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Nouvelles professeures et nouveaux professeurs

En partageant leur expertise, les membres du personnel enseignant de l'Université Laval enrichissent notre communauté. Les nouveaux professeurs contribuent à développer les leaders de demain et à créer de nouvelles initiatives en recherche et en enseignement.

2022

Jeremy Peter Allen

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département de littérature, théâtre et cinéma

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Cinéaste actif depuis le début des années 1990, Jeremy Peter Allen cumule des expériences très variées sur plus de 150 tournages en tous genres. Il s’intéresse tout particulièrement au cinéma de fiction, mais il a aussi touché à la télésérie, au documentaire, à la vidéo d’art et au vidéoclip. Il se passionne pour toutes les étapes de la création d’un film et s’implique dans les trois phases d’écriture d’une œuvre cinématographique, à la scénarisation, au tournage et au montage. Il a exploré à plusieurs reprises l’adaptation d’œuvres littéraires en portant au grand écran des textes d’auteurs de réputation internationale. Ses films ont été diffusés dans plus d’une vingtaine de pays et ont remporté des prix au Québec et à l’étranger.

En plus de ces réalisations, Jeremy Peter Allen s’implique sur plusieurs plans dans la communauté cinématographique de Québec. Il a été directeur technique, directeur général et président de Spirafilm, coopérative de réalisation indépendante, et il a contribué à la création du complexe pluridisciplinaire Méduse. Il a siégé aux conseils d’administration de nombreux festivals et manifestations cinématographiques de la ville, dont le Festival de cinéma des trois Amériques, Images du Nouveau Monde et Vitesse Lumière. Il considère que le développement du milieu cinématographique québécois requiert une grande ouverture sur le monde. Il a ainsi collaboré à des projets de coproduction avec la France, les États-Unis, la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Palestine et la Corée du Sud.

René Arseneault

Faculté des sciences de l'administration
Département de management

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René Arseneault est un chercheur interculturel doté d’une expérience de travail internationale. Sa formation comprend un doctorat en gestion des affaires de l’Université Saint Mary’s, un MBA en gestion d’entreprise internationale de l’Université Purdue et un baccalauréat ès sciences en psychologie de l’Université Saint Mary’s.

Ses recherches portent sur les différences interculturelles de personnalité en milieu de travail, les pratiques de recrutement et de sélection interculturelles et la gestion de la diversité. Ses publications peuvent être trouvées dans des revues d’affaires et de psychologie. Il a enseigné à des étudiants en commerce de niveau postsecondaire dans plusieurs universités à travers le monde, notamment en Corée, en Chine et au Canada. Avant de commencer sa carrière universitaire, il a travaillé brièvement dans l’industrie financière canadienne, dans les secteurs de la banque de détail et de l’investissement.

René Arseneault croit que les relations humaines et la promotion d’une culture organisationnelle saine sont des ingrédients clés pour former des employés hautement engagés.

Jessica Auchter

École supérieure d’études internationales

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Jessica Auchter est professeure titulaire à l’École supérieure d’études internationales. Auparavant, elle a travaillé à l’Université du Tennessee à Chattanooga, aux États-Unis. Elle a obtenu son doctorat à l’Université d’État de l’Arizona, aux États-Unis, en 2012.

Ses recherches portent sur la culture et la politique visuelles. Elle est l’auteure de Global Corpse Politics: The Obscenity Taboo (Cambridge, 2021) et de The Politics of Haunting and Memory in International Relations (Routledge, 2014), ainsi que de dizaines d’articles et de chapitres de livres, entre autres dans les revues suivantes: Critical Studies on Security, Journal of Global Security Studies, International Affairs, Millennium, Journal for Cultural Research, Global Discourse, Human Remains and Violence, Review of International Studies, et International Feminist Journal of Politics.

Son projet de recherche actuel a pour sujet la représentation visuelle d’atrocités et de cadavres et les droits de la personne humaine en études internationales.

Elle est lauréate du prix Fred Hartmann de l’International Studies Association pour ses recherches sur les immigrants sans papiers qui meurent en traversant la frontière américano-mexicaine. Elle est également éditrice associée de la revue International Political Sociology et membre du comité de rédaction de la revue Journal of Narrative Politics. Elle siège au conseil d’administration de l’International Studies Association Northeast et a été présidente du colloque de cette organisation en 2016 ainsi que présidente régionale en 2018.

Bocar Samba Ba

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation

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Bocar Samba Ba est professeur adjoint au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation. Ses travaux de recherche sont à l’intersection de l’économie de l’environnement, de l’économie des ressources naturelles et de l’économie agroalimentaire.

Il a obtenu son doctorat en économie (spécialisation en économie de l’environnement et des ressources naturelles) à l’Université de Montpellier, au sein du Laboratoire montpelliérain d’économie théorique et appliquée, maintenant devenu le Centre d’économie de l’environnement-Montpellier. Plus précisément, ses recherches doctorales ont porté sur l’économie du recyclage du phosphore analysée sous l’angle de l’économie industrielle, de la théorie des jeux et du contrôle optimal. Il a, en effet, analysé les problèmes liés à l’épuisement du phosphore et ceux liés aux externalités (négatives et positives) engendrées par l’extraction et le recyclage de cette ressource.

À la suite de ses recherches doctorales, il a effectué un postdoctorat à Clermont-Ferrand (France), au sein du Centre d’études et de recherches sur le développement international de l’Université Clermont-Auvergne. Au cours de ses recherches postdoctorales, il a exploré l’économie des terres rares en s’appuyant sur l’économie industrielle et la théorie des jeux. Plus particulièrement, il a analysé le concept de balance problem associé à la pollution engendrée par l’exploitation de terres rares en combinant le recyclage et la taxe environnementale.

Il a ensuite été recruté, en tant que chargé d’études économiques, par Terres Inovia puis par Terres Univia pour travailler sur un projet de la Commission européenne (LegValue H2020) pour une durée de 16 mois. Ici, il a travaillé en économie agroalimentaire en analysant les marchés des légumineuses (pois, féverole, lentille, pois chiche et soja). Il a, en particulier, examiné les mécanismes de formation des prix ainsi que les indicateurs des prix de ces légumineuses. Il a exploré ces questions en s’appuyant sur l’analyse qualitative de données d’enquête et l’économétrie. En outre, il a mis en place un observatoire des prix de ces légumineuses dans le but de contribuer à la transparence des marchés des légumineuses.

Beaucoup de ses travaux ont été présentés à des conférences nationales et internationales et ont été publiés au sein de revues avec comité de lecture.

Parallèlement à ses recherches doctorales et postdoctorales, il a enseigné à l’Université de Montpellier (en tant que doctorant contractuel et attaché temporaire d’enseignement et de recherche) en Licence 1, Licence 2 et Master 1, puis à l’Université Clermont-Auvergne (en tant que vacataire) au Magistère 1.

Il a été lauréat du concours de l’École doctorale d’économie et de gestion de l’Université de Montpellier en septembre 2012, ce qui lui a permis d’obtenir un contrat doctoral avec ce même établissement, qui a été financé par le ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et lui a permis de commencer ses recherches doctorales.

Récemment, il a intégré le Centre de recherche en économie de l’environnement, de l’agroalimentaire, des transports et de l’énergie de l’Université Laval en tant que chercheur.

Véronique Bazier-Matte

Faculté des sciences et de génie
Département de mathématiques et statistique

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Véronique Bazier-Matte est professeure adjointe en mathématiques. Passionnée d’enseignement et de vulgarisation, elle a d’abord obtenu un baccalauréat en enseignement de l’Université de Sherbrooke, avant de poursuivre avec un baccalauréat et une maîtrise en mathématiques à l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’un doctorat en mathématiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle a ensuite entrepris un postdoctorat aux États-Unis, en tant qu’Assistant Research Professor, à l’Université du Connecticut.

Ses recherches portent principalement sur les algèbres amassées, leurs généralisations et leurs liens avec d’autres domaines scientifiques. Elle a présenté ses résultats lors de nombreuses conférences internationales (Argentine, Colombie, États-Unis, France, République tchèque, Royaume-Uni). Par ailleurs, elle a à son actif plusieurs articles évalués par des pairs et publiés dans des revues scientifiques.

Quant à la vulgarisation, elle s’est d’abord impliquée bénévolement au Cercle mathématique de l’Université Sherbrooke pendant quatre ans. Puis, pendant son passage à l’Université du Québec à Montréal, elle fut animatrice d’un parcours de deux heures dans le centre-ville de Montréal au cours duquel elle expliquait au grand public des phénomènes mathématiques présents dans le quotidien des Montréalais. Elle a également supervisé des élèves du secondaire dans un projet d’initiation à la recherche mathématique et les a accompagnés dans un congrès international. En outre, pendant un été, elle a donné des cours dans un camp mathématique pour adolescents surdoués. De ce camp est née une collaboration avec deux jeunes étudiantes, ce qui leur a permis d’écrire deux articles pour consigner leurs nouveaux théorèmes.

Elle est maintenant très heureuse d’être de retour à Québec, sa ville natale, et de pouvoir donner des cours à la fois aux étudiants en mathématique et en enseignement, tout en poursuivant ses travaux de recherche.

Kathy Bellefleur

Faculté de droit

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Kathy Bellefleur est professeure assistante en droit civil à la Faculté de droit de l’Université Laval depuis le 1er janvier 2022 et titulaire de la nouvelle Chaire de leadership en enseignement René-Dussault sur l’inclusion des traditions autochtones dans les programmes de formation en droit. Elle est originaire de Nutashkuan et membre de la Première Nation innue de cette communauté.

Les travaux de la professeure Bellefleur portent notamment sur le droit des biens et de la propriété, le droit comparé et la tradition innue. Son approche est basée sur le dialogue entre les traditions juridiques, dans une perspective respectueuse de la cohérence interne de chacune.

Titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université Laval, la professeure Bellefleur a poursuivi ses études de maîtrise à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, où elle a obtenu une mention d’excellence. Elle y a par ailleurs remporté une Bourse d’excellence Hydro-Québec.

Sa thèse de doctorat, entreprise à la Faculté de droit de l’Université McGill, intitulée Les fondements de la propriété dans la tradition innue et en droit privé québécois a pour objectif de tisser des ponts conceptuels entre les traditions innue et de droit civil. Sa démarche, originale et créative, utilise la force de l’image comme appui à ses propos, ce qui constitue une première dans la recherche en droit au Québec. En outre, ses travaux ont remporté la prestigieuse Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand Bombardier du Conseil de recherche en sciences humaines.

Professeure Bellefleur est également chercheuse associée à la Chaire de recherche du Canada en droit des biens transsystémique et communautés durables.

Jessy Boilard

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et de médecine d’urgence

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Jessy Boilard est diplômé de la Faculté de médecine de l’Université Laval et pratique comme médecin de famille au Groupe de médecine familiale universitaire de la Haute-Ville depuis 2013.

Professeur agrégé au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence, il est non seulement très impliqué auprès des résidentes et résidents de son milieu, mais également auprès des étudiantes et étudiants en médecine du premier cycle comme coresponsable de cours, superviseur et moniteur clinique. Il agit depuis plusieurs années comme formateur auprès du corps professoral et siège à différents comités départementaux et facultaires.

Jessy Boilard s’illustre également sur la scène provinciale en siégeant au conseil d’administration du Collège québécois des médecins de famille depuis 2019, où il occupe notamment le poste de trésorier depuis 2022.

Codirecteur du centre Pédagogia et responsable du secteur des formations accréditées du développement pédagogique et professionnel continu depuis 2020, il représente la Faculté de médecine au sein de comités provinciaux et nationaux de développement professionnel continu. Grandement motivé à optimiser les processus de formation et d’accompagnement des apprenants en sciences de la santé, il a suivi, en 2021, un microprogramme de deuxième cycle en pédagogie des sciences de la santé.

Sébastien Bourbonnais

Faculté d’aménagement, d’architecture, d’arts et de design
École d'architecture

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Sébastien Bourbonnais est professeur adjoint à l’École d’architecture de l’Université Laval. Il est docteur en architecture (2014) de l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Malaquais, en cotutelle avec l’Université Laval. Il possède un master en philosophie de l’Université Paris 8, concentration «Esthétique et critiques contemporaines de la culture». Il a participé activement à l’atelier Simondon de l’École normale supérieure de Paris. Il a enseigné à l’ENSA de Grenoble et l’ENSA de Paris-La Villette ainsi qu’à l’École d’architecture, de la ville et du transport de Paris-Est.

