire au premier cycle et deux cours d’économie de la consommation (de premier et de deuxième cycles) avec une perspective comportementale.

Elle a suivi une double formation d’ingénieure en agroalimentaire (AgroParisTech, France) et d’économiste (M. Sc. en économie de l’environnement et des ressources naturelles de l’Université Paris X et Ph. D. en sciences économiques de l’Université Pierre Mendès France/Grenoble II). Elle détient également une habilitation à diriger des recherches de l’Université Claude Bernard/Lyon I. Avant de rejoindre l’Université Laval, elle avait travaillé pendant une dizaine d’années au Centre de recherche de l’Institut Paul Bocuse, en France, où elle a créé un groupe de recherche en économie comportementale de l’alimentation et en a été responsable.

Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le domaine de l’économie comportementale et s’appuient principalement sur des approches expérimentales, notamment le living lab. Ils s’intéressent aux changements vers des modèles de consommation alimentaire plus durables, à travers la perspective des décisions des consommateurs vivant dans des environnements de choix en constante évolution. Ses contributions dans ce champ ont particulièrement porté sur l’alimentation hors domicile.

Les travaux de Laure Saulais ont fait l’objet de plusieurs chapitres d’ouvrages, ainsi que d’une trentaine d’articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture telles que Food Policy, Food Quality and Preference, European Journal of Nutrition, Cahiers de Nutrition et Diététique et la Revue Economique.

Abdelhabib Semlali

Faculté de médecine dentaire

Audrey-Anne Vallée

Faculté des sciences et de génie
Département de mathématiques et de statistique

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Audrey-Anne Vallée est professeure adjointe au Département de mathématiques et de statistique depuis juillet 2019. Elle a obtenu son doctorat en statistique de l’Université de Neuchâtel, en Suisse, en mai 2019 sous la supervision du professeur Yves Tillé. Avant ses études doctorales, elle a obtenu son baccalauréat en mathématiques en 2012 et sa maîtrise en statistique en 2014 à l’Université de Montréal.

Les travaux d’Audrey-Anne Vallée portent sur l’échantillonnage et la non-réponse. Elle travaille notamment sur les plans de sondage, c’est-à-dire les méthodes utilisées pour choisir des échantillons. Certaines enquêtes, comme les inventaires forestiers, nécessitent des méthodes sophistiquées pour répondre aux contraintes opérationnelles.

Audrey-Anne Vallée s’intéresse aussi au traitement des valeurs manquantes dans les bases de données. Elle travaille à l’élaboration de méthodes d’imputation qui permettent de remplacer les valeurs manquantes par des valeurs artificielles. Cela aide à améliorer la qualité des résultats. D’ailleurs, plusieurs de ses travaux portent sur l’évaluation de la qualité des enquêtes. Elle étudie les méthodes pour calculer la variance ou la précision des résultats produits. Ce type de projets est fortement utile pour les grands organismes de sondages qui produisent des enquêtes touchant à plusieurs sphères de la société comme la santé, les ménages, l’économie et l’environnement.

Jean Verville

Faculté d'aménagement, d'architecture, d'art et de design
École d'architecture

Arsène Zongo

Faculté de pharmacie