Ses recherches, s’appuyant sur différents penseurs des techniques, portent sur l’observation des pratiques architecturales expérimentales réalisées à partir des technologies numériques. Il cherche principalement à saisir les reconfigurations que cet équipement technologique entraîne sur les pratiques et les milieux des architectes.

Il est chercheur associé à l’EVCAU (Environnements numériques, cultures architecturales et urbaines; ENSA Paris-Val de Seine) et au laboratoire MAP-MAACC (Modélisations pour l’assistance à l’activité cognitive de la conception; ENSA Paris-La Villette). Il a été consultant de recherche pour la compagnie Asynth SAS.

Il a écrit récemment «La rétroaction dans les processus de conception (Netcom, 2021) et «Évolution des milieux de la fabrication numérique» (Anticrise architecturale, 2021). Il a coordonné le numéro de l’Encyclopédie des sciences ISTE, Les instruments de la conception architecturale (sortie prévue en 2023).

Marie-Eve Bradette

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département de littérature, théâtre et cinéma

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Marie-Ève Bradette est professeure adjointe au Département de littérature, théâtre et cinéma et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur les littératures autochtones au Québec – Maurice-Lemire.

Elle est détentrice d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal. Dans le cadre de sa thèse, pour laquelle elle a obtenu la médaille d’or de la Gouverneure générale du Canada (2021), elle s’est intéressée à la mise en scène des théories et des épistémologies du langage et à leur résurgence dans les littératures autochtones écrites en français et en anglais sur les territoires réclamés par le Québec et le Canada.

Ses recherches actuelles, amorcées grâce à l’obtention d’une bourse Banting pour la poursuite d’un stage postdoctoral à l’Université de Régina, abordent les récits et mémoires traumatiques, la représentation des femmes et des filles autochtones, les violences genrées et la (re)signification des savoirs féminins, notamment dans la littérature des pensionnats.

Ses travaux ont été publiés, entre autres, dans les revues @nalyses, Captures, Post-Scriptum, Panorama Cinéma, et Voix Plurielles. Son récent article « “I was the low girl on the totem pole”: Restituer Geniesh: An Indian Girlhood de Jane (Willis) Pachano à l’histoire des littératures autochtones au Québec » a obtenu, en 2022, le prix du meilleur article savant de l’Association des professeur·es de français des universités et collèges canadiens.

Vincent Breton-Provencher

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Vincent Breton-Provencher est professeur adjoint au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine. Il est chercheur au Centre de recherche CERVO et membre du Centre de neurophotonique.

Après l’obtention d’un baccalauréat en génie physique, Vincent Breton-Provencher a effectué un doctorat en neurobiologie à l’Université Laval, où il a découvert son intérêt pour l’étude du cerveau. Il a ensuite effectué son stage postdoctoral dans les laboratoires du Dr Mriganka au Department of Brain and Cognitive Sciences du Massachusetts Institute of Technology aux États-Unis. Financés par des bourses du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), ses travaux postdoctoraux ont porté sur les mécanismes contrôlant le relâchement de la noradrénaline dans le comportement. Durant son stage postdoctoral, il a publié ses résultats dans les revues scientifiques comme Nature et Nature Neuroscience en tant que premier auteur.

Établie au centre CERVO depuis 2021, son équipe de recherche tente de comprendre les mécanismes neuronaux entourant l’apprentissage et le rôle des catécholamines dans ce processus. L’équipe utilise des méthodes à l’interface entre l’ingénierie et la neuroscience des systèmes pour déchiffrer la complexité des signaux neuronaux soutenant l’apprentissage. Ses travaux sont financés par des subventions du CRSNG, du FRQS, de Brain Canada et du Brain & Behavior Research Foundation.

Élise Carbonneau

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
École de nutrition

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Nutritionniste, titulaire d’un baccalauréat, d’une maîtrise et d’un doctorat en nutrition de l’Université Laval, Élise Carbonneau a joint l’équipe de l’École de nutrition de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation à titre de professeure le 1er février 2022.
 
Ayant effectué son postdoctorat à l’École des sciences de la nutrition de l’Université d’Ottawa sur l’évaluation d’une intervention périnatale de nutrition sociale offerte à des femmes enceintes en situation de vulnérabilité, Élise a développé une expertise sur les inégalités sociales liées à l’alimentation et les approches méthodologiques mixtes, plus précisément en contexte de nutrition périnatale.
 
Chercheuse membre de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval et du centre NUTRISS – Nutrition, santé et société, elle souhaite déployer une programmation de recherche tirant profit de devis mixtes, afin d’étudier des interventions et des stratégies ayant le potentiel d’améliorer le pouvoir d’agir relatif à l’alimentation des individus en situation de vulnérabilité, et ce, dans le but de faciliter l’adoption de saines habitudes alimentaires. Sa programmation de recherche se décline en deux axes étudiés en contexte de vulnérabilité, soit l’étude d’interventions de nutrition périnatale et l’étude de stratégies alimentaires adaptatives et de pratiques alimentaires parentales.

Alexander Chung

Faculté des sciences de l’administration
Département de systèmes d'information organisationnels

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Alexander Chung est professeur assistant au Département de systèmes d’information organisationnels de la Faculté des sciences de l'administration. Il est détenteur d’une maîtrise en sciences des systèmes de l’Université d’Ottawa et d’un baccalauréat en biologie de l’Université Carleton. Il termine actuellement un doctorat en gestion avec une spécialisation dans les systèmes de santé à l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa.

Ses recherches utilisent le paradigme de recherche de la science du design et se concentrent sur la conception de systèmes d'information dans divers contextes tels que la santé et la durabilité environnementale. Actuellement, il examine la façon dont les systèmes d’information peuvent servir à modifier les comportements des utilisatrices et utilisateurs pour les aider à adopter de nouvelles habitudes. Il s’intéresse donc à la relation qui existe entre le comportement humain et la conception de systèmes d’information.

Il est aussi cofondateur du Centre de recherche et de cocréation pour l’innovation et l’avancement durable des affaires autochtones à la Faculté des sciences de l’administration. Le Centre se concentre sur la recherche collaborative, l’éducation et la cocréation pour soutenir la croissance autodéterminée des gens d'affaires, des entreprises et des communautés autochtones à travers le pays.

Avant sa carrière universitaire, il a travaillé au ministère de la Défense nationale dans la division du sous-ministre adjoint (Données, innovation et analytique). En plus, Alexander s'intéresse à la gestion des pêches et il a participé à plusieurs projets avec le gouvernement et l'industrie privée sur la gestion des pêches et des zones côtières canadiennes.

Mélissa Côté

Faculté des sciences de l’éducation
Département des fondements et pratiques en éducation

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Mélissa Côté est professeure adjointe au Département des fondements et pratiques en éducation. Psychoéducatrice de formation, elle est détentrice d’un doctorat en psychoéducation et a réalisé un stage postdoctoral à la Chaire de recherche sur l’étude du jeu à l’Université Concordia. Elle cumule une expérience diversifiée en intervention psychoéducative auprès d’adultes, de couples et de familles rencontrant diverses difficultés d’adaptation, et ce, dans le réseau public, communautaire ou privé.

Sa programmation de recherche se décline en quatre principaux axes: l’intervention conjugale en dépendance (alcool, drogues, jeux de hasard et d’argent ou Internet), l’intervention auprès des membres de l’entourage d’un proche ayant une dépendance, le développement d’outils d’évaluation et d’intervention destinés à cet entourage et l’intervention psychoéducative. Ses travaux s’inscrivent à la fois dans des approches qualitatives, quantitatives ou mixtes. Dans ses projets de recherche, la professeure Côté souhaite, d’une part, travailler à améliorer l’accessibilité, l’évaluation et les interventions offertes aux personnes aux prises avec une dépendance ainsi qu’à leur entourage et d’autre part, améliorer la reconnaissance et l’apport inestimable de cet entourage. Enfin, elle aspire à consolider la spécificité des psychoéducateurs en fonction des différents milieux d’intervention tout en contribuant à ancrer leur identité professionnelle.

Lilian Rachel De Lima Aboud

Faculté de médecine dentaire

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Lilian Aboud, professeure adjointe à la Faculté de médecine dentaire, est diplômée de l'Université fédérale Fluminense, au Brésil. Elle détient un doctorat en médecine dentaire, un diplôme d'études spécialisées en endodontie, une maîtrise en ingénierie des biomatériaux et un doctorat en médecine dentaire. L'intégration du travail clinique et de la recherche est considérée comme fondamentale dans sa carrière.

Elle s'occupe de l'enseignement théorique, préclinique et clinique en endodontie offert aux étudiants de premier cycle et aux résidents des différents programmes de cycles supérieurs.

Samuel Defacqz

Faculté des sciences sociales
Département de science politique

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Samuel Defacqz est professeur adjoint au Département de science politique depuis septembre 2021. Il est chercheur associé à la Chaire de recherche sur l’administration publique à l’ère numérique et à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA), et chercheur régulier du Centre d’analyse des politiques publiques. Il enseigne des sujets tels que les transformations numériques de l’administration publique, le management public et la représentation des intérêts. Ses intérêts de recherche portent plus généralement sur l’administration publique, les politiques publiques, les groupes d’intérêt, la légitimité et la politique comparée.

Avant de se joindre l’Université Laval, Samuel Defacqz a travaillé comme chercheur postdoctoral au sein de différents projets scientifiques en Europe. Il a ainsi occupé des mandats de recherche au CNRS à Sciences Po Grenoble (UMR Pacte, France) et à l’UCLouvain (ISPOLE, Belgique). Il a travaillé sur le projet TROPICO (financé par le fonds Horizon 2020 de l’Union européenne), qui avait pour objectif d’analyser les enjeux de la transition numérique dans les administrations publiques de 10pays. Dans ce cadre, il a étudié comment les organisations publiques innovent en utilisant des outils numériques pour améliorer la collaboration en leur sein ou entre acteurs publics et non publics. Samuel a également collaboré au projet QUALIDEM, qui vise à construire des ponts entre les rapports à la politique des citoyennes et citoyens et les évolutions de l’action publique (projet ERC).

Samuel Defacqz est docteur en sciences politiques et sociales de l’UCLouvain, où il a occupé un mandat de chercheur du Fonds de la recherche scientifique-FNRS. Sa thèse, défendue en 2018, analyse les relations entre les groupes d’intérêt nationaux et européens dans une perspective comparée et qualitative. Précédemment, Samuel a également effectué un séjour de recherche à l’Université du Québec à Montréal et a enseigné à l’UCLouvain et à l’Université de Namur (Belgique).

Maude Desjardins

Faculté de médecine
Département de réadaptation

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Depuis janvier 2022, Maude Desjardins est professeure adjointe en orthophonie au Département de réadaptation de la Faculté de médecine et chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale. Après avoir obtenu un baccalauréat en orthophonie (2011) et une maîtrise professionnelle en orthophonie (2013) à l’Université de Montréal, elle a obtenu un doctorat en sciences de la santé et de la réadaptation (2019) à la Medical University of South Carolina (MUSC), dans la ville de Charleston en Caroline du Sud, sous la direction du Dr Heather Bonilha. Pendant son doctorat, elle s’est spécialisée dans l’étude des troubles de la voix et de l’efficacité des thérapies vocales, particulièrement celles liées au vieillissement de la voix. Son parcours a été salué par plusieurs distinctions et, au terme de ses études doctorales, elle a été élue membre du prestigieux Alpha Eta Society par le College of Health Professions de la MUSC.    

Elle a ensuite effectué un stage postdoctoral à l’Université du Delaware (2019-2021) dans le laboratoire sur la voix (Voice Lab) dirigé par la réputée Dr Katherine Verdolini Abbott, au sein du Département des sciences et des troubles de la communication. Au cours de ce stage, elle a continué à se spécialiser dans le domaine de la physiologie vocale, particulièrement de la coordination phonato-respiratoire, en plus d’acquérir une expertise dans la physiopathologie des dysphonies de tension musculaire.

Aujourd’hui, Maude Desjardins poursuit ses recherches sur les mécanismes qui sous-tendent les troubles de la voix en étudiant les liens entre les systèmes phonatoire et respiratoire, dans le but de concevoir des approches thérapeutiques innovatrices.

Emilie Doutreloux

Faculté des sciences de l’éducation
Département des fondements et pratiques en éducation

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Emilie Doutreloux est professeure adjointe au Département des pratiques et fondements en éducation de la Faculté des sciences de l’éducation depuis juin 2022. Elle est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en équité, diversité et inclusion.

Son doctorat en éducation de l’Université de Sherbrooke (2020) a permis de documenter des situations d’injustice vécues par les personnes allophones issues de l’immigration récente dans les établissements d’enseignement supérieur, notamment au chapitre de l’égalité d’accès. Ses récents travaux de recherche touchent l’égalité des chances, l’expérience étudiante, la démocratisation de l’enseignement supérieur et le renforcement des capacités des établissements en matière d’équité, de diversité et d’inclusion. Elle privilégie des postures interprétatives et participatives visant les transformations sociales et l’émancipation.

Ancienne travailleuse sociale agissant auprès des populations réfugiées, Emilie Doutreloux a travaillé pendant plus de 15 ans dans le réseau collégial québécois en tant que conseillère pédagogique, où elle a grandement contribué au développement du créneau de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, tant auprès du personnel enseignant que de la direction. Elle cumule également près de 10 ans d’enseignement universitaire aux cycles supérieurs dans des programmes de professionnalisation en éducation.   

Au cours des années, elle a acquis une forte expertise dans les questions d’équité, de discrimination, de justice scolaire et d’inclusion, ce qui l’a amenée à collaborer avec plusieurs centres de recherche, observatoires, associations, ministères et établissement d’enseignement supérieur. Elle siège actuellement à la Commission de l’enseignement et de la recherche au collégial du Conseil supérieur de l’éducation.

Eve Dubé

Faculté des sciences sociales
Département d'anthropologie

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Eve Dubé est professeure agrégée au Département d’anthropologie de la Faculté des sciences sociales. Elle est aussi titulaire de la Chaire de recherche en santé publique appliquée sur l’anthropologie des enjeux de la vaccination financée par les Instituts de recherche en santé du Canada. Elle est membre de l’Axe de recherche maladies infectieuses et immunitaires du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval et chercheuse à l’Institut national de santé publique du Québec. Depuis 2014, elle dirige le réseau de recherches en sciences humaines et sociales du Canadian Immunization Research Network.

Son champ d’expertise est l’anthropologie de la santé publique. Elle s’intéresse particulièrement aux dimensions sociales, culturelles, historiques et religieuses de la prévention des maladies infectieuses. Son approche vise à analyser l’adoption de comportements de prévention en prenant en considération non seulement les connaissances, croyances, valeurs et expériences individuelles, mais également les influences plus larges du contexte social et culturel. Elle étudie les rapports entre les savoirs populaires et les savoirs experts en santé, ainsi que les enjeux liés à une certaine crise de légitimité de la science, de l’expertise et de l’autorité médicale. Elle mène différents travaux pour explorer l’influence sur les décisions de santé des informations qui circulent sur Internet et dans les médias sociaux. Elle s'intéresse particulièrement aux barrières à l'acceptation et à l'utilisation des vaccins et dirige différents projets sur cette question. Elle siège à plusieurs comités en tant qu'experte de l'hésitation à la vaccination.

Simon Dumais

Faculté des sciences et de génie
Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux

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Simon Dumais est professeur adjoint au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux. Avant de joindre l'Université Laval, il était professeur adjoint au Collège militaire royal du Canada. Il détient un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval.

Il a obtenu une maîtrise et un doctorat de l’Université Laval sous la direction des professeurs Guy Doré et Jean-Marie Konrad respectivement. Il possède une expertise en géotechnique de régions froides et en ingénierie du pergélisol acquise grâce à son expérience pratique à titre d'ingénieur au sein de firmes de génie-conseil et en tant que consultant sur de nombreux projets nordiques.

Ses projets de recherche actuels s’orientent autour du domaine de la géotechnique minière en milieu nordique, principalement en ce qui concerne les infrastructures de transport, la gestion des résidus miniers et la fermeture des sites miniers. Il vise à créer des outils d’ingénierie pour soutenir le développement des projets miniers dans les régions nordiques du Québec et du Canada dans le respect perpétuel de l’environnement et des communautés.

Son engagement et son impact comme chercheur en début de carrière ont été reconnus par de nombreux prix et l’obtention de mentions de choix de l’éditeur pour deux de ses publications dans des revues de haut calibre avec comité de révision. Il s’implique auprès de plusieurs associations scientifiques notamment la Société canadienne de géotechnique. Il a été membre du comité directeur pour la création de l’Association canadienne du pergélisol. Il a aussi été président du Permafrost Young Researchers Network.

Marie-Josée Dumont

Faculté des sciences et de génie
Département de génie chimique

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La professeure Marie-Josée Dumont a obtenu un baccalauréat en génie alimentaire (Université Laval), une maîtrise en génie chimique (Université Laval) et un doctorat en génie des bioressources à l’Université de l’Alberta.

Par la suite, elle a acquis des expériences de travail gouvernemental, industriel ainsi qu’universitaire, dans le cadre desquelles elle était responsable de la production de polymères et de produits chimiques d’origine biologique à l’échelle laboratoire et pilote. Elle a développé une expertise dans la caractérisation et la transformation chimique ainsi que biologique d’un large éventail de bioressources en produits de spécialité et de base.

Le programme de recherche de Marie-Josée Dumont dévoile l’énorme potentiel de la biomasse résiduelle agricole canadienne ainsi que des résidus alimentaires comme matières premières pour la synthèse de polymères et de produits chimiques de spécialité. Son équipe de recherche travaille à convertir les matières premières agricoles en matériaux et produits chimiques d’origine biologique, qui imitent ou ont des propriétés améliorées par rapport à leurs homologues à base de pétrole.

Romain Dureau

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation

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Après un diplôme d’ingénieur agronome, Romain Dureau a effectué sa thèse de doctorat en sciences économiques sur la gestion des risques ravageurs en agriculture à l’Université Clermont Auvergne (France). Il a ensuite enseigné l’économie-gestion agricole puis l’économie agroalimentaire à VetAgro Sup, sur le campus agronomique de Clermont-Ferrand (France) avant de rejoindre le Département d’économie agroalimentaire et de sciences de la consommation de l’Université Laval.

Ses enseignements et travaux de recherche portent sur la gestion et le financement de l’entreprise agricole, avec une attention particulière portée aux modes de prise de décision, à la gestion des risques, à la gestion stratégique ainsi qu’au transfert et à la relève en agriculture.

Sabrina Faleschini

Faculté des sciences de l’éducation
Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage

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Sabrina Faleschini est professeure adjointe au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage de la Faculté des sciences de l’éducation depuis 2021. Ses travaux de recherche et son enseignement portent sur le développement des enfants.

En 2020, elle a obtenu un doctorat en psychologie de l’Université Laval ayant porté sur le développement des enfants nés prématurément. Ses recherches doctorales ont été financées par une bourse doctorale du Fonds de Recherche du Québec – Santé (FRQS) et par une bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Suite à l’obtention de son doctorat, elle a poursuivi des recherches postdoctorales à la Harvard Medical School, financées par le Fonds de Recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC), où elle s’est intéressée à différents déterminants périnataux du développement de l’enfant, notamment des facteurs liés à la santé physique et psychologique de la mère durant la grossesse.

Globalement, ses intérêts de recherche portent sur les origines développementales du fonctionnement comportemental, cognitif, affectif et social de l’enfant. Ses travaux actuels portent sur les déterminants prénataux et postnataux du développement et de la santé mentale de l’enfant et les mécanismes associés (par exemple l’inflammation, le cortisol). Elle étudie la manière dont certains facteurs précoces (par exemple la naissance prématurée, l’environnement familial, les problèmes de santé physique et psychologique de la mère pendant la grossesse) peuvent influencer les différentes sphères du développement de l’enfant.

Fernando Forato-Anhê

Faculté de médecine
Département de médecine

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Fernando Forato-Anhê détient un baccalauréat en médecine dentaire (2007) et une maîtrise en physiologie (2010) de l’Université de Sao Paulo (Brésil) ainsi qu’un doctorat en physiologie-endocrinologie (2017) de l’Université Laval. Il a effectué un stage postdoctoral au Centre for Metabolism, Obesity and Diabetes et au Farncombe Institute (Université McMaster, 2018-2022).

Financés par les Instituts de recherche en santé du Canada et Diabète Canada, ses travaux postdoctoraux ont mis en lumière la façon dont le microbiote interagit avec l’hôte pour réguler la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline et l’absorption des nutriments. Fernando a débuté comme chercheur indépendant à la Faculté de médecine de l’Université Laval en 2022. Son laboratoire, au sein de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, combine un arsenal de modèles in vitro, ex vivo et in vivo, incluant des souris transgéniques et axéniques, avec des techniques optimisées de phénotypage immunométabolique et de transfert microbien fécal. Son programme de recherche vise à mieux comprendre les déterminants microbiens du métabolisme de l’hôte, en mettant l’accent sur l’absorption des nutriments et la barrière intestinale.

Au cours de sa carrière, Fernando Forato-Anhê s’est vu remettre plusieurs distinctions, incluant le prix de carrière Chercheur-boursier – Junior 1 par les Fonds de recherche du Québec – Santé et un Postdoctoral Fellow Impact Award par l’Université McMaster.

Andréanne Gagné

Faculté des sciences de l’éducation
Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Les intérêts de recherche d'Andréanne Gagné touchent le développement du langage chez l’enfant de 3 à 9 ans et les facteurs de l’environnement scolaire et familial qui l’influence, par exemple la relation adulte-enfant et les langues d'usage dans le milieu familial.

Ses travaux l’ont amenée à m’intéresser à différents aspects de l’évaluation et du développement du langage chez l’enfant. Parmi ceux-ci, notons les pratiques d'observation et d’évaluations, le soutien à l’apprentissage de l’oral et de l’écrit, et le rôle des émotions dans l’apprentissage.

Au fil des années, elle a publié avec différents collaborateurs des textes sur les enjeux sociaux touchant les jeunes enfants, notamment l'effet du temps-écran sur le développement langagier et l’importance de la prise en compte de la perspective de l'enfant en méthodologie de recherche.

Raphaël Gani

Faculté des sciences de l’éducation
Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Avant d’arriver à l’Université Laval comme professeur adjoint en éducation, Raphaël Gani a obtenu un baccalauréat en psychologie, une maîtrise en histoire et un doctorat en éducation. Montréalais dans l’âme, il est revenu à Québec, après y avoir effectué sa maîtrise, afin d’élaborer des approches novatrices pour lier la didactique de l’univers social, du primaire à l’université, et pour étudier la reconnaissance des droits, identités et activismes en éducation à partir d’une approche de redistribution équitable des ressources.

Le nom «Gani» provient de son père, Kabyle algérien, alors que le choix du prénom «Raphaël» émane de sa mère, Québécoise canadienne-française : l’intersection des identités et des histoires qui y sont associées est le fil conducteur de ses recherches interdisciplinaires et de ses activités d’enseignement. Raphaël Gani propose de résoudre l’un des problèmes récurrents en didactique de l’univers social (histoire, géographie et éducation à la citoyenneté) – le rejet – en élaborant un modèle partenarial, afin de produire des programmes d’études et des contextes d’enseignement et d’apprentissage respectueux de multiples droits, identités et savoirs. La principale retombée souhaitée de ses travaux est la valorisation des personnes enseignantes, apprenantes et engagées dans la transformation, la préservation et la pérennisation d’un environnement juste, vivable et interconnecté.

Ses affiliations à la Faculté des sciences de l’éducation, au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante, au Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés et à la Boutique des sciences et des savoirs de l’Université Laval lui offrent les moyens de poursuivre son parcours interdisciplinaire avec des partenaires de qualité.

Guilherme Duarte Garcia

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département de langues linguistique et traduction

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Guilherme D. Garcia est professeur adjoint de phonologie au Département de langues, linguistique et traduction de l’Université Laval. Il est aussi rédacteur adjoint à la revue Second Language Research et membre du Centre de recherche sur le cerveau, le langage et la musique.

Il a obtenu son doctorat en linguistique à l’Université McGill (2017), où il a également suivi le programme interdisciplinaire Acquisition du langage, qui se concentre sur l’exploration scientifique de l’acquisition du langage sous différents angles (sciences de la communication humaine, éducation, linguistique et psychologie).

Avant de joindre l’Université Laval, Guilherme D. Garcia a été professeur adjoint aux États-Unis (Ball State University) et au Royaume-Uni (Newcastle University). Ses domaines d’intérêt sont la phonologie, l’acquisition d’une langue seconde et l’analyse de données quantitatives. Il s’intéresse principalement à l’utilisation de l’analyse de données pour révéler des schémas qui peuvent aider à mieux évaluer des hypothèses représentationnelles et théoriques dans la phonologie.

Shuva Hari Gautam

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Shuva Gautam est professeur adjoint au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise de l’Université Lakehead et d’un doctorat de l’Université Laval, tous en sciences forestières.

Son mémoire de maîtrise portait sur l’efficacité économique de l’approvisionnement en biomasse pour la production d’énergie. Les résultats de ses recherches ont servi à appuyer la conversion de la centrale électrique d’Atikokan en Ontario pour utiliser la biomasse. Son doctorat s’est concentré sur le développement de systèmes d’approvisionnement en bois agiles, l’intégration des décisions de gestion forestière aux activités de la chaîne d’approvisionnement et la modélisation pour anticiper l’impact d’une telle approche sur la durabilité.

De 2017 à 2022, il a été professeur d’opérations forestières à l’Université du Wisconsin, aux États-Unis, où il a donné des cours de premier cycle et de cycles supérieurs sur la récolte du bois, les produits du bois et la prise de décision en gestion des ressources naturelles. Ses recherches portent sur les façons d’améliorer la compétitivité de l’industrie forestière en améliorant l’efficacité des chaînes d’approvisionnement, tout en s’assurant que les objectifs environnementaux et sociaux à long terme ne sont pas compromis.

Paul George

Faculté des sciences et de génie
Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique

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Paul George est un écologiste microbien. Ses intérêts de recherche se situent dans le domaine de l’écologie microbienne en général : les bioaérosols, les réponses des microbes aux changements environnementaux et leurs impacts sur la santé humaine. Ses projets actuels se mènent en collaboration avec le laboratoire de bioaérosols (de la professeure Caroline Duchaine) et sont axés sur la surveillance de gènes de la résistance aux antimicrobiens (GRA) dans l’environnement afin de mieux décrire le risque associé à diverses expositions. Il utilise de nouvelles méthodes pour capturer des bactéries qui possèdent ces gènes. Par exemple, il a conduit un projet de surveillance des GRA partout au Canada en collectant des filtres à air de voitures. Plusieurs méthodes de biologie moléculaire sont aussi utilisées, en particulier des analyses de High-Throughput qPCR et du séquençage d’ADN ainsi que les approches de bio-informatiques.

Ses recherches visent à lier la biodiversité des bioaérosols avec des processus environnementaux, incluant la biogéographie microbienne et la réponse des microbes aux activités humaines afin de mieux documenter les risques pour la santé. Il cherche à répondre à des questions essentielles concernant les bioaérosols dans l’environnement. Pour contextualiser la communauté microbienne de l’air, il intègrera des méthodes de séquençage à haut débit à des approches de surveillance environnementale couplées à des données de santé humaine.

Paul George a étudié la biologie à l’Université Dalhousie (pour le baccalauréat) et à l’Université de Western Ontario (pour la maîtrise). Il a obtenu son doctorat à l’Université de Bangor, au Royaume-Uni, dans le domaine des sciences du sol et de l’environnement. Ses travaux postdoctoraux ont été réalisés à l’Université Laval sous la direction du professeur Jacques Corbeil (Faculté de médecine) et de la professeure Caroline Duchaine, ainsi que de plusieurs codirecteurs comme les professeurs Alexander Culley et Damase Khasa (Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique).

Alessandro Ghio

Faculté des sciences de l’administration
École de comptabilité

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Alessandro Ghio est professeur adjoint en comptabilité à l’Université Laval. Il est titulaire d’un doctorat en comptabilité financière de l’ESSEC Business School (Paris, France) et d’un doctorat en gestion de l’Université de Pise (Italie). Ses recherches analysent des questions relatives à la sociologie de la profession comptable (en particulier les questions concernant les femmes et les personnes LGBTQI+ dans la profession comptable) et à la communication dans les médias sociaux d’entreprise.

Alessandro Ghio est rédacteur associé de Accounting Horizons et rédacteur invité de Issues in Accounting Education. Il donne le cours Séminaire en comptabilité et a reçu le prestigieux prix Ideas Worth Teaching 2019 de l’Aspen Institute (New York, États-Unis).

Alessandro Ghio a publié dans plusieurs revues et il a coécrit trois livres. Il est aussi le co-instigateur des projets Working Women and Wellbeing et Queering Accounting.

Avant de se joindre à l’Université Laval, Alessandro a été professeur adjoint à l’Université Monash (Melbourne, Australie), contrôleur dans une grande organisation de télécommunications, consultant pour le ministère italien de l’Éducation sur la mobilité sociale dans l’éducation et chercheur invité à l’Université de l’Indiana (États-Unis).

Sophie Gobeil

Faculté des sciences et de génie
Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique

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Sophie Gobeil est professeure adjointe au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de la Faculté des sciences et de génie.

Elle a effectué un doctorat en biochimie, sous la supervision de Joelle Pelletier, à l’Université de Montréal. Ses travaux de recherche caractérisaient le rôle fonctionnel et évolutif de la dynamique conformationnelle des bêta-lactamases, protéines de résistance bactérienne aux antibiotiques.

Par la suite, elle s’est jointe, à titre de chercheuse boursière postdoctorale du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, à l’équipe de Leonard D. Spicer, un spécialiste de la résonnance magnétique nucléaire des protéines, au sein du Département de biochimie de l’Université Duke. Ses travaux, par l’application de méthodologies de biologie structurale et biophysique, visaient à créer des composés antifongiques plus sélectifs, qui vont vers une cible fongique plutôt que vers la protéine analogue humaine. Durant cette période, elle a aussi effectué le programme Duke Scholar in Molecular Medicine, où elle a acquis une connaissance de l’aspect clinique de la recherche sur les maladies infectieuses.

En mars 2020, pour faire face à la pandémie de COVID-19, Sophie Gobeil a joint l’équipe de Priyamvada Acharya au sein de la division de biologie structurale du Duke Human Vaccine Institute. Durant ce second stage postdoctoral, elle a caractérisé, par l’utilisation de la microscopie électronique cryogénique, les effets structurels et antigéniques des mutations dans les spicules des variants du SRAS-CoV-2. Ses travaux publiés dans des revues prestigieuses incluant Science, Science Translational Medicine et Nature, ont eu un impact direct sur le développement de vaccins, et ont été parmi les premiers à proposer des mécanismes moléculaires expliquant les impacts des mutations du virus.

Le laboratoire de Sophie Gobeil s’intéressera au rôle de la dynamique conformationnelle des protéines virales d’entrée dans la formation d’interface d’interaction protéine-protéine.

Jérôme Gosselin-Tapp

Faculté de philosophie

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Jérôme Gosselin-Tapp est professeur adjoint en philosophie politique contemporaine à la Faculté de philosophie de l’Université Laval. Il détient un doctorat en philosophie de l’Université d’Ottawa. Il est aussi titulaire d’une maîtrise en philosophie ainsi que d’un baccalauréat en philosophie et en science politique de l’Université de Montréal. Avant d’arriver à l’Université Laval, il a effectué un stage postdoctoral au Département de philosophie de l’Université Queen’s, en tant que boursier postdoctoral du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture.

Jérôme Gosselin-Tapp a notamment coécrit, avec Michel Seymour, l’ouvrage La nation pluraliste: repenser la diversité religieuse au Québec, publié aux Presses de l’Université de Montréal en 2018. Cet ouvrage a obtenu le Prix du livre de l’Association canadienne de philosophie en 2019. Son prochain livre (Refonder l’interculturalisme. Plaidoyer pour une alliance entre les peuples autochtones et la nation québécoise) paraîtra aux Presses de l’Université de Montréal en 2023.

Ses champs d’intérêt en recherche portent sur la justice interculturelle, la philosophie politique de l’environnement et la méthodologie en philosophie politique appliquée. Un de ses principaux projets de recherche actuels vise à concevoir un modèle de gouvernance territoriale qui permet non seulement une plus grande autodétermination interne des minorités nationales, mais aussi une protection plus efficace du territoire.

Aline Hajj

Faculté de pharmacie

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Aline Hajj est professeure adjointe de pharmacie clinique à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval depuis septembre 2022. Elle a obtenu son diplôme de doctorat d’exercice en pharmacie en 2005 et son diplôme universitaire en pharmacie clinique et hospitalière de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), au Liban, en 2006. Titulaire de deux masters, elle a effectué ses études de doctorat d’université en cotutelle entre l’USJ et la Faculté de pharmacie de l’Université Paris-Descartes (2012).

Nommée lauréate de la Faculté de pharmacie de l’Université Paris-Descartes en 2009 et sélectionnée parmi les finalistes du Prix d’excellence franco-libanais en 2015, Aline Hajj a été professeure invitée à l’Université de Minho (Braga, Portugal) en 2018, dans le cadre du programme d’échange et de mobilité Erasmus+ International Credit Mobility – UMOVE(ME), et aux Universités de Paris en 2021.

Elle a également été sélectionnée à deux reprises par la Commission nationale libanaise pour l’UNESCO, en collaboration avec l’Observatoire national des femmes dans la recherche – DAWReK'n, pour représenter les femmes scientifiques libanaises dans les événements Dardacha Talks – for Science Detox et Unlocking Science.

Riche de 15 ans d’expérience dans l’enseignement universitaire, elle avait jusqu’à présent mené ses travaux de recherche à la Faculté de pharmacie de l’USJ, notamment en pharmacogénétique et pharmacie clinique dans la perspective de l’individualisation des soins pharmaceutiques au patient (gestion de la douleur, oncologie, neuropsychiatrie, chronodisruption).

Elle est membre de nombreux comités scientifiques de l’Ordre des pharmaciens du Liban. Elle est également membre de l’Institut national de santé publique, d’épidémiologie clinique et de toxicologie-Liban. Elle a récemment intégré l’équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs ainsi que le Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie.

Elle a été nommée membre du jury par différentes organisations (Centre national de la recherche scientifique, Cèdre, Agence universitaire de la Francophonie, L’Oréal-UNESCO for Women in Science Levant Young Talents Program) pour l’évaluation des projets et dossiers de recherche. Elle est coauteure de plus de 70 publications dans des revues internationales à comité de lecture, de 10 chapitres de livres et de plus d’une centaine de communications orales et affichées dans des congrès régionaux, nationaux et internationaux.

Ali Hakkaki-Fard

Faculté des sciences et de génie
Département de génie mécanique

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Ali Hakkaki-Fard est professeur agrégé au Département de génie mécanique. Ses recherches portent principalement sur l’efficacité énergétique et les systèmes énergétiques renouvelables et durables. Ses recherches portent sur trois domaines principaux: la géothermie, les systèmes de refroidissement des éjecteurs et les systèmes thermiques photovoltaïques.Toutefois, il s’intéresse également à la production d’hydrogène vert, au chauffage urbain et aux systèmes énergétiques des bâtiments. Son principal objectif de recherche est de rendre l’énergie verte accessible et abordable pour tous.

Il a obtenu son doctorat de l’Université McGill en 2011. Sa recherche doctorale portait sur l’analyse numérique des champs d’écoulement des réflexions instationnaires des ondes de choc. Il s’est joint à CanmetÉNERGIE-Ressources naturelles Canada, à Varennes, en tant que chercheur postdoctoral en 2012. Là, il a étudié les thermopompes à air et géothermiques. En raison de ses réalisations, il a reçu le programme de récompenses des employés Innovation 2015.

Il a quitté CanmetÉNERGIE en décembre 2015 et a rejoint le Département de génie mécanique de l’Université de technologie Sharif (UTS), à Téhéran en Iran, en tant que professeur adjoint. Il a créé le laboratoire de systèmes d’énergie renouvelable et durable de cette même université. Il a été promu professeur agrégé en 2020. Il a également été titulaire de la chaire associée de formation de premier cycle au Département de génie mécanique de l’UTS de 2020 à 2022. Il a quitté l’UTS et s’est joint à l’Université Laval en août 2022.

Talal Halabi

Faculté des sciences et de génie
Département d'informatique et de génie logiciel

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Talal Halabi est professeur adjoint au Département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Laval. Il a obtenu son doctorat en génie informatique de Polytechnique Montréal en 2018.

Il dirige actuellement plusieurs projets de recherche à fort impact en cybersécurité. Sa recherche porte sur la sécurité de l’Internet des objets, des systèmes cyberphysiques et des véhicules autonomes. En exploitant les techniques de l’intelligence artificielle, son objectif principal est de détecter les menaces de sécurité à grande échelle et de mitiger leur impact sur les systèmes critiques connectés.

Il a publié de nombreux articles scientifiques de qualité et établi des collaborations intensives avec plusieurs universités au Canada, notamment l’Université McGill, l’Université Queen’s, l’Université Dalhousie et Polytechnique Montréal.

Géraldine Heilporn

Faculté des sciences de l’éducation
Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Géraldine Heilporn s’intéresse aux usages du numérique en enseignement et en apprentissage dans divers milieux scolaires, du secondaire à l’université. Tant en recherche qu’en pratique, elle s’attache tout particulièrement à l’engagement des élèves ou étudiants dans des modalités de formation hybride (y compris hybride en ligne et comodal) ainsi que dans des activités médiatisées par le numérique. Ses projets visent à soutenir les apprentissages, l’engagement et l’inclusion de tous les élèves et étudiants, aux besoins de plus en plus diversifiés.

Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante, du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire. Elle siège aussi au conseil d’administration de l’association Ouverture/Technologies en éducation, dans la société et pour l’avancement des savoirs.

Ses thèmes de recherche sont :

  • L’enseignement et l’apprentissage en formation hybride, en ligne, comodale ou HyFlex,
  • Les usages du numérique en contexte scolaire (secondaire, collégial, postsecondaire),
  • L’engagement des élèves ou des étudiants, particulièrement dans des activités médiatisées par le numérique,
  • La variabilité des besoins et préférences des élèves ainsi que des étudiants dans un contexte de pédagogie inclusive ou universelle,
  • Le soutien aux apprentissages des élèves ou des étudiants par le numérique.

Xavier  Huppé

Faculté de médecine
Département de médecine familiale et médecine d'urgence

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Xavier Huppé a obtenu un doctorat en médecine de l'Université Laval en 2008 et a terminé sa résidence en médecine familiale en 2010. Auparavant, il a obtenu un baccalauréat en génie électrique ainsi qu'une maîtrise en sciences appliquées en génie électrique de l'Université de Sherbrooke.

Au début de sa pratique en 2010, Xavier Huppé s'est concentré sur la médecine d'urgence tout en s’occupant de l'hospitalisation. Il a commencé à enseigner en milieu clinique aux externes et aux résidentes et résidents en médecine à partir de 2012. Depuis 2016, il pratique exclusivement la médecine d'urgence, principalement en milieu universitaire (Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval) avec de courts séjours de pratique à La Malbaie et à Sainte-Anne-de-Beaupré.

Professeur agrégé au Département de médecine familiale et de médecine d'urgence, il occupe un poste de gestion depuis 2017, soit chef de la division de médecine d'urgence. Il contribue à la gestion des deux programmes de médecine d'urgence et conseille à propos de l'enseignement de la médecine d'urgence aux résidentes et résidents du programme de médecine familiale. Il est aussi responsable d'un programme de formation continue en médecine d'urgence. En parallèle, il s'implique pour valoriser  auprès de certaines instances la médecine d'urgence à l'Université Laval.

Il concentre actuellement ses activités sur la structuration des formations certifiées pour les résidentes et résidents en médecine ainsi que les cliniciennes et cliniciens en exercice. Il travaille aussi sur un programme de mobilité internationale pour les résidentes et résidents en médecine d'urgence. Dans les années à venir, il prévoit s'engager activement dans la réduction de l'empreinte carbone de la pratique en médecine d'urgence.

Sylvain Iceta

Faculté de médecine
Département de psychiatrie et de neurosciences

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Sylvain Iceta est actuellement professeur adjoint sous octroi au Département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine. Il est chercheur au sein de l'axe Obésité, diabète de type 2 et métabolisme du Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) – Université Laval.

Il est originaire de Lyon en France, où il a terminé sa résidence en psychiatrie en 2013. Il a ensuite pratiqué en psychiatrie de consultation-liaison avant de se spécialiser dans le domaine des troubles du comportement alimentaire, de l’obésité et de la chirurgie bariatrique. Il est également médecin sexologue et s’est beaucoup impliqué dans l’enseignement de cette discipline à l’Université de Lyon.

En 2019, il a soutenu sa thèse doctorale en neurosciences sur le thème de l’impulsivité et de la dépendance à l’alimentation et, la même année, est arrivé à Québec pour effectuer des recherches postdoctorales au sein du Centre de recherche de l’IUCPQ – Université Laval, où s’effectuent diverses études sur les modifications cérébrales et comportementales au décours de la chirurgie bariatrique.

En 2022, le Dr Sylvain Iceta a été un des lauréats du concours Chercheur-boursier clinicien – Junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé. Son programme de recherche vise à mieux comprendre les mécanismes associés à un sous-type de multimorbidité particulièrement fréquent : l’association entre un trouble de santé mentale et un trouble de santé physique. Ses travaux utilisent une approche prometteuse (RDoc) afin de mieux caractériser les patients présentant une multimorbidité physique – mentale et d’identifier les facteurs biologiques impliqués dans cette association. Ses travaux récents s’intéressent tout particulièrement à l’obésité, aux troubles du comportement alimentaire, dont le trouble d’accès hyperphagique, et aux diabètes.

Nura Jabagi

Faculté des sciences de l’administration
Département de systèmes d’information organisationnels

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Nura Jabagi est professeure adjointe en systèmes d'information organisationnels à la Faculté des sciences de l'administration. Ses intérêts de recherche se concentrent sur l’économie à la tâche (gig economy), les plateformes numériques et l'avenir du travail (« The Future of Work »). La professeure Jabagi cherche à comprendre comment les technologies avancées, telles que les algorithmes de gestion, changent notre façon de vivre le travail. Elle souhaite aider les organisations à tirer avantage des nouvelles technologies pour mieux gérer et optimiser l’expérience des travailleuses et travailleurs traditionnels ainsi que des autres travailleuses et travailleurs. Ses recherches ont été publiées dans Business Horizons et le Journal of Managerial Psychology, ainsi que dans les actes de  conférence des principaux congrès de son domaine, tels que l’International Conference on Information Systems et la Hawaii International Conference on System Sciences.
 
Avec plus de 15 ans d'expérience dans l'industrie et la consultation, Nura Jabagi croit fortement aux avantages de bâtir des liens entre l’université et les praticiennes et praticiens. Elle agit souvent à titre d’experte dans les médias, et ses éditoriaux et lettres d’opinion ont été publiés, entre autres, dans The Globe and Mail, La Presse, Le Devoir et Maclean’s. Nura Jabagi est titulaire d’un doctorat en gestion des technologies d'entreprise; elle est également titulaire d’un baccalauréat en économie de l’Université Queen’s, d’un MBA de la John Molson School of Business de l’Université Concordia, ainsi que d'un diplôme d'études supérieures en marketing de l'Université McGill. Elle est membre du Centre de recherche en TI et affaires ainsi que conseillère et experte pour Deloitte Canada dans le domaine de la transformation de la main-d'œuvre et de l'avenir du travail.

Mohammad Ali Jabbari Sabegh

Faculté des sciences de l’administration
Département de systèmes d'information organisationnels

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Mohammad Jabbari s’est joint au Département de systèmes d'information organisationnels en janvier 2022. Il a obtenu un doctorat en systèmes d'information à l'Universitétechnologique du Queensland, en Australie. Ses recherches actuelles portent sur les systèmes d'information, la modélisation conceptuelle et la numérisation.

Le professeur Jabbari s’intéresse aux phénomènes sociotechniques, et ses recherches s’appuient principalement sur des méthodes quantitatives, qualitatives et mixtes. Il étudie les comportements des individus et des organisations par rapport aux technologies numériques, particulièrement comment les individus et les organisations comprennent les systèmes numériques et comment ils utilisent des modèles conceptuels pour décrire et expliquer l’usage et la conception de ces systèmes. Il cherche également à comprendre comment la modélisation conceptuelle peut mener à de nouveaux paradigmes de représentation – notamment dans l’analyse commerciale – et comment de nouvelles approches de conception et d’analyse des technologies numériques peuvent être employées à l’ère numérique. Ses travaux portent également sur la transformation numérique et sur l’attitude des individus et des organisations envers la numérisation. Il cherche notamment à déterminer les répercussions que des technologies émergentes telles l’automatisation cognitive et la numérisation peuvent avoir sur les pratiques de travail, les produits, les processus et les personnes.

Mohammad Jabbari a publié dans les plus grandes revues spécialisées dans les systèmes d’information, notamment MIS Quarterly, le Journal of the Association for Information Systems et Decision Support Systems. Il a également codirigé ou révisé plusieurs actes de colloque, dont ceux de ces congrès de premier plan dans le domaine des systèmes d’information : l’International Conference on Information Systems, l’European Conference on Information Systems, la Pacific Asia Conference on Information Systems, la ER Conference, la Hawaii International Conference on System Sciences, l’Australasian Conference on Information Systems et l’Americas Conference on Information Systems.

En enseignement, ses matières de prédilection sont la conception et l’analyse des systèmes d’information, les processus d’affaires et la numérisation. En tant que professeur, il veut favoriser le développement du plein potentiel des ses étudiantes et étudiants et vise à offrir un enseignement plaisant et de haute qualité. D'ailleurs, il a reçu en 2021 le Vice-Chancellor Excellence Team Award for Teaching and Learning de l’Université technologique du Queensland.

Patrice Lambert

Faculté des sciences et de génie
Département de génie mécanique

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Patrice Lambert est professeur adjoint en robotique et en automatisation au Département de génie mécanique de la Faculté des sciences et de génie. Il détient un baccalauréat en génie physique et une maîtrise en génie aérospatial de l'Université Laval ainsi qu’un doctorat en robotique de l'Université de technologie de Delft, aux Pays-Bas. Il a travaillé comme chercheur postdoctoral aux Pays-Bas jusqu’en 2017, puis en tant que Research Fellow au King's College London, au Royaume-Uni, jusqu’en 2022. Il fut également chercheur associé à l’University College London et scientifique senior au Moorfields Eye Hospital de Londres.
 
Ses travaux de recherche portent sur divers domaines de la robotique, notamment les dispositifs haptiques, les robots parallèles et à câbles, les préhenseurs robotiques et les aspects fondamentaux des mécanismes et liaisons. Parallèlement à ses recherches qui ont été récompensées par des prix internationaux, il possède une expérience diversifiée en enseignement à tous les cycles ainsi qu’un savoir en transfert technologique, ayant été conseiller scientifique auprès d’entreprises œuvrant dans la robotique industrielle ainsi que responsable de la gestion de la qualité en robotique médicale.
 
Son programme de recherche vise le développement de systèmes robotiques adaptatifs et sécuritaires dans lesquels les aspects mécaniques peuvent soutenir de manière inhérente certaines fonctionnalités du système. Ses recherches s’intéressent, entre autres, à la collaboration humain-robot et au développement de systèmes reconfigurables facilitant l’intégration de solutions robotiques dans des environnements changeants et imprévisibles.

Julien David Larregue

Faculté des sciences sociales
Département de sociologie

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Julien Larregue est professeur adjoint au sein du Département de sociologie et membre régulier du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie.

S’appuyant sur des méthodes qualitatives et quantitatives, ses recherches portent sur l’origine, la transmission et la structuration des savoirs et des pratiques expertes, en particulier au sein des champs scientifique et juridique. Il s’agit notamment d’interroger, d’une part, les liens entre l’évolution de ces savoirs et, d’autre part, la transformation ou la reproduction des structures sociales.

Dans ce cadre, il s’est intéressé à l’influence que les explications biologiques, par l’intermédiaire de disciplines telles que les neurosciences, la génétique ou la psychologie évolutionniste, exercent sur la compréhension scientifique des comportements humains depuis la seconde moitié du 20e siècle.

Un ouvrage issu de ces recherches, Héréditaire. L’éternel retour des théories biologiques du crime, paru aux Éditions du Seuil en 2020, a été primé par l’Association internationale des sociologues de langue française. De nombreuses recensions ont été publiées à la suite de sa publication, notamment dans Le Monde, l’European Journal of Sociology  ou encore la Revue française de sociologie.

Avant de se joindre au Département de sociologie de l’Université Laval, Julien Larregue a été chercheur postdoctoral au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie de Montréal, à l’École normale supérieure Paris-Saclay et à l’Université de Copenhague.

Il est membre du comité de rédaction des revues Déviance et Société, Zilsel. Science, technique, société et The American Sociologist.

Assia Lasfer

Faculté des sciences de l’administration
Département de systèmes d'information organisationnels

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Assia Lasfer est professeure assistante au Département de systèmes d'information organisationnels de la Faculté des sciences de l’administration. Elle finit actuellement ses études de doctorat en gestion avec une spécialisation en systèmes d'information à l'Université McGill. Ses recherches portent sur une meilleure compréhension et un déploiement de plateformes de médias sociaux pour réaliser des améliorations économiques et sociales. Elle étudie la création et la gestion des communautés en ligne et elle s’intéresse également aux modes de contrôle algorithmiques et à leurs effets sur un sujet témoin et les rencontres sociales en ligne.

Assia Lasfer est très impliquée dans la communauté universitaire des études  en management. Elle assiste à des rencontres savantes annuelles comme celle de l’Academy of Management et l’International Conference on Information Systems. Elle a déjà présenté plusieurs projets de recherche et a été membre de quelques comités de direction. Elle a aussi été réviseuse pour de nombreuses revues prestigieuses comme Information Systems Research et European Journal of Information Systems. Avant de commencer sa carrière universitaire, Assia Lasfer a travaillé dans la gestion des produits et services chez Samsung Electronics.

Jacinthe Leclerc

Faculté de pharmacie

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Jacinthe Leclerc est une infirmière clinicienne détenant 20 ans d’expérience dans le domaine de la santé, dont les milieux cliniques civil et militaire. Elle a commencé sa carrière en recherche dans l’industrie pharmaceutique il y a plus de 12 ans, puis s’est orientée vers la recherche universitaire.

À la suite de l’obtention de son doctorat en sciences pharmaceutiques – majeure en pharmaco-épidémiologie de l’Université Laval, Jacinthe Leclerc a effectué un stage postdoctoral en pharmaco-épidémiologie à la Faculté de médecine de l’Université McGill. Elle est active dans des comités d’experts internationaux. Elle est notamment membre du comité Clinical Pharmacology de l’American Heart Association.

Jacinthe Leclerc a travaillé pendant plus de 6 ans comme professeure au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle est maintenant professeure à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et lauréate d’une bourse de carrière du programme Chercheurs-boursiers – Junior 1 des Fonds de recherche du Québec-Santé. Également chercheuse universitaire au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval, elle y conçoit une programmation de recherche en pharmacovigilance. Ultimement, ses travaux visent à résoudre les problématiques associées à la déclaration des événements indésirables associés aux médicaments utilisés dans la population.

Jean-Baptiste Leducq

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département de phytologie

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Jean-Baptiste Leducq est professeur adjoint en microbiologie végétale au Département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation depuis 2022. Il détient un doctorat en génétique et évolution des systèmes de reproduction des populations végétales de l’Université de Lille, en France (2010).
 
Il a été successivement chercheur postdoctoral à l’Université Laval (2010-2014), à l’Université de Montréal (2015-2017), à l’Université du Québec à Montréal (2018-2020) puis à l’Université d’Idaho, aux États-Unis (2020-2022). Ses travaux se sont alors principalement orientés vers l’étude des processus génomiques et adaptatifs conduisant à l’évolution des populations microbiennes associées aux plantes.

Ses projets de recherche à l’Université Laval auront pour but d’améliorer notre connaissance des processus de « domestication » des microbiomes végétaux ainsi que celle de la diversité et des fonctions microbiennes associées aux plantes cultivées. Ils combineront microbiologie traditionnelle, séquençage à haut débit ainsi qu’approches expérimentales et computationnelles.

Ces connaissances permettront in fine de proposer aux acteurs de l’agriculture des modes de gestion autres et durables dans nos pratiques agraires, notamment en utilisant des communautés microbiennes conférant une protection ou améliorant certaines caractéristiques des cultivars, tout en limitant les répercussions sur l’environnement et la santé humaine.

Nicholas Lefebvre

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Département des sols et de génie agroalimentaire

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Après un passage par le programme de génie mécanique de 2007 à 2010, Nicholas Lefebvre intègre le programme de génie agroenvironnemental en 2010. Lors de son parcours étudiant, il s’implique dans le projet Baja SAE, où il développe ses aptitudes en conception de systèmes mécaniques et en instrumentation. Il utilise plus tard cette expertise pour soutenir l’équipe ULtrac. Ses compétences et son intérêt pour l’innovation l’amènent à poursuivre à la maîtrise en génie agroalimentaire à l’Université Laval. Iltravaille alors sur le développement d’une presse d’extraction du jus de sorgho sucré en vue de produire de l’éthanol. En 2016, l’ampleur du projet mène Nicholas Lefebvre à un passage accéléré au doctorat en sols et environnement, ce qui lui permet de développer encore davantage son expertise en instrumentation et contrôle.

Comme professionnel de recherche dans l’équipe de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG en conservation et en restauration des sols organiques cultivés du professeur Jean Caron de 2019 à 2021, Nicholas Lefebvre développe différents instruments et systèmes d’acquisition de données afin de faciliter et d’accélérer la prise de mesures aux champs. En janvier 2022, il devient professeur adjoint au sein du Département des sols et de génie agroalimentaire.

Ses champs d’expertises incluent la conception de machinerie agricole, l’instrumentation, l’automatisation d’opération, l’agriculture de précision et la production d’éthanol de sorgho.

Pierre-Alexis Lépine

Faculté de médecine
Département de médecine

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Pierre-Alexis Lépine pratique comme pneumologue-intensiviste à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (IUCPQ-UL) depuis 2018. Il a obtenu son doctorat en médecine de l’Université à Laval en 2011. Il a, par la suite, poursuivi une formation spécialisée en médecine interne (Université Laval, 2014), en pneumologie (Université Laval, 2016) et en soins intensifs (Université de Toronto, 2018). Il détient également une maîtrise en enseignement pour les professionnels de la santé de l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto (2018). Il est adjoint au chef des soins intensifs à l’IUCPQ-UL. Il siège et a siégé à différents comités provinciaux, notamment celui des soins critiques du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec pendant la pandémie de COVID-19.

Professeur adjoint au Département de médecine, il joue différents rôles en lien avec son expertise en enseignement à la Faculté de médecine. Il enseigne au niveau prédoctoral, postdoctoral et en éducation médicale continue à la Faculté et en clinique. Il est, par ailleurs, un des experts en enseignement par simulation au Centre Apprentiss et occupe, depuis 2021, le poste de directeur de programme de résidence en pneumologie de l’adulte.

Claude Majeau

Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design
École d’art

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Claude Majeau est professeure adjointe à l’École d’art de la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval. Artiste en arts visuels et pédagogue, elle mène des recherches sur la création de dispositifs en arts favorisant la participation de personnes en situation de pauvreté et de marginalisation. Elle vient de terminer un doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal, grâce à une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Sa recherche-création-intervention a été l’occasion de réaliser et d’analyser le projet d’art militant Lumière sur le droit au logement (2018).

Ses intérêts pour l’hybridité des pratiques, les approches pédagogiques critiques et inclusives ainsi que l’usage de la multimodalité dans les processus de création et d’enseignement l’ont amenée à prendre part à différents colloques et à signer plusieurs articles scientifiques. Elle a enseigné dans des écoles primaires et secondaires à Montréal et a été chargée de cours pour des programmes de premier et de deuxième cycle à l’Université du Québec à Montréal et à l’École d’art de l’Université Laval. Elle est membre du Groupe de recherche en littératie médiatique multimodale depuis 2013 et du regroupement AmalGAME, qui étudie le croisement des genres artistiques et médiatiques en enseignement.

De plus, avec l’artiste Christine Major, elle a codéveloppé une approche féministe et fainéante en création comme outil d’examen de la culture et du politique (2016-2020). Ensemble, elles ont réalisé plusieurs interventions artistiques, dont une exposition in situ, L’affaire du 3915 Sainte-Catherine Est (2016). Avec Yves Amyot du Centre Turbine, elle a été commissaire d’une journée d’étude portant sur le tournant pédagogique en art actuel (2020). Elle a participé à plusieurs expositions collectives et a présenté plusieurs œuvres collaboratives, notamment à Reims, en France (2015), et à l’Écomusée du fier monde (2014, 2018).

Djedjiga Mouheb

Faculté des sciences et de génie
Département d’informatique et de génie logiciel

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Djedjiga Mouheb est professeure adjointe au Département d’informatique et de génie logiciel de la Faculté des sciences et de génie. Elle est titulaire d’un doctorat en informatique de l’Université Concordia, après avoir obtenu une maîtrise en informatique et automatique de l’École des mines de Paris et un diplôme d’ingénieur d’État de l’École nationale supérieure d’informatique, en Algérie. Avant de se joindre à l’Université Laval, elle était membre du corps professoral de l’Université de Sharjah, aux Émirats arabes unis.

Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le domaine de la cybersécurité. Au cours des années, elle a acquis une expérience diversifiée grâce aux nombreux projets auxquels elle a participé. Son projet de doctorat, en collaboration avec Ericsson, portait sur le renforcement de la sécurité dans les modèles de conception de logiciels. Elle a ensuite travaillé comme chercheuse postdoctorale, sous la direction du professeur Mourad Debbabi, sur différents sujets, entre autres la génération d’empreintes de code binaire, en collaboration avec Google et le ministère de la Défense nationale. Elle s’est également impliquée, au sein du National Cyber-Forensics and Training Alliance of Canada, dans des projets portant sur l’investigation des infrastructures de cybercriminalité, la génération de renseignements sur les cybermenaces et la détection d’applications malveillantes Android. Depuis récemment, elle mène des projets sur la sécurité des médias sociaux. Ses recherches visent à développer des solutions innovantes pour la détection, l'analyse, l'atténuation et la prévention de cybermenaces émergentes en s’appuyant sur des technologies d'intelligence artificielle et de science des données.

En plus de ses activités de recherche et d’enseignement, elle a contribué à la création de nouveaux programmes d’études spécialisés en ingénierie de la cybersécurité. Elle a aussi participé à l’organisation de plusieurs événements et compétitions destinés à favoriser le développement professionnel des étudiantes et étudiants et à promouvoir la cybersécurité auprès d’eux.

Djedjiga Mouheb est la coauteure de 3 ouvrages et de plus de 30 articles publiés dans des revues et des actes de conférences internationales avec comité de lecture. Au cours de son parcours universitaire, elle a été lauréate de plusieurs prix et bourses d’excellence, notamment la bourse du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, la bourse d’excellence Hydro-Québec ainsi que la Bourse d’études supérieures et le prix Accélérateur de l’Université Concordia.

Natalie Nesvaderani

Faculté des sciences sociales
Département d'anthropologie

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Spécialiste d'origine irano-américaine de l'anthropologie multimodale, Nat Nesvaderani a obtenu un doctorat en anthropologie, avec des concentrations en études du cinéma et de la vidéo et en études féministes, des genres et des sexualités, de l'Université Cornell. Ses recherches ethnographiques et ses contributions dans les médias participatifs se situent à l'intersection des études sur les personnes réfugiées et la migration et de celles sur la jeunesse, la racialisation et l'humanitarisme dans les régions allant de l'Asie du Sud-Ouest à l'Afrique du Nord.

Son projet Documentary Regimes: Refugee State Papers and Social Films in Contemporary Iran étudie les cultures affectives et matérielles par lesquelles des documents émis par les États et remis aux personnes réfugiées finissent par s'entremêler avec des films documentaires humanitaires sur leurs vies. Or, involontairement, ces «régimes documentaires» renforcent les fictions sur la nation, de telle sorte qu'on freine l'accès à la citoyenneté et aux ressources offertes par l'État aux personnes réfugiées.

Afin de contribuer à l'évolution de la représentation dans les médias, Nat Nesvaderani a cofondé le collectif de production cinématographique et ethnographique Ethnocine, qui vise à repousser les frontières du documentaire grâce à des pratiques intersectionnelles féministes.

En plus de la bourse doctorale Newcombe pour des recherches en éthique, de la bourse Sage pour la diversité et de la bourse Cornell pour la recherche communautaire, ses travaux ont aussi obtenu l'appui financier du programme binational Fulbright États-Unis – Égypte ainsi que de la Cornell Society for the Humanities.

Andrey Pankratov

Faculté des sciences de l’administration
Département de finance, assurance et immobilier

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Andrey Pankratov a obtenu son doctorat en finance au Swiss Finance Institute et à l'Università della Svizzera italiana. Il a participé à diverses conférences internationales telles que les réunions annuelles de l'American Finance Association et  de l'Association française de finance. En 2020, il a effectué une courte visite d’études à HEC Paris. Les intérêts de recherche d'Andrey gravitent autour de l'organisation des marchés financiers (ou microstructure du marché), des frictions du marché et de l'efficacité du marché. Andrey Pankratov utilise l'approche de la théorie des jeux pour modéliser les motivations et le processus de décision de participantes et participants hétérogènes sur les marchés financiers. Dans son travail, il vise à modéliser des frictions réalistes sur les marchés financiers qui entravent la transparence informationnelle et la liquidité. Pour surmonter la complexité de la résolution des modèles et élargir les frontières de la connaissance des marchés financiers, il utilise des techniques numériques pour trouver des stratégies de négociation en équilibre. Il analyse les implications pratiques pour la liquidité du marché, la volatilité du marché et la répartition des bénéfices entre des acteurs hétérogènes.

Andrey Pankratov a déjà enseigné  les cours Financial Engineering, Fixed Encome, Corporate Finance et Marchés financiers et information incomplète. Les principes fondamentaux qui sous-tendent son enseignement sont la réactivité, l'adaptabilité et le maintien de l'attention des étudiantes et étudiants sur l'objectif principal de tout calcul ou argument.

En 2008, Andrey Pankratov a obtenu une maîtrise en mathématiques. De 2008 à 2015, il a travaillé dans le secteur financier. Il s'intéressait principalement à la gestion des risques et a travaillé pour des compagnies d'assurance, des banques et une société de gestion d'actifs. Dans les compagnies d'assurance, il occupait le poste de souscripteur; dans les banques, il était responsable de la gestion actif-passif et de la détermination de modèles; dans la société de gestion d'actifs, sa fonction consistait à surveiller et à contrôler les risques des portefeuilles d'investissement.

Sébastien Parent

Faculté des sciences sociales
Département des relations industrielles

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Sébastien Parent a terminé en juin 2022 le programme de doctorat à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Sa thèse, ayant reçu la mention exceptionnelle, s’intéresse à l’influence de la relation d’emploi dans l’interprétation des droits et libertés fondamentaux de la personne salariée. Au cours de ses études doctorales, il a effectué un séjour de recherche au Centre de droit comparé du travail et de la sécurité sociale à l’Université de Bordeaux, et il a obtenu plusieurs prix et bourses, dont la bourse de doctorat du Fonds de recherche du Québec – Société et culture.

Le 1er juillet 2022, Sébastien Parent a accédé au rang de professeur adjoint au sein du Département des relations industrielles. Sa double formation en relations industrielles et en droit lui permet d’avoir une vision plus englobante des enjeux en gestion des ressources humaines et en relations du travail qui sont sous-jacents aux questions juridiques que la sphère de l’emploi soulève. Quant à son expérience acquise à titre d’avocat, membre du Barreau du Québec, elle lui permet d’intégrer un volet plus pratique à son enseignement.

Les travaux du professeur Parent portent sur les interactions entre les droits de la personne et le droit du travail, la mobilisation des chartes pour répondre aux défis contemporains de l’emploi ainsi que l’interprétation créative du droit pour améliorer la protection des travailleuses et travailleurs. Ses recherches s’inscrivent dans le cadre du projet Partenariat sur l’expérimentation institutionnelle et l’amélioration du travail du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail, auquel il contribue à titre de cochercheur. Il s’agit d’un partenariat international regroupant 19 centres de recherche sur le travail parmi les plus réputés au monde et réunissant plus de 180 spécialistes de divers horizons.

Ses diverses publications et interventions médiatiques des dernières années démontrent un souci constant d’établir un dialogue autant avec les milieux universitaires que les acteurs du monde du travail.

Mariève Pelletier

Faculté des sciences de l’éducation
Département des fondements et pratiques en éducation

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Mariève Pelletier est professeure adjointe à l’École de counseling et d’orientation de la Faculté des sciences de l’éducation. En plus de ses études de premier et de deuxième cycles en psychologie, en relations industrielles et en gestion et prévention de la santé et de la sécurité du travail, elle possède un doctorat en sciences de l’orientation.

Ses travaux portent sur la prévention organisationnelle des problèmes de santé mentale au travail. Elle s’intéresse plus particulièrement aux pratiques de certains acteurs-clés de l’organisation (p. ex : gestionnaires, syndicats, intervenantes et intervenants de santé au travail) pour intervenir sur les risques psychosociaux du travail, tels que la charge de travail, le harcèlement psychologique ou le manque d’autonomie décisionnelle.

Ses recherches actuelles portent sur les risques psychosociaux du travail et la santé mentale du personnel du secteur de l’éducation de même que celui de la santé et des services sociaux. D’autres portent aussi sur les pratiques des employeurs pour réduire les inégalités sociales de santé des travailleuses et travailleurs précaires. Ses projets de recherche visent à produire des résultats et des outils pratiques et utiles pour les intervenantes et intervenants du monde du travail et recourent à des méthodes de recherche-action participative pour y arriver.

Mariève Pelletier travaille en collaboration avec des chercheuses et chercheurs de plusieurs disciplines et universités. Elle est notamment membre d’une équipe nationale en partenariat sur les politiques et pratiques relatives au retour au travail à la suite d’une lésion professionnelle. Elle est également membre chercheuse du Groupe scientifique sur l’impact des conditions et de l’organisation du travail sur la santé de l’Institut national de santé publique du Québec.

Alexandre Pelletier

Faculté des sciences sociales
Département de Science politique

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Alexandre Pelletier est professeur adjoint au Département de science politique. Avant de se joindre à l’Université Laval, il était chercheur principal et coordonnateur au Postcor Lab à l’Université de Toronto. De 2019 à 2021, il a été chercheur postdoctoral, avec une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), à l’Université Cornell. Titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université de Toronto, il poursuit des travaux sur les guerres civiles, les processus de paix et les conflits ethnoreligieux en Asie du Sud-Est (Indonésie et Myanmar), où il a passé près de deux ans pour faire de la recherche sur le terrain.
 
Le professeur Pelletier travaille présentement sur un livre portant sur la mobilisation islamiste en Indonésie et collabore à un nouveau projet du CRSH sur les transitions guerre-paix. Il est le coauteur, avec Jacques Bertrand et Ardeth Maung Thawnghmung,  de Winning by Process : The State and Neutralization of Ethnic Minorities in Myanmar, publié chez Cornell University Press  en 2022. Ses recherches sur l’Indonésie et le Myanmar ont été publiées dans diverses revues, telles que Comparative Politics, Asian Politics & Policy, Asian Security, Nationalism & Ethnic Politics, South East Asia Research et Development & Change.

Fabio Henrique Pereira

Faculté des lettres et des sciences humaines
Département d'information et communication

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Fábio Henrique Pereira est, depuis novembre 2021, titulaire de la Chaire de journalisme scientifique Bell Globemedia.

Formé en journalisme au Brésil avec une expérience professionnelle en communication politique et publique, Fábio Pereira a orienté sa formation vers les enjeux identitaires des journalistes. Ses études ont ainsi porté sur le travail et l'identité des journalistes et les défis imposés par les changements de l’industrie médiatique et par la mondialisation des pratiques professionnelles dans un contexte de circulation transnationale des innovations dans le domaine du numérique.

Plus récemment, il s’est intéressé à la construction médiatique des problèmes publics, particulièrement les enjeux de la science. Ceci comprend le problème de la désinformation, un sujet qui est actuellement au centre du débat entre journalistes, professionnelles et professionnels des communications, scientifiques et personnalités politiques. Par ailleurs, il s’intéresse aux publics médiatiques, aux modalités de consommation, d’usage et de partage de l’information (et de la désinformation), voire à la construction de l’opinion publique.

Il est l’auteur de 3 livres : Les journalistes-intellectuels au Brésil (Summus, 2011), Les différentes façons d’être journaliste (Presses de l’Université de Brasilia, 2021) et Un journaliste en ligne mondialisé (avec Florence Le Cam, publication prévue pour octobre 2022 par les Presses universitaires de Rennes). Il a aussi publié des dizaines d'articles dans des revues savantes en anglais, en espagnol, en français et en portugais.

Fábio Pereira a construit une bonne partie de sa carrière à l’Université de Brasilia. Cette carrière comporte un très fort volet de coopération internationale avec l'Europe (Belgique, France, Portugal), l’Amérique latine (Argentine, Mexique) et le Québec. Il cherche donc à poursuivre ces relations et à collaborer à la promotion des échanges internationaux à l'Université Laval.

Audrey Raynault

Faculté des sciences de l’éducation
Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Audrey Raynault est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) en design pédagogique et technologies éducatives à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval en collaboration avec Université Côte d'Azur. Depuis plus de 20 ans, je forge mon expertise en pédagogie à tous les niveaux, du primaire à l'université. Mes pratiques d'enseignement et de recherche s'articulent autour de l'éducation au numérique. Ces dernières contribuent au développement des connaissances du concept de collaboration en éducation et ses affordances sociales et numériques. De manière plus spécifique, je m'intéresse à la collaboration professionnelle et l'apprentissage de la collaboration interprofessionnelle en éducation. Mes travaux de doctorat ont porté sur le design pédagogique d'une formation interdisciplinaire hybride dans laquelle l'apprentissage actif a favorisé le développement de la collaboration interprofessionnelle en partenariat patient chez des personnes étudiantes du premier cycle universitaire provenant de divers programmes en sciences de la santé. Depuis, je m'intéresse au codesign de l'alignement pédagogique des cours hybrides maximisant les possibilités d'apprentissages actifs.

Auparavant, à Polytechnique Montréal, j'ai exercé des fonctions de conseillère pédagogique auprès du corps professoral dans le domaine du génie. Pendant plusieurs années à l'Université de Montréal, au sein de la formation à la collaboration interprofessionnelle en partenariat avec les patients, j'ai comené un projet pédagonumérique d'envergure permettant à plus de 5000 personnes étudiantes provenant de treize programmes en sciences de la santé et psychosociale l'apprentissage de la collaboration en mode hybride. Au secteur scolaire, j'ai été enseignante et conseillère pédagogique. D'ailleurs, je réalise des projets de recherche collaborative dans les écoles. Depuis toujours, les principes d'équité et d'égalité des chances de réussites scolaire et éducative s'intègrent naturellement dans mes pratiques. Mon désir de contribuer à la persévérance et à la réussite des personnes apprenantes tient allumée ma flamme intérieure.

Depuis plus de 20 ans, Audrey Raynault forge son expertise en pédagogie à tous les niveaux, du primaire à l'université. Sa pratique et ses recherches s'articulent autour de plusieurs sujets touchant à l'éducation et au numérique, dont les processus de collaboration et de travail d'équipe appuyés par le numérique, l'apprentissage collaboratif en mode numérique, les pratiques collaboratives interprofessionnelles employant le numérique, la collaboration école-famille-communauté soutenue par le numérique ainsi que les pratiques évaluatives authentiques interactives qui s'appuient sur le numérique. La professeure Raynault s'intéresse également au développement de la culture informationnelle des jeunes et à son enseignement, à l'alignement pédagogique de cours et de formations hybrides interprogrammes ou interdisciplinaires, à l'agentivité ainsi qu'aux méthodologies collaboratives.

À Polytechnique Montréal, elle a exercé des fonctions de conseillère pédagogique auprès du corps professoral dans le domaine du génie. De plus, pendant plusieurs années, à l'Université de Montréal, elle a contribué à la formation à la collaboration interprofessionnelle en partenariat avec les patientes et patients, en codirigeant un projet pédagonumérique d'envergure qui a permis à plus de 5000 personnes provenant de 13 programmes en sciences de la santé et en sciences psychosociales d'apprendre à collaborer en mode hybride.

Dans le milieu scolaire, Audrey Raynault a été enseignante et conseillère pédagogique. Elle a réalisé des projets de recherche collaborative dans les écoles. Depuis toujours, les principes d'équité et d'égalité des chances de réussite scolaire et éducative s'intègrent naturellement à sa pratique et attisent son désir de contribuer à la persévérance et à la réussite des personnes apprenantes.

Florian Richard

Faculté des sciences de l’administration
Département de finance, assurance et immobilier

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Florian Richard est professeur assistant au Département de finance, assurance et immobilier de la Faculté des sciences de l'administration. Il s’est joint à l’Université Laval en juin 2022. Il détient un baccalauréat en économie et mathématique de l’Université York et une maîtrise en économie de l’Université Carleton. Il s’attend à recevoir un doctorat en économie de l’Université Carleton à la fin de 2022.

Ses intérêts de recherches gravitent autour de l’économétrie financière, de l’évaluation des actifs et des méthodes quantitatives basées sur les simulations. Ses travaux s’intéressent aux problèmes d’inférence en présence de nombreux modèles qui prévoient plusieurs variables et étudient les applications de ceux-ci avec des données financières, en particulier en ce qui a trait à la sélection et à la comparaison de modèles d’évaluation des actifsainsi qu’à l’identification des facteurs financiers qui influencent la variation des rendements. Ses travaux ont été présentés dans de nombreuses conférences au Canada et à l’international.

Ses intérêts en enseignement incluent les méthodes quantitatives et statistiques, l’économétrie financière, la microéconomie et l’économie managériale, ainsi que les cours de méthodes de recherche.

Maxime Sasseville

Faculté des sciences infirmières

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Maxime Sasseville est professeur adjoint à la Faculté des sciences infirmières et chercheur régulier à Vitam – Centre de recherche en santé durable. Il détient un doctorat en recherche en sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke et a effectué un stage postdoctoral auprès de l'équipe de la Chaire de recherche du Canada en technologies et pratiques en santé, à l’Université Laval. Durant la totalité de ses études aux cycles supérieurs, il a été boursier de plusieurs organismes,, notamment le Fonds de recherche du Québec – Santé. La qualité de ses activités de transfert de connaissances a également été saluée par plusieurs prix et reconnaissances.

Possédant une expertise en mesure et évaluation, il participe à des projets de recherche sur l’intégration de la mesure en contexte clinique, les interventions technologiques en santé et  l’intelligence artificielle appliquée à la santé.

Ses recherches gravitent autour de la psychométrie, du développement de mesure autorapportées (PROM), de l'utilisation et de l'implantation clinique de PROM, de  la multimorbidité et de l'effet de la mesure.

Janani Sivarajah

Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Département des sciences du bois et de la forêt

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Janani Sivarajah est professeure adjointe au Département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu.  Elle est titulaire d'une maîtrise en conservation forestière et d'un doctorat en foresterie de l'Université de Toronto. Pendant plus de 8 ans, elle a travaillé comme consultante, conseillère et professionnelle dans le secteur de la foresterie urbaine et dans des organisations sans but lucratif en Ontario.

Ses recherches sont transdisciplinaires, appliquées et collaboratives,  visant la construction de communautés durables et résilientes, tout en gérant et en trouvant des solutions basées sur la nature pour améliorer les environnements urbains et périurbains pour les personnes, la faune et les écosystèmes. L'un des axes de ses recherches consiste à développer et à concevoir de nouveaux outils pour conserver et intégrer les arbres dans les villes. La professeure Sivarajah s'intéresse également à l'amélioration des sols urbains et à l'utilisation des arbres pour atténuer les changements climatiques. Le deuxième axe de ses recherches porte sur les services écosystémiques des arbres urbains pour la santé et le bien-être des humains. Son travail se situe à l'interface entre science-politique et science-société, en étroite collaboration avec les praticiennes et praticiens, les milieux industriels, les communautés et le gouvernement.

Szende Szentesi-Nejur

Faculté d’aménagement, d’architecture, d’arts et de design
École d'architecture

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Szende Szentesi-Nejur travaille dans le milieu universitaire et celui de l'enseignement supérieur de l'architecture depuis plus de 12 ans. Elle a créé des programmes d'études et donné des ateliers, des séminaires et des cours de niveau avancé sur la pratique générale de l'architecture, la science du bâtiment et l'optimisation numérique de l’environnement en Europe et en Amérique du Nord. Elle a encadré des étudiantes et étudiants lors de concours internationaux de conception de structures et a remporté avec eux plusieurs prix prestigieux.

Professeure invitée à l'École d'architecture de l'Université de Montréal , elle y a notamment donné un atelier de conception pour les étudiantes et étudiants de 3e année du baccalauréat. Auparavant, elle y avait aussi supervisé plusieurs projets de thèse dans le cadre d'un atelier de conception pour les étudiantes et étudiants à la maîtrise et dirigé un atelier de conception intensif de 3 semaines pour les étudiantes et étudiants de deuxième année du baccalauréat.

Elle est diplômée d’un programme intégré de baccalauréat-maîtriseet d'un doctorat en architecture de l'Université technique de Cluj-Napoca, en Roumanie. Ses recherches doctorales ont porté sur l'espace urbain et l'idéologie dans les quartiers d'habitation expérimentaux d'Europe de l'Est dans la deuxième moitié du 20e siècle. Pour déterminer et étudier les liens entre les configurations spatiales et leurs effets sociaux, elle a choisi, entre autres, la syntaxe spatiale comme outil d’analyse.

En tant que chercheuse, elles'intéresse au développement des flux de travaux numériques pour les processus d'optimisation axés sur la performance environnementale, un sujet à l'intersection de deux domaines, soit la construction et la transition écologiques et la modélisation et la conception numériques.

Szende Szentesi-Nejur a organisé et donné des ateliers à travers le monde et a présenté ses travaux dans des congrès prestigieux comme ceux de Education and research in Computer Aided Architectural Design in Europe, de l’Association for Computer-Aided Architectural Design Research in Asia et de l’International Association for Shell and Spatial Structure. Outre ses contributions couvrant un large éventail de sujets à des actes  de colloque, elle a publié un livre et un chapitre de livre consacrés à l'enseignement supérieur en architecture.

Architecte et urbaniste agréée , la professeure Szentesi-Nejur possède une large expérience pratique acquise sur deux continents dans des cabinets lauréats de nombreux prix. Elle a récemment été conceptrice architecturale et consultante environnementale au sein d'un réputé cabinet d'architecture  de Montréal.

Dave Tremblay-Laroche

Faculté de médecine
Département de médecine

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Après avoir terminé ses études en médecine ainsi que sa spécialisation en médecine interne générale à la Faculté de médecine de l’Université Laval en 2013, Dave Tremblay-Laroche a obtenu un diplôme de maîtrise en pédagogie des professions de la santé à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto  en 2015. Il est professeur de clinique à la Faculté de médecine depuis 2015. Il est également directeur-adjoint du programme de formation de la résidence du tronc commun de médecine interne depuis 2019.

Médecin spécialiste au CHU de Québec – Université Laval, il pratique et enseigne la médecine interne générale depuis 2013, principalement comme consultant pour un groupe de médecine familiale universitaire aux hôpitaux de l’Enfant-Jésus et du Saint-Sacrement ainsi qu’à la Clinique Maizerets. Il est activement impliqué dans l’enseignement aux étudiantes et étudiants et aux résidentes et résidents en médecine ainsi que dans le développement professionnel continu.

Il participe à la recherche sur les meilleures pratiques en enseignement des sciences de la santé et contribue à la recherche clinique au CHU de Québec – Université Laval. Ayant contribué à plusieurs innovations pédagogiques, notamment en lien avec l’implantation de l’apprentissage par compétences et la simulation pour les programmes de résidence en médecine spécialisée, il s’est engagé à promouvoir l’excellence en enseignement comme vecteur d’amélioration continue des soins aux patientes et patients, de la profession médicale et du système de santé québécois.

Anne-Marie Turcotte-Tremblay

Faculté des sciences infirmières

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Anne-Marie Turcotte-Tremblay est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières et chercheuse régulière à Vitam – Centre de recherche en santé durable.

La professeure Turcotte-Tremblay a obtenu un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal. Elle a remporté plusieurs prix d’excellence pour sa thèse sur les conséquences non intentionnelles des interventions complexes en santé. Ensuite, elle a effectué un stage postdoctoral à la Harvard T.H. Chan School of Public Health, où elle a évalué les services de santé offerts à différentes populations vulnérables. Au cours de sa carrière, Anne-Marie Turcotte-Tremblay a mené des recherches dans une dizaine de pays, notamment en lien avec les déterminants sociaux de la santé, les inégalités sociales de santé et la mise en œuvre d’interventions complexes. Dans ses recherches, elle utilise des méthodes quantitatives, qualitatives et mixtes. Le transfert de connaissances est au cœur de ses activités.  

Actuellement, Anne-Marie Turcotte-Tremblay codirige COMPASS, une étude longitudinale qui vise à mieux comprendre les réalités adolescentes et à soutenir les actions destinées à promouvoir leur santé. Elle est aussi membre du comité d’orientation en santé mondialede SantéCap du Réseau de recherche en santé des populations du Québec et mentore dans le programme de soutien à la publication de Health Systems Global.

Maude  Veilleux-Lemieux

Faculté de médecine
Département de pédiatrie

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Maude Veilleux-Lemieux a obtenu son doctorat en médecine en 2005 et terminé le tronc commun de résidence en pédiatrie en 2008 à l’Université Laval, pour ensuite faire deux années de spécialité en médecine de l’adolescence à l’Université de Montréal.

Ayant un grand intérêt pour la gynécologie et l’endocrinologie de la reproduction, elle a fait une année complémentaire au Boston Children’s Hospital sous la supervision de la Dr Jean Emans.

Elle travaille actuellement au CHU de Québec – Université Laval en pédiatrie générale et comme spécialiste en médecine de l’adolescence depuis 2011. Elle collabore de plus aux cliniques d’hémophilie de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et de protection de l’enfance des Services intégrés en abus et maltraitance du CISSS de la Capitale-Nationale. Elle travaille également en amélioration de la qualité de l’acte.

Pour ce qui est de l’enseignement, elle agit, entre autres, comme responsable disciplinaire du stage de pédiatrie à l’externat, comme responsable de l’Examen longitudinal annuel pour le volet pédiatrie et comme coresponsable de la compétence par conception pour les programmes de résidence.

Elle participe par ailleurs à divers comités en milieu hospitalier et universitaire ainsi qu’au sein du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Finalement, elle a été lauréate du prix Charlemagne, remis par les résidents de pédiatrie pour l’excellence de l’enseignement, en 2019.

Bobin Wang

Faculté des sciences et de génie
Département de génie mécanique

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Bobin Wang est professeure adjointe au Département de génie mécanique. Elle est spécialisée en ingénierie des transports et a plus de 10 ans d'expérience en recherche sur l'analyse du comportement de déplacement. Ses travaux couvrent différents domaines, notamment la relation entre transport et changement climatique, la mobilité urbaine intégrée (Mobility as a Service), l'analyse des réseaux de transport, l'interaction entre l'intelligence artificielle et les théories décisionnelles, et la modélisation économétrique et statistique.

La professeure Wang possède une riche expérience de travail et de recherche en Chine, en Europe et en Amérique du Nord. Elle a effectué deux stages postdoctoraux, l'un au Département de transport et d'aménagement de l'Université de technologie de Delft et l'autre au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal. La théorie et les méthodes avancées de prise de décision ont été appliquées dans ses recherches. Par exemple, elle a analysé la dynamique des comportements de déplacement des gens avec des informations sur les déplacements multimodaux intégrés et a étudié la relation entre le transport et le changement climatique.
 
La professeure Wang a publié 38 articles et 2 monographies dans des revues faisant autorité dans le domaine des transports. L'une de ses contributions a remporté le Prix du meilleur article  lors de la 14e Conférence mondiale sur la société de recherche sur les transports. Elle est la chercheuse principale de plusieurs projets nationaux et provinciaux au Canada, avec le soutien financier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies. Chercheuse émergente, la professeure Wang est membre du consortium de recherche FORAC, du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport et du Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable. Elle est également réviseuse pour 15 revues internationales faisant autorité dans le domaine. Ses futures recherches porteront sur le changement climatique, les villes intelligentes et les systèmes de transport intelligents.

Fei Wang

Faculté des sciences et de génie
Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux

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Fei Wang est professeur assistant au Département de génie des mines, de la métallurgie et des minéraux. Depuis 2020, il est aussi ingénieur agréé de la Colombie-Britannique, spécialisé dans la minéralisation, l’hydrométallurgie et le génie minéral.

Fei Wang a obtenu son doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique en 2019. De 2019 à 2022, tout juste avant de se joindre à l’Université Laval, il a effectué des recherches postdoctorales à l’Université de la Colombie-Britannique. Ses travaux ont porté sur le processus de recherche et développement dans la minéralisation du CO2 ainsi que son utilisation en hydrométallurgie pour une récupération améliorée de métaux critiques (le nickel et le cobalt) et  pour l’atteinte de la carboneutralité. De 2014 à 2016, il a travaillé comme directeur de l’ingénierie chez Sicomines Sarl en République démocratique du Congo, où il devait s’assurer de la récupération du cuivre et du cobalt dans une mine du Katanga, et ce, de l’exploitation à ciel ouvert jusqu’à l’hydrométallurgie, en passant par le traitement des minéraux. De 2011 à 2014, il a travaillé en recherche et développement dans le domaine de l’extraction hydrométallurgique du vanadium à partir de minerais de silicate carboné, dans le développement de logiciels programmés en Visual Basic et dans l’épuration des eaux usées.

Ses recherches portent actuellement sur la minéralisation et l’usage du CO2, l’extraction hydrométallurgique des métaux critiques ainsi que l’usage complet et durable des ressources minérales et de leurs déchets conformément à la transition mondiale vers une énergie propre